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3.98/5 (sur 26 notes)

Né(e) le : 6 août 1941
Biographie :

Alice Becker-Ho, née à Shangaï le 6 août 1941, est une écrivain et poète de langue française.

Fille d'Anisset Becker, marin lorrain et déserteur de l'armée allemande, engagé plus tard dans la légion étrangère puis banquier en Chine, et d'une mère chinoise; Alice Becker-Ho arrive en France en 1947. En 1963, sympathisante de Socialisme ou Barbarie, elle rencontrera par le biais de ce groupe Guy Debord, alors marié avec Michèle Bernstein ; Alice et Guy s'installeront rapidement ensemble et se marieront le 2 août 1972. Elle signe parfois Alice Debord.

Elle a pris part aux évènements de mai 1968 en tant que membre du Conseil pour le maintien des occupations, ce qui est a mettre en lien avec sa collaboration au disque Pour en finir avec le travail (Chanson du CMDO). En 1973, elle apparaît en photo dans le film La Société du spectacle qui lui est dédié, puis signera son premier livre en 1987 en collaboration avec son mari, et enfin à partir de 1990 commencera seule une carrière d'écrivain avec Les princes du jargon. Elle s'occupe depuis la disparition de Guy Debord de la publication de la correspondance de celui-ci.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La véritable magie de Venise a été de faire vivre ensemble, dans un espace restreint, tous les peuples et toutes les croyances, dans la tempérance réciproque.
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Reste encore à parfaire
Ciseler quelques mots
Poser une ou deux pierres
Il le faut
Et puis aussi
Laisser courir le temps
Voir comme il agit
À présent
Sans repère
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Un jour ma mémoire
De l’écrin entrebâillé
S’est perdue sans espoir
Pour se réfugier
Dans la coupe brisée
De ton crâne encensoir

Garde-le à présent fermé
Que nul ne puisse savoir
Comment un soir
Tu me feras recouvrer
Un jour ma mémoire
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Le temps; ce petit enfant qui serre dans la main un miroir de cendres.

Karoly Bari
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IL ÉTAIT UNE FOIS un homme qui aimait la vie, le monde, les autres hommes.
Pour les voir, les approcher, les connaître, il décida, dès le lever du jour, de marcher à leur rencontre.
Mais plus il avançait, et plus les hommes s'écartaient de lui, et plus son ombre grandissait.
Il se dit que son ombre faisait peur. Mais il comprit aussi que l'ombre était le prix de la lumière, son tribut.
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Comme un enchantement

Quelques mots
Très anodins
Tu les disais ainsi
Par jeu
Pour rien
En étirant une syllabe
Sur deux notes
Comme on sifflote

Par nostalgie
Je les redis
Et de nouveau
Chaque fois
Comme un enchantement
J’entends
L’écho de ta voix
Dans ma bouche
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Les difficultés qui peuvent surgir à la lecture de l’œuvre "en clair" de Villon sont assurément peu de choses face à la barrière que continue de constituer le jargon des Ballades.
Précisons tout d'abord que le terme de jargon s'est trouvé progressivement supplanté par celui d'argot, du fait du glissement de sens qui s'est opéré à partir de l'expression jargon de l'argot, où argot -mot formé sur Ach (frère en hébreu) et Guit (gueux en moyen-néerlandais) -avait désigné, à partir du XVIème siècle, la corporation fraternelle des gueux.
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Considérées sous l'angle de la razzia, les croisades ont rapporté à l'Occident non seulement l'indéniable « butin » , mais des idées et une autre vision du monde. Elles ont mis un terme à une époque et à un mode d'organisation sociale incompatibles avec les structures d'une économie nouvelle. La féodalité avait brillé là-bas de ses derniers feux, son temps était passé. Les richesses acquises et, avec elles, les nouveaux marchés, devaient servir à mettre en place et consolider un monde régi par l'argent et le pouvoir qu'il confère. La lutte s'engagera désormais entre ceux qui y prétendent.
De cette épopée, les exclus avaient, eux aussi, tiré quelque enseignement. La dernière vérité cachée - que l'on pourrait exprimer par « le peigne est dans le beurre » - leur était connue, fût-elle masquée par les trois couleurs du nouveau « blason » et de sa fière devise LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ : devise des affranchis. Il leur faudra donc s'affranchir de cela comme du reste et conserver, pour eux, les mots et les idées qui n'ont plus cours : concepts à l'abri de toute profanation qui ne se défendent que les armes à la main.
« Si dur aux petits qu'ait été ce régime, il a véritablement légué à nos civilisations quelque chose dont nous souhaitons vivre encore », écrit Marc Bloch en conclusion de La Société féodale.
Qui a vécu vivra.
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Dix mille années!
C’est ce que nous souhaitions
Les jours anniversaires
Éternelles
Elles passèrent

Dix mille longues années
Déjà
Me séparent
De toi
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Ce sont rivières, nos vies, qui descendent vers la mer.
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