Alexandra Chausseau

La maltraitance n’est pas qu’une question de violence physiquee. Dans la police, on intervient presque uniquement dans ces cas-là car il y a des preuves, du bruit, des cris, des plaintes de la part des voisins, etc. Mais il y a d’autres genres de maltraitance, bien plus courants et souvent méconnus parce qu’indécelables… qui sont tout aussi graves. Ceux-là ne sont pas aussi flagrants que des bleus, des côtes cassées et des ecchymoses…

Comment, à notre époque, les hommes pouvaient-ils être encore aussi rétrogrades, misogynes, si persuadés d’être au-dessus des autres juste parce que la vie les avait pourvus d’un pénis ? L’existence prouvait assez souvent que les femmes étaient tout aussi aptes qu’eux et indépendantes. Quel genre d’homme était capable de croire en la supériorité d’un sexe sur l’autre et la nécessité de le démontrer par la violence ?

C’était pitoyable d’être heureux d’accomplir une besogne de bonne femme. D’être acculé à de tels travaux, indignes d’un homme. Et d’en parler de manière si naturelle comme s’il était désormais acquis que les hommes s’adonneraient aux mêmes passe-temps que leurs moitiés.

Les femmes maltraitées réagissent à un schéma bien établi. Elles sont faites pour obéir à celui qui a le pouvoir, qui les domine.

Il y a plusieurs façons de maltraiter une personne… pas uniquement à coups de poing…

Antonella n’était pas une grande femme à la beauté ravageuse. Elle était de taille moyenne, pas vraiment mince, sans pourtant être grosse. Plutôt plantureuse, avec des atouts physiques qui attiraient le regard des hommes, elle savait user de ses charmes à la perfection. C’était une séductrice, consciente de son potentiel qu’elle utilisait avec une facilité déconcertante. Son sourire si rare illuminait une pièce et sa rareté était un avantage certain pour surprendre et envoûter. Ce qui lui plaisait le plus était la chasse. Son gibier préféré, les hommes qui lui résistaient.

Comme cela doit être triste et douloureux de savoir que malgré tout ce qu'on est capable de faire, rien ne pourra jamais nous mener à la victoire.

Un homme correct ne fait pas peur à sa femme ou ses enfants.

Les femmes ne réfléchissaient jamais à ce qu’elles faisaient et obligeaient les hommes à des comportements radicaux pour y remédier.

Après tout, le sexe n’était pas qu’une question d’hommes !

Tous les êtres humains sont des tueurs potentiels. On peut se targuer d'être l'espèce la plus civilisée, on reste des animaux en puissance. Il suffit de rencontrer son déclencheur et on serait capable d'exterminer n'importe qui...
Les tueurs en puissance sont des gens normaux qui ont juste atteint leur seuil de tolérance, l'ont dépassé et sont acculés à ce besoin : devoir passer à l'action.

Savez-vous pourquoi Dieu condamne les sept péchés capitaux ? Parce qu'ils rendent les hommes faibles et médiocres. Mais ce qui est valable pour les Hommes l'est aussi pour toutes les autres créatures. Votre vanité et votre orgueil sont si démesurés que vous ne vous rendez même pas compte de vos erreurs. Vous sous-estimez vos adversaires, de la même manière que vous sous-estimez les Hommes. Nous ne les protégeons pas parce qu'ils sont faibles, précisa-t-elle avec douceur, nous les protégeons car ils sont notre avenir à tous, ils sont notre espoir. Ils nous montrent comment avancer malgré tous les obstacles que dresse la vie devant eux. Et surtout, ils savent qu'il
existe des choses au-delà du pouvoir, des choses bien plus essentielles et vitales. Une puissance au-delà de tout.

Tu arrives à croire à tout ça ? Tout semble si irréel ... et si réel à la fois, chuchota-t-il, conscient de l'ambivalence de la situation. Dire que nous étions toi et moi tranquilles dans ta chambre. Trois archanges arrivent par magie, dit-il avec un clin d'oeil. Nous voilà montés au Septième Ciel, sans jeu de mots, ajouta-t-il avec un sourire espiègle. Rencontre avec le grand patron et plongeon direct dans un autre monde. Et nous sommes en train d'attendre la reine !

En général, les gens aiment être bien perçus par les autres.

Écarlate, grenat, carmin, vermillon, magenta, rubis, vermeil, cramoisi… Aucun qualificatif n’est aussi précis que rouge sang. Aucun ne s’en rapproche autant. Si on évoque le rouge sang, on en voit de suite la nuance, la profondeur, la chaleur. C’est à ça que pensait la femme en regardant grandir la flaque de sang qui se formait sous son mari.

Mère dit qu'il vaut mieux perdre en ayant livré bataille que s'avouer vaincu les bras croisés.

Il est presque déjà mort, autant attendre qu’il le soit complètement. Ce n’est pas comme si c’était un accident, comme s’il ne le méritait pas. Est-ce qu’il ne l’avait pas cherché ? Est-ce qu’elle n’avait pas été d’une patience d’ange ? Un juste retour des choses en un seul geste. Pour une fois, c’est elle qui écrirait l’épilogue.

Pour ceux qui aimeraient avoir un avant gout, sur le site de France loisirs, quelles pages sont dispos en lecture.

Ecarlate, grenat, cramoisie, vermillon, magenta, rubis, vermeil, cramoisi ... Aucun qualificatif n'est aussi précis que rouge sang.