Aly Martinez

Flint Page était probablement le type le plus bizarre que j’avais jamais rencontré. Je n’étais pas vraiment une experte en ce qui concernait les hommes, mais je savais qu’il n’était pas normal, façon de parler. En apparence, il était beau.

Je te choisis Thea. Je nous choisis. Je te promets. Je n'ai absolument rien à t'offrir à part des maux de tête et du stress, mais si tu me gardes, je te jure que je passerai le reste de ma vie à te fournir de l'amour et du Doliprane.

Tu es une force de la nature, féroce et passionnée, tout comme ta mère. Et je suis sacrément fier de toi pour tout ce que tu as accompli face à l'adversité. Je sais que tu vas être en colère pendant un moment, et je vais te laisser ce temps. Mais quand tu seras prête, je te dirai tout ce que tu veux savoir.

C'était ma maison. Mon foyer. Mon refuge contre le monde extérieur cruel. Pourtant, je n'avais jamais voulu autant être ailleurs. Il n'était quà une porte de là, mais cette porte aurait pu être un univers entier.

Les choix. Tout le monde en faisait. Et par un miracle que je ne comprendrais jamais, Camden m'avait choisie, moi.

Je n'ai confiance en personne comme j'ai confiance en toi, Cam. A la minute où je t'ai vu aujourd'hui, assis devant avec ta famille, entouré des mêmes personnes qui me donnent habituellement la chair de poule, tout le chaos dans ma tếte s'est tu. Ces dernières années, respirer a été un effort conscient. Chaque pensée devait être disséquée, et chaque émotion devait être traitée et inventoriée pour m'assurer que j'avance dans la bonne direction. Mais pas quand je suis avec toi. Avec toi, je respire et je ris et... et je ressens de bonnes choses, Camden. Et je n'ai même pas besoin d'essayer. Ça arrive juste quand je suis avec toi

Être avec Nora était ce que je préférais faire. Peu importait que nous riions et parlions ou que nous soyons simplement assis en silence. Où qu'elle soit, c'était exactement là où je voulais être.

In the wake of tragedy, it’s easy to withdraw into yourself. After all, you can’t fathom how anyone else could adequately understand the misery you’re going through.

Je n'ai besoin que de toi. L'endroit où nous sommes importe peu.
-Eliza-

Cependant, parfois, dans le monde où nous vivions, où tout était une lutte, il était facile de devenir dépendant des remèdes qui engourdissaient le chaos. Certaines personnes se tournaient vers la drogue ou l'alcool pour s'échapper. Moi j'avais Till..., et il avait son fantasme.
-Eliza-

Till et moi savions tous les deux que nous avions une relation étrange. C'était plus qu'une amitié, mais il n'y avait pas de romance ou de sexe. Cependant, il y avait assurément de l'amour. Une quantité non mesurable.
-Eliza-

Je veux tout : toutes les premières fois que tu as à offrir, je les veux.
-Till-

Parfois, il faut laisser tomber la vie que l'on avait prévue pour vivre celle qui nous est donnée.

Les regrets n'étaient rien d'autre qu'une chaîne qui vous attachait au passé.

Des morceaux de Ramsey étaient entrelacés dans tout ce que j'avais toujours voulu dans la vie. Il était ma famille. Mon meilleur ami. Le yin de mon yang. Les battements de mon cœur.

Ce que Ramsey et moi partagions n'était pas un interrupteur que l'on pouvait allumer ou éteindre à volonté. Notre lien était cousu dans le tissu même de nos vies.

Même les pires des tempêtes finissaient par mourir à un moment ou à un autre. Peut-être qu'Henry était la mienne.
Ou, plus probablement, il serait peut-être le tremblement de terre qui me briserait en morceaux, avant de m'engloutir tout entier.

Ce n'était pas censé se passer comme ça. Mais pour une raison que je ne pouvais expliquer, Evan parvenait à me dépouiller du déguisement derrière lequel je tentais de me cacher. La célébrité, la fortune, la peur. Il voyait au-delà de tout ça.

L’amour n’était peut-être pas nécessairement un incendie échappant à tout contrôle, vous consumant jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de vous pour qui que ce soit d’autre.
Mais c’était toujours ainsi et seulement ainsi que je l’avais envisagé.

Elle n'était pas une princesse.
Je n'étais pas un mendiant.
Elle n'était qu'une fille malheureuse qui aimait écrire des chansons.
Et je n'étais rien d'autre qu'un type ordinaire, qui avait été assez chanceux pour réussir à la faire tomber amoureuse de moi.