Citations de Amanda Bayle (99)
Combien de temps était-il resté immobile face à elle, ses yeux plongés dans les siens, essayant de retenir une pulsion qui le poussait à fondre sur sa bouche, à dévorer ses lèvres, à l’écraser sous son corps pour caresser chaque parcelle du sien, à… la mordre ?
Depuis sa transformation, la terreur grondait en elle, ne la quittant jamais. Elle était traquée et en danger où qu’elle se trouve.
Non, pas avec Rolf.
« L’après-midi fila à une vitesse folle. Ève se sentait à la fois euphorique et soulagée. Elle n’en pouvait plus de passer ses journées à attendre que les heures défilent, à regarder le feu brûler dans la cheminée en se demandant où pouvait bien se trouver Luderik. Elle avait besoin d’être utile à quelque chose, de faire fonctionner ses neurones, de bouger des fesses qui commençaient à creuser un trou dans le fauteuil devant l’âtre de sa chambre.
Pour la première fois depuis son départ, la jeune femme ne pensa pas à son vampire. Elle ne s’imagina pas les pires horreurs à son sujet, le visualisant aux prises avec Olrik et sa sorcière. »
-Tu n'es pas tarée.
Sa voix a peine plus forte qu'un murmure, résonne au plus profond de mon être et je dois retenir un sanglot de soulagement.
-Mais, nous deux...on n'est pas vraiment assorti. Tu m'as bien regardée ? Une délinquante de vingt-quatre ans allergique à toute forme d'autorité, couverte de tatouages, avec un penchant pour les alcools forts et les soirées où on se refile de la drogue sous le manteau. Et toi, l'étudiant en droit modèle, bien habillé, propre sur lui, le gars sur lequel tout le monde peur compter, toujours prêt à rendre service.
-C'est comme ça que tu me vois ? Un mec un peu trop clean pour être avec une fille délurée dans ton genre ?
Les mots se bousculent dans ma gorge, les phrases s'enchaînent dans mon esprit, toutes plus accusatrices et agressives les unes que les autres, mais pas une seule ne franchit la barrière de mes lèvres.
Je suis un aimant à problème et quand tout va bien, c'est moi qui provoque les emmerdes.
En équilibre sur le fil de mes propres secrets.
L'avantage quand on avait la réputation d'être un ours, c'est qu'on n'était jamais obligé de faire un effort pour être aimable.
Il avait remporté le plus beau match de sa vie, et elle était sa victoire, son trophée.
— Cassi ! Attends-moi !
Cassandre haussa les sourcils et fit volte-face devant le chalet d’Axel et Mina. Sortant de la maison par la porte-fenêtre, Fred beuglait son prénom. Son estomac fit une pirouette en apercevant sa grande silhouette qui se rapprochait d’elle d’une démarche chancelante.
— Tu ne veux pas rester un peu plus tard ? Il y aura certainement quelqu’un pour te ramener chez toi…
Il venait d’arriver à sa hauteur et penchait la tête vers elle pour lui parler. Son haleine sentait la bière. Cass n’avait rien bu, elle savait qu’elle devrait reprendre la route pour retourner chez elle, qui plus est, elle avait laissé les jumeaux à ses parents et elle devait se lever de bonne heure pour revenir les chercher le lendemain matin.
— Non, je veux rentrer.
La voix de Fred était pâteuse, il était saoul, vraiment saoul. Il en fallait beaucoup pour que cette grande carcasse musculeuse plie sous l’effet de l’alcool.
— Ramène-moi à la maison, Cassi, s’il te plaît.
Oui, une véritable beauté, un joyau, froid, tranchant et dangereux. Jamais autant de perfection n'avait engendré un tel sentiment de mépris chez Luderik.
"Elle se demanda quand la Terre serait enfin débarrassée de cette poussière gris sale qui envahissait les champs et les villes. Sans doute jamais, c'était là le prix à payer pour l'imbécillité des humains."
Règle de survie numéro 1 : ne jamais montrer sa douleur ou ses faiblesses.
Etudie ton ennemi pour mieux le combattre.....
Règle de survie numéro 2 : ne pas ressasser le passé, ne pas songer à ce qui ne peut être changé. Survivre
-J'étais une catholique très croyante avant la guerre. je ne dirais pas que j'allais à la messe régulièrement ou que je priais tous les soirs, mais je croyais en Dieu, et en l'Eglise. Et puis, le monde est devenu fou, et je me suis dit qu'un dieu ne pouvait pas laisser ses enfants se détruire ainsi.
Je ... ne croyais plus en rien. Alors mes cousins m'ont parlé des Immortels, ils les voyaient d'une façon différente : pour eux, c'étaient des êtres venus sur terre pour nous sauver.
Il rit doucement contre sa bouche.
-Qu'est-ce que tu veux?
Il le savait très bien mais désirait l'entendre le dire. Jusqu'à présent, Eve ne se serait jamais cru capable de prononcer ces mots, mais....
-Mors-moi, l'implora-t-elle.
Tu pourrais aussi assumer une relation aux yeux de tout le monde, t'afficher avec une femme et ne pas jouer les play-boys, mais ce serait faire une croix sur ton petit fan club, passer du statut du mec toujours disponible pour faire la fête à celui de mec en couple, alors tu préfères ne surtout pas t'engager, te cacher aux yeux de tous et ne surtout pas leur avouer que tu fréquentes la même fille depuis des semaines.
"Il savait que son épouse était passionnée. Le simple fait de l'imaginer dans les bras d'un autre, subissant les caresses d'autres mains que les siennes, avait suffi à lui faire voir rouge. Il devait finalement accepter l'inacceptable : il était jaloux et possessif, et cette petite chipie avait un pouvoir sur lui dont elle n'était même pas consciente. Il la regardait à présent refuser de nombreuses invitations à danser, pour écouter les potins que Marjorie lui rapportait sur chacun des invités présents."