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Citations de Amabile Giusti (20)


L'amour est ce trèfle à quatre feuilles doré, cette couverture chaude, cette musique lointaine, ce miracle qui revient un soir, au coucher du soleil, quand tout semble perdu pour toujours et te fait te sentir éternelle pour quelqu'un qui ne t'a jamais oubliée.
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Finalement, Penny me plaît. Pas sexuellement, ce qui est extraordinaire pour moi. D’habitude, c’est ça la clé de tout. Une femme me plaît sexuellement ou pas. Si elle ne me plaît pas, elle n’existe pas. En revanche, je ne veux pas mettre Penny dans mon lit et pourtant je la vois et elle existe. Par moments, parler avec elle me donne des décharges d’adrénaline. Je ne sais jamais ce qu’elle va dire. Elle est imprévisible. C’est une espèce de petite boule de mystère rigolote qui m’intrigue dangereusement.
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Pendant que je l’observe sans être vue à travers le miroir, en éprouvant l’inexplicable envie de lui casser le nez, Sophia passe à côté de moi et me sourit. Elle aussi est serveuse, mais, à la différence de moi qui intérieurement me sens autant à l’aise qu’un papillon aux ailes cousues, elle aime beaucoup ça. Elle est de petite taille, blonde comme Alice, et plus heureuse de vivre que Pollyanna.
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Pourquoi est-ce que les belles choses ne durent que trop peu de temps et quand elles se terminent, le noir semble encore plus noir ?
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C’est Annie qui a tout fait, et cette femme est un sacré mélange entre un ange et un général SS. Sans cesser d’observer le monde avec le regard triste d’une bergère à qui on a volé son troupeau, elle te met au pied du mur. Je l’admets, ça me complique les choses : comment faire pour dire « non » à une personne qui considère que tu es plus digne d’aller au paradis que saint Paul lui-même après que la lumière de Dieu l’a enveloppé aux portes de Damas ?
C’est pourquoi je lui ai dit « oui », et j’ai failli avoir une crise d’urticaire.
D’autre part, si on veut changer de vie, il faut changer de vie. Ça n’a pas de sens de se réinventer si on se limite à déplacer ses bibelots d’une pièce à l’autre et à repeindre les murs d’une couleur similaire à celle d’avant. Pour recommencer, il faut changer de maison, de quartier et de ville. Et vu que le changement le plus gros, je l’ai déjà fait – vivre sans Marcus – autant se jeter à l’eau.
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Cette jeune femme cachait quelque chose de pur et d’inquiétant en même temps. Pas à cause de ce qu’elle lui avait dit avant, mais à cause de ces yeux qui avaient l’air de gouffres au fond d’un étang, à cause de ces yeux obscurs comme du pétrole. De toute évidence, il ne pouvait rien lui demander de personnel ; par conséquent, il répéta la même question déjà posée aux autres.
— Qu’est-ce que la poésie ?
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C’étaient ceux de la jeune femme d’avant, celle qu’il avait aperçue à l’entrée de l’établissement. Celle qui l’avait contraint à s’arrêter pour comprendre si c’était une vision ou une réalité extraordinaire. Non, ce n’était pas une vision. Ce n’étaient pas les effets causés par le manque de sommeil accumulé. Elle était vraiment très belle, une magnifique madone brune, loin d’être angélique. Elle l’avait envoyé se faire foutre avec ses yeux et ses mots. C’était pratiquement la première fois qu’une jeune femme réagissait de manière hostile sans qu’il n’ait rien fait pour le mériter.
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Il faut conquérir une fille et non pas la faire tomber. Et ensuite, pour le dire comme Gloria Fuertes, une poétesse espagnole : « La poésie ne doit pas être une arme, elle doit être une étreinte, une invention, une invitation à découvrir ce qui se passe à l’intérieur des autres. Une découverte, un souffle, une addition, un frisson. »
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Pour moi, c’est un moyen de draguer des filles. Même si elles font toutes les femmes modernes, quelques vers et elles tombent toujours. Disons que pour moi, la poésie est une arme.
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Parmi les rêves qui peuvent encore se réaliser, il y a ce maudit cours. Cette université. Cette normalité. Même si le professeur n’est pas le meilleur, je veux au moins essayer de ne pas déjà tout ruiner. Arriver à l’heure serait un bon moyen pour ne pas commencer du mauvais pied.
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Peut-être que je suis une pauvre folle atteinte du délire de persécution, et peut-être qu’ils n’ont pas le regard cruel des personnes qui voudraient faire des choses horribles : je dois m’habituer à l’éventualité qu’il existe des regards qui n’ont pas d’intentions douteuses. Ils sont peut-être juste intrigués parce que je ne me promène pas avec un notebook Léopard à mille dollars et une tenue très chic. Ils ne sont peut-être pas cruels mais simplement snobs.
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Et parce que je déteste les yeux des autres sur moi, aujourd’hui, j’ai décidé de changer. Je porte un jean confortable – tellement confortable que j’ai de la place pour une autre Francisca et un violoncelle –, des chaussures basses, si basses que seul le centre de la terre est plus bas, et un manteau en laine grise qu’on ne trouverait même pas dans la garde-robe d’une bonne sœur.
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Maintenant tu te sens perdue, dépareillée, mais aujourd’hui ne durera pas toujours. Aujourd’hui est seulement une pierre, une goutte, un grain, une miette, et la déprime ne te va pas, elle perturbe tout : c’est comme si tu avais des tresses et un T-shirt rose pastel portant l’inscription « EMBRASSE-MOI, AIME-MOI, ÉPOUSE-MOI ». Finalement, tu peux vivre. En fait je suis vivante.
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Il y a des moments dans la vie qui ne sont pas vraiment des adieux, mais presque : ils ressemblent à un « on se reverra un jour, mais je ne sais pas quand ». J’en suis certaine, nous nous reverrons et nous nous souviendrons de ce qui a été, de qui nous étions, de ce que nous voulions et de ce qui nous suffisait. Nous pleurerons peut-être, nous qui n’avons jamais pleuré, parce que parfois on pleure plus en se retrouvant qu’en se quittant. On pleure plus de soulagement que de peur.
Peut-être.
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Il y a des moments dans la vie qui ne sont pas vraiment des adieux, mais presque : ils ressemblent à un « on se reverra un jour, mais je ne sais pas quand ». J’en suis certaine, nous nous reverrons et nous nous souviendrons de ce qui a été, de qui nous étions, de ce que nous voulions et de ce qui nous suffisait. Nous pleurerons peut-être, nous qui n’avons jamais pleuré, parce que parfois on pleure plus en se retrouvant qu’en se quittant. On pleure plus de soulagement que de peur.
Peut-être.
Mais maintenant je sais seulement que, alors que la porte se referme, je dois m’accrocher à la balustrade pour ne pas tomber, car tout d’un coup elle me semble être d’une hauteur vertigineuse.
J’ai l’impression d’être sur le toit d’un gratte-ciel, en équilibre : seulement un pas et le vide m’engloutit. Je n’ai plus personne.
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Et après, quand il sera parti avec elle, comment est-ce que je ferai pour respirer ?
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Chapitre 1 :
Francesca
«…Je lui réponds avec un regard qui veut seulement dire : «Meurs».
Il paraît surpris, fronce les sourcils et le soleil tape sur ses yeux. Qu’est-ce qu’ils sont verts ! Je n’ai jamais vu un tel vert. Peut-être qu’à force de fumer des joints, ils deviennent comme ça. Moi aussi j’ai fumé dans le passé, je ne le nie pas, mais ce gars-là me bat. Il a dû venir à bout d’une plantation entière d’herbe en une seule nuit.
— Est-ce que tu as cours de poésie contemporaine ? Me demande-t-il.
Mon regard dit encore : «Ce sont mes affaires ; et cesse de sourire, je sais que derrière ces dents blanches, tu caches une noirceur profonde.»
— J’ai compris, tu es muette, continue-t-il sur le ton de la plaisanterie. Quoi qu’il en soit, il est tard, je te conseille de te dépêcher. Le prof et un emmerdeur.
— Dépêche-toi, toi d’abord, me surprends-je à lui dire, même si je m’étais promis de me taire. Tu ne me sembles pas briller par ta ponctualité.
— Tu n’as pas tord… Il vaut mieux que je coure. On se retrouve dedans.
— Ou pas, répliquai-je.
Il lance un énième sourire et franchit la porte...»
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Satanées hormones ! Même si une femme étudie, lit, pense et vit comme un être civilisé, elle se retrouve en émoi face à un primate préhistorique. Somme-nous fondamentalement des animaux ? Les biceps d’un homme des cavernes suffisent-ils pour faire disparaître notre raison ?
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Chapitre 1 :
«…
— Quand je vois une femme avec cette tête-là, même si elle ne m’a rien demandé et que je ne la connais pas, je m’arrête généralement pour m’assurer qu’on ne lui fait pas sa fête.
— Personne ne veut me faire ma fête ! C’est plus probable que ce soit toi qui veuilles me la faire !
Il haussa un sourcil et son expression impassible trahit un signe de malaise et le début d’un petit rire cinglant.
— Je ne fais pas leur fête aux femmes, pas dans le sens où tu l’entends. Et dans tous les cas, je ne te la ferai pas, tu n’as rien qui donne envie de fêter quoi que ce soit.
Pénélope serra les dents, le détestant profondément...»
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Chapitre 5 :
«…
— Tu as changé d’avis ? Qui sait pourquoi, cela ne m’étonne pas. Mais jamais de la vie je ne coucherai avec toi.
— Pourquoi est-ce que tu penses toujours qu’une femme doit te demander des services à caractère sexuel ?
— Parce que c’est ce qu’elles me demandent toutes. Tu veux peut-être que je te résolve une équation mathématique ou que je te peigne un portrait à l’aquarelle ?
— Rien de tel. Mais ça doit être triste.
— Quoi ?
— Penser que le monde entier tourne toujours et uniquement autour de ton… euh... machin.
— Ce n’est pas vrai ! Je n’en veux pas ! Enfin… je ne veux rien de matériel. Je veux juste faire un pacte avec toi.
...»
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