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3.1/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16/05/1899
Mort(e) à : Paris , le 17/05/1983
Biographie :

Alfred Fabre-Luce, né à Paris le 16 mai 1899 et mort dans la même ville le 17 mai 1983, était un journaliste et écrivain français.
Petit-fils d'Henri Germain, fondateur du Crédit lyonnais, et fils du banquier Edmond Fabre-Luce, il suit des études de lettres et de droit et obtient un diplôme de sciences politiques, histoire et droit. En 1919, il est en poste à Londres comme attaché d’ambassade. Un an plus tard, il décide de rentrer à Paris pour entamer une carrière de journaliste.
Il commence à publier des articles dans différents journaux puis se consacre à la rédaction d'ouvrages politiques et littéraires. Témoin engagé, il se fait connaître par son ton polémique et ses opinions non-conformistes. Les observateurs l'assimilent parfois aux « non-conformistes des années 30 » ou l'associent à « la droite buissonnière. Après un voyage en Union soviétique, il publie chez Grasset Russie 1927, qui dénonce les conditions de vie et les événements politiques de la nouvelle URSS. Il rédige aussi des biographies, parfois sous le pseudonyme de Jacques Sindral et de Sapiens.
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il décide de tenir un journal, qui sera publié en quatre volumes entre 1940 et 1946, uniquement en Zone Libre sous le titre Journal de la France 1939-1944. Il soutient alors la politique du maréchal Pétain mais condamne le service du travail obligatoire. Favorable à la coopération avec les alliés, il prédit la défaite allemande, ce qui lui vaut d'être arrêté par la Gestapo et emprisonné pendant quatre mois. En septembre 1944, le gouvernement de Vichy le fait à nouveau arrêter. Après la Libération, il reprend son activité d'écrivain et publie des livres politiques liés à l'actualité, notamment sur la guerre d'Algérie, sur De Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing ou encore sur François Mitterrand.
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Source : Wikipedia
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Edmonde Charles Roux sur Fulco di Verduro
Edmonde CHARLES ROUX présente son livre "Une Enfance Sicilienne" et explique les raisons du choix de cette adaptation d'un auteur sicilien. Et répond à la critique de Fabre Luce.

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
La Grande-Bretagne est une île flottante qui, selon les inflexions de sa politique, se rapproche ou s'éloigne de l'Europe.

Alfred Fabre-Luce (1899-1981)
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Alfred Fabre-Luce
La Grande-Bretagne elle-même est une île flottante qui, selon les inflexions de sa politique, se rapproche ou s'éloigne de l'Europe.
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Vers la fin de 1943, je rentrais chez moi après quatre mois de cellule.Il m'était interdit de voyager. On me recommandait même de ne pas recevoir mes amis..
Cependant, la rumeur du monde extérieur me parvint. Elle m'apportait deux noms : ceux de Jean-paul Sartre et d'Albert Camus. Ces messieurs publiaient des livres, se célébraient mutuellement dans les revues, faisaient jouer des pièces où ils ne manquaient pas de convier les journalistes de la presse contrôlée par l'occupant. Il était impossible de les ignorer...
Mais je ne m'attendais pas, je l'avoue, à voir ces mêmes hommes s'écrier au lendemain de la libération : " Enfin, nous sortons du silence ! " et distribuer des exclusives. C'est l'un d'eux - Albert Camus - qui mène aujourd'hui dans la presse la campagne contre l'indulgence.
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Les écrivains qui prétendent expliquer l’influence de Marx en se référant exclusivement aux gros volumes qu’il a publiés nous dupent. Mao Tsé Toung lui-même n’avait lu qu’un texte très court : Le Manifeste communiste. De toute l’œuvre du maître, l’immense majorité des marxistes n’a rencontré que quelques formules sommaires ou inexactement citées. « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». « L’histoire est l’histoire de la lutte des classes ». « L’aliénation est dans l’acte de la production ». « Ce qui importe n’est pas de comprendre le monde, mais de le transformer ». « L’humanité se pose seulement les questions qu’elle est en mesure de résoudre. » A travers ces formules s’expriment des sentiments — une foi dans la mission du prolétariat, un goût de la contestation radicale, une haine des systèmes politiques établis — et ces sentiments puisent leur force dans le tempérament de l’homme Marx. Plus tard, les aspects aliénants des régimes communistes répondront aux aspects aliénants de sa pensée. Son messianisme préparait un impérialisme. La « science prolétarienne » a été à la fois une suite et une sanction de son orgueil. Le centralisme et la prétention à l’autorité internationale qui caractérisent la tyrannie soviétique prolongent l’attitude de l’homme qui préféra dissoudre l’Internationale socialiste plutôt que de la laisser se diviser en sections.

Au départ, le jeune Marx était, comme il était naturel à son âge et à son époque, un romantique. Il écrit à son père qu’il veut « remonter à la lumière du jour la perle des perles ». Quelle perle ? La grande intuition par laquelle il va retourner le système de Hegel en substituant à l’idéalisme du philosophe le concret et la praxis. Mais de ce prétendu concret, il va faire, à travers son système, un abstrait. Ce tour de passe-passe d’un grand prestidigitateur a longtemps émerveillé et dupé les spectateurs — jusqu’à les rendre indulgents aux conséquences de l’imposture.

Cependant, depuis une génération, des marxistes, épouvantés par ces conséquences, ont recouru à Marx contre lui-même, en utilisant ses manuscrits de jeunesse. Il y a bien eu vers 1844 un Marx « humaniste », mais ce n’est pas ce philosophe « mort jeune » (comme disait Arnaud Dandieu) qui a influencé le monde. S’il n’y avait eu que lui, le nom de Karl Marx ne serait même plus connu. D’ailleurs, on n’a pas le droit de déposséder un homme de son évolution. Or si l’on trouve bien encore chez le Marx de la maturité des phrases qui rappellent sa première période, elles sont surtout de couverture et d’alibi. Ce qui se dégage de l’ensemble de ses écrits, c’est un déterminisme social rigoureux, accompagné d’une incitation au radicalisme et à la violence. « Dans la production sociale de leur vie, les hommes contractent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté. » Cette phrase caractéristique figure dans Le Matérialisme dialectique. On pourrait en citer beaucoup d’autres, analogues, dispersées à travers ses écrits. Certes, Marx propose de hâter le fonctionnement de ce déterminisme par l’intervention de la volonté (comme la pensée chrétienne cumule la liberté et la grâce) mais dans son système fermé, le déterminisme primordial transforme la volonté elle-même en esclave. Il ne voit à travers l’Histoire que des agents de forces historiques impérieuses. Le capitalisme naissant, ou la Grande-Bretagne colonisant l’Inde, ont été à ses yeux des facteurs de progrès. Les abus d’hier — ceux même dont il s’indignait — étant ainsi, en quelque sorte, innocentés, ceux de demain — ceux des régimes communistes — le seront aussi.
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Cet homme supérieur animait mais tuait ceux qui l’entouraient. En 1851, Jenny vient d’accoucher de son cinquième enfant. Marx est déçu, car cet enfant est une fille, et Jenny est brisée. Marx écrit : « Si cela continue, ma femme va sombrer. » Et il ajoute : « Au fond, elle a raison, il faut que l’industrie soit plus productive que le mariage. » Il veut dire qu’il faut de l’argent pour nourrir une famille, mais c’est en termes de théorie économique qu’il s’exprime naturellement. Dans la même lettre, il reconnaît sa dureté. On a fait remonter l’origine de cette dureté à son enfance. Baptisé à six ans par décision de son père (qui s’était lui-même converti au protestantisme pour continuer à exercer son métier) il en avait gardé une honte qui contribue à expliquer ses réquisitoires contre la religion. Il avait même conçu, dit Misrahi, « une haine de soi ». On trouve effectivement dans un de ses poèmes de jeunesse cette ligne : « Je veux me venger fièrement de moi-même ».

L’autre objet de la sensibilité de Marx, c’est le prolétariat. Il passe brusquement du plus proche (sa femme) au plus lointain (le genre humain, réduit à une classe) dont il ne fera pas plus le bonheur qu’il n’a fait celui de Jenny. Entre l’une et l’autre, il y a des zones intermédiaires où il ne gaspille pas ses sentiments. Même en faisant la part des préjugés du temps, on reste gêné par l’épisode de ce fils naturel, au type juif, qu’il n’aime pas, qu’il ne reverra pas, et qui ignorera toujours sa filiation. (Il fera seulement des visites à sa mère, Lenchen, dans la cuisine, en l’absence du grand homme.)

L’amitié de Marx avec Engels est belle — quoiqu’il en soit surtout le profiteur — , mais elle aussi donne une occasion de mesurer les limites de sa sensibilité. Quand Engels perd la compagne de sa vie, il lui écrit une lettre de condoléances où ce malheur est placé sur le même plan que ses petits ennuis personnels. Engels, suffoqué, rompt avec Marx, qui s’excusera dans une seconde lettre aussi surprenante que la première. « Les femmes, écrit-il, sont des créatures comiques. » Et il en donne cette preuve que le matin, sa femme pleurait le deuil d’Engels et « le soir ne s’intéressait déjà plus qu’à ses propres misères ». C’est une façon de lui attribuer sa propre dureté, dont il témoigne encore d’une autre façon. en regrettant que ce ne soit pas sa mère à lui (Marx) qui soit morte, plutôt que la compagne d’Engels. Etrange façon de rattraper des condoléances manquées ! Le généreux Engels pardonnera et une fois de plus prêtera. Ses propres ressources sont pourtant épuisées. Eh bien, il prêtera l’argent de sa firme.
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Marx avait proposé à Darwin de lui dédier la traduction anglaise de son grand ouvrage, Le Capital. Marx espérait utiliser L’Origine des Espèces à la fois contre le finalisme et contre le matérialisme « non historique ». Pour lui, les lois établies de l’économie politique ne valaient pas plus que les lois établies de la biologie. Il prétendait expliquer le progrès de la Société comme Darwin avait expliqué celui de la Nature. Sociologue, il transposait en termes de classes ce que le naturaliste avait dit en termes d’espèces. Il l’annexait arbitrairement, en proclamant une équation : mutation = révolution. Darwin et lui étaient deux génies qui venaient abolir l’ancien ordre fixiste et proclamer l’ordre nouveau, un ordre dynamique dont ils avaient la clef. Marx employait même son propre langage pour caractériser l’entreprise de son prédécesseur : « Darwin a attiré l’attention sur l’histoire de la technologie naturelle... »

Mais cet amour (intéressé) de Marx pour Darwin n’était pas réciproque. L’auteur de L’Origine des Espèces refusa la dédicace que lui offrait l’auteur du Capital et commenta l’épisode dans une lettre. « Quelle curieuse idée semble prévaloir en Allemagne sur un lien entre le socialisme et l’évolution à travers la sélection naturelle ! » Un épisode ultérieur allait illustrer ce malentendu. Trotski découvrit Darwin en 1899, pendant un emprisonnement à Odessa. La bibliothèque de la prison ne contenait pourtant que des ouvrages religieux. C’est à travers leurs prétendues réfutations qu’il fut séduit par celui qui en était l’objet. Dès qu’il put recevoir des livres de l’extérieur, il se jeta sur L’Origine des Espèces. Il a raconté, plus tard, qu’il avait à jamais condamné dans son esprit la notion d’Etre suprême en apprenant par Darwin comment s’était formé le plumage du paon. Le problème religieux était alors au premier plan chez les révolutionnaires. Aussi l’illumination darwinienne de Trotski fut-elle suivie d’une profonde déception : il ne pouvait admettre que Darwin se dît agnostique plutôt qu’athée.

Il y avait d’ailleurs eu, dès l’origine, une critique marxiste de Darwin. On lui reprochait de n’avoir pas précisé que l’idée d’une limite aux moyens de subsistances, valable pour les animaux et les plantes, n’était plus justifiée pour l’homme, puisque celui-ci est maître de techniques productives. Engels allait jusqu’à dire que Darwin avait eu tort de ne pas mettre en relief la coopération des végétaux et des animaux, et qu’à cet égard il était en recul sur ses prédécesseurs.
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Sa passion [à Karl Marx] lui a fait mal apprécier les événements de son temps. En 1848, il croit au succès des mouvements révolutionnaires, imaginant à tort qu’on verra se renouveler le processus qui, sous la grande Révolution, a mené de la Constituante à la Montagne. En 1849, il attend encore une « éruption colossale ». Il ne se dégrise qu’en 1850, quand prend fin la crise économique qui avait, en 1847, allumé ses espoirs. Alors seulement, il s’assagit, reconnaît que le combat de rue est perdu d’avance si l’on n’a pas l’armée avec soi. Plus tard, il méconnaît la situation en Italie, souhaite une guerre franco-allemande, y voit le prélude d’une guerre contre la Russie qu’il juge nécessaire. Lassalle apprécie mieux que lui la situation générale de l’époque. Quand Saint-Simon dit que les ouvriers parvenant au pouvoir n’en useront pas mieux que les oppresseurs précédents, quand Fourier et Proudhon prononcent qu’une autorité centrale trop puissante dans un cadre trop large dégénère nécessairement en tyrannie, quand Bakounine redoute que la dictature du prolétariat ne se transforme en dictature sur le prolétariat, Marx les réfute. Ce sont eux, pourtant, qui ont raison.

Marx pensait que l’antagonisme des classes disparaissant, l’hostilité des nations cesserait. Il n’avait pas prévu que des contradictions se marqueraient aussi à l’intérieur du monde socialiste entre développés et sous-développés, et qu’elles recouperaient souvent les anciennes divisions nationales. Il n’imaginait pas que la violence s’installerait à l’intérieur du monde communiste, sous forme d’occupations militaires ou de répressions féroces. Il sous-estimait la force des nationalismes. Pourtant, sa propre famille avait été déchirée par des patriotismes divergents pendant la guerre de 1870. Tandis que sur le continent, ses filles Lafargue et Longuet partageaient le patriotisme de leurs maris, sa femme, de Londres, écrivait, en parlant des Français : « Comme ils méritent les obus prussiens ! » Et les Marx allaient se promener le dimanche au bord de la mer en chantant « 0, Strassburg ! »
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Corrélativement, l’ « auto-analyse » s’accélère. Freud découvre qu’à l’âge de « deux ans, deux ans et demi », il a éprouvé un attachement érotique pour sa mère. Soucieux de vérifier ce point, il interroge celle-ci, mais n’en tire qu’une obscure histoire de nourrice (aussitôt incorporée à sa théorie). Déjà, son imagination galope. Il interprète à la lumière de sa conception naissante les grandes œuvres de la littérature. Il donne même à cette conception de nom de « complexe d’Œdipe », sans remarquer qu’elle s’applique particulièrement mal au cas de l’Œdipe légendaire et tragique. Celui-ci n’a pu souffrir d’aucun complexe familial, ni dans son enfance puisqu’il a été abandonné à sa naissance, ni lors de son retour à Thèbes puisqu’il ignore entièrement sa parenté avec Jocaste. La révélation tardive de cette parenté l’accable pour des raisons qui n’impliquent aucun recours à la mémoire ou à l’inconscient. Nous sommes donc fort loin du schéma freudien. Mais qu’importe ? Freud identifiant son rapport avec son père à celui d’Œdipe avec Laïos s’empare de la mythologie grecque, reconnaît dans ses héros des clients. Le recours à l’antiquité gréco-romaine était, avant 1914, un excellent moyen d’acclimater et vulgariser une conception. Havelock Ellis avait commencé en créant le mot narcissisme. Freud a continué sur une plus grande échelle.
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Jacques Gernet a consacré un livre au christianisme vu de Chine (au XVIIIe siècle). Au début, les missionnaires ont eu du succès. Les Chinois rapprochaient Jésus de Confucius, ils étaient prêts à admirer la vertu, l’ascétisme qu’on leur recommandait. Mais il a bien fallu finir par leur exposer les mystères chrétiens. Or, diviniser un homme qui n’avait pas triomphé et avait même subi la mort d’un criminel, c’était à leurs yeux offenser l’ordre des choses. Cette résistance a existé aussi chez les Occidentaux pendant quelques siècles.) Les Chinois étaient encore plus étonnés quand on leur disait que « Dieu » avait eu une mère (la Sainte Vierge). Ils ne voyaient pas qu’à travers ces médiations le théisme s’humanisait, que la personne allait naître.

Malraux, considérant le milliard de Chinois, envisageait un avenir où ils deviendraient un milliard de personnes. Ce jour n’est pas encore venu. En Occident même, le christianisme a été récemment vécu par beaucoup comme un rapport avec l’ensemble de la société plus que comme un rapport multiple avec des personnes. « L’individu a cessé d’être un père, un sportif, un croyant, un ami, un lecteur, un homme de bien, pour devenir exclusivement un acteur économique. » Polin dit cela des régimes totalitaires, mais le propos nous concerne déjà.
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L’histoire de cette aberration est prodigieuse. Lyssenko, obscur biologiste soviétique, se targuait d’avoir inventé une technique d’accroissement qui permettait une amélioration considérable des rendements en blé : la vernalisation (c’est-à-dire l’humidification et le refroidissement des semences). Avant Staline, on ne lui accordait pas la dignité d’un théoricien. Sa promotion accompagna l’emprise du tyran. Ce n’était pas un simple hasard. Après le désastre provoqué par la collectivisation forcée de l’agriculture, l’U.R.S.S. avait besoin d’un « miracle » scientifique. Donner à une technique agricole la portée d’une explication philosophique était, en outre, une façon de soutenir la politique de terreur qui, dans les mêmes années, s’acharnait à épurer le parti communiste. La négation des lois de l’hérédité — pourtant solidement établies dans le monde libre — permettait au tyran, maître souverain de l’environnement humain, de se présenter aussi comme maître de l’environnement naturel et de se donner ainsi une aura d’infaillibilité.
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