Critiques de Alain M. Bergeron (99)
Ce petit livre fait partie d'une collection pour rire et s'instruire, découvrir plein de détails amusants sur nos amis les bêtes, s'émerveiller devant leurs prouesses et leurs petits défauts.
Entre bande dessinée et documentaire animalier, cette série pourra plaire aux enfants à partir de 7 ans. De petits textes et de grandes illustrations qui feront sourire petits et grands.
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Qui aurait pensé écrire un livre pour enfant sur les limaces? Si vous parcourez la liste des livres de la collection Savais tu, vous réaliserez que nombreux sont les titres des mal aimés de la nature.
L'humour et l'utilisation de caricatures nous permet d'avaler la pilule plus facilement. J'ai bien parlé d'avaler la pilule. Ce livre ne m'a pas fait aimer ces bestioles et je ne m'en ferai pas des animaux de compagnie. Mais je vais me coucher un peu moins niaiseux comme on le dit au Québec.
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Incroyable, comme tout le monde j'ai vu de nombreux éléphants dans ma vie mais en lisant ce petit bouquin, j'ai réalisé que je ne savais pas grand chose.
Avec les éléphants, on entre dans le monde des superlatifs. Il se retrouve en tête dans plusieurs domaines.
Par contre, ce qui m'a le plus impressionné, c'est de voir la cohésion d'un groupe de femelles qui forment une grande famille avec leur progéniture. Ce groupe est dirigé par une matriarche qui joue plus ou moins le même rôle que le mâle dominant dans les regroupements de d'autres espèces.
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Pour faire une critique complète, je dois révéler une partie de l'histoire alors, si vous avez l'intention de lire l'Initiation,ne lisez pas la partie cachée.
Ce roman a été écrit pour des jeunes. Il est donc facile à lire même s'il traite d'un sujet délicat. Je n'hésiterais pas à le mettre dans la même catégorie que les autres 4 romans d'intimidation que j'ai critiqués sur Babelio.
Il y a deux thèmes complètement différents dans ce roman
Ce roman exploite une autre facette de l'intimidation. Elle porte sur une initiation dégradante des recrues d'un club de hockey. D'accord, ce n'est pas le scénario classique du phénomène mail il y a plusieurs éléments qui sont semblables : il y a une tête dirigeante qui, pour toute sortes de raisons sent le besoin de rabaisser les initiés. Il y a aussi une bande de suiveurs qui, volontairement ou par peur renforcent le phénomène.
Comme il arrive malheureusement trop souvent dans le phénomène de l'intimidation, on fait ça "Juste pour rire". Mais les intimidés ne trouvent rien de drôle dans cette initiation.
La tension monte au fur et à mesure que les membres de l'équipe de hockey s'en prennent aux deux qui refusent d'accepter leurs règles. le climax arrive au moment où nous prenons connaissance des gestes dégradants qu'on a fait faire aux initiés.
L'intimidation dans une école ne peut se faire qu'avec l'approbation officieuse ou tacite des adultes. Pire encore, elle est parfois initiée ou encouragée par un ou plusieurs adultes. Elle ne peut donc être enrayée que lorsque les adultes eux-mêmes la combattent.
Jusqu'au moment où la directrice décidé de faire une "enquête" officielle nous suivons le "pattern" de tous les phénomènes d'intimidation et même au cours de ce "procès" il y a des éléments du phénomène. C'est-à-dire un genre d'omerta. Un pacte du silence.
Là où j'ai sérieusement tiqué, c'est à la conclusion de ce "procès" et à la nouvelle forme d'initiation. J'ai trouvé que cette fin était un peu trop à l'eau de rose genre d'histoire que l'on raconte aux jeunes et avec laquelle les victimes d'intimidation ne seraient pas d'accord.
Mais comme l'auteur prend la peine de dire que ce roman est inspiré d'un fait vécu et, comme l'intimidation que j'ai moi même vécu, a eu une fin semblable, je l'accepte.
En ce qui concerne la nouvelle forme d'initiation, je n'en aurais même pas parlé.
En conclusion, je trouve que ce roman à bien démontré l'effet néfaste de certaines initiations et par le fait même décrit assez bien une variante de l'intimidation. Bonne lecture pour les jeunes.
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Alain Bergeron est vraiment l'auteur dès mal aimés.
Avant la lecture de ce livre mes connaissance sur les scorpions se limitait à leur apparence et au fait qu'ils piquaient avec leur queue. Je me souviens même de cette histoire (vraie) du scorpion qui, pris dans un brasier, s'était suicidé en se frappant avec sa queue.
Après la lecture de ce petit livre, je reste à nouveau ébahi par l'adaptabilité de chaque espèce de la nature. Il y a plus de 600 espèces de scorpions pouvant vivre autant à 5 500 mètres d'altitude qu'à 800 mètres de profondeur. Ils vivent surtout dans les endroits chauds mais pourraient supporter une température de -12C°.
Oui, j'apprécie plus cette espèce mais pas au point d'en faire mon animal favori et de le laisser coucher dans ma chambre.
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Je cherchais le tome 5 de Capitaine Static quand j'ai découvert cette collection Savais-tu? Il y a déjà des dizaines de titres dans cette collection. de quoi satisfaire la curiosité des jeunes et moins jeunes.
J'ai trouvé le concept génial. Sur chacune des 60 pages sur Les dinosaures, nous apprenons une information sur ces derniers.
L'information se limite à moins de 5 lignes. le reste de la page est une représentation loufoque de l'information donnée. Cette représentation est de toute beauté.
J'ai dévoré ce livre en moins d'une demi-heure. J'y ai appris que nous avons déjà découvert 800 espèces différentes de dinosaures. Jamais je n'aurais cru qu'il y avait de tels phénomènes chez les dinosaures.
J'y ai appris les principales caractéristiques de ces derniers pour terminer avec les caractéristiques incroyables de plusieurs espèces.
Ce livre ferait un formidable cadeau pour tout jeune enfant le moindrement curieux.
Les dinosaures m'ont donné le goût de lire le deuxième titre de cette collection, soit les chauves-souris.
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Le hasard fait bien les choses. Je venais à peine de terminer la lecture de ce petit livre que j'ai eu la chance de voir un reportage sur les 12 années de vie d'un homme avec un grizzli qu'il avait recueilli à l'âge de quelques mois.
Certaines informations recoupaient celles que j'avais apprises dans ce petit livre mais j'en ai appris plus.
Ceux qui m'ont lu savent qu'à deux reprises, j'ai ajouté de l'information à celle des "Savais tu...". Là où je veux en venir, c'est que les 20 "Savais-tu..." m'ont ouvert 20 portes. Et, depuis ces lectures, je suis devenu plus réceptifs à toutes les informations les concernant.
Pour moi, maintenant, les grizzlis ont cessé d'être ces bêtes terrifiantes, énormes et extrêmement dangereuses. Elles sont énormes, potentiellement dangereuses mais elles sont des êtres vivants aussi intéressantes que ces petites bêtes mignonnes.
Il faudrait peut-être qu'un jour quelqu'un sorte une nouvelle collection sur les humains comme : "Savais tu que les aveugles..." ; "Savais-tu que les ..."... Oui, exactement à ceux à qui vous pensez.
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J'aime bien écrire la critique d'un "Savais tu que". Cela veut dire que je vais pouvoir aller chercher le suivant et trouver de bonnes blagues pour me détendre.
J'ai beau me discipliner mais je regarde et lit presque toujours les gags avant de passer aux choses sérieuses. le slogan dit bien "Rire et s'instruire" alors je suis la consigne "Rire" d'abord.
Je viens d'en donner 2 à une enseignante de CM1-CM2. La première chose qu'elle m'a écrite c'est : les élèves vont adorer, je vais en acheter d'autres. Vous la croyez quand elle dit que c'est pour les élèves?
C'est vrai, je devais parler des anguilles.
Moi, qui n'aimait pas les anguilles, j'ai adoré les couleurs bleu- gris de tous les gags mais l,humour de l'auteur était était à la hauteur.
Ah! Ou, j'oubliais. J'ai appris beaucoup de choses sur les anguilles.
J'ai triché. Pendant que j'écrivais, j'ai jeté un coup d'oeil sur les taupes.
À la proochaine
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À lire, ce livre pourrait vous sauver la vie.
Avant de lire ce livre sur les guêpes 🐝, tout ce que j'en savais c'était qu'elles vivaient dans un nid de papier, que je pouvais le détruire en injectant un insecticide dans le trou sans me préoccuper des guêpes qui volaient autour de ma tête. Je savais aussi qu'une certaine variété de 🐝 pondaient ses œufs dans une chenille qui nourrissait les larves (j'ai vu cette chenille dans mon jardin.)
Je sais maintenant que je jouais un jeu très dangereux. Les guêpes c'est comme la dynamite ou l'atome. Elles sont très utiles en tuant des millions d'insectes et en polinisant nos récoltes, mais en revanche elle peuvent tuer.
À force de lire ces 📚 sur les animaux et insectes 🐜 je peux voir à quel point nous sommes tous interdépendants.
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J'aurais pu lire ce livre depuis longtemps. Je me disais : " À part puer, que peut-on dire de plus sur la mouffette.
Bien, je m'étais trompé. Bien entendu, on a parlé de cet aspect mais, comme d'habitude, j'en aussi appris plus. Je n'adopterai pas pour autant une moufette, même opérée. J'aurais trop peur.
J'ai eu le malheur de marcher un jour dans les éjections d'une mouffette. À l'université, dans un amphithéâtre de 300 personnes, j'étais à gauche et le reste du groupe à droite. Même le professeur s'est moqué de moi. Au retour, je n'ai même pas pu prendre l'autobus, le chauffeur m'a refusé de disant laconiquement que je pourrais me plaindre si je voulais.
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Je n'avais jamais vu de taupes avant de lire ce "Savais-tu que..." Ni en "nature" ni en photo. Ce petit livre à donc eu l'avantage de m'intéresser à un "inconnu".
Oui, je ne croyais pas les caricatures avec de très longues griffes. Je me disais que c'était seulement une caricature. Eh! Bien non. Ils ont réellement de telles excroissances. Allez voir sur internet.
A nouveau, j'en ai beaucoup appris sur leur ingénierie sous terre et sur leur style de vie.
Je vais me coucher moins ignorant.
Prochain arrêt : No 17, les homards, une lecture appétissante.
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BD sympathique, qui met de bonne humeur.
On se retrouve dans le monde magique d'un enfant de neuf ans, propulsé au rang de héro et se baptisant "Capitaine Static" ! Détenteur d'un nouveau pouvoir; la maitrise de l'électricité statique, du bout des doigts, il remet les gros durs à leur place, dans la cour de l'école, ou dans les ruelles de sa ville.
Quelles seront les nouvelles aventures de ce nouveau héro électrique?
À découvrir...
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Si je dis "piranhas" à quoi pensez-vous? Une vache qui entre dans l'eau, une centaine de poissons laids qui sautent hors de l'eau et une vache qui devient rapidement un squelette. Vrai?
À quoi d'autre? Rien? Vous êtes le client idéal pour ce livre. Sur les 30 espèces de piranhas vous n'en connaissez que 4. La moitié du livre est consacrée à ces 4 espèces. Mais même là, votre image de la vache ne montre qu'une partie de la réalité. Les piranhas sont essentiels au maintien écologique. En tant que charognards et prédateurs de poissons malades, ils protègent l'écosystème.
Et ce n'est qu'un avant goût de ce livre.
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Voici, toujours dans la collection "Savais-tu" un nouvel animal présenté, toutefois contrairement aux premiers titres de la série, on est passé là d'une couverture souple à une couverture cartonnée et du sépia à la couleur.
On a par contre toujours le même type de présentation, une information scientifique sur la page de gauche ou sur les deux pages, une situation sous forme de dessin humoristique, dans un style de dessin animé pour les enfants, avec des bulles qui est en rapport avec le contenu de la connaissance émise. L'univers comique joue beaucoup sur des comportements quasi humains prêtés à l'animal étudié. Ici avec les homards l'univers de la nourriture des différents stades de développement depuis l'oeuf sont souvent prétextes à gag.
La masse de connaissances passée est considérable. On retiendra en particulier pages 14-15 :
« Savais-tu que chacune de ses pinces a une utilité propre ? La pince coupante ou ciseau est effilée et sert à couper les proies, tandis que la pince broyeuse ou marteau, plus courte et beaucoup plus épaisse, sert à broyer les carapaces et les coquilles ».
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Regardez la page couverture de ce livre. N'est-elle pas belle cette chauve-souris ? Toutes les planche de ce livre sont aussi belles.
Lire ces petits livres c'est comme manger des cacahuetes. Si on commence à en manger, on ne peut plus s'arrêter de le faire.
Ce livre, comme les autres de la même collection veut nous faire connaître et apprécier les chauves-souris. Pourquoi l'avoir note 3/5. Tout le livre, à part les quelques pages sur les chauves-souris vampires sont fantastiques.
Par contre, l'auteur a consacré trop de pages à ces chauves-souris qui sont mal vues parce qu'elles se nourrissent de sang.
Ce dédain retombe malheureusement sur les autres sortes de chauves-souris.
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Dans la présentation de cette collection, le réseau des bibliothèques de Montréal note que : "Des documentaires de style BD. Des jeux de mots amusants. Des illustrations loufoques. Des informations scientifiques."
Voici un exemple d'illustration loufoque. L'auteur nous dit : "Savais-tu qu'il y a possibilité d'accouplement fécond entre un chien et un coyote."
L'illustration nous montre un coyote avec de nombreux cœurs au-dessus de sa tête, au bout de la chaîne, un chien dans l'ouverture de sa niche, s'accrochant désespérément aux deux côtés de cette ouverture. En dessous, en plus petit, un rongeur, avec un costume de carotte, oui, de carotte, tire un un autre rongeur dans un costume de tomate.
En repensant à cette illustration, j'étais persuadé qu'il s'agissait uniquement d'une carotte et d'une tomate.
Dites-moi, après cette description, croyez-vous que vous allez oublier qu'il peut y avoir possibilité d'accouplement fertile entre le coyote et le chien?
Si l'école était aussi amusante, les moyennes seraient beaucoup plus élevées.
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Une fois de plus, nos trois auteurs nous offrent des scènes sur une ou deux pages avec des bulles qui renvient soit au dessin d'humour (une seule vignette) soit à la BD (plusieurs cases), ces actions sont accompagnées d'un commentaire scientifique d'une trentaine de mots.
Les situations présentent des personnages anthropomorphiques, avec des problèmes d'humains en rapport avec une caractéristique animale propre au carcajou. Ainsi une scène d'anniversaire (avec gâteau et bougie) sert à indiquer qu'au bout d'un à deux ans la mère rejette ses petits et une image où on voit des jeunes carcajous jouer avec les aliments habituels du carcajou adulte permet de préciser le régime alimentaire de cet animal. L'ouvrage explique que, vu l'intérêt des hommes pour sa peau, cette espèce est en danger d'extermination ; par ailleurs on souligne les qualités attribuées au carcajou dans les contes amérindiens. L'illustration dans cette collection n'est en noir et blanc que pour les premiers volumes et s'est installée dans la couleur assez rapidement.
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Alain M Bergeron nous présente une autre "mal aimée". Ne craignez rien, je ne vais pas tenter de vous les faire aimer. Je ne pense pas non plus que ce soit l'objectif de l'auteur; si vous avez lu la présentation vous savez déjà qu'elles véhiculent une quantité incroyable de microbes.
Je pense que l'auteur veut simplement nous faire prendre conscience que cet insecte a lui aussi sa place dans l'univers et qu'on devrait peut-être la faire sortir de notre maison pour qu'elle retourne à l'extérieur accomplir son rôle dans la nature. Il voulait aussi nous montrer à quel point la nature a doté cet être vivant de moyens fantastiques.
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C'est tellement mignon une hermine blanche debout sur ses pattes arrières. Surtout sur une neige immaculée. Vous auriez le goût de les prendre et les caresser. Erreur, c'est une bête très dangereuse qui s'attaque à des proies beaucoup plus grosses qu'elles.
J'ai mis 4 étoiles mais ce n'est pas mon préféré. À part nous débarrasser des vermines, les "Savais-tu" ne sont pas à son honneur.
Par contre, les gags sont toujours très drôles.
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