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Citations de Alex Bell (85)


Ce n'est pas si mal d'être morte.
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Charlie prit la main de son aimée,
Dieu ! Elle était froide comme la pierre.
Il retira la cape de son visage.
Sur lequel les étoiles brillèrent.
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Le cahier était rempli de lignes, avec des dates différentes en haut des pages, copiées et recopiées par Rebecca, de son écriture anguleuse.
Je ne dois pas mordre ma sœur.
Je ne dois pas être sournoise.
Je ne dois pas dire de vilaines choses.
Je ne dois pas être cruelle envers les chats.
Je ne dois pas casser d'objets quand je suis en colère.
Je ne dois pas arracher les ailes des papillons.
Je ne dois pas jouer avec des souris mortes.
La terrible liste continuait sur des pages entières.
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Nous avons eu deux chats pendant un moment, Shellycoat et Selkie. Le premier était à Rebecca, le second à moi. Tu as remarqué la grande cheminée dans la cuisine ? Nous étions devant, un soir, quand Rebecca s'est levée et s'est dirigée vers la cheminée avec Selkie dans les bras. Je me rappellerai toujours, elle est restée là, debout, sans bouger, pendant un long moment, à contempler les flammes, puis tout à coup, elle... elle a jeté Selkie dans le feu. La pauvre minette était si sévèrement brûlée qu'elle n'a pas survécu.
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J'ouvris la bouche pour crier mais les mains étaient aussi dans ma bouche, de minuscules doigts glacés trop petits pour être humains. On aurait dit des mains de poupées, qui m'enserraient la langue, me raclaient les dents, déchiraient l'intérieur de mes joues et rampaient dans ma gorge pour m'étouffer et m'asphyxier.
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Je restai immobile quelques secondes, avant de me retourner lentement vers la porte fermée de la chambre de Rebecca. Je m'en approchai et m'arrêtai devant. Puis je tendis la main pour effleurer la porte du bout des doigts.
A peine l'eus-je touchée que je retirai ma main aussi vite que possible, le souffle coupé : la porte était glaciale sous mes doigts. Néanmoins, ce ne fut pas seulement le froid qui me choqua, mais le mal pernicieux qui semblait émaner de la pièce condamnée. Je n'avais pas de mots pour décrire cette sensation, cela aurait été incompréhensible si j'avais tenté de l'exprimer, mais c'était sinistre, horrible, malveillant, et cela me mettait mal à l'aise.
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Lorsqu'elle arriva, elle découvrit cependant que les fillettes ne cousaient pas des robes pour les poupées : elles leur confectionnaient des linceuls et les avaient disposés sur les poupées comme si c'étaient des cadavres. Certaines construisaient même des croix avec des brindilles.
- Qu'êtes-vous en train de faire ? demanda la directrice.
Les élèves levèrent la tête vers elle.
- Nous organisons un enterrement pour les Frozen Charlotte, mademoiselle Grayson.
- Arrêtez immédiatement, ordonna l'enseignante. Je n'ai jamais rien entendu de si macabre.
- Mais, mademoiselle Grayson, répondit l'une des jeunes filles, elles aiment être mortes. C'est elles qui nous l'ont dit.
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Je pense que tous ceux qui ne nous laissent jamais tomber, tous ceux sur qui on peut toujours compter quoi qu'il arrive, méritent d'être considérés comme des membres de notre famille.
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Les doigts étaient aussi froids que de la glace, si froids que j'avais l'impression qu'ils me brûlaient la peau. Je retins ma respiration dans le noir et essayai de me redresser pour atteindre la lampe de chevet, mais une autre main m'attrapa le poignet pour le plaquer contre le matelas.
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Je ne pensais pas m'endormir facilement ce soir-là, et pourtant, je m'assoupis peu de temps après m'être allongée, et j'aurais certainement dormi profondément jusqu'au matin... si je n'avais pas été réveillée quelques heures plus tard par des doigts glacés qui s'enroulèrent fermement autour de ma cheville.
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Chuter d’un pont de glace et se faire transpercer par une défense de mammouth constituait une mort éminemment respectable pour un explorateur ; néanmoins, Stella n’avait vraiment, vraiment pas envie que ça lui arrive.
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Quand Stella déboucha à l’extérieur, l’air glacial lui coupa la respiration. Il faisait froid chez elle, et à Colfroid, mais c’était un froid normal, un froid de neige et de verglas. Ici, en revanche, c’était un froid de gobelins et de blizzard : il était mordant et cinglant, au lieu d’être doux et poudreux. Le genre de froid qui vous transperçait. Le navire scintillait, entièrement recouvert d’un manteau de givre, et Stella avait l’impression qu’il y avait dix fois plus d’étoiles que d’habitude : elle distinguait des centaines de petits points lumineux glacials, comme si quelqu’un avait répandu un sac de paillettes sur le ciel nocturne.
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« Charlotte vivait à flanc de montagne,
En un lieu morne et désolé.
Nulle habitation à des lieues,
Celle de son père exceptée.
Jamais je n’ai vu nuit si terrible,
Les rênes gèlent entre mes doigts.
Charlotte un peu tremblante répondit : Mon dieu, j’ai terriblement froid.
Pourtant même par frimas les prétendants
Venaient toujours chez elle.
Car son père était homme de société,
Et la Charlotte était très belle. »
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Moi, Stella Floccus Pearl, je jure solennellement d'explorer des terres lointaines, des mers inconnues, des jungles exotiques et des déserts interdits. J jure de braver des monstres féroces, des pirates sanguinaires, des bêtes sauvages et des tempêtes terribles. Je jure d'essayer d'étendre les limites de la connaissance humaine, de découvrir de nouvelles merveilles,et de commettre des actes de bravoure. Toutes mes découvertes, scientifiques ou non, seront faites au nom de la reine et de ma patrie, et pour l'honneur du vénérable Club de l'Ours Polaire. Sous le vent, la pluie, la grêle, je jure de demeurer imperturbable, de garder mon sang-froid et de poursuivre ma route. Je jure de me conduire en homme d'honneur à tout moment et de faire en sorte que mon col soit bien repassé et ma moustache bien peignée, même dans ces moments de danger et d'angoisse que rencontrent inévitablement les explorateurs intrépides tout autour du monde.

Stella trouvait qu'il aurait pu la dispenser de cette dernière phrase qui ne s'appliquait pas à elle, mais elle la répéta sans protester, tout en se promettant intérieurement qu'un jour, il y aurai aussi un serment adapté aux femmes, et qu'il ne mentionnerait rien d'aussi futile et stupide qu'une moustache bien peignée. Le serment des femmes parlerait de transformer des jupons en voiles de radeau, ou de se défendre bravement avec des ombrelles, ou d'apprendre à jeter un éventail de manière à assommer un bandit à quinze mètres. Stella était sûre de trouver, pour le serment des femmes, toutes sortes d'idées bien plus utiles que des histoires de cols repassés et de moustaches soignées.
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-Donne-lui une chance, insista Félix. Il ne faut pas juger les gens trop vite. Parfois, ils ont traversé des épreuves dont nous ignorons tout. Qu'est ce que ça coûte d'être gentil?
-Rien, répondit docilement Stella.
Pourtant, il lui semblait qu'il en coûtait parfois quelque chose. De la patience, pour commencer; et de l'orgueil, et de la volonté.
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-[...] Ses manies mises à part, Benjamin est bien trop timide pour être un explorateur.
- Être timide est un trait de caractère, avait répliqué Félix sur un léger ton de reproche. Pas un défaut.
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- J'ai essayé d'être normal, autrefois. Cela m'a rendu très malheureux. J'ai donc arrêté, et depuis, je vais très bien. Être comme tout le monde n'est pas un exploit, Stella. Cela vaut beaucoup mieux d'être différent, crois-moi.
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Malheureusement, les enfants devaient voyager dans le même traîneau pour une question de poids.
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Elle prit Martha par la main et la tira derrière elle, titubante, jusqu'au carré d'herbe ensoleillait où jouaient ses camarades. Lorsqu'elle arriva, elle découvrit cependant que les fillettes ne cousaient pas des robes pour les poupées : elles leur confectionnaient des linceuls et les avaient disposés sur les poupées comme si c'étaient des cadavres. Certaines construisaient même des croix avec des brindilles.
- Qu'êtes vous en train de faire ? demanda la directrice.
Les élèves levèrent la tête vers elle.
- Nous organisons un enterrement pour les Frozen Charlotte, mademoiselle Grayson.
- Arrêtez immédiatement, ordonna l'enseignante. Je n'ai jamais rien entendu de si macabre.
- Mais, mademoiselle Grayson, répondit l'une des jeunes filles, elles aiment être mortes. C'est elles qui nous l'ont dit.
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Elles veulent me tuer. Elles veulent te tuer, toi aussi.
Et Rebecca dit qu'elle va les laisser sortir.
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