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Critiques de Albert Uderzo (3186)
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Le dessin: rien à dire, la tradition est respectée.

Le scenario: bof, il ne s'est pas cassé la tête.

Mon impression : plutôt désagréable, j'essaye de trouver pourquoi.

Il me semble que les "astérix " du temps de Goscinny-Uderzo se moquaient gentiment de quelques traits des héros et des régions visitées; ici il semblerait que la caricature est un but en soi, ou carrément le dénigrement même.

La cible = les bobos parisiens.

Je ne suis ni "bobo" ni parisienne, je n'en connais même pas personnellement, mais c'est tellement facile de les stigmatiser dans le but de disqualifier certaines idées et certaines revendications (au niveau par exemple de la qualité de l'alimentation);

bref, on se croirait dans un exercice de propagande de l'extrême droite, lorsque leurs "intellos" essayent de convaincre qu'ils représenteraient les vraies valeurs "populaires".

Mon avis: Achat à éviter ...
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Astérix, tome 22 : La Grande Traversée

Le rythme de publication des albums de la série est désormais établi à un par an, et l'alternance tacite voyage / village impose aux deux auteurs de réfléchir cette fois à une nouvelle et lointaine destination pour nos héros. Or les destinations européennes éligibles ont déjà été parcourues de long en large.



Goscinny et Uderzo se permettent donc, non sans une certaine audace, de nous proposer une nouvelle version de l'exploration du « Nouveau Monde », exploit impossible à l'époque des Gaulois au moins autant que celui de Tintin se rendant sur la Lune en 1950. N'étant plus à un anachronisme près, les auteurs peuvent ainsi s'approprier la découverte de l'Amérique, en coiffant sur le poteau les découvreurs officiels. L'album paraît en 1975 après une prépublication dans le quotidien Sud-Ouest la même année. A cette époque, les fouilles archéologiques sur le site terre-neuvien de l'Anse aux Meadows battaient leur plein et, selon Uderzo, les journalistes scientifiques étaient friands de réponses sur les véritables découvreurs de l'Amérique. Les Viking avaient-ils vers l'an 1000 devancé le fameux Christophe Colomb qui n'était arrivé à destination qu'en 1492 ?



On peut l'annoncer sans suspense, cet album est considéré aujourd'hui comme le plus mauvais de la période Goscinny-Uderzo (tout en restant supérieur à nombre de publications ultérieures, réalisées sans Goscinny). Prix à payer pour une idée peut-être trop audacieuse et difficile à accepter ? Pourtant, comme dans chacun des albums de cette première période, des pépites d'humour sont bien présentes, mais pas de quoi cependant déclencher une ruée vers l'or.



Deux raisons à cela : la faiblesse du scénario et les occasions manquées. Force est de constater que le scénario reste indigent du début à la fin de l'album, et ne permet pas de répondre aux attentes des lecteurs, devenus au fil du temps plus exigeants, et habitués à plus de contenu et de péripéties.



Le scénario tient en trois lignes : il manque un ingrédient dans la potion magique, Astérix et Obélix sont chargés de trouver l'ingrédient manquant (du déjà vu, dans un contexte différent, dans l'album n°16 : Astérix chez les Helvètes, et qui sera repris plus tard dans un album de la période Uderzo seul, le n°26 : L'Odyssée d'Astérix) ; il ne s'agit ici ni d'édelweiss ni d'huile de roche mais de poisson frais, ce qui entraînera nos héros à partir pêcher en mer, malgré leur manque d'expérience (la mission n'est bizarrement pas confiée à Ordralfabétix), à s'aventurer sur les rivages d'un monde inconnu, à prendre contact avec des amérindiens, puis, à revenir au village via le Danemark grâce à un équipage de Vikings bien opportunément rencontré sur place.



Ce scénario semble devoir être étiré au maximum pour remplir les 48 pages contractuelles : la traditionnelle scène de bagarre due aux poissons avariés d'Ordralfabétix, déclenchée cette fois par Abraracourcix en raison de l'absence de ses porteurs tombés malades, s'étale sur trois pages (pages 6 à 8) ; le gag de l'imitation des Gaulois par leurs traits de caractères, qui s'étend sur une page, est répété deux fois (pages 26 et 38) ; une mise en scène minimaliste, bien qu'astucieuse, permet de s'affranchir totalement des dessins d'Uderzo, l'une entièrement blanche (page 5), l'autre presque totalement noire (page 11)… Qu'est-il arrivé à Goscinny ? Pourquoi s'est-il contenté d'un scénario aussi indigent ? Je vais tenter de donner quelques explications plus loin (cf. les occasions manquées). Cette fois, il faut bien reconnaître que si l'album n'est pas désagréable à lire, c'est surtout grâce au talent indéfectible d'Uderzo, dont le dessin reste exceptionnel, à plus d'un titre, et sauve ainsi la mise. J'y reviendrai également.



Cet album se focalise sur la découverte de deux peuples : les amérindiens et les scandinaves. de fait, les références culturelles émaillent le récit comme autant de clins d'oeil appuyés et de bon aloi. La description de la culture amérindienne via des stéréotypes ethnologiques (chants et danses autour d'un feu, totems, canoë en écorce de bouleau, tipis en peau de bête, tomawaks en pierre taillée, etc.), est toujours appréciée, et on sourit aux anachronismes savamment dispensés rappelant les États-Unis d'Amérique : une évocation de la Statue de la Liberté éclairant le monde (page 35), dans la pose d'Astérix qui cherche à attirer l'attention d'un drakkar viking aperçu au loin, ou les éléments emblématiques des décorations étatsuniennes qui remplacent les traditionnelles étoiles ou oisillons tournant autour de la tête d'un personnage assommé (pages 22, 23 et 25).



En l'occurrence, le premier amérindien rencontré par Obélix se fait assommer trois fois, et ce sont successivement les insignes de colonel de l'US Air Force (des aigles tenant des flèches entre leurs serres), les cinquante étoiles blanches alignées sur le fond bleu du drapeau des États-Unis et des cocardes étoilées de l'US Air Force qui apparaissent au-dessus de sa tête. Certains de ces détails curieusement oubliés dans la page Wikipédia de l'album, m'ont donné l'occasion de la réactualiser.



D'autres éléments complètent cet inventaire : la présence des « glouglous » qui seraient meilleurs farcis (page 18) évoquent Thanksgiving ; l'allusion au hot-dog (pages 28 et 29) ; la réplique très western d'Obélix : « En courant les prairies, j'ai appris une chose ou deux, ouaip ! » (page 32) ; la transposition de la citation de Neil Armstrong, prononcée par Kerøsen lorsqu'il pose le pied sur le sol américain : « Un petit pås pøur møi, un grånd bønd pøur l'humånité ! » (page 36).



Du côté scandinave, et plus particulièrement danois, on appréciera : la frise d'entrelacs finement sculptée du drakkar, le chiot Zøødvinsen, un magnifique dogue danois arlequin à l'encolure impressionnante (page 33 et suivantes) ; la référence à la Petite Sirène du conte d'Andersen, écrivain danois (page 41) et les références à Hamlet, pièce de Shakespeare se déroulant au Danemark, avec la tirade du chef Øbsen « Hmm... il y å quelque chøse de pøurri dåns møn røyåume... » (pages 45) et celle de Kerøsen « Être øu ne pås être, telle est lå questiøn... » (page 47).



On ne trouvera dans cet album aucune caricature facilement identifiable (j'ai cherché sans succès celle qui pourrait correspondre à Neuillisursen, le viking raconteur de sagas fortement typé vieux sage intello). On peut cependant admettre, conformément au jeu de devinettes pour initiés déjà évoqué ailleurs, qu'un autre type d'hommage soit bien présent. C'est cette fois une estampe qui aurait servi de source d'inspiration à Uderzo, en l'occurrence « La Vague » du peintre japonais Hokusai, qui représente une énorme vague sur le point d'avaler une embarcation (reprise et adaptée page 10). J'ai rappelé les différents tableaux suggérés dans les albums d'Astérix dans ma critique du n°18 : Les Lauriers de César.



La mer déchaînée est représentée ici de façon exceptionnelle grâce au génie d'Uderzo, qui n'hésite pas à mouiller sa chemise et même à encrer ses doigts pour représenter un ciel d'orage où se devinent les marques de ses empreintes digitales (pages 10 et 15). Pour montrer le changement de météo, il représente également une splendide mer d'huile colorée au soleil levant (page 12) et une mer agitée à l'approche des côtes américaines (pages 16 et 17).



La qualité des dessins d'Uderzo sauve donc l'album, en cicatrisant la déception du scénario, ce qui montre bien que les deux auteurs, très complémentaires, ne pouvaient fonctionner efficacement que si le duo était constitué et à la manoeuvre.



J'ai parlé plus haut d'occasions manquées, donnant un sentiment de trop peu ; sans vouloir passer pour un insupportable donneur de leçon, je peux suggérer quelques pistes non exploitées. On aurait par exemple pu imaginer des allusions à Christophe Colomb ou à Fenimore Cooper. Elles sont remplacées par la citation de Neil Armstrong, d'ailleurs préférable car mieux connue et tout à fait de circonstance. Bien joué !



Les références au « Nouveau Monde » auraient cependant pu être plus étoffées, notamment par des clins d'oeil aux oeuvres antérieures de nos deux auteurs : Oumpah-Pah le peau-rouge, jeune indien de la tribu des Shavashavas, était en effet tout désigné pour apparaître en guest star (le motif à tête de chat représenté sur son pagne pouvait être réutilisé, ou mieux, un ancêtre sosie du personnage pouvait faire partie de la tribu). Il est vrai que les « crossovers » n'étaient pas encore monnaie courante à cette époque dans la bande dessinée. On a vu depuis Lucky Luke et Blueberry traverser sans problème les planches de la série des Durango, et Tintin ou le capitaine Haddock en caméo dans Blake et Mortimer ! Goscinny n'a pas osé aller aussi loin, peut-être par peur de critiques dénonçant une solution de facilité ou une publicité à bon compte. Pour terminer, on me signale dans l'oreillette qu'un personnage ressemblant à Oumpah-Pah est bien présent dans le film d'animation Les douze travaux d'Astérix, sorti en 1976. Certes, mais ici, ma critique ne porte que sur la bédé publiée en 1975 !



Les références danoises, pouvaient elles-aussi être mieux exploitées. Les navigateurs danois, formant un équipage assez atypique et hétéroclite, ne trouvent pas l'espace suffisant pour pouvoir être développés et auraient sans doute mérité mieux.



Quoi qu'il en soit, cet album recèle, on l'a vu, quelques pépites et mérite bien sûr d'être lu ou relu. Cependant, il confirme la fin de l'âge d'or de la série, qui se termine selon moi avec Astérix en Corse. Les deux albums suivants du duo Goscinny-Uderzo ne parviendront pas non plus à se hausser au niveau de ce dernier. Astérix chez les Belges, le dernier album scénarisé de Goscinny, sera une sorte de chant du cygne, au milieu des vilains petits canards (Andersen n'est jamais très loin), et avant la Grande Traversée du désert d'Uderzo…
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Astérix, j’ai lu lorsque j’étais petite et ado. J’aimais beaucoup. Et puis en grandissant, je suis passée à autre chose et j’ai arrêté d’en lire.

Et puis il y a quelques jours, j’ai vu que ma médiathèque avait le tout dernier Opus ; L’iris blanc.

Sachant qu’entre ma jeunesse et aujourd’hui, écrivain et dessinateur avaient changé, je me suis dit que j’allais relire un tome, pour voir si cela avait évolué.

J’ai commencé à lire sans avoir regardé sur internet quel était le thème de cette aventure d’Astérix.

Au bout de 2 pages, je me demandais si, dans Astérix, il y avait toujours eu autant de référence, de jeux de mots et de second degré. Entre la CNV utilisée, les problèmes à la SNCF, la différence monde rural et urbain avec les embouteillages et autres, je me suis posé la question ; quel public voulait toucher les auteurs ? Ou alors c’était moi qui jeune, n’avait pas vu les références dans les anciens tomes.

Alors j’ai repris deux vieilles BD et non, ce n’était pas moi, il n’y avait pas autant de jeux de mots ou de références (voir pas du tout à part les noms des protagonistes). Alors oui, peut-être qu’aujourd’hui Astérix est écrit pour le public qui justement le lisait plus jeune et qui, adulte, le lit encore et a besoin de ces « interférences ».

Mais dans ce cas, il faudra prévenir les plus jeunes car je ne suis pas sûre que si on donne un Astérix actuel à un ado, il puisse comprendre toutes les subtilités.

La dernière question est de savoir si je préfère l’ancienne mouture ou la nouvelle ? Franchement, je ne sais pas trop, elles ont leur charme toutes les 2.

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Astérix, tome 5 : Le Tour de Gaule d'Astérix

Pour moi cet album est certainement l'un des meilleurs de la BD Astérix. Le tour de Gaule est drôle, réjouissant, énergique, plein de mouvements et de références. Les planches sont belles et contiennent de nombreux détails. Point important : l'introduction d'Idéfix tout au long des cases, et la relation entre Astérix et Obélix qui devient de plus en plus forte!
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Ma rencontre avec le village des irréductibles Gaulois remonte à l'enfance et je n'avais pas lu un album d'Astérix depuis bien longtemps.

C'est évidemment le nom de Fabcaro qui m'a amenée à la découverte de "L'Iris blanc". Mais je ne pensais pas que la lecture d'Astérix pouvait déclencher chez moi autant de rires.

En plus d'être drôle, j'ai trouvé cet album très moderne dans ses dialogues comme dans la thématique résolument actuelle du développement personnel.

En résumé, ce 40ème album est une belle opportunité pour renouer avec Astérix et pour passer un bon moment !
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Comme tous les deux ans désormais semble-t-il, le nouvel album des aventures d’Astérix, l’iris blanc, vient de sortir, toujours avec Didier Conrad aux dessins, mais cette fois, après 5 albums, Jean Yves Ferry cède la place à Fabcaro au scénario. Fabcaro, c’est un peu la touche à tout de la culture, à la fois scénariste de BD, auteur de romans, musicien et même jeu de société. Pas forcément celui qu’on attendait pour prendre en charge les tribulations du petit gaulois et de son village. Il s’en tire cependant relativement mieux et aurait même tendance à rehausser le niveau général de la série. Mais nous y reviendrons.

Alerte à Rome ! Les légions de César n’ont plus de motivation pour combattre, en particulier les irréductibles ! César ne sait plus à quel saint se vouer. Intervient alors le médecin-chef des armées, Vicevertus, qui prône la méthode de l’iris blanc, censée lutter contre le négativisme ambiant à grands coups de maximes et de sentences, et en favorisant le bien-être personnel. Mal convaincu, César donne sa chance à son médecin en l’envoyant au camp de Babaorum, pour soumettre le village gaulois. L’entreprise semble sur le poids de réussir, les gaulois prompts à se battre se laisse mollir, ils trouvent même des circonstances atténuantes à Assurancetourix le barde. Il trouve en particulier une oreille attentive en la personne de Bonnemine, la femme du chef. Heureusement, Astérix veille au grain…

Un peu comme dans le Devin ou la Zizanie, l’Iris Blanc met en scène une forme de péril pour le village gaulois, un péril intérieur venu de l’extérieur. Mais ici, ce n’est pas la bagarre qui fait loi, plutôt la pensée positive. Vicevertus, bien plus malin et sympathique que celui dont il est inspiré, BHL, montre aussi les limites de son enseignement. Didier Conrad est parfaitement à l’aise dans la reprise des personnages au point qu’il devient difficile désormais de faire la différence entre ses traits et ceux du Maître Uderzo. À noter cependant que son César m’a semblé un peu différent des précédents, les traits plus ascétiques, un petit quelque chose en moins ou en plus. Nouveau venu dans l’univers des Gaulois, Fabcaro s’en tire admirablement malgré un cahier des charges que l’on imagine très lourd au vu de cette BD au tirage gargantuesque, 5 millions d’exemplaires. On y trouve donc quelques scènes savoureuses, comme cette Société Nouvelle des Chars et du Foin, toujours en retard de plusieurs sabliers en raison d’incidents sur la voie, la clarinette et le charri’lib, clin d’oeil au vélib, le musée de Kébranlix, le pot pourri des chansons d’Assurancetourix, mais aussi quelques citations cinématographiques ou politiques qui ont fait date, comme les sesterces de dingue (un pognon de dingue), on ne peut pas tremper mille fois mille personnes (clin d’oeil à la Cité de la peur) Que la force soit avec vous, et l’esprit sain dans un porcin… Il y en a bien d’autres à découvrir. Une des scènes les plus savoureuses reste sans doute celle où les sangliers deviennent eux aussi adeptes de la pensée positive et se comportent comme des chats devant Obélix au point que celui-ci en perd presque le goût de la chasse, ou les romains qui se félicitent presque de se faire taper dessus. Depuis le combat des chefs, on n’avait également pas vu Abraracourcix prendre une telle place dans un album.

La conclusion reviendra à Panoramix qui, sans condamner la méthode, pense qu’elle conviendra peut-être aux générations futures…

L’Iris Blanc se referme avec la satisfaction d’avoir pu lire un bon album d’Astérix, une histoire originale, qui sort un peu des classiques sans vouloir diminuer le mérite de Ferry. Fabacro réussit son entrée en jouant parfaitement sur les thèmes imposés et en y apportant une touche personnelle dans la réflexion et la modernité. 4 ans après la mort d’Uderzo, et 46 ans après celle de Goscinny, Astérix n’a donc pas dit son dernier mot.
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Astérix, tome 21 : Le cadeau de César

Sorti une année après Astérix en Corse, qui taquinait le top-niveau en matière de réussite, ce 21ème album de la série se devait de revenir à une aventure purement villageoise pour nos héros armoricains. Il est certainement plus difficile de maintenir l'intérêt et l'originalité dans les aventures qui se jouent à domicile, que l'on se rassure, il s'agit une fois de plus d'un excellent cru, même s'il est un peu moins bon que le précédent (peut-être plus convenu, sans grandes surprises). L'album sort en prépublication dans le Journal le Monde pour la première fois, puis est édité en album en 1974.



Cette année-là, a lieu au mois de mai le duel opposant Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand pour l'élection présidentielle, élection anticipée car faisant suite au décès du président Georges Pompidou le mois précédent. VGE l'emporte de justesse au second tour avec 50,81 % des voix, son adversaire attendra 1981 pour l'emporter au septennat suivant. le combat fut âpre et ce score reste à ce jour le plus serré de la 5ème République.



Goscinny et Uderzo, fins observateurs de leur époque, bondirent sur l'occasion pour nous concocter un épisode inédit sur la prise de pouvoir dans le village. La transposition d'un sujet de société moderne à l'époque gauloise est une technique générant à coup sûr son lot d'anachronismes et de clins d'oeil les plus désopilants.



L'idée n'est pas nouvelle, la conquête du village avait déjà été organisée dans le Combat des chefs (album n°7). Aplusbégalix, un chef gaulois collaborateur instrumentalisé par les Romains avait défié Abraracourcix en combat singulier pour devenir le chef du village. L'opération avait été fomentée et pilotée par les Romains. Rien de tel ici, car Jules César veut simplement donner une bonne leçon à un vétéran tire-au-flanc et aviné qui l'a insulté, Roméomontaigus. Pour le récompenser de ses années de bons et loyaux services, César lui offre le titre de propriété (bidon) du village gaulois ! Ce titre change rapidement de main quand Roméomontaigus, pas plus intéressé que ça, l'échange contre du vin et un repas. L'aubergiste Orthopédix, nouveau « propriétaire » du village décide aussitôt de déménager et de partir avec sa famille prendre possession de sa nouvelle acquisition.



Or, Abraracourcix est actuellement dans une mauvaise passe et constate qu'une opposition se crée dans le village et remet en cause son statut de chef. C'est une opportunité pour Orthopédix, qui n'a peut-être pas tout perdu, mais devra se mesurer avec Abraracourcix au cours d'une campagne électorale pour devenir le prochain chef.



Plusieurs points d'intérêt sont à relever : l'analyse toujours très fine des comportements humains, dont les excès sont exacerbés en période de crise ; la sympathie qui se noue entre les deux prétendants au poste de chef de village, Abraracourcix et Orthopédix, qui sont supposés être des adversaires, mais qui identifient très vite un point commun qui les rapproche : l'existence d'un beau-frère lutécien imbuvable (page 15) ; les relations à l'inverse glaciales entre Bonemine et la femme d'Orthopédix, Angine, faisant apparaître des stalactites de glace sous les phylactères de leur échange de politesse (page 18) ; la versatilité des habitants du village, qui n'hésitent pas à abandonner leur chef emblématique, dont : l'un des porteurs d'Abraracourcix, Assurancetourix, Ordralfabétix et même Obélix, qui tous pour des raisons futiles, viennent grossir les rangs de l'opposition (page 27).



Le capital sympathie que l'on pouvait avoir jusqu'à présent pour Agecanonix est sacrifié dans cet album sur l'autel de l'orthodoxie électorale. Ce personnage haut en couleur apparu six ans plus tôt dans Astérix aux jeux Olympiques dans le rôle d'un vieillard libidineux ayant par la suite épousé la plus belle femme du village, représente ici à lui seul l'extrême droite xénophobe et raciste. le parti de Jean-Marie le Pen obtient en 1974 le score dérisoire de 0,75 % des suffrages exprimés. de fait, Agecanonix, qui annonce son combat contre les étrangers, ne parvient jamais à trouver son public (page 29). Il finit par abandonner la lutte, se retrouvant seul et incompris (page 47).



Fidèles à leur habitude, les auteurs disséminent des caricatures de personnages célèbres dans l'album. Orthopédix a les traits de l'acteur André Alerme. Sa femme, Angine, prend logiquement les traits de Françoise Rosay, l'actrice partenaire d'André Alerme dans le film Pension Mimosas de Jacques Feyder, où le couple joue les rôles des tenanciers de la pension (la page Wikipédia de l'album a été complétée par mes soins pour enregistrer cette information). Leur fille Coriza, dite Zaza, serait plutôt inspirée de la fille d'Uderzo.



Pierre Tchernia, grand ami des auteurs, apparaît en légionnaire page 6 et page 8, nous le retrouverons à nouveau dans les prochains albums.



Une évocation des us et coutumes du service militaire obligatoire, suspendu depuis 1997, apparaît dans l'album. Il s'agit en l'occurrence d'une allusion au Percent ou Père 100 (page 6, transposé en Père MMMMMMD fêtant les 6.500 jours de service restant à faire). Ce jeu de mot va rejoindre les jeux de mots incompris des jeunes générations de lecteurs comme le nom du légionnaire Cédupeuojus dans Astérix légionnaire (album n°10), et dans Les Lauriers de César (album n°18), le graffiti sur un mur d'une cellule où sont enfermés Astérix et Obélix qui indique : « C'est du CXVII au jus », ce qui signifie qu'il reste encore 117 jours à faire (dans le contexte : 117 jours de prison ou de service militaire).



Obélix, avec un coeur d'artichaut gros comme ça et toujours aussi fleur bleue, est cette fois sur le point de tomber amoureux de Zaza, après s'être épris de Falbala (album n°10 : Astérix Légionnaire) ou de Mme Agecanonix (album n°19 : le Devin). Cependant, Obélix est ici victime d'une machination fomentée par Angine, la mère de Coriza, qui cherche à le rallier à la cause de son mari Orthopédix (page 23).



Dans une scène très rare où Astérix fait usage de son épée, plutôt que de ses poings, l'évocation d'une célèbre réplique de Cyrano de Bergerac intégrée à une scène rappelant le Zorro de Walt Disney prend toute sa saveur (page 31). Bien entendu, pour Coriza, ce sera un « Z comme Zaza » qu'Astérix trace sur le ventripotent Roméomontaigus. Bien entendu, l'admiration de Zaza pour Astérix n'aura pas l'heur de plaire à Obélix (page 35).



Après de nombreuses disputes et péripéties qu'il est inutile d'énumérer ici, tous se réconcilient autour du traditionnel banquet. Abraracourcix et Orthopédix se congratulent et Orthopédix décide finalement de rentrer à Lutèce, Bonemine et Angine se retrouvent comme deux vieilles copines, Astérix et Obélix « se réconcilient » à coups de coude énergiques qui font voler Astérix dans les airs, Coriza semble nouer une idylle avec Assurancetourix qui n'est pour une fois ni ligoté ni bâillonné. Mais il y a mieux : toutes les femmes importantes du village, dont on distingue les silhouettes à contrejour devant les flammes du banquet, participent pour la première fois à ce rendez-vous final. Il aura donc fallu attendre 21 albums pour mettre fin à cette discrimination récurrente, pourtant jamais signalée !



Sur la même image, la pancarte électorale d'Agecanonix se retrouve cassée et abandonnée sous un arbre, elle semble moquée par les petits animaux de la forêt (toujours les mêmes, des lapins, des hiboux…) ; on comprendra plus tard le symbolisme qui se cache derrière ces petits animaux désormais récurrents.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Allez, mettons la moyenne parce que c'est Astérix (je suis du genre fidèle !), et ajoutons un petit bonus en prime parce que c'est Fabcaro (❤), qu'il s'agit là de sa première incursion dans le village gaulois et que l'exercice était forcément compliqué.



Pour le reste, malgré quelques saynètes amusantes, pas vraiment de quoi se relever la nuit. Est-ce moi qui ai vieilli (question purement rhétorique...) ou est-ce le tandem Uderzo/Goscinny qui demeurera à jamais inimitable ? Les deux très certainement.

Toujours est-il que je n'ai pas retrouvé dans ce 40ème album toute la drôlerie et la finesse des tomes "originels", comme si avec le temps les effets de la potion magique avaient fini par perdre en intensité.



Qu'on se rassure : nos chers "Gaulois réfractaires" sont toujours bien là, prêts à expédier du Romain dans la stratosphère à coup d'uppercuts bien sentis, Ordralfabétix et Cétautomatix ont toujours quelques différends à régler, les abords du village grouillent toujours de sangliers dodus, ce bon vieux Jules est égal à lui-même et le dessin de Didier Conrad reste plutôt fidèle à celui d'Uderzo ... mais bizarrement la mayonnaise ne prend pas tout à fait.



On ne s'ennuie pas (certes non !), on sourit même franchement à quelques références ou caricatures cocasses, mais à mesure que les pages défilent, truffées de jeux de mots parfois poussifs et de clins d'œil souvent trop appuyés, on s'impatiente un peu. Par Toutatis, quand est-ce que ça décolle ? Quand est-ce que le scénario s'étoffe et que des gags inattendus viennent pimenter cette potion magique un tantinet fadouille ?



Et puis déjà sonne l'heure du dénouement et du banquet final que le lecteur, un peu resté sur sa faim, espère plus consistant que le récit de cette aventure sans grand relief.

Dommage que Fabcaro, auquel je continue à trouver beaucoup de talent, se soit manifestement efforcé de caser dans ses bulles un maximum de calembours et de citations (un peu lourdingues à la longue), au détriment de l'intrigue...

Reconnaissons lui au moins le mérite de s'être attaqué avec courage à un monument de la bande dessinée, qu'il parvient quand même à moderniser sans fausse note majeure, et rappelons-nous qu'une imitation, aussi sympathique et réussie soit-elle, n'égalera jamais l'oeuvre originale !
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Astérix, tome 4 : Astérix gladiateur

Je poursuis ma relecture des aventures gauloises. Ici, Assurancetourix a été kidnappé et offert en cadeau à Jules César qui décide de l’utiliser dans les jeux du cirque comme repas pour les lions. Bien qu’il ait une arme toute personnelle avec son chant si mélodieux, le barde va avoir besoin de l’aide de ses amis gaulois pour se sortir de cette mauvaise passe.



Le récit de ce tome est bien construit mais les gags sont un peu répétitifs. Le duo Astérix / Obélix fonctionne bien avec leurs personnalités distinctes et affirmées. Le plus rigolo reste Obélix avec son ôté nature, enfantin et naïf. Ce tome introduit aussi des personnages qu’on retrouvera régulièrement, les pirates (qui sont encore en développement) et Jules César. Ce n’est pas le plus amusant de la série mais c’est toujours agréable de relire ces BD.

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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

ASTERIX

Résumé :

L'histoire parle d'un gaulois du nom de Astérix qui s'est inscrit à un concours très important les jeux olympiques. Tous les 4 ans le même athlète revient mais cette année notre athlète aura de la compétition contre Astérix. Durant ce tournoi la seule rivalité était le petit gaulois contre le grand athlète. A la fin des épreuves les jurés on remarque que cette athlète avait triche et a été disqualifié. Astérix a gagné les jeux olympiques.

Mon avis :

J'ai aimé ce livre premièrement car j'ai toujours aimé les livres de la sélection Astérix. Ce livre reflète la vraie vie on peut s'être acharné toute notre vie pour un but précis et perdre tout en un claquement de doigt sur de la triche ou toute autre chose. Ce livre nous procures du stress car on ne s'est jamais qui est le potentiel vainqueur. du moment où on a commencé ce livre, on ne peut plus s'arrêter. de plus ce livre est adapté à toute âge. J'ai bien aime aussi la persévérance du personnage principale Astérix qui n'abandonne jamais même si plusieurs fois il était a rien de perdre.

Ziyad



je n'ai pas trop aimé car je n'aime pas Astérix. Je trouve que ça ne me convient pas je n'arrive pas pas à m'évader de la réalité, à m'imaginer dans l'histoire et c'est mon but quand je lit d'oublier mes problèmes en plus je trouve que ce n'est pas fait pour mon âge. Sinon les dessins sont très bien ça se voit que ce n'est pas réel mais ça rentre dans le fantastique. puis les Gaulois qui sont un tout petit village qui fait peur romains, qui suivent les ordres de Jules César ( le Grand ).



C'est Obélix et Astérix qui se promenaient dans la foret et qui en rencontré le champion des Romains pour les jeux Olympiques. Le champion s'entrainait pour les jeux quand Obélix lui a fait peur en lui lançant un rocher. Le champion dit à Obélix et Astérix qu'il s'entraine pour les Jeux de Rome, donc Obélix et Astérix ont demandé au chef du village si ils pouvaient participer. Le chef leur a donné son accord puis , ils sont partis. Arrivé à Rome ils se sont promenés puis les juges ( les dieux ) ont découvert qu'ils avaient de la potion magique , les gaulois ont tendu un piège aux romains avec la potion magique donc les romains ont été disqualifier et les gaulois ont gagner la course d'endurance



Kevin (●'◡'●)

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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Tout doucement, j'avance dans ma (re)lecture des aventures gauloises.

On retrouve ici nos héros, se proclamant Romains, pour pouvoir participer aux Jeux Olympiques.

Mais que ce soit au temps des Gaulois, ou de nos jours, c'est bien connu : il est interdit de se doper pour les jeux olympiques, y compris quand on parle de potion magique



Encore une super Bande dessinée avec beaucoup d'humour, de gags à n'en plus finir, et des Gaulois au top de leur forme !
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Je suis venue, j'ai lu et j'ai... été déçue.



J'avais apprécié les autres BD de ces deux artistes et j'avais trouvé qu'ils avaient repris les dessins et l'esprit de la BD avec brio. Mais c'était pour les BD précédentes.



Ici, même si je reconnais la même qualité, l'humour qui reste et la caricature de BHL (Bernard-Henri Levy), l'idée est sympa, mais...

Pour ceux qui connaissent, j'ai trouvé que c'était une reprise de l'idée de le devin, un numéro paru en 1972

https://asterix.com/la-collection/les-albums/le-devin/

Donc, j'ai été déçue, puisqu'il y a eu gros recyclage d'une idée d'un album précédent.

Avant, au moins, on avait de l'innovation. J'aime l'idée de la bienveillance et son exploitation, c'est vrai qu'elle est chouette.

Elle a été atténuée par ce shéma, connu dans un autre numéro.



Dommage.
Lien : https://youtu.be/aiarV9OaYEU
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Une lecture agréable et moderne (quoiqu'un peu clichée) sur les thèmes abordés : retour à la nature et aux produits locaux, pensée positive... L'humour fait mouche, mais ne parlera pas aux plus jeunes. Mention spéciale pour les vignettes sur le concert d'Assurancetourix ou la SNCF version romaine et ses sabliers de retard.



Une réflexion pleine de dérision sur les philosophies de pensée positive qu'on nous serine parfois à outrance, et un rappel que rien ne remplacera jamais l'esprit critique (même si celui des Gaulois laisse clairement à désirer).



Toujours un bon moment de BD !
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Astérix, tome 24 : Astérix chez les Belges

Après la Bretagne, l'Hispanie, l'Helvétie et la Corse, Astérix et Obélix partent découvrir la Belgique. Dans un festival de couleurs et de textes cocasses et savoureux, les auteurs livrent un nouveau florilège de références et de clichés autour des lieux cités et des personnages, égratignant gentiment au passage certaines personnalités belges, connues dans les domaines du spectacle, de l'art et de la culture. La gastronomie belge, omniprésente dans l'histoire, ne sera pas non plus épargnée et le trait d’humour se retrouvera jusque dans le nom d'un des deux chefs : Gueuselambix. A la fin de l'album, le magnifique dessin du banquet au village belge est un pastiche d'un tableau du peintre et graveur belge, Pieter Brueghel, dit l'Ancien.



Publié en 1979, deux ans après la disparition de Rene-Goscinny, Astérix chez les Belges est la vingt-quatrième aventure d'Astérix. Pour dire au revoir au regretté scénariste, Albert-Uderzo a dessiné dans la dernière case de l'album un petit lapin qui part en pleurant...

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Dans cet opus, nous baignons dans l'épanouissement et la bienveillance aux côtés de Vicévertus, médecin-chef des armées de César et adepte du philosophe grec Granbienvoufas. Ayant pour mission d'endormir la vigilance des gaulois, il tentera, par la ruse, de capturer Bonemine mais ce sera sans compter sur la perspicacité d'Astérix et la force physique d'Obélix, décuplée par la potion magique !



Un très bel album qui rompt totalement avec les précédents dans les thématiques abordées. Cette fois-ci les auteurs font référence au bien-être par les fleurs et la nature, à l'écologie, aux bienfaits des pensées positives et de la zen attitude.

Un petit clin d'œil est également fait à la place réservée aux femmes et à son émancipation ainsi qu'aux clichés sexistes de nos gaulois réfractaires qui perdurent...

Toujours aussi désopilants et savoureux, les dialogues sont magnifiquement illustrés. Bref, j'ai beaucoup ri et j'ai su profiter du moment, en femme avisée ! Merci aux artistes !

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

L'iris blanc (2023) est une bande dessinée de Fabcaro (scénario), Didier Conrad (dessin) et Thierry Mébarki (couleurs), 40e album de la célèbre série Astérix créée par René Goscinny et Albert Uderzo. Vicévertus est chargé par César de motiver les troupes de Babaorum, le camp retranché près du village des célèbres gaulois. Il a inventé l'Iris blanc, une méthode positive qui prône sang-froid et maximes. Fabcaro reste sage et se fond dans le moule avec un album finalement très classique.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Très bon Astérix. J'ai trouvé très amusant que l'homme aux belles parole qui arrive au village réussisse à mettre le calme dans le village d'une façon qui semble possible dans nos vies mais c'est une catastrophe malgré tout. La violence d'Astérix saute aux yeux dans ce tome, même si on lui donne raison.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Un bon moment de lecture, tout simplement.

Les jeux de mots m'ont fait sourire et je les ai appréciés car ils me manquaient un peu lors des albums précédents.

L'histoire change un peu. Pour éviter d'en faire un énième résumé, je dirai juste : "Chassez le naturel et il revient au galop ! " même si vu le nombre de critiques, cela a dû être déjà noté...

Pour rester dans l'ambiance, lisez, profitez de ces moments suspendus et soyez bienveillants ;-)









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Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

Poursuite de la redécouverte de la série avec cet album.

J'ai beaucoup aimé le dessin des paysages auvergnats, je les ai trouvés très réussis.

J'ai retrouvé avec plaisir les références locales (les marchands de vin et de charbons, l'usine de roue, l'accent local...), et nous avons découvert la salle des trésors de Jules César!

Un excellent album, une relecture très agréable
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Astérix, tome 22 : La Grande Traversée

Qui a découvert l'Amérique ? Beaucoup diront Christophe Colomb bien sûr à moins que ce ne soit les Vikings, ces téméraires navigateurs venus du Grand Nord ! Mais non, il se peut aussi que par hasard, sans s'en rendre compte, le nouveau monde ait été découvert par nos sympathiques Gaulois !



Un regrettable problème d'approvisionnement ! C'est une catastrophe, le poisson de Lutèce n'arrive pas jusqu'au village de Petibonum. Pourquoi ne pas aller le pêcher directement dans la mer juste à côté ? C'est simple et rapide ! Voilà donc Astérix et Obélix embarqués vers les bancs de poissons tout proches, sur un simple rafiot. Une mauvaise interprétation du terme "jeter le filet", une erreur de navigation et voilà l'embarcation dérivant pendant plusieurs jours et plusieurs nuits interminables. Sans rien à boire ni à manger nos gaulois se croient en perdition, jusqu'au moment où ils atteignent une terre inconnue, qu'ils prennent pour la leur, l'Armorique ! Mais ils vont de surprises en surprises, ils se heurtent à de gros volatiles (des glouglous), à des Romains déguisés coiffés de plumes ou à d'autres peuplades qu'ils ont du mal à identifier... Aventures, disputes, castagnes, festins, banquets comme à l'accoutumée ! Nous sommes en pays de connaissance.



Je viens de relire cet album acheté dans les années 80 à l'époque où mes enfants étaient petits et fans de ces héros mythiques. Pour ma part, je n'avais pas été enthousiasmée par ce récit d'aventures et je ne le suis toujours pas près de quarante ans plus tard. On y trouve bien quelques bons jeux de mots, des traits d'humour, des patronymes amusants, mais l'histoire par elle-même m'a paru lourde, j'ai eu du mal à m'y intéresser vraiment et à en sourire de temps en temps. Pour moi, ce n'est donc pas un des meilleurs albums d'Astérix, mais il y en a d'autres !



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