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Citations de Albert Soboul (39)


" Rapelle toi surtout qu'un peuple représenté n'est pas libre. La volonté ne peut se représenter, tes magistrats ne sont que tes mandataires".

L'Ami du peuple

Bien des Sans-culottes s'adressant à des représentants signent, en l'An II :
ton égal en droit.
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Les Sans-culottes ne supportent pas l'orgeuil ni le mépris :
Ce sont là sentiments contraires à l'esprit de fraternité qui doit régner entre citoyens égaux, ils impliquent une position politique hostile à la démocratie...
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Si les révolutions sont de toute nécessité dans l'économie de l'univers, les malheurs qui les accompagnent ne sauraient être un argument contre elles. Il faut en accuser ceux qui résistent à la nécessité bien plus que ceux qui en sont l'instrument.
Il faut rejeter ce sang et ces larmes sur ceux qui s'arment pour l'oppression, non sur ceux qui combattent pour la justice.
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" Les malheureux sont les puissances de la terre, ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent".

Saint-Just
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Et les sans-culottes de 1793 de réclamer le maximun des subsistances et des salaires :
__ Que le prix de toutes les denrées de première nécessité soit fixé sur celui des années dites anciennes...

__ Que les matières premières seront aussi fixées de manière que les profits de l'industrie, les salaires du travail et les bénéfices du commerce qui seront modérés par la loi, puissent mettre l'homme à portée de se procurer les choses nécessaires indispensables à la conversation de leur existence...
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La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l'égalité commence.
... Le premier de droits est celui d'exister. La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d'exister ; toutes les autres sont subordonnées à celle-là.

Robespierre
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Qui oserait dire que le Tiers Etats n'a pas en lui tout ce qu'il faut pour former une nation complète ?
Si l'on otait l'ordre privilegié, la nation ne serait pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus. Ainsi, qu'est-ce que le Tiers Etats? Tout, mais un tout entravé et opprimé. Que serait-il sans l'ordre privilegié ? Tout, mais un tout libre et florissant. Rien ne peut aller sans lui, tout irait infiniment mieux sans les autres.

Sieyes
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De là, la loi du 22 floréal (11 mai 1794) qui organisait le "bienfaisance nationale" et mettait en oeuvre le droit à l'assistance : assistance médicale gratuite, pension d'infirmité et de vieillesse, aide aux familles nombreuses, en un mot la sécurité sociale.
Ainsi se réaliserait et s'inscrirait dans les faits, le but assigné à la société, selon Saint-Just, " le bonheur commun".
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Vous voyez qu'on a démantelé les riches pour couvrir et revêtir les pauvres. Cela a réveillé la force révolutionnaire et l'énergie patriotique.
Les aristocrates et les banquiers ont été guillotinés, c'est au peuple, maintenant, d'exercer la démocratie.

Saint-Just
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"Occupez - vous du peuple, et uniquement du peuple. Vous le devez puisqu'il vous a confié ses intérêts les plus chers".

Adresse de Couthon à la Convention.
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La liberté est foutue quand tous les pouvoirs sont confiés à des hommes inviolables.


Hebert dans Le Père Duchesne
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Les hommes du triumvirat de l'An II incarnaient à ses yeux le plus haut degré d'héroïsme et d'abnégation auquel historiquement on pût atteindre, véritables modèles d'hommes, éloignés de la politique et du pouvoir comme d'un droit réservé aux puissants et aux riches, guidés par la seule "vertu" et animés par la conviction profonde d'être des individus parmi leurs frères.

C'est ainsi que Albert Soboul concevait qu'on pût " faire de la politique".
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Il fallait distinguer entre la liberté et l'indépendance :
La liberté consiste à n'obéir qu'aux lois, mais dans cette définition, le mot "obéir" s'y trouve, tandis que l'indépendance consiste à vivre dans les forêts, sans obéir aux lois et sans aucune sorte de frein.
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Commandements de la Patrie


Avec ardeur tu défendras
Ta liberté dès à présent

Le mot noble tu rayeras
De tes cahiers dorénavant

Du clergé tu supprimeras
La moitié nécessairement

De tous les moines tu purgeras
La France irrévocablement

Et de leurs mains tu reprendras
Les biens volés anciennement

Aux gens de loi tu couperas
Les ongles radicalement

Aux financiers tu donneras
Congé définitivement

De tes impôts tu connaîtras
La cause et l'emploi clairement

De bonnes lois tu formeras
Mais simples et sans déguisements

Ton estime tu garderas
Pour les vertus et non pour l'argent

Aux dignités tu placeras
des gens de bien soigneusement

Ainsi faisant tu détruiras
Tous les abus absolument

Et d'esclave tu deviendras
Heureux et libre assurément

Marat ///// 1789
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Français, si les rêves puérils ont sur vous quelqu'empire, bientôt on s'en servira contre vous-mêmes pour vous tromper, pour perdre les meilleurs citoyens, pour vous remettre dans l'esclavage. Voilà le moyen dont les tyrans ont toujours profité pour enchaîner les hommes, c'est de leur ignorance ou de leur crédulité, c'est de là qu'est sorti le fanatisme et toutes les erreurs religieuses qui ont causé tant de maux !

O mes concitoyens, chassez de vous l'ignorance et je réponds de votre liberté.
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La liberté est définie comme le droit de " faire tout ce qui ne nuit pas à autrui".

Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre établi par la loi. Cette condition est comme une courroie; elle s'étend et se resserre à volonté : elle servira à tout intriguant qui sera parvenu à un poste pour s'y maintenir; on ne pourra ouvrir les yeux à ses concitoyens sur ce qu'il a été, sur ce qu'il a fait, sur ce qu'il vaut faire, sans qu'il ne dise qu'on trouble l'ordre public...
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Un antagonisme apparut vite entre classe bourgeoise et paysannerie. Autant que la noblesse, la bourgeoisie urbaine était propriétaire foncier. Elle se sentit menacée dans ses intérêts par la jacquerie qui suivit la panique.
Devant la menace d'une révolution sociale, la répression, souvent sanglante, ne pouvait remettre en question le résultat essentiel de la Grande Peur : le régime féodal ne survécut pas à la jacquerie de juillet 1789.
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Montagne : le terme célèbre aurait été lancé pour la première fois le 27 octobre 1791 par Lequinio, à l'Assemblée législative.
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La tension dramatique que suscitait le procès du roi fut portée à son paroxysme par la découverte des documents de l'armoire de fer que Louis XVI avait fait aménager, avec l'aide du serrurier Gamain, dans un appartement des Tuileries.
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Droit constitutionnel ou droit révolutionnaire ?
Entre défenseurs et adversaires du roi, tout débat était en fait impossible : ils ne se fondaient pas sur les mêmes principes.
Pour ceux-ci, il s'agissait moins de juger le roi que de le punir et de venger les morts du 10 août.
Pour ceux-là, il ne pouvait être question de demander raison de sa conduite à un roi constitutionnellement irresponsable.
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