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Critiques de Alain Gordon-Gentil (9)
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Où vont les ombres quand la nuit vient

J’ai reçu ce livre lors de la masse critique @babelio_ de janvier



Il existait durant la seconde guerre mondiale, sur l’île Maurice, deux prisons, l’une qui détenait des juifs et l’autre des allemands. Édifiées à 500m l’une de l’autre.



Féline est surintendant des deux prisons. Il y voit non pas des prisonniers, mais des juifs et des allemands. Il les découvre et apprend à les connaître.



Je ressors déçue de cette lecture car je m’attendais à toute autre chose : à un fait de l’histoire qui m’était totalement inconnu et qui je pensais m’aurait été expliqué. Or finalement on en apprend peu sur les motifs de cet étrange mélange de prisonniers. Ni sur la raison de leur détention sur cette île.



Et au contraire c’est plutôt en toile de fond de ce roman et ce sont davantage les relations humaines qui sont mises en avant. Mais trop superficiel selon moi. C’est aussi l’histoire des rivalités entre les deux camps de prisonniers.



Alors soit, pourquoi pas, mais pour le coup il ne s’agit plus réellement d’un roman historique au sens propre du terme. C’est ça qui finalement m’a le plus dérangée.



Quand à la plume, je l’ai trouvée trop monotone, elle n’a pas déclenché chez moi la moindre émotion. J’en suis la première désolée. N’hésitez cependant pas à vous faire votre propre avis ou à me donner le vôtre !

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Quartiers de pamplemousses

« Quartiers de Pamplemousses » d’Alain Gordon-Gentil, Julliard, 1999



« Les quelques chroniques qui suivent se passent dans un petit village au centre de ce pays magique et vrai ». Et comme l’Ile Maurice, « tout Mauricien vous le dira » , est au centre du monde, ce livre s’impose comme le centre du centre du monde!



Vous l’aurez compris, cet ouvrage, incroyablement frais, rassemble avec humour et amour,certains souvenirs d’enfance de son auteur. Le récit est à la hauteur de cette « immense joie de vivre métisse » qui ajoute la dernière touche de couleur à ce territoire bigarré.

Nous sommes à la veille de 68 et de l’accession à l’indépendance, et l’île entonne encore l’hymne britannique à chaque fête officielle. Le gouverneur général de l’île, sir Hilary Blood, administre alors ce territoire contrasté sur lequel cohabitent en assez bonne intelligence des Indiens, des Chinois, des Musulmans, des Créoles et des Franco-Mauriciens.



« cette île bouillante où toutes les races pratiquent l’essentiel: vivre dignement entre hommes de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de toutes les religions. »



Le narrateur appartient à l’une de ces vastes familles qui tiennent de la tribu:une famille créole, dont le lointain aïeul est arrivé jadis de Bretagne, un clan qui tente d’autant plus de cultiver ses « traditions européennes » que le spectre de l’indianisation plane sur cette société insulaire. Son existence oscille entre la propriété de Mon Repos, sur le territoire de Pamplemousses, et leur campement de la Joliette, « sis à Baie du Tombeau ». Ce dernier rime avec vacances et transhumance.

La mère est une sorte de « comptable en chef »; elle incarne bien souvent la voix de la raison, du moins de la sagesse. Ainsi s’inquiète-t-elle régulièrement des « extravagances » de son époux, prêt à braver les tempêtes électorales pour le parti de la colonie alors que l’indépendance frémit ou à initier sa famille aux joies de la voile, la barre dans une main et un manuel de navigation dans l’autre.

Le père, qui a effectué ses études d’ingénieur en Europe, et qui a conservé de cet heureux temps un goût prononcé pour le système D, la débrouillardise, la modernité et la technologie, est finalement planteur de canne. Mais on cultive aussi les concombres, les melons et autres fruits de la passion, que l’on nomme aussi grenadines.



« Il avait fabriqué à chacun des enfants, à partir de morceaux de liège et de mousse de polyester, un gilet de sauvetage qu’il avait solidement attaché autour de nos reins avec du nylon de pêche ».



Quant aux enfants, « ils sont élevés dans l’allégresse et dans la légèreté du bonheur. », une insouciance qui n’a pas de prix.



Alain Gordon-Gentil, rapporte avec finesse et tendresse la vie quotidienne d’une Maurice confronté à un certain dénuement et pourtant si riche! Il se souvient du cinéma, de ce spectacle dans le spectacle qui ne manquait pas de sel. Comme aux Antilles il y a encore 30 ans, on y déguste des épis de mais, mais surtout on y vit le film…Mais l’enfance c’est aussi le temps de l’école de la colonie, des petites bêtises et surtout des premiers émois, des dessous da Natacha, offerts au soleil.

« Pourquoi n’étais-je pas né corde à linge , moi qui ai toujours rêvé d’un amour étendu? »



La magie de l’enfance et sa poésie sont au rendez-vous comme ces « grands flamboyants », arbres ô combien majestueux qui se transforment en « tentes blagueurs », véritables espaces à palabres….ou ces boutiquiers chinois, « hommes pont » qui manipulent les différentes langues en présence sur l’île.



Chaque chapitre est aussi l’occasion de portraits truculents: Granny la grand-mère de Beau Bassin qui veille à ce la famille conserve son rang: « quand on est pauvres, on peut, au moins, avoir des manières de riches » « vous êtes dans une famille qui a du carat »; Gros Lipié, le coiffeur, le figaro originel de Pamplemousses qui mène une lutte épique contre Dawood, son concurrent du rasoir et son opposant politique; Ah Ko, le boutiquier, « cet habitué de Cana », qui ne recule devant aucun petit profit; Tonton André, le chantre d’une « tradition intestino-vocale » étonnante qui entretient « une relation platonique avec le travail »; le Grand-Oncle Gabriel détenteur du secret de la levure Gentil et du maltogène; la Tante Athalie et ses histoires effrayantes, le bain annuel anti-gale et les bananes diaboliques.



Alain Gordon-Gentil prête aussi une seconde vie à ces objets surannés, comme le gramophone (« L’opéra et l’opérette faisaient partie de la bonne éducation »), le projecteur 35 mm Pathé qui fonctionne au pétrole, les matelas épais de bourre de coco, « la Grammaire Claude Augé, véritable grimoire initiatique pour l’entrée dans l’univers des gens bien », « la Wolseley modèle 15/50 , couleur coque d’oeuf », la DELCO …Il restitue la vie foisonnante de lieux aujourd’hui perdus ou désertés , à l’instar du théâtre de Port-Louis, « un petit théâtre de style italien, le plus vieux de l’hémisphère sud, inspiré de la Scala de Milan », ou des cinémas, le Rex ou le Majestic.



Sous couvert d’un humour parfois désopilant, il retrace aussi les prémices de la révolution qui guette l’île, son droit à disposer d’elle-même et de prétendre au titre de Nation.



« les hindous étant pour l’indépendance de l’île, les musulmans et les créoles voulant, en majorité, demeurer colonie anglaise, se faire couper les cheveux était devenu un acte politique. »



« quelques mois plus tard, nos deux coiffeurs eurent à se serrer les coudes face à un ennemi commun: les Beatles.



Mais lire ces chroniques, c’est aussi savourer le plaisir de goûter une langue inventive, à l’instar de tous les créoles, une langue qui poétise le monde à sa façon, métamorphosant par exemple les motocyclettes, en « patpatoa ».
Lien : http://sabariscon.wordpress...
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Où vont les ombres quand la nuit vient

Pendant la seconde guerre mondiale, à l'île Maurice, il y avait des détenus allemands et juifs. Ces deux prisons étaient distantes de 500 mètres l'une de l'autre. Charles Féline, le surintendant en chef de ces 2 prisons nous parle de cette période particulière.



Je suis sortie de cette lecture mitigée. Certes j'ai apprécié découvrir un pan de cette période historique que je ne connaissais pas. On en apprend également beaucoup sur le passé historique de l'île Maurice.

Mais c'est à peu près tout pour moi.



L'auteur est un historien et ça se ressent dans l'écriture. C'est plat, factuel, et je n'ai ressenti aucune émotion dans ma lecture. J'aurais préféré lire un documentaire ou un essai sur ce fait historique. Parce que finalement l'auteur a décidé d'écrire un roman où il est plus question d'une histoire d'amour qu'autre chose. Et c'est là que le bât blesse car j'aurais souhaité en apprendre davantage sur ces "prisons", leurs fonctionnements, alors que ces informations sont survolées.



J'ai également eu des difficultés avec le comportement de Charles. J'ai trouvé qu'il avait une certaine ambiguïté face aux allemands d'autant plus qu'il était informé des camps de concentration et de ce qu'il s'y passait.



Enfin, j'aurai également souhaiter connaître les ressources documentaires utilisées par l'auteur afin de pouvoir approfondir le sujet.

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Quartiers de pamplemousses

Un livre facile et agréable à lire. Il décrit Maurice fin années 1950/ début années 60, soit quelques années avant l’indépendance. Enfant créole, il raconte sa vie en famille et et au passage les autres communautés de l’ile. Derrière la joyeuse envie de vivre et les relations avec tout un chacun, on sent monter en filigrane les tensions de l’indépendance à venir et l’évocation à la fin du bateau qui emmène des créoles vers l’Australie symbolise cet idée du paradis perdu pour l’auteur.

Au delà de cet aspect sociologique, la vie dans cette famille un peu déjantée aurait pu se passer dans les année 1950 en France ou aux USA (je pense à Treize à la douzaine).

Je l’avais lu pour m’imprégner de l’esprit Mauricien. C’est un bon début, mais il faut que je trouve quelque chose de plus actuel.

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J'attendrai la fin du monde

Nous sommes à Maurice, en 1967, durant la campagne pour la décolonisation de l'île. Découverte par les Portugais au XVIe siècle, elle a été successivement colonisée par les Hollandais (XVIIe siècle), les Français (XVIIIe siècle) et les Britanniques (de 1810 à 1968). L'Indépendance est proclamée en mars 1968. Les partis d’opposition composés de Créoles et de Franco-Mauriciens, qui soupçonnaient la majorité indo-mauricienne de vouloir "indianiser" l’île, avaient fait campagne pour le maintien du statu quo colonial. Mais le récit nous mène au-delà de la décolonisation.



Le personnage principal du roman de A. Gordon-Gentil est un brillant journaliste dont le nom est Horace Baudelaire qui est l'arrière-arrière-petit-fils de Charles Baudelaire qui a vécu quelques temps à Maurice...



Horace Baudelaire est un homme pétri de contradiction : au plus profond de lui, il est pour l'indépendance de son pays mais, il choisit d'aller travailler pour la rubrique politique du journal le plus prisé de l'île et aussi celui qui paye le mieux, Le Vigilant qui est de surcroît nettement contre la décolonisation ! C'est ainsi que tous les jours, jusqu'à la proclamation, il va écrire des articles qui sont exactement le contraire de ce qu'il pense au fond de lui puisque pour lui "Ecrire était un acte détaché qui ne portait à aucune conséquence."



Il était très lu par la population qui prenait vraiment son discours pour de l'argent comptant. Il avait réussi à gagner leur confiance par ses mensonges mais seul lui (ou presque) le savait. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ses articles allaient déclencher dans le pays un exil massif vers l'Australie de tous ceux qui avaient peur de voir les Indiens gouverner l'île, craignant la pauvreté, la famine et le chaos.



Entre temps, Horace allait faire la connaissance d'une jeune femme, Aansa, rencontrée lors d'une réception officielle organisée par les britanniques et qui n'était autre que la fille du gouverneur, une métisse anglo-indienne avec laquelle il allait vivre une passion débordante. Sa vie allait changer, prendre un tout autre sens... L'histoire est loin d'être terminée mais je ne vous en révélerai pas plus...



J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai lu en quelques jours. C'est le genre de livre qui vous tient en haleine et que vous avez du mal à poser avant la fin... A travers le personnage d'Horace Baudelaire, l'auteur dirige la réflexion du lecteur vers la place de l'homme dans un pays multi-racial, multi-culturel aux religions variées qu'est l'île Maurice et qui, au final, va réussir son indépendance en dépit de plusieurs crises. Mais vous ne trouverez aucun cliché de l'île paradisiaque pour touristes en mal d'existence dans ce livre. Alors, comment qualifier ce récit ? Roman biographique ? son auteur ayant été également journaliste ? parfois... Roman historique ? oui, un peu ... mais surtout, à mon avis, un roman initiatique empreint en permanence d'un questionnement sur la créolité et l'identité.
Lien : https://mesailleurs.wordpres..
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Devina

Sur l'île Maurice, Rébecca une jeune, belle et riche héritière de l'une des plus grosses fortunes de la région, est retrouvée assassinée dans sa baignoire, le visage atrocement mutilé. La police commence son enquête par l'interrogatoire de Devina, sa nourrice hindoue, gentille mais illettrée qui l'a élevée depuis son plus jeune âge et qui la considère comme sa fille. Très vite un coupable est découvert : un jeune pêcheur hindou qui lui rendait des visites discrètes et à qui Rébecca avait donné une grosse somme d'argent. Aussitôt, un mouvement communautariste « La Conscience hindoue » organise des manifestations qui souvent dégénèrent pour exiger qu'il soit libéré. Certains soupçonnent des tentatives d'étouffement de l'affaire. Peu à peu, on découvre des réalités qui dérangent...

Sur un thème policier classique, Alain Gordon-Gentil nous propose un beau roman à la fois psychologique et social centré sur le magnifique personnage de Devina avec en toile de fond la structure sociétale bien particulière de l'île Maurice. Le lecteur découvre que cet endroit paradisiaque, ce paradis arc en ciel dans lequel les communautés vivent côte à côte dans une harmonie apparente peut se transformer en panier de crabes pour ne pas dire en chaudron de sorcières à la moindre étincelle. Un livre bien écrit, très agréable à lire et qui fait réfléchir sur les problème de la diversité et du métissage...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Où vont les ombres quand la nuit vient

1941, l'île Maurice est toujours une colonie britannique et elle va accueillir en ses prisons, et des prisonniers allemands et des juifs.

Charles Féline est le surintendant des deux établissements et il va tomber amoureux du lieutenant allemand Hans Dhennel tout en se liant d'amitié avec certains juifs.

Ma méconnaissance totale du sujet (la situation de l'île Maurice durant la seconde guerre mondiale) m'a perturbé durant ma lecture. Où était le vrai, où était le faux ?

Il y a de beaux morceaux dans ce roman mais j'y suis restée un peu extérieure, tout comme d'ailleurs le héros de cette histoire qui à une personnalité que je n'ai pas réussi à cerner.



Un sujet intéressant mais un traitement que j'aurai préféré autre.



Merci à Babelio et à l'éditeur pour cette réception lors de la Masse critique de janvier.
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Devina

Rebecca est retrouvée morte dans sa baignoire, affreusement défigurée. Cet assassinat sauvage laisse planer bien des mystères, surtout quand, dès le lendemain, la scène de crime est lavée à grande-eau et la jeune femme incinérée. Rebecca était issue d'une des familles les plus riches de l'Île Maurice et on peut compter sur son frère et les autorités pour éviter tout remous : « Comme tous les grands scandales entourant les familles blanches du pays, cela va finir dans la poubelle des mémoires défaillantes. »



Sauf que Devina, la servante hindoue qui a élevé la jeune femme et qui était sa confidente, va se joindre à celles et ceux, « ses frères et soeurs de malheur », qui, aux obsèques, s'enflamment et demandent la vérité. Ce ne sera pas une tâche facile sur une île où les tensions politiques et personnelles sont liées aux origines : « A Maurice, le malheur n'a pas d'odeur, mais il a toujours une couleur. »



Si le meurtrier est vite arrêté et passe aux aveux, la communauté hindoue dont il est issu, menée par le pandit et le président du puissant mouvement Conscience hindoue n'entend pas en rester là. Car Raju fait un coupable un peu trop idéal et son incarcération pourrait bien cacher n complot organisé avec la connivence de la police. Les esprits s'échauffent, les manifestations s'enchaînent et le Premier Ministre est interpellé sur des « questions qui commencent à porter atteinte au tissu social. » Quant à Devina, elle mène sa propre enquête avec l'aide d'un ami instituteur, afin que, en l'absence de vérité, Rebecca ne meure pas une seconde fois.



Ce très beau roman a pour toile de fond les antagonismes entre les blancs détenteurs des richesses – « une île dans une île » –, les créoles, « petits Blancs misère », et les hindous, majoritaires mais vivant « dans un pays qui n'est pas à eux ». Dans cette société mauricienne au tissu social fragile, Devina combat pour la vérité, celle qu'elle doit à une femme qu'elle a toujours considérée comme sa fille. Mais peut-on lutter à armes égales contre ceux qui possèdent le pouvoir de l'argent et la respectabilité et qui veulent à tout prix sauvegarder les apparences d'une famille que rien ne doit atteindre ?



« Nous sommes les phares de ce pays. Nous nous devons d'être parfaits, d'être des exemples. Et il faut quelquefois savoir payer le prix pour ça. »



Devina se termine sur une note amère. Devina ne parviendra pas à faire rétablir la vérité et finira vaincue mais lucide : « Rebecca disait que vivre à Maurice, c'était sans cesse choisir entre le mensonge qui construit la paix et la vérité qui déclenche la guerre. » Quant à la société multiraciale mauricienne, qu'il convient de manier avec précaution au risque d'en « trop distendre le tissu social », elle ne saura rien d'un sordide conflit familial que certains avaient cru pouvoir transformer en combat politique.


Lien : http://www.polars-africains...
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Le Chemin des poussières

C'est mon troisième Alain Gordon-Gentil, après J'attendrai la fin du monde et Quartiers de Pamplemousses. Comme pour les précédents, je ferai les mêmes commentaires : si la lecture n'est pas déplaisante et le sujet n'est pas inintéressant, c'est le style et la construction qui laissent à désirer. Tout cela manque de rigueur et de maîtrise, voire d'ambition ! Le style est simple, c'est parfois assez maladroit, et on tombe même à l'occasion sur des fautes de syntaxe, d'accord ou d'orthographe. Par ailleurs, l'auteur prend visiblement plaisir à parler de temps en temps de sexe, rien de mal à cela, mais c'est bien souvent maladroit et du coup limite gênant voire un peu ridicule. Au final, j'en arrive à penser que l'auteur excelle plus dans la nouvelle que dans le roman. La nouvelle semble plus adaptée à son style. Quartiers de Pamplemousses et ses tranches de vie mauriciennes reste pour l'instant en effet (à mes yeux) ce qu'il a fait de plus convaincant.
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