Citations de Alexiane Thill (178)
- Tu étais là, étendue sous mon corps, offerte. Et je ne voulais pas voir ce regard-là.
- Quel regard ?
- Celui qui me dévore, m'idéalise, me renvoie le reflet d'un être que je ne suis pas. Celui qui me hurles que tu m'aimes.
C’est en sonnant la retraite d’une bataille perdue d’avance que l’on gagne la guerre
[Clan MacCleod]
On est chez soi quand on est auprès des gens que l’on chérit…
- Je n'ai pas l'impression de perdre mon monde lorsqu'on m'annonce qu'elles ont frôlé la mort.
C'est lui que je voulais. Lui qui aurait dû être là.
Pas Ducan, pas athair, ni qui que ce soit d'autre.
"Mon" Caleb. Celui qui se meurt lorsqu'il me croit éteinte. Celui avec qui je lâche prise. Celui qui m'a donné assez de courage pour le braver. Assez de force pour affronter mon avenir encore flou, fondé sur les ruines d'un passé obscur.
Loués sont ceux qui réussissent à résister...et tristes, sont ceux qui ne cèdent pas à la tentation.
On croit souvent, à tort, que notre foyer est celui que l'on construit. Mais tu peux bâtir mille maisons dans ta vie, mille châteaux, si ton cœur ne s'y trouve pas, tu n'en feras pas un foyer.
Il n'y a parfois rien de plus angoissant que le silence. Un silence pesant mais non moins éloquent, chargé d'un ressentiment qui oppresse. Un silence assourdissant, en fin de compte. Qui nous pousse à nous retrancher, à battre en retraite, les mains plaquées sur les oreilles, parce que même si rien n'est dit, tout hurle autour de nous.
- Quand on exige que les autres fassent des sacrifices, il faut être soi-même prêt à les consentir.
Je ne veux pas vivre dans un monde où les héros sont des monstres.
On ne choisit pas sa famille, et parfois, elle n'est pas assez forte pour traverser les épreuves que la vie lui impose.
J’avais déjà eu un aperçu de la silhouette d’Annabelle dans sa robe de bal rapidement déchirée, mais maintenant qu’elle se présente à moi vêtue comme n’importe quelle femme, les joues encore rosées par la chaleur de la douche et les tempes humides, je ne peux que déglutir. Elle paraît soudain… accessible, comme si un voile venait de tomber devant mes yeux pour me la montrer telle qu’elle est. Humaine. Femme. L’ange abandonne ses ailes, mais garde sa beauté et sa pureté.
Tes mots m'ordonnaient de partir quand tous tes gestes me chuchotaient de rester.
Je tiendrai toujours, bon, papa. Avec courage.
I'll Be Brave and, always, I'll Hold Fast.
- Ne me regarde pas comme ça... J'ai fait ce que j'ai pu. Je ne suis pas un héros.
Malgré ses secrets, ses mystères, je n'y arrive pas.
- Hais-moi.
Je l'aime.
- Athair, si tu pouvais faire un vœu, toi, lequel tu ferais ?
Sur le pas de la porte, ses traits sévères s’adoucissent.
- Celui de toujours te protéger.
Ah ! le cliché de la donzelle sur l’épaule du guerrier… On le connaît tous ! Je dois battre des jambes et des mains en hurlant ? Ou j’attends encore un peu ?
Mon coeur s’arrête de battre quand je reconnais la voix de Caleb MacCoy. Je rouvre les paupières. L’Ecossais aux yeux doré s’avance sur la piste de danse, suivi d’un cortège d’hommes aussi baraqués que lui. Ma stupeur est à son comble. Ils affichent des regards féroces.
[Phèdre]
p400 : - Personne ne devrait avoir le droit d'imposer ses choix concernant la vie d'un autre. Elle appartient à celui qui la vit.