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Critiques de Alexandre des Isnards (100)
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La visio m'a tuer - La vie de bureau quand ..

J’ai dévoré ce livre avec un plaisir mêlé de fascination.

Alexandre des Isnards nous offre une plongée humoristique (mais pas seulement) au cœur de la nouvelle organisation du travail, avec ses codes parfois obscurs, son langage anglicisé à outrance et ses dérives.

Dans un style vif, fluide et accessible, l’auteur nous entraîne de visio en flex office, de microworking en tracances… et le lecteur, aussi sidéré que certains des personnages de ces multiples histoires courtes, découvre un monde en pleine mutation, qui se cherche à mesure qu’il se construit, et semble parfois perdre pied avec la réalité.

Une vision à la fois fine, amusante et sans concession de l’évolution des pratiques professionnelles, qui pointe avec pertinence les limites et les dangers de la relation virtuelle.

Un ouvrage indispensable !
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Facebook m'a tuer

Écrit par petites histoires ou anecdotes, ce livre traite de l’impact des réseaux sociaux sur nos comportements, notre quotidien, nos relations, etc… Ces différents récits nous laissent le choix de nous faire notre propre idée sur la génération actuelle (très connectée), sans nous influencer. Là où un voit un inconvénient, d’autre en verra peut-être un avantage.
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L'open space m'a tuer

Quand ce livre est sorti en 2008, les collègues en avait beaucoup parlé. Du coup je ne l’avais pas lu me disant que tous les bons « morceaux » avaient tous été cités à la machine à café. Ce n’est que maintenant que je me plonge dedans et sans regret je suis contente d’avoir maintenant quitter l’open Space. En effet même si le livre est de 2008 il reste très actuel dans sa dénonciation des dérives de cette organisation.

Entre anglicismes, mal être et petits arnaques entre collègues, je suis contente d’avoir quitté le monde de l’entreprise pour passer dans celui de l’enseignement. Ce livre m’a rappelé combien la course à la « performance » peut être usante.
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L'open space m'a tuer

Rien qu'en voyant le titre, je savais que je devais lire ce livre.

Voilà des années que les études se multiplient, pointant du doigt les dégâts que les open space font aussi bien sur la production que sur la santé, mentale comme physique, des salariés.

J'ai beaucoup ri en lisant ce livre... un peu jaune, il faut admettre. Il faut dire que certaines situations sont, hélas, familières.

Des difficultés à se concentrer au milieu du brouhaha constant d'un groupe au discours, souvent incompréhensible, de la hiérarchie (entre novlangue et phrases toutes faites vides de sens), tout y est.

On pourrait se consoler en se disant que tout le monde semble souffrir pareil, mais je trouve désolant que les entreprises s'obstinent ainsi dans un schéma aussi néfaste, qui fait du harcèlement et du flicage la norme et pointe du doigt ceux qui s'effondrent comme s'il était anormal de ne plus supporter ce climat de stress et de suspicion permanent.

Un petit livre sympathique qui ne prétend pas donner des solutions pour survivre à l'open space mais seulement nous rappeler, à travers ces anecdotes, l'absurdité d'une telle organisation.

J'ai apprécié ma lecture car, comment le dit le titre d'un roman de Stéphanie Butland : "J'aime tout ce qui me rappelle que je ne suis pas la seule à souffrir sur cette terre"
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L'open space m'a tuer

Ce qui peut surprendre dans ce livre, est la modernité des contenus. L'ouvrage a été publié en 2009 et en 2021, même en pleine période de pandémie les faits restent inchangés. Une chose a été changé car maintenant la SSII se nomme EPN. La notion de télétravail est plus prégnante. Ce qui demande à la structure de créer de nouvelles façons de travailler et de surveiller les collaborateurs. La confiance n'empêche pas le contrôle. La surveillance des écrans, la pression sans cesse, l'absence de reconnaissance, le turn-over optimal, les stagiaires jamais embauchés... cela reste intacte. Pourquoi modifier un système désorganisé pour quelque chose de plus respectueux et productif? Tant que l'on a sur le marché des compétences interchangeables et que les gens peuvent facilement démissionner, pourquoi vouloir réfléchir à une organisation? Même constat sur l'utilisation des anglicismes toujours très présents comme les timesheet, le wording, teambulding, reporting, one to one, knowledge management, downsizing, road map... Ce n'est pas que les mots n'ont pas d'équivalence dans la langue française. Mais le fonctionnement du travail se copie de plus en plus sur celui américain et anglais. Même si on peut y opposer des textes de lois qui limitent et encadrent aussi bien les entreprises que les employé.e.s. Le lobby aura la peau des salariés au nom de plus de liberté et de la concurrence. On avance déjà avec un pied dedans donnant plus d'importance que cela en a vraiment. Ce qui est assez horrible dans ces témoignages d'employés dans la prestation de service informatique repose sur la réalité des situations. On pourrait croire à de la fiction. Le bas blesse et rien n'est amené à métamorphoser. Et si cela venait à être le cas, rien ne dirait que cela serait pour le bien-être des employés. Pourtant l'employeur à l'obligation de santé et de sécurité envers celui qu'il emploi. Une utopie sociale, en tout cas dans ce milieu, qui n'a pas raison d'être. Alexandre des Isnards et Thomas Zuber n'hésite pas à étayer leur récit avec les mots toujours à la mode comme les 7 valeurs d'une entreprise pas si fictive : honnêteté, audace, confiance, plaisir, liberté, solidarité et simplicité. En cherchant un peu sur internet, on peut trouver ces termes dans des groupes comme Altis Consultants, Oseaudeau, CapCefini, Tefol... Vous l'aurez compris ces noms sont très librement inspirés de la réalité. Toute ressemblance avec la réalité n'est pas du tout fortuite. Pour conclure, rien de tel qu'une citation de Pierre Desproges, cité dans le livre : "Je cache ma pudeur... en montrant ma bite!". Une petite phrase bien lourde de sens.


Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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L'open space m'a tuer

Plusieurs nouvelles réelles traitant sur le travail en Open Space. J'ai vécu cette situation (travailler dans le même bureau que ses collègues et supérieurs) donc le livre m'a attiré. Mais j'ai été déçue. Ce recueil toucherait plus en pièces de théâtres qu'en lecture.



J'ai apprécié "Crackberry".
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L'open space m'a tuer

Très brutal dans son aversion envers les open space, mais finalement plutôt réaliste, et basé sur des témoignages qui ne donnent absolument pas envie de se retrouver dans le type de sociétés décrites ici.

Je trouve déjà qu'il y a quelques similitudes avec l'endroit où je travaille, c'est dire si mes envies de devenir jeune cadre dynamique dans ce type de boites s'est amenuisé à la lecture de ce bon bouquin, ou les anglicismes et abréviations sont parfois un peu agaçants (mais tellement vrais).
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L'open space m'a tuer

J'ai envie de dire une seule phrase "Tellement vrai !". Quand on a déjà souffert dans un open space, on a juste envie de mettre des noms sur les personnages, tellement les scènes nous rappellent du vécu.

Les auteurs dénoncent non seulement les pressions de la hiérarchie, mais aussi les bons petits soldats qui s'investissent à fond sans comprendre qu'ils sont manipulés, et se font jeter comme une chaussette sale lorsque survient un problème.

Cynique, mais bien réel.
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Facebook m'a tuer

En dehors du titre, que je trouve à la fois sans pertinence et racoleur, la lecture est agréable et souvent très drôle. Les auteurs présentent sous forme de saynètes terriblement crédibles les errements des conventions et addictions liés aux réseaux sociaux, à internet. La satire des comportements artificiels puisqu'ils l'auraient pas lieu sans le truchement d'une machine est à la fois facile et efficace. Le plus terrible est que la caricature est souvent inutile tant les comportements rapportés sont hauts en couleur et, malheureusement, miroirs très exacts de ce qu'on lit, qu'on voit et parfois qu'on fait, selon notre propre narcissisme.



Facebook, mais aussi Snapchat, Instagram, les sites de rencontres et différentes applications de partage et de dialogue en ligne sont passés en revue.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Facebook m'a tuer

Lu début 2013... pas encore inscrite sur Babelio !!



En rangeant des cartons de documents et souvenirs, je suis tombée sur des notes manuscrites...de cette lecture...J'avais relevé les citations qui m'avaient marquée... mais si aujourd'hui je faisais une relecture, je choisirais sûrement des extraits différents, car ma propre attitude envers les réseaux sociaux a évolué depuis...De réfractaire absolue... j'ai, depuis modulé mes réticences même si je reste très vigilante, et très sélective...



L'évolution s'est faite d'ailleurs largement avec mon inscription et mes implications sur Babelio...Puis j'ai créé un profil Facebook pour des liens professionnels au départ, créer des contacts avec des éditeurs, de libraires indépendants, et des auteurs, aujourd'hui, dont j'ai défendu les textes... ainsi des liens se sont enrichis vis à vis du monde du livre ; je continuais ainsi de me tenir informée... Et plus personnellement des liens avec des proches corses, détestant courriers, mails,

téléphone...pour "dépasser" l'éloignement... !



J'ai un ami de longue date, farouchement CONTRE,

qui se refuse à tout réseau social... Nos discussions sont toujours aussi véhémentes...il a raison en grande partie... toutefois, on peut "utiliser" ces nouveaux modes de communication "positivement"...Et entre nous se maintient donc .. la correspondance classique, manuscrite, abondante avec collages, articles de nos centres d'intérêts...



Je tente, au maximum, de garder un équilibre entre les "camaraderies" seulement virtuelles et les vraies relations...facilitées par FB, à cause de la distance géographique... Par contre, je fulmine quand je constate de plus en plus systématiquement les personnes qui retrouvent des amis, continuant de "tripoter" et de communiquer "ailleurs" sur leur I-phone, en négligeant les vraies personnes présentes... Les dérapages et addictions semblent devenir un comportement généralisé"....



"Facebook est un révélateur et un amplificateur de nos nouvelles façons de "gérer" nos relations amicales, familiales ou amoureuses. Facebook n'est pas seulement un site Internet, c'est un mode de vie. "



"Grâce à Facebook, on récolte ce que l'on « s'aime ». On se sculpte un « moi » avec des gens qui vous admirent, vous cajolent, vous encouragent en échange du même traitement."



Ce que je trouve inquiétant c'est l'amplitude démultipliée des réseaux sociaux...nos comportements avec les autres ont été révolutionnés; inquiétant, car c'est devenu comme la nouvelle norme sociale !!



"C'est intégré, accepté, rentré dans les moeurs. Facebook pense pour vous, gère vos amitiés pour vous. Une journée sans Facebook, et vous risquez de trébucher dans votre vie sociale"



Une relecture me serait vraiment nécessaire pour vraiment "jauger" de mes propres addictions et de mes évolutions de comportement, en la matière...!!!
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Facebook m'a tuer

Les SMS puis Facebook, les sites de rencontres et enfin les applications pour smartphones, ont profondément modifié notre rapport aux autres. Finies les sorties "in real life" maintenant le soir on tchat sur messagerie instantané, on compulse les photos des dernières vacances de machin ou machine sur Facebook, on joue jusqu'à pas d'heure à Farmville...et lorsque l'envie nous prend de voir les gens en vrai, alors c'est toujours plus complexe, il faut jongler entre les emplois du temps de chacun et surtout, résister à l'envie de consulter son portable au moindre sms ou appel reçu. Sans oublier l'amour...la donne a changé, on se rencontre sur Meetic où l'on recherche plus un partenaire qu'un véritable amour...et parfois on se fait avoir !

Accro au web ? oui, complètement et même trop...les histoires que nous racontent Thomas Zuber et Alexandre des Isnards dans Facebook m'a tuer, sont drôles, révélatrices et grinçantes. On s'y reconnaît parfois, beaucoup et cette lecture nous amène à réfléchir sur nos comportements en ligne.

Le numérique a modifié la vie de nombreuses personnes et s'il veut nous faire croire que l'on est plus jamais seule, on a le sentiment dans ces histoires que se sont au contraire les mieux entourés sur le web qui sont le plus seuls dans la vie.

Facebook m'a tuer (et ce "er" est volontaire) est un livre qui va au cœur de nos comportements numériques, nous fait autant rire qu'il pose question sur nous-même. C'est un livre qui reflète ce que nous sommes au quotidien et si on ne s'identifiera pas à toutes les histoires, beaucoup nous rappelleront nos propres expériences.

Facebook m'a tuer c'est à la fois un livre qui montre comment internet bouleverse la vie des utilisateurs mais aussi un regard critique sur ce monde tout numérique où la vie réelle semble lointaine.

Ados accros et parents dépassés, Facebook m'a tuer est pour vous et peut-être vous fera t-il porter un autre regard sur ce web qui ne finit pas de rivaliser d'imagination pour vous capter.
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Facebook m'a tuer

Lorsque j'ai croisé ce roman lors d'un vide-grenier, le titre m'a beaucoup intrigué, puis le résumé.



Avant de connaître le réseau social Twitter, j'étais l'une de ses personnes à beaucoup usé de Facebook, pour y raconter ma vie, mais avec pour "amis" beaucoup de membres de ma famille donc peu d'intimité, dirons-nous. J'ai donc mis un frein à ma relation avec Facebook. Ce roman traitant de cette relation virtuelle, je l'ai trouvé intéressante, mais j'ai été plus impressionnée par sa structure et son impacte.

Rien de bien originale, l'histoire se base sur la vie quotidienne de tiers personnes, comme vous et moi, mais à travers leurs statuts facebook et les commentaires qui en sortent, les liens entre chaques "amis" et l'on peut voir comment le monde est petit.



J'ai pu remarqué qu'à travers cette vie virtuelle, on s'éloigne de plus en plus de ceux qui nous entoure, bien que j'en avais une idée. Après ma lecture, j'ai donc tout coupé : téléphone, PC, télé et j'ai passé du temps avec mes enfants et mon homme. Bien que je sois encore devant le PC à écrire cette chronique, j'en passe de moins en moins de temps, ce qui me permet de mieux profiter.

Je ne dis pas que je tiendrais à vivre sans les réseaux sociaux (Twitter forcément), mais je calmerais mon jeu.



J'ai donc apprécié son originalité, mais surtout le message qu'il nous montre assez durement. Les auteurs n'ont pas du avoir tant de mal à formuler leurs idées, bien que le travail de construction soit immense. Si vous souhaitez voir le résultat du virtuel sur nos vies, c'est une très belle occasion et je serais curieuse d'avoir vos retours ! Si vous l'avez déjà lu, n'hésitez donc pas à me laisser l'adresse de votre article, j'irais voir avec grand plaisir !
Lien : https://livres-et-compagnie...
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Dictionnaire du nouveau français

Ce ne sont pas une licence d'Histoire et un diplôme de Sciences-Po qui font de vous un lexicographe. Genre (m., f., inv.) classe (n. adj., adv., vb., etc.), défini-ion précise – laconique, svp – exemples syntagmatiques lisez « en contexte », et étymologie expliquée (attestée et illustrée, au besoin) et datée brillent par leur absence ! Il n’est pas étonnant que certain(e)s lecteurs/rices se soient ennuyé(e)s. Les argotiers amateurs (et locuteurs) ne seront jamais des lexico-graphes… Alexandre des Isnards devrait s’appeler « des Ignares ». Mon maître en Sorbonne doit s'en retourner dans sa tombe...
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Facebook m'a tuer

des anecdotes vraies , drôle , rapide a lire qui fait réfléchir
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L'open space m'a tuer

On rit jaune à la lecture de ce livre, écrit comme une suite de sketchs. Vécu de l'intérieur dans des boites (on les reconnait parfaitement, grâce à des jeux de mots aussi faciles que pertinents) qui érigent l'évaluation des gens par le temps passé au bureau !

La critique est plus profonde qu'elle n'y paraît, parce que dans un open space, chacun contrôle l'autre, sans intervention des chefs ; et on a pu, lors des vagues de suicide chez orange, prouver combien ce système peut être destructif pour les personnes !

Le livre retrace, derrière l'humour noir, le stress des jeunes cadres essayant de prouver qu'ils sont bien dans le moule et qu'ils répondent aux injonctions de leurs patrons !
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L'open space m'a tuer

Une suite de témoignages sur la situation des "cadres" dans les entreprises. Intéressant.
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Facebook m'a tuer

Dans la lignée de L'open-space m'a tuer qui avait l'avantage de piquer juste et d'être drôle, ce nouvel opus consacré aux réseaux sociaux est beaucoup moins intéressant.
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L'open space m'a tuer

Petit recueil d’anecdotes sur le monde du travail dans de grosses boîtes de com ou autre qui n'ont plus de bureau cloisonnés mais des open spaces. Dans ces témoignages les jeunes sont principalement ciblés : moins motivés, moins investis que la génération précédente?

A lire des mêmes auteurs "Facebook m'a tuer"
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Facebook m'a tuer

Alors j'en ai pensé quoi de ce livre ?? J'ai adoré tout simplement.



Le livre se divise en petites saynètes plus truculentes les unes que les autres.



Il y a d'abord ce constat simple et terrifiant: "Nous sommes tous de la génération Y". Je ne peux pas dire le contraire (voir l'article sur mon blog). Puis les auteurs vont disséquer nos petits travers, nos habitudes face au géant FB et autres réseaux sociaux. Meetic et Adopteunmec.com auront aussi le droit à leur quart d'heure de gloire. Notre vie est résolument connectée, une sorte d'esclavagisme moderne sous le regard constant de l'autre. Nous nous y soumettons avec complaisance, voire ravissement.



Retrouver son ex? Pas de souci, Google et FB sont là ! On peut fouiller et apprendre sa bio juste avant de le ou la revoir. Pour l'effet de surprise, on repassera! Et si l'autre ne l'a pas fait, on se sent un tantinet vexé(e) (saynète : Tous fouché ) . Mais le plus important dans tout ça, c'est d'apparaître le plus à son avantage sur les photos qu'on poste (saynète: Narcisse 2.0 ). Et puis, il faut envoyer du rêve aussi...Les vacances qui se transforment en reportage photo (pour FB) en témoignent. Le moment n'est jamais aussi beau que vu à travers l'écran de son Smartphone ( saynète : J'ai fait Bali!). Mais la popularité se mesure aussi aux nombres d'amis qui répondront présents à La soirée du siècle à laquelle on les convie. Et pour ça, FB a pensé à tout. Créez votre événement et régalez-vous avec la réponse "peut-être" (saynète : je viendrai "peut-être) . C'est pareil pour les anniversaires, plus besoin de faire l'effort de mémoire, FB est là (saynète: Birthday Calendar) et on peut ainsi mesurer à quel point nos amis nous aiment ! Et puis si au milieu de tout ça, certains n'ont pas répondu présents soit on les blackliste, soit on les interpelle. Et qui sait, on arrivera peut-être à se voir dans la Real Life (saynète: "Faut qu'on se voie") et si on n'y arrive pas, on se débrouillera avec notre conscience (saynète: "Faut absolument que je l'appelle").



Mais la Real Life, au fait, ça donne quoi? Deux amis qui s'organisent une petite bouffe en ayant leur portable à côté d'eux et en jetant un œil dessus toutes les deux minutes ? (saynète: armes de distraction massive) Les rencontres qu'on fait suite à un échange sur Meetic ou Adopte ? (saynète: Karen consomme les mecs).



Je pourrais continuer ainsi pendant des heures (sur mon ordi, sic ! ) tellement j'ai passé un très bon moment de lecture. Mais peut-être que le mieux que vous ayez à faire est de lâcher votre ordi, tablette, smartphone pour tout simplement ouvrir ce livre.



Ah, juste pour vous faciliter la tâche: les pages d'un livre, ça se tourne ;-)
Lien : http://jeveuxtoutlire.unblog..
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Facebook m'a tuer

Cet ouvrage, au titre plutôt évocateur, n'est autre qu'une succession d'anecdotes en ce qui concerne l'utilisation de la technologie et des réseaux sociaux, dont le but est de nous avertir des dérives de ceux-ci. Le lecteur découvre donc une ribambelles de situations aussi crédibles que réelles qui nous font prendre conscience d'une réalité trop souvent mise de côté. Je me suis malheureusement retrouvée dans de nombreuses situations, représentant très fidèlement notre quotidien. On pourrait croire qu'il s'agit d'une grossière caricature, mais c'est à peine exagéré.



Tout cela nous est conté avec une note d'humour, de légèreté. Des situations banales, quotidiens dépeintes avec précision mais aussi avec un certain recul. Nous sommes amenés à suivre plusieurs personnages, sous différents angles, nous passons leur vie au crible et sommes tentés de les juger pour le peu que nous connaissons d'eux. A travers les différentes représentations de l'ouvrage, nous avons l'impression de connaître chacun d'eux, alors que tout cela n'est qu'une identité virtuelle.



J'ai trouvé qu'il s'agissait d'une analyse intéressante et pertinente de notre société. Le livre illustre bien la perte de lien social, de même que le caractère chronophage d'internet et des nouvelles technologies. Il s'agit d'un véritable nid à microbes, pire qu'une addiction, une sorte de filet enregistrant nos moindres informations.



Ce livre est très abordable en ce qui concerne l'écriture. Simple et fluide, sans fioritures, elle nous emmène droit au but sans passer par d'inextricables chemins. Les situations sont décrites comme telles, avec les caractéristiques des sites/outils. C'est un livre contemporain, il aborde notre génération, ses excès, tout ce qui lui est propre. Il est très facile de s'y identifier, la lecture s'effectue sans prise de tête. Toutefois, je ne conseille pas de lire le livre d'un traite, cela peut s'avérer ennuyant à cause de la répétitions de diverses situations. Je conseille plutôt de lire quelques anecdotes chaque jour. Je dirais également que le public de ce livre est essentiellement jeune, entre deux âges.



En définitive, il s'agit d'un bon livre, pas transcendant certes, mais qui permet de prendre conscience d'une certaine réalité. Je salue le travail des auteurs et la référence à "Omar m'a tuer".

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