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Citations de Alexandra Schwartzbrod (28)


- Au fait... je ne me souviens plus de la signification du mot "balagan"...
Salomon haussa les sourcils en souriant.
- Balagan? C'est le mot le plus utilisé dans ce pays. Il signifie "bordel", et il englobe tout, de l'embouteillage à l'Intifada... Dans le langage des jeunes Israéliens, et même des Palestiniens, il revient quasiment à chaque phrase...
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Impossible, disait le poète Fiodor Tioutchev, de "comprendre la Russie avec la raison".
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La guerre rend fou. Non seulement elle massacre le passé mais elle ne laisse pas non plus de place à l’avenir et elle ne permet même pas de vivre le présent.
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"Et ça marche. L'oiseau lui répond, du moins l'imagine-t-elle. Peut-être est-il temps d'apprendre à se contenter de peu."
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"[...] une simple clé peut en effet contenir une vie."
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chaque ombre est une lumière refoulée
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les chercheurs n'étaient décidément pas des gens agréables.
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Sur le bureau que son frère n'a jamais utilisé que pour ranger les jeux de sa Xbox, elle attrape une liasse de papiers froissés qu'elle lisse entre ses mains. Et découvre, surprise, une écriture malhabile, des pattes de mouches sautillant sur les lignes. Momo ? Elle serait bien incapable d'identifier son écriture, elle ne communique plus avec lui que par textos.
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Ce jour là, donc, elle marchait sans but, en quête de quelque chose, mais elle ne savait quoi, un lieu, une plante, une bête capable d'apaiser son amertume et son angoisse.
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Le diplomate soupira. Comment allait-il continuer, après l'horreur de ces dernières heures, à croire à ce qu'il faisait, à garder l'énergie, l'enthousiasme, l'envie ? Ces accords d'Oslo avaient été une lamentable erreur, il le comprenait seulement maintenant. Ils avaient tous pensé que le temps allait effacer les blessures. Palestiniens et Israéliens n'avaient en réalité jamais cessé d'activer leur mémoire.
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Un souffle d’air brûlant balayait la terre. Sous les derniers rayons du soleil, les arbres rescapés du khamsin avaient des allures d’épouvantails. Haïm Müller avança à pas lents vers l’ombre de la muraille qui faisait office de frontière. Si Moshe ne lui avait pas raconté d’histoire, c’était là que la surveillance avait été allégée. Depuis que le rabbin Arie Golan avait pris le contrôle du Grand Israël avec l’aide des nationalistes russes, les crédits militaires avaient été divisés par dix, il fallait bien dégager des moyens pour favoriser l’étude de la Torah.
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Il avait sous les yeux un être en partance, étouffé par ses pensées, ses souvenirs, ses peurs, ses croyances… Que deviendrait tout ça après son départ ? Un tas d’os enfoui sous une terre dont il n’était même pas sûr qu’elle ne le vomirait pas un jour.
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Ce samedi-là, elle s’était levée très tôt, à l’heure où les boutiquiers balaient devant leur porte les poussières et les détritus charriés par le vent du Bosphore. C’était shabbat, elle pouvait courir sans compter les long d’Istiklal et au-delà, dans les allées du parc Taksim. Sentir les odeurs de café et de pâte feuilletée s’échapper de échoppes fumantes, et s’effacer aussitôt, comme dans un flash, devant les effluves salés et légèrement iodés venus du détroit.
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Bishara bascula la tête en arrière, essayant de trouver l'air qui lui manquait. Il éprouvait autant de mépris pour Sharon que pour Arafat. Ces hommes là se repaissaient de bataille et de sang, et lui, il en avait sa claque. La vie, ce n'était pas ça.
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Ana Müller baissa la tête, glissa les mains derrière son cou. Ses doigts tâtonnèrent, remontèrent un à un les maillons de la chaîne jusqu’au fermoir qu’elle pressa d’un coup sec. Déclic. Soulagement. Elle recueillit le collier porte-bonheur au creux de sa paume, s’arrêta un instant sur la hamsa offerte par l’oncle Zeev peu de temps avant sa mort et déposa le tout sur la pierre grumeleuse. Puis ce fut au tour des bagues. L’œil-de-tigre acheté au souk d’Istanbul, seul vestige de sa vie d’avant, et l’alliance en or que Haïm avait un jour glissée à son index droit. Ses bijoux l’habillaient bien plus que ses vêtements ôtés un à un dans la pénombre du mikveh. Jupon, jupe, collant, culotte, tee-shirt à manches longues, chemise, soutien-gorge. Ses bijoux et sa perruque. Elle ne se sentait nue qu’à l’instant où elle ôtait ses cheveux synthétiques, sa tignasse rousse répandue sur les épaules. Elle avait refusé de la raser, ce n’était pas négociable. Alors seulement elle passait sous la douche, frottant chaque millimètre de sa peau avec un gant de crin pour en retirer les impuretés. Elle aimait ce moment. Plus personne pour la regarder, ou l’éviter, oui, l’éviter comme si elle portait en elle le germe de la peste.
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Le journalisme nourrit mes romans en idées, en personnages et en situations, et le roman me permet de dire les sensations, les parfums, les paysages, tous ces mille et un détails qu'on ne peut pas écrire dans un article.
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L'ONU était une machine extrêmement bien huilée où les habitudes tenaient lieu de règles de conduite. Et le vieil hommme n'avait pas l'intention de s'y conformer. Il avait un avantage énorme sur tous ces hauts fonctionnaires : sa carrière était derrière lui.
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Quand elle était étudiante, Larissa allait souvent trainer du coté du cours julien, un des rares quartiers de Marseille où les voitures s'emplissent pas l'espace, bien plus chic que le ce,tre bourse, cours Belsunce, où l'on consomme vite fait mal fait à la lumière des néons. Pour elle qui venait des quartiers nord, c'était Broadway.
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" Dis.... c'était pas bien cette histoire ? Tu voulais de l'adrénaline, t'en as eu, non ?"
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Le russe lissa son crâne d'une geste machinal, et se glissa dans la queue formée devant le comptoir tandis que ses gardes du corps bloquaient l'entrée de l'échoppe.
- Andreï ! Machlomkha ?
- Kol Tov, Shlomo…kol tov.
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