Histoire d'une équipe de gardes de corps engagés par des gens riches et importants et qui font face à toutes sortes de situations. Le tome 1 est vraiment intéressant et donne envie de lire la suite.
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Après d’excellentes séries telles que "Comptines d'Halloween", "Enchaînés", "Tatanka", "Haute sécurité" et "Dans la nuit", le scénariste Joël Callède délaisse quelque peu ses histoires contemporaines pour s’aventurer dans le récit d’anticipation au sein de la Collection Reperages de Dupuis.
Le contexte futuriste sert principalement à installer une société où les milliardaires vivent dans la peur (les pauvres !) d’une nouvelle forme de terrorisme. Afin de faire face à cette vague d’enlèvement contre rançon, la société britannique Damoclès s’est spécialisée dans la protection rapprochée des grosses fortunes de la planète et dispose à cet effet de quelques outils futuristes tels que des combinaisons high-tech et une drogue, le «Blitz», qui accroit le potentiel physique de ses employés.
Malheureusement pour cet album, l’ennui n’est pas seulement le pire ennemi des gardes du corps, mais également du lecteur BD. Tout démarre pourtant bien, à l’aide d’une scène d’ouverture rythmée par des crissements de pneus, des rafales de gros calibres et des tirs de bazooka. Ensuite, dans une tentative louable de donner de l’épaisseur à son univers tout en développant la psychologie de ses personnages, Joël Callède va cependant trop ralentir le rythme de son histoire. A coup de planches surchargées en textes et de scènes tirées en longueur (voire inutiles), le scénariste va se concentrer sur les membres de l’équipe de Damoclès et sur la description du monde dans lequel ils évoluent et il faudra ainsi attendre une scène finale plus prenante pour qu’il fasse véritablement avancer son intrigue.
Je ne sais pas si c’est le contexte d’anticipation qui a posé problème à Callède ou autre chose mais, ayant lu et fortement apprécié toutes ses autres séries, je suis ressorti assez déçu de cette mise en place certes divertissante, mais pas tout à fait à la hauteur de mes espérances.
Au niveau du graphisme par contre, Alain Henriet ("Pandora Box", "John Doe", "Golden Cup") livre de l’excellent boulot. Les dessins et les décors sont soignés, les personnages élégants et la mise en scène aérée.
Malgré un début dynamique, une fin intéressante et un graphisme sans reproches, la mise en bouche de cette série d’anticipation ne m’a aucunement mis en appétit.
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Nous commençons par une espèce de prologue d'une dizaine de pages qui démarre très fort pour nous montrer que le milieu de la protection rapprochée n'est pas sans danger avec la profusion des dernières armes high tech à la disposition de tout gosse (sic!). Puis, passer cette épreuve musclée, on fait la connaissance des différents personnages qui composent l'agence privée Damoclès.
On s'attache assez rapidement à ces gardes du corps d'un nouveau genre. La bd va plus loin que le concept car elle offre via un débat télévisé une interrogation légitime sur la nécessité de telles agences privées devant la flambée de violence et devant le terrorisme.
L'efficacité est de mise dans ce premier album avec ce mélange d'action et d'intrigue. On évolue au sein d'un milieu luxueux: de belles filles, de belles voitures, de belles villas... Le dessin est plus que correct avec son trait fin et réaliste par le dessinateur de Golden Cup.
Encore une fois le scénariste qui est actuellement l'un de mes préférés fait des merveilles au niveau de ce thriller contemporain avec une entrée en matière prometteuse. Les scènes sont d'une très grande fluidité. Le final abuse tout de même un peu car c'est dépourvu de subtilité.
Maintenant sur le fond, il y a quelque chose qui me chiffonne profondément. Cette agence a pour mission de protéger les plus grosses fortunes de la planète. En effet, les riches sont jalousés et il faut les protéger contre les mécréants. Quand une organisation qui prend le nom ô combien symbolique de l'armée de Sherwood souhaite faire pression contre les multinationales qui pillent sans vergogne les matières premières des pays du tiers-monde afin de modifier les règles; l'auteur semble prendre leur défense.
L'un des héros dira même qu'il déteste Robin des Bois, celui qui volait aux riches pour donner aux pauvres. Soit! Mais nos héros vont devoir se mettre à protégés l'un des enfants super-gâtés et franchement infect d'un milliardaire nanti et antipathique ayant des liens de financement avec cette agence. Ah oui, j'oubliais: ce richissime homme d'affaire dirige une industrie d'armement. Je crois rêver! C'est franchement puant ou j'ai rien compris? J'espère avoir des éclaircissements au second tome...
On peut être emballé par une bd qui possède tout les attraits sur la forme mais il faut quand même s'interroger sur le fond, question de moralité !
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J'ai bien aimé ce deuxième tome qui est la suite et aussi la conclusion de la première histoire de la série. Il y a beaucoup d'actions et d'intrigue et les illustrations sont vraiment bien faites. On apprend à connaître un peu mieux le personnage principal d'Ély, une des gardes du corps de l'agence.
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J'ai adoré ce 4e tome qui conclue la 2e histoire de la série. La suite de l'intrigue est enlevante et on en connaît toujours un peu plus sur la vie privée des différents gardes du corps de l'agence.
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3 enfants de Silésie (en Pologne) adorent tous trois les avions. Mais quand la guerre éclate ils vont devoir choisir leur camp...
nous vous conseillons de le lire
TITOUAN ET AUBIN
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Silésie, 1930: Pour Hanna, Max et Werner c'est à la vie à la mort, quoi qu'il arrive. Unis dans leur passion pour l'aviation ces trois enfants restent amis malgré le régime qui se fait de plus en plus présent et tend à les séparer. Il y a parfois des disputes, des désaccords mais l'amitié est plus forte que tout et puis "c'est pas la politique qui va nous séparer"!
Monde, 1944: Hanna, plus grande pilote de la Luftwaffe recule, comme tous ses petits copains nazis, face à l'arrivée des troupes alliées. Son but: sauver l'honneur de l'Allemagne, quoi qu'il arrive.
Max, lui, avance dans le Pacifique et rêve d'assassiner un certain Adolf Hitler.
Werner a disparu, on ne sait où.
Comment cela a-t-il pu arriver? Comment ces trois enfants, ces trois amis, symboles de l'innocence ont-ils pu en arriver là? Eh bien, ils ont grandi et la guerre a fait le reste....
Excellente BD qui montre avec des mots simples que la guerre peut mener aux pires atrocités, que les salauds ont avant tout été des enfants comme les autres et que bien trop souvent c'est la vie qui les a pourri.
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Très belle bande dessinée autour de l’aviation pendant la deuxième guerre mondiale. Centrée sur un trio amoureux dont on peut affirmer qu’ils ont comme point commun d’être des êtres humains entiers, aux caractères bien trempés.
Après, leurs différences sont de celles qui vont forcément les séparer à cette époque : Polonais et Allemands, Juifs et Chrétiens . . .
Les trois parties portent les noms des trois héros : Hanna, Max et Werner mais j’avoue avoir trouvé que c’est la jeune femme qui, dès le tome 1, est la grande réussite de cette BD. C’est du féminisme sur fond de batailles aériennes. La suite ne dément pas cette impression, une héroïne de fiction hors norme émerge de cette trilogie.
Ses deux prétendants sont difficilement identifiables visuellement mais on apprend au cours de l’histoire que c’est un parti pris de scénariste (et quel parti pris . . . ). Doublement si l’on considère leurs différences citées plus haut et leur ressemblance morale ainsi que la place similaire qu’ils occupent dans le cœur de la vraie héroïne de ce roman graphique.
Les planches sont soignées, lumineuses, c’est un plaisir de parcourir ces pages. Les avions sont bien dessinés, même s'il y a plus de Lancaster de B17 et de Mustang que de Me 109 (Pourtant Galland apparaît).
Le scénario en lui-même est assez bien ficelé et les rebondissements tombent justes. On évite presque le pathos habituel lorsqu’on évoque cette période historique en se recentrant assez systématiquement sur les faits historiques en lien avec la ligne scénaristique : la résistance polonaise, les bombardements alliés massifs, les armes secrètes du Reich, la Luftwaffe bien sûr.
Une jolie BD donc.
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Après "Le Grand Duc", Yann prolifique scénariste des Editions Dupuis, continu à nous faire rêver avec une autre série avec pour thème : l'aviation.
Cette fois, l'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Max Kurtzman est lieutenant dans US army. Pilote de corsair, il combat les japonais dans l'océan pacifique. Il est apprécié par ses camarades qui le surnomment gentiment "Le Polak". Mais un jour, il se fait arrêter par la Military Police.
Dent d'ours, par le biais de rétrospective, est avant tout l'histoire de trois jeunes gens : Max, Werner et Hanna. Tous les trois vivent en Pologne et la montée du nazisme parvient jusqu'au pays.
Werner et Hanna sont d'origine allemande et voit dans le partie nazi et les HitlerJugend l'occasion de réaliser leur rêve : piloter.
Max, quant à lui, rêve aussi de piloter. Mais il est d'origine juive et n'apprécie pas ce qui ce passe en Pologne.
Grande fresque historique où l'amitié et le devoir au pays s'entremêlent. Pour le moment, le premier tome inspire le lecteur qui a envie de connaître la suite mais surtout comment cette amitié va finir.
Le dessin de Henriet est assez classique et devrait intéresser les jeunes lecteurs qui aiment lire ce genre de Bd.
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Assez déçue par ce tome... J'aurais préféré découvrir l'enfance des trois personnages, puis vers la moitié du premier tome, passer au "présent" quand ils ont grandi. En résumé, je n'ai pas trop aimé cette idée de flash back d'autant plus que souvent ils étaient coupés d'un coup sans aucune transition.
De même, je trouve qu'il y avait beaucoup trop d'expressions natives (fuck, scheisse, etc) ; à presque toutes les bulles, pour donner une idée. Après, ce n'est qu'un détail, mais quand même, je trouvais ça assez exagéré.
Et enfin, la "romance" entre Max et la polonaise résistante (la rousse) n'avait rien à faire là. Je ne comprends pas pourquoi les auteurs de BD adultes se sentent obligés de dessiner des romances et/ou des scènes osées... Ca n'a rien apporté à l'intrigue.
Pour l'histoire en elle-même, elle était pas mal, même si ça paraît classique. Cependant, le rythme était trop soutenu à mon goût ; on n'avait pas le temps de s'attacher aux personnages ou à comprendre ce qui se passait. Aussi, l'aspect technique des avions, qui est très présent dans le premier et le second tomes, m'a rebuté...
S'agissant des dessins, c'est un sans faute.
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se livre et vrement biens il parle de beaucoup de chose mes se fini un peux trop sèchement
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Cette série décrit l'histoire de 3 enfants, 3 amis, qui sont unis par une même passion, l'aviation, mais seront divisés par la politique et la guerre qui s'en suivra. Au milieu de cette amitié, le conflit entre l'Allemagne et les USA.
Le plus malheureux sera peut-être MAX, juif en Silésie, traitre aux USA….et qui sera amené à la fin de ce tome, à faire un choix cornélien….
Un tome agréable à lire, même s'il est parfois prévisible….
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