Alain Henriet

L'action du premier volume, intitulé Max, débute en 1944. La première image montre le porte-avions USS Saratoga, qui est attaqué quelque part dans l'océan Pacifique par des pilotes kamikazes japonais. Les Américains subissent de nombreuses pertes lors de l'affrontement et le personnage principal parvient à survivre à l'attaque.

"Sacré Polak! Ton foutu talisman t'a encore tiré d'affaire, hein mon salaud! "

Et à ce stade, la curiosité et la vigilance du lecteur augmentent... d'où vient ce surnom , et c'est quoi ce talisman?

Il suffit cependant de tourner la page et on est plongés dans l'histoire et nous avons la possibilité de trouver les réponses aux questions. Nous voilà dans la mémoire de Max. L'histoire remonte aux années 1930 en Basse-Silésie, Nous rencontrons trois jeunes amis: Max, Werner et Hanna. Tous les trois rêvent de voler, ils veulent s'inscrire dans une école de vol . Cependant, tous ne le peuvent pas. Le premier, bien qu'aussi doué que le reste de ses amis, ne sera pas accepté. Non seulement il est Polonais, mais aussi d'origine juive, il réalisera son rêve, mais en exil. Werner rejoint la jeunesse hitlérienne et Hanna rejoint une association des jeunes filles, ce qui permet de réaliser un rêve d'enfance, celui de piloter et facilite une carrière ultérieure dans le domaine.

Ce premier tome, raconte l'histoire de la guerre à travers les yeux de trois amis, utilisant un récit non linéaire pour explorer leur amitié, leurs espoirs, leurs échecs et leurs défis, et résume l'absurdité d'une guerre qui divise les pays et les peuples et les jette les uns contre les autres. Ce volume d'ouverture raconte superbement l'histoire alors que Max, Werner et Hanna s'efforcent tous de réaliser leurs ambitions malgré le monde changeant qui les entoure.

Leur amitié survivra-t-elle aux troubles de la guerre?

Côté graphique, j'aime beaucoup le fait que l'illustrateur utilise des lignes réalistes, claires et agréables. Le cadrage et la construction des planches sont assez classiques, mais pas moins détaillés. Les meilleures scènes sont celles où nous avons l'occasion de voir des avions ou des planeurs, l'artiste les fidèlement reproduites, même moi, qui n'aime pas particulièrement les machines de guerre, je les ai appréciés; ce premier tome m'as donné clairement l'envie de lire la suite...

Le livre est bien et les images sotn super bien faites sur toute la trilogie.



Par contre, il y a des mots en allemand et ils ne sont pas tous traduits et des fois on ne comprend pas...



Antonin

Trois enfants, Max, Werner et Hanna, amis depuis l'enfance en Silésie dans les années 30 vont voir leur amitié mis à rude épreuve lorsque la guerre va les séparer violemment.

Dès la première page, on entre dans le thème principal de la BD : l'aviation, avec une bataille aérienne ayant lieu en plein milieu du Pacifique. Le dessinateur a laissé à la bataille le temps de se développer avec de très grandes cases comme la toute première mesurant une demi-page qui est déjà éblouissante avec ces jeux de lumière jaune orangé dans le ciel pouvant nous faire penser à un coucher de soleil. Directement, on sent un souhait de mettre les graphismes en avant, de montrer leur importance. D'ailleurs, les avions sont extrêmement impressionnants et on voit une réelle volonté de nous en mettre plein la vue par ce réalisme presque troublant : les traits sont minutieux, il y a cette précision du détail et cette finesse dans le coup de crayon qui permet d'enchaîner les cases plus facilement.

Henriet aime commencer par une grande illustration pour souligner un changement de lieu, ce qui est très clair, précis et évite au lecteur de s'emmêler dans les différentes périodes puisque l’album se construit autour de flashbacks. En effet, ce sont ces retours en arrière le moteur de la BD, c'est grâce à cela que l'on pourra comprendre cette fin tellement intrigante et inattendue qui nous pousse immédiatement dans la lecture du second tome.

Dent d’Ours est une trilogie, chaque album portant le nom d'un des trois héros. Cette bande-dessinée m’a beaucoup touché car on sent une véritable sincérité dans les protagonistes et le rendu est tellement authentique. En somme, un album à mettre entre de bonnes mains.

J'ai vu les prix, j'ai lu les premières critiques : j'en reste coi. Une bd ultra-académique, une histoire sans aucune originalité. On a l'impression de lire les histoires de l'Oncle Paul où les avions étaient aussi bien dessinés (le prix des pilotes de je ne sais où...). Quand on sort de la lecture récente d'un titre comme Adamson, on est pas dans la même division. Fermer le ban !

Album solide et bien documenté, ce nouveau venu dans l'escadrille connaît un vol sans turbulence ni réelle surprise.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Max est pilote d’avion dans l’US Air Forces mais, alors qu’il rentre de mission, il est mis aux arrêts pour avoir caché être un ancien Nazi. Malgré ses protestations, il est mis en prison et promis au poteau d’exécution… ses souvenirs le ramène dans les années 30 où il se revoit avec ses deux amis Hanna et Werner, Ils étaient alors inséparables. Mais la montée en puissance du parti Nazi va petit à petit les éloignés les uns des autres…

Ce premier tome permet de découvrir le cadre de cette histoire en s’arrêtant un peu plus longuement sur Max Kurtzman qui est injustement traité de Nazi… on découvre aussi ce groupe de 3 enfants que l’on imagine chacun vivre sa « propre guerre ». Un procédé vu dans d’autres BD où on vit le récit sous les yeux d’un protagoniste différent. Ce premier tome semble en tout cas prometteur d’une belle histoire, notamment avec cette redoutable conclusion à ce premier album.

Coup de cœur pour cette BD ! j'aime beaucoup le dessin qui rappelle un peu Buck Bany. Le point de vue du scénariste est aussi intéressant. Je me suis tout de suite attachée à ce héros. Ici, c'est la guerre vue du Ciel. Difficile de sauvegarder une amitié quand la politique s'en mêle ! Le tome commence par le récit de son enfance et la présentation de son amitié avec deux autres enfants eux aussi passionnés d'aviation, mais qui vont entrer dans les jeunesses allemandes. Difficile de sauvegarder une amitié quand la politique s'en mêle !

Max, aviateur qui se bat aux côtés des Etats Unis pendant la Seconde Guerre Mondiale, d’origine polonais, remonte le cours de ses souvenirs et nous ramène avant le conflit, en Silésie, son pays natal, alors partagé entre les Polonais et les Allemands. Nous découvrons alors la situation particulière de cette région à travers ses yeux et son amitié avec Hannah et Werner, d’origine allemande et l’évolution de leur rapport. Lui étant juif, il se trouve peu à peu exclu de leur groupe, au gré de la prise de pouvoir des nazis. Eux sont contraints d’adhérer aux jeunesses hitlériennes et au parti pour pouvoir voler et exaucer leurs rêves. Pour eux, il ne s’agit que d’une formalité, d’un geste anodin afin d’aller au bout de leurs projets : devenir aviateurs. Mais Max sent bien le vent tourner et les liens se délitent donc progressivement, chacun prenant des voies différentes.

J’ai beaucoup aimé cet éclairage apporté sur cette région peu évoquée et au statut particulier, où Allemands et Polonais vivaient en bonne intelligence puis, voir les choses changer, de manière insidieuse, jusqu’aux horreurs que l’on sait. Je n’avais jamais entendu parler de la Silésie avant d’ouvrir cette BD et je trouve cet apport historique très intéressant et très bien complété par l’interview du scénariste (Yann) figurant en fin d’ouvrage. On voit également les personnages évoluer grâce aux flashbacks de Max, jusqu’au dénouement final qui finalement, n’est que le début de l’intrigue. En effet, ce premier tome ne sert qu’à présenter les trois amis et leur parcours respectif ainsi que le décor. Lorsqu’il se termine, l’histoire commence tout juste. J’aurais aimé en avoir plus. Pour ça, il me faudra lire la suite !
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..

BD historique mêlant montée du nazisme en Silésie et aviation. C'est bien documenté. Ce récit se fait au travers de trois enfants partageant la passion de l'aviation. Mais Max est juif et des choix s'imposent malgré eux. Dans ce tome, on retrouve Max adulte qui s'est engagé dans l'armée américaine mais rien n'est simple pour lui.

Très jolie histoire d'amitié avec des dessins magnifiques. Une série à lire absolument.

Le scénario de Yann se déploie très progressivement, et laisse suffisamment d'espace au dessin d'Alain Henriet pour s'exprimer pleinement, notamment à travers quelques scènes de batailles très spectaculaires.
Lien : http://www.auracan.com/album..

Une histoire d'amitié entre trois enfants des annees 30 a la frontière polonaise et allemande....

Une histoire d'amour entre Anna et Max ou Werner, on ne sait pas encore ....

Une histoire de trahison....

Le tout sous la seconde guerre mondiale.



De très belles illustrations, une bd très fluide vite la suite !

Une histoire d’amour et d’espionnage, dans la fureur des batailles aériennes de la Seconde Guerre mondiale. Superbes dessins et super scenario qui donnent envie de lire les prochains tomes dès qu’ils seront disponibles. J'attends la suite avec impatience.

Une énième bd sur la seconde guerre mondiale me direz vous. Une excellente surprise avant tout. Outre des graphismes d'une grande qualité et un coloriste de talent le scénario est original. Ce regard croisé des trois personnages et les flash-back rendent cette série addictive

Voilà une belle histoire autour de 3 jeunes gens passionnés d'aviation. L'occasion pour le scénariste de concocter une belle sage en 4 volumes. Un régal même si les avions ne sont pas votre passion.

3 enfants, Max, Werner et Hannah jouent avec des planeurs en bois. C'est à celui qui le lancera le plus loin. Tous 3 vivent en Silésie, une région coincée entre l'Allemagne et la Pologne, à l'époque où les nazis arrivent au pouvoir. Tous 3 rêvent de voler mais ni Hannah ni Max ne peuvent prendre les cours de pilotage proposés par les jeunesses hitlériennes. Hannah parce qu'elle est une fille, Max parce qu'il est juif. Werner, lui, rejoint les rangs des jeunesses hitlériennes. Leur amitié résistera-t-elle à la montée de l'antisémitisme ?

Plusieurs années plus tard, Max à quand même pu devenir pilote mais pour l'US Air Force. Son passé le rattrape lorsque les services secrets américains l'accusent d'être son ami d'enfance, Werner.



Dent d'ours est une très bonne série. D'abord pour la qualité du dessin, minutieux et très réaliste, bien servi par des couleurs chatoyantes. Ce qui est le plus remarquable dans cette série, c'est le travail de documentation et de vulgarisation que le scénariste a réalisé pour nous faire connaître son sujet. Je connais bien l'histoire de cette période qui me passionne mais j'ai vraiment découvert avec cette série le sujet des armes secrètes nazies et beaucoup d'autres points peu connus. On est vraiment immergés dans le monde des aviateurs de la Seconde Guerre Mondiale. Enfin, le plaisir du lecteur n'est pas du tout sacrifié puisque l'histoire est bien rythmée, alternant deux époques : le présent et le passé des héros.



En résumé : Une belle BD qui fait connaître un sujet méconnu, celui des armes secrètes nazies, à travers une histoire prenante.

Et oui je répète souvent que les récits sur les guerres mondiales, trop exploitées, me rebutent. Et pourtant je me suis laissée tenter par une nouvelle BD. Mais comment ne pas craquer car cette couverture colorée, aux dessins très réussis et au titre accrocheur ? En le feuilletant la première bonne impression est renforcée et en plus j'avais adoré le Pilote à l'Edelweiss du même scénariste.

Le contexte historique, complet, très documenté et ça se voit, est très bien fait. Et même si il est très important, il ne fait pas toute l'histoire. Car c'est aussi une amitié ballotée par la guerre et les idéaux, entre naïveté et prise de conscience. Les flash back sont toujours appropriés et bien placés pour toujours nous apporter une information importante. Et des informations on en a besoin. car au début on se demande le pourquoi du comment de ce qu'il se passe. C'est très intéressant.

Nos trois personnages principaux sont extrêmement bien fait et représentent bien l'époque. Ils sont très humains. Tiraillés entre leur passion, leur amitié et la politique.

Quant aux dessins ils sont à la hauteur de la couverture, on pourrait lire cette BD rien que pour les observer, les détailler. Il faut quand même avouer que j'ai eu du mal à différencier Max et Werner enfants. Ce qui en fait j'ai exprès.

Très bonne BD dont je vais dévorer le deuxième tome immédiatement !

Une découverte intéressante que ce premier tome de Dent d'Ours.



Yann nous plonge dans la seconde guerre mondiale par le biais de l'aviation US dans le Pacifique. On y trouve Max, un pilote polonais d'origine juive, venu aux USA en 1935. En tant qu'enfant juif, les cours de planeur lui étaient interdits.



Yann distille les flashbacks sur l'enfance de Max, avec ses meilleurs amis Werner et Hanna, deux allemands aux caractéristiques aryennes indubitables. Cela leur permet d'intégrer les Jeunesses hitlériennes et de satisfaire leur passion pour l'aviation.



Max, d'abord soupçonné d'être un agent double, est (assez facilement, au final) recruté par les services secrets américains... Sa mission est dure et personnelle. Arrivera-t-il à la mener à bien? Suspense assez bien lancé, à mon avis.



Henriet aux dessins se révèle un soutien de très haut niveau pour un scénario assez linéaire mais cohérent et prenant. Mention spéciale pour l'interview de Yann en fin de volume, et qui donne un éclairage à l'ensemble tout à fait convaincant.



Une façon intéressante, novatrice en ce qui me concerne, d'aborder la seconde guerre mondiale, mais aussi le racisme, la fidélité, le dévouement, l'amitié... A suivre.

J’ai reçu cette bande-dessinée grâce à une Masse Critique Babelio, je les en remercie chaudement ainsi que les éditions Dupuis qui m’ont permis de découvrir cette première partie de Dent d’ours.

C’est ma première lecture de l’année et ça commence plutôt bien.



On suit Max, un aviateur polonais faisant parti de l’aviation américaine, dans un court laps de temps : ses exploits, sa vie parmi ses coéquipiers jusqu’à ce que sa vie bascule. Chaque événement ou parole échangée donne lieu à un souvenir de jeunesse en Silésie entre Max, Werner et Hanna.

L’histoire est sympathique mais ça reste vraiment un tome d’introduction : on découvre les trois personnages principaux. On imagine aisément au fil des pages ce qui les a séparés, le cheminement au moins de Max et d’Hanna… Pour Werner, on ne sait pas trop, à voire dans le tome 2.

L’événement marquant qui lance l’histoire et nous permettra de retrouver tous les protagonistes adultes se situe à la fin, malheureusement, pour en connaître le dénouement, il faudra lire la suite.



La couverture me plaisait bien, le contraste entre Max à terre qui regarde les avions en rêvassant. Elle a un côté très nostalgique, et en même temps, on y sent de l’espoir, tout cela grâce aux couleurs utilisées, couleurs qui m’ont beaucoup plu.

Le character design des personnages a un côté rétro qui m’a pas mal fait pensé à des BD des années 80-90, ce qui n’est pas déplaisant, avec un petit mélange comics de la même période. Les couleurs choisies sont assez proches du sépia tout en restant colorés, c’est un peu étrange. Je les ai trouvés chaleureuses lors du récit présent, et un peu plus froides pendant les souvenirs.



J’ai bien aimé cette BD, c’est un bon tome d’introduction, une entrée en douceur dans la Silésie des années 30, période pendant laquelle le nazisme prend doucement de l’ampleur en Europe.

Le petit plus : les dernières pages, une petite interview de l’auteur Yann sur le contexte historique, l’histoire de Dent d’ours ou sa collaboration avec Henriet.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..

Dent d'ours est une série de bandes dessinées en 6 tomes située durant la Seconde Guerre Mondiale. Max, Weiner et Hannah trois amis fascinés par les avions en Silésie polonaise au début des années 30 vont peu à peu se détacher les uns des autres au grès de leur attachement au Furher et à son idéologie. Weiner adhère aux Jeunesses hitlérienne pour pouvoir voler sans pour autant croire aux idées.Quant Hannah, elle tombe complétement sous le charme de Hitler. Max, juif polonais, lui se sent de plus en danger même auprès de ses amis et souhaitent quitter le pays pour se rendre aux USA. Des années plus tard, en pleine guerre, Max qui s'est engagée dans l'armée américaine est soupçonné de trahison et envoyé en Silésie pour tuer un des meilleurs pilotes du Furher et mettre fin au projet de celui-ci.



Un thème assez récurrent en bande dessinée mais très bien traitée dans cette belle série aux illustrations soignées. Au début, je me suis perdue quelque fois avec certains termes scientifiques, mais passé le premier tome cela n'était plus gênant.



Une belle découverte.



Je me rends compte que le thème de la Seconde Guerrre mondiale est très récurrent dans mes lectures ces derniers temps avec la Goûteuse d'Hitler ou les Enfants de la résistance (qui seront l'objet d'un prochaine post). Cela prouve l'omniprésence de ce thème en littérature et de l'intérêt qu'il suscite encore aujourd'hui.
Lien : https://nessou3.wixsite.com/..