Alexiane Thill

Je peux vous dire que j'étais très impatiente de découvrir ce roman après en avoir tant entendu parler. À sa sortie en format numérique, j'avais craqué sur sa couverture et sur les thèmes : l’Écosse et les Highlanders. Après ma lecture de ce premier tome, je ne suis absolument pas déçue, bien au contraire.

Ici, nous faisons connaissance de Phèdre Duval (aussi surnommée Ed'), 24 ans qui quitte la France pour rejoindre l’Écosse le pays natal de son père défunt.

Phèdre va donc partir pour Édimbourg en Écosse et être recueillie le temps de son séjour linguistique chez la famille Blain.

D'entrée, on sent que pour Phèdre rien n'est simple, que son passé a laissé des traces et qu'il pourrait bien vite la rattraper malgré toutes ses précautions. Sa vie est plus que compliquée et son séjour dans ce pays qu'elle ne connaît pas pourrait bien changer son destin à tout jamais.

Qu'elle est cette menace qui fait fuir Phèdre ? Que lui était-il arrivée dans son passé ?

Extrait : Ne pas s'attacher. À personne. Jamais.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Phèdre. Ce côté qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, son franc-parler. Malgré son passé douloureux, c'est une femme forte et ce n'est pas un homme, tout chef qui l'est qui va lui faire fermer sa bouche et obéir sans protester. Elle ne se laisse pas faire et j'ai adoré !

Son travail au sein du night-club « The Unicorn » va plonger Phèdre dans un monde auquel elle ne s'attendait pas et va la mettre sur le chemin de Caleb. Caleb qui est aussi surnommé l'Ogre.

Qui est-il ?

Caleb est le chef du Clan MacCoy. C'est un homme mystérieux, énigmatique et qui cache bien des secrets. Malgré ce côté revêche, dur, il est plus qu'attirant. Ce n'est pas facile de ne pas succomber à son charme et à sa prestance. Et les mots qu'il prononce en gaélique, c'est comme une douce caresse sur notre peau...

Phèdre et Caleb sont deux personnes que le destin a réunies, mis sur la route l'un de l'autre.

Pour le bon ? Le mauvais ?

Avec ce premier roman, l'auteure nous fait voyager en Écosse, mais nous fait aussi découvrir les Clans, leurs mœurs et leurs traditions. J'ai vraiment apprécié que tout soit bien expliqué (jusqu'aux costumes). C'était très intéressant !

Les lieux, les personnages, les situations étaient très bien décrits. J'ai été en totale immersion dans cet endroit. Les images défilées devant mes yeux comme si j'y étais.

J'ai vraiment été conquise par cette histoire !

Maintenant, il me tarde de découvrir le « Bonus Dans les yeux de Caleb » ainsi que le Tome 2 L'Ours et le Taureau qui va sortir le 4 juillet 2019 en format numérique et poche.

Je vous recommande ce premier tome !
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Phèdre débute un séjour linguistique dans le pays natal de son père. C’était sa dernière volonté. Une autre raison semble toutefois se cacher derrière ce voyage. La jeune femme est en fuite et ne souhaite pas se faire remarquer. Installée chez les Bain, Phèdre se fait discrète et ne s’attache pas. Le soir, elle part travailler dans le bar l’Unicorn. Si elle voulait se fondre dans la masse, Phèdre est rapidement impliquée dans les conflits entre grandes familles écossaises, entre Clans...







Nous sommes bien au XXI siècle et pourtant les Clans sont toujours debout. Phèdre est perdue et dépassée par les événements. Elle ne comprend pas les règles de ce monde, qui semblent archaïques. Il est question d’honneur, de possession, de protection, de promesse, d’alliance mais aussi de violence. Ça paraît dingue à notre époque, mais l’auteure réussit un véritable coup de maître. Ce roman a tout d’une romance historique mais dans un contexte tout à fait moderne et c’est très fort. Les Clans et leur chefs trouvent si facilement leur place dans notre monde actuel que c’en est déroutant.







Au début de ma lecture, ma crainte était de suivre une héroïne qui subit les événements, qui reste spectatrice. Phèdre me semblait angoissée, terrifiée et j’avais un peu peur qu’elle ne soit pas à la hauteur de mes attentes. Je me suis complètement trompée. J’ai aimé son tempérament et la façon dont son personnage évolue. Si les événements font remonter de terribles souvenirs à la surface, Phèdre tient bon. Elle ne veut pas être un objet qu’on s’approprie et elle s’affirme au fil des pages.







Phèdre est une femme en danger mais on ne réalise pas immédiatement l’ampleur de la menace. La situation s’aggrave au fil des chapitres et c’est intenable. Le récit est rythmé par ce danger constant, toujours plus d’interrogations, quelques révélations savamment placées et une histoire d’amour complexe qui ne nous laisse pas indifférent. Désormais Pupille du Clan MacCoy, Phèdre est sous la protection de Caleb, un homme charismatique, fier et orgueilleux, qui respecte les traditions de son pays et le protocole. À leurs côtés, la lecture se veut intense, passionnante et passionnée, et la plongée dans les Highlands est époustouflante. Je n’ai plus qu’une chose à dire : à suivre...


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Pourtant peu habitué à la romance, je me suis laissé emporter sans le moindre effort… et même avec beaucoup de plaisir !



L’ambiance écossaise, la rivalité clanique, la tension romantique, les paradoxes des personnages… tout est ressenti. Tout se tient avec une belle crédibilité et une intrigue bien menée : tantôt douce et posée, tantôt dure et brutale, tantôt brulante et dévorante.



Le scénario était pourtant un sacré pari : fusionner deux époques aux mœurs si différentes, y intégrer une romance dure et complexe, des personnages mystérieux et tourmentés, un féminisme digne et révolté face à un sexisme passéiste, un érotisme brulant mais toujours élégant…



C’est pourtant réussi.



Alexiane Thill nous emmène au cœur des mille émotions qui parcourent Phèdre, sa jeune héroïne malmenée. Son désarroi, sa panique, sa haine, sa jalousie, ses sombres souvenirs, ses amour et désir naissants, sa soif de justice, son affirmation, jusqu’à ses paradoxes. Face à la violence de tout un monde qui lui semble hostile, j’ai eu beaucoup d’intérêt à découvrir ses secrets et son évolution psychologique, son parcours presque initiatique qui s’impose à elle malgré ses peurs et ses fuites.



Enfin, l’écriture est riche et le vocabulaire travaillé, ce qui ajoute la touche finale à ce qui est selon moi une belle réussite.



Que je recommande aux amateurs de romance moderne, d’intrigues aux personnages tourmentés… et aux amoureux de l’Écosse !

Moi qui avais envie de partir en Ecosse, me voilà encore plus pressée de faire mes bagages et de découvrir ces étendues vertes !



Merci Alexiane !



Ce livre est une invitation au voyage. On est transportés dans cette nature enchanteresse, brute et inapprivoisée. On visite cette île peuplée de mythes, de traditions et de personnages quelque peu particuliers. Les chants celtiques, les châteaux et les kilts peuplent les pages. Il est certain que vous ne pouvez être que plongés dans cette ambiance chaleureuse : et bon dieu que ça fait du bien ! Les MacCoy vous transportent dans un ailleurs divisé entre traditions et modernité. Rien que pour cette escapade, je vous invite à aller découvrir ce livre.







*Mais alors de quoi parle cette histoire d’hommes en kilt ?



On est bien loin de la première version que j’avais lu sur Wattpad ! Mais quelle belle réécriture !



Alexiane Thill nous plonge dans une Ecosse moderne. Enfin… c’est ce que l’on pourrait croire. Cette terre reste remplie de légendes, de créatures mythiques, et surtout de clans.



La jeune Phèdre, alors en fuite, part se réfugier en Ecosse. La patrie originelle de son père.



Elle recherche la tranquillité et l’anonymat. Pourtant, elle est mise au centre de bon nombre d’attentions lorsqu’elle fait la rencontre de l’Ogre. Un sublime étalon écossais. Toutefois, faîtes attention, il est aussi piquant qu’un chardon. S’ensuit alors des révélations, des rebondissements, de l’aventure, des combats… Bref ! Tout pour ne jamais s’ennuyer au fil des pages.



Vous êtes prévenus, ce livre est addictif. En quelques heures, vous le dévorez (et avec plaisir !).







*Qui est Phèdre, l’héroïne ?



Pour commencer, je mets un gros point positif pour le choix de son prénom ! C’est original, et il me fait penser à deux héroïnes tragiques.



Phèdre fuit son passé. Malheureusement, il ne cesse de la rattraper. Arrivée en Ecosse, elle doit y faire face. Une vague de souvenirs et de révélations l’assaillent alors. Ses sentiments se mêlent à sa bataille interne. En bref, que de rebondissements pour ce petit bout de femme !



Mais, Phèdre n’est pas fragile ! Non. C’est un cocktail détonant à elle toute seule. Elle a du tempérament, du chien et beaucoup de courage. Sa jeunesse, sa fougue, et son manque de connaissances sur l’Ecosse peuvent la mettre dans des situations périlleuses. Phèdre a le don pour nous émouvoir, nous faire stresser et rager !



J’aurais aimé apercevoir davantage ses fêlures. Elles nous sont présentées, mais je suis certaine que l’auteure peut creuser plus et affiner le portrait de cette jeune femme.







*Quant à Caleb…



De l’autre côté, nous avons la bête. Enfin l’Ogre. Allez donc deviner pourquoi il s’appelle ainsi (j’ai une petite idée de mon côté) !



Il est mystérieux et très secret. C’est un roi et il agit comme tel. Il est d’ailleurs extrêmement dévoué à sa tâche, à ses traditions et à son peuple.



Caleb a un bon fond… Toutefois, ses actions ne sont pas toujours justes, et il n’est pas toujours loyal envers ses alliés. Peut-être est-ce pour ces raisons qu’il a hérité de cet horrible surnom ?



J’aurais aussi voulu en apprendre davantage sur lui et ses faiblesses. Il reste très fermé, même aux lecteurs, ce qui attire d’autant plus notre curiosité.







*Quelles sont les forces du récit ?



La première est l’atmosphère développée. L’auteure aime cette terre, et on le ressent. Les recherches sont fondées et bien développées. Alexiane s’appuie sur les coutumes, mais elle sait s’en éloigner pour les besoins de l’histoire. Le tout reste très réel et dope notre imagination. L’auteure développe des mythes, des légendes… En tant qu’ancienne étudiante d’histoire, elle m’a transportée dans le temps et dans des décors qui me sont apparus comme authentiques. Chapeau !



[Pour lire la suite de la chronique suivez le lien ]
Lien : http://ficpad.fr/index.php/2..

Alexiane Thill nous offre un premier tome très prometteur. L’auteure a une plume efficace et captivante, qui a su créer un univers complexe et intéressant à découvrir....
Lien : http://www.sariahlit.com/201..

Je dois d’abord dire qu’une grande partie des publications de La Condamine ( qui publie les gagnants sur Fyctia) sont d’une grande qualité et celle-ci n’y échappe malgré un gros défaut.



On suit Phèdre (drôle de prénom quand même) qui se rend en Ecosse selon les vœux de son père mais aussi pour fuir quelqu’un. Elle fait là-bas la rencontre de Caleb, alias l’Ogre.



Et surprise car en fait les clans des Highlander sont toujours d’actualité dans le plus grand des secrets ! Et c’est ça qui m’a donné envie de commencer cette saga. Des Highlanders transposés au XXIème siècle ? Il fallait que je lise ça !



Je suis pas mal impressionnée par l’écriture de l’auteure. Elle frappe d’un bon coup avec son premier roman en utilisant un vocabulaire plutôt riche mais qui colle bien aux Highlander.



J’ai bien aimé Phèdre d’ailleurs même si elle se trouve en difficulté avec ses crises de panique, elle a la langue bien acérée ! Et les héroïnes aux répliques cinglantes, je les aime d’amour ! Caleb est également un personnage intéressant, j’aime les persos masculins qui prennent soin des filles et là Caleb est vraiment tout doux avec Phèdre. Il comprend tout de suite que Phèdre n’est pas bien et est soumise à des crises de panique et qu’elle a besoin de douceur.



L’intrigue a elle aussi son lot de surprise, même si j’en avais deviné un bon paquet, le livre est plutôt bien rythmé et se termine un bon gros cliffhanger comme on les aime (ou pas).



Par contre, le gros bémol, le gros point noir de ce livre, c’est la condition de la femme. Le vocabulaire, c’est une chose mais traiter les femmes comme au 14ème siècle, c’est-à-dire comme des reproductrices et au mieux un moyen de faire des alliances avantageuse, c’est moyen. Et en tout cas, ça ne passe pas chez moi. C’est dommage de vouloir transposer les Highlander au XXIème siècle sans les rendre plus modernes.



En conclusion, une bonne lecture mais la condition de la femme est vachement archaïque dans ce bouquin !
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