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Citations de Amanda Bayle (99)


« — Mais… qu’est-ce que…
Un chien ! Un énorme chien noir et feu devant mon appartement en train de déchiqueter… ma couronne de Noël ! Le molosse semble s’éclater, il lance la couronne dans les airs, la mâchouille, remue la queue, grogne, se dandine et bave abondamment sur mon tapis d’entrée. »
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« J’adore Noël, j’adore les décorations, les guirlandes lumineuses, les sapins, les boules, les villages animés… D’ailleurs, chaque année, mon appart se transforme en un véritable temple de Noël de début novembre à fin janvier. »
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- Là-bas !
Rolf l'avait suivi, et il venait de s'immobiliser juste à côté de lui en apercevant une petite forme humaine, recroquevillée le long d'un mur, frissonnante et haletante, sous l'un des seuls lampadaires allumés de la rue.
- Nom de Dieu... murmura Rolf. Ève...
À sa vue, la colère de Luderik s'envola. Il pouvait sentir sa souffrance, sa détresse, sa peur, même si elle se trouvait encore à plusieurs mètres de lui. En une fraction de seconde, il se trouva à ses côtés. Elle avait fermé les yeux, tremblait de tout son corps et elle était... trempée. Bordel, mais d'où venait toute cette flotte ? Ève était assise dans ce qui semblait être une immense flaque d'eau qui commençait à givrer sur le trottoir. Il l'agrippa par les épaules et la secoua.
- Ève ! Ève, ouvre les yeux ! Regarde-moi !
Aucune réaction en dehors de ses tremblements.
Ioan venait de les rejoindre :
- Elle est... mais qu'est-ce que…
- Il y a d'autres odeurs, d'autres personnes étaient ici, elles sont parties il y a peu de temps, je les sens, grogna Rolf.
Luderik ne sentait rien pour sa part, une seule chose comptait : ramener Ève chez lui. Il la prit dans ses bras et feula en voyant Ioan qui esquissait un geste dans sa direction. Le garou recula, prudent.
Le manoir était à plusieurs rues de là, mais Luderik se déplaçait vite, très vite. Il s'élança dans les artères sombres de la ville, Ève plaquée contre lui, toujours inconsciente et grelottante. Il maudit son corps de vampire incapable de produire la moindre chaleur pour réchauffer l'humaine. La température extérieure était en dessous de zéro degré et la jeune femme était trempée, en état de choc, faible, glacée...
Elle va mourir d'hypothermie...
Non ! Il ne voulait pas envisager cette éventualité. Ève était une battante, téméraire, elle voulait survivre, elle
allait survivre. Mais pourquoi s'était-elle enfuie ? Pourquoi l'avait-il laissée sous la surveillance de Ioan ? Pourquoi n'avait-elle pas compris que cette ville était dangereuse, qu’elle ne survivrait pas dans ses ruelles glaciales et plongées dans la pénombre ?
Les questions se bousculaient dans son esprit tandis qu'il progressait en direction de chez lui. Quand il atteignit le bout de sa rue, le sentiment d'urgence qui l'habitait depuis plusieurs minutes s'amplifia : la respiration d'Ève était tellement ténue qu'il l'entendait à peine. D'un coup de talon de sa boot, il fit presque voler en éclats la grande porte double du manoir. Un cri de femme l'accueillit, mais il n'y prêta aucune attention et se précipita vers la salle de bains.
Ève n'avait plus aucune réaction, elle ne tremblait même plus ! Luderik la déposa dans la baignoire avant de la déshabiller des pieds à la tête et d'attraper des serviettes propres dans l'un des placards pour l'emmitoufler dedans. Il frotta sa peau, devenue d'un blanc presque translucide, en prenant soin de ne pas la blesser, de ne pas appuyer trop fort, de contrôler l'Immortel qui grondait en lui. Il fallait la réchauffer avant tout, sécher ses cheveux, les enrouler dans un drap de bain et frictionner. C'est ce qu'il fit encore et
encore, jusqu'à ce que peu à peu, le sang se remette à circuler et sa peau reprenne une couleur moins cadavérique. Elle semblait respirer un peu mieux, un peu plus régulièrement. Il posa une main sur sa joue, mais il ne parvenait pas à déterminer si elle s'était ou non réchauffée, ses propres paumes étaient trop glacées, encore humides...
- Cynthia ! beugla-t-il.
Cette dernière le rejoignit au bout d'un temps infini, mettant un peu plus ses nerfs à l'épreuve.
- Touche-la, dis-moi si elle est froide.
Hésitante et visiblement apeurée, la jeune femme s'approcha doucement de la baignoire et plaqua une main sur le front d'Ève, toujours inconsciente.
- Elle est... tiède, pas vraiment chaude, mais pas glacée.
La réponse était vague et Cynthia n'attendait
que de s'enfuir de cette pièce. Il savait parfaite-
ment pourquoi : il devait faire peur à voir. Ses
crocs étaient longs et écorchaient ses lèvres à
chaque mot, du sang coulait sur son menton et il était conscient que ses yeux avaient viré à l'argenté. Mais il s'en moquait. Il se contrefichait de foutre la trouille à tout le monde.
- Reste avec elle, grogna-t-il en se levant.
Continue de frotter sa peau.
Avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, il avait quitté la pièce pour rejoindre la chambre et fouiler dans le sac d'Ève, à la recherche de vêtements chauds.
Bon Dieu, s'il ne l'avait pas obligée à mettre
cette putain de robe, il n'en serait pas là ! Cynthia
était agenouillée à côté de la baignoire quand il retourna dans la salle de bains. À sa vue, elle bondit sur ses pieds et s'écarta, terrifiée. Luderik entreprit d'habiller Ève. La jeune femme était nue devant ses yeux pour la toute première fois, mais peu lui importait, il ne la regardait même pas tout ce qu'il voulait, c'était la réchauffer. Il empila les couches de vêtements sur elle, la secoua pour tenter de lui faire reprendre connaissance. Sa respiration était redevenue plus régulière et ses pommettes se teintaient légèrement, mais elle n'ouvrait toujours pas les paupières et les battements de son cœur étaient encore faibles. Il l'enroula dans une grande couverture et la prit dans ses bras pour se rendre près de la cheminée. Là, il s'assit sur son fauteuil, Ève blottie contre lui.
Sa propre respiration était rapide, hachée et un feulement incontrôlable émanait de sa poitrine à chacune de ses expirations. La bête était lâchée et il aurait du mal à la remettre en cage, mais sa femelle avait failli mourir et il prenait soin d'elle à présent. Pourquoi s'était-elle enfuie ? Cette question tournait en boucle dans sa tête. Et cette flaque à ses pieds, immense... Pourquoi était-elle
trempée ? Pourquoi y avait-il de l'eau sur le sol ? Il ne pleuvait pas ce soir, il n'avait pas plu ces deux derniers jours, il n'y avait aucune raison pour qu'elle se trouve assise dans une flaque de ce genre…

▪ Tiktok @mylittleworldallinbooks
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« — Nous sommes ensemble maintenant, murmura-t-elle. Tu seras avec moi ?
Il posa son front sur le sien.
— Oui, pour l’éternité.
Oui, elle était prête pour ça. »
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« — Mon clan, ma famille, murmura-t-elle d’une voix à peine audible. Retrouve-les. »
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« Sa femelle était désorientée, et elle redoutait par-dessus tout de se trouver dans une position de vulnérabilité. Si la pièce était éclairée à son réveil, elle pouvait capter d’un regard tout ce qui l’entourait et identifier la moindre menace. Ève ne devrait pas avoir peur de dormir dans son propre lit, elle devrait toujours se sentir en sécurité, a fortiori lorsqu’il était dans la chambre à ses côtés. C’était son rôle de vampire de la mettre en confiance, de veiller sur elle, de la protéger. C’était le deal, l’Immortel protégeait l’humaine qui, en retour, lui offrait son sang. Un pacte qu’il ne parvenait pas à remplir depuis quelque temps. »
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« — Je t’aime, souffla-t-elle.
— Moi aussi je t’aime, mitt hjerte.
Elle crut l’entendre soupirer. Mettre fin à leur échange lui était aussi difficile qu’à elle. Impossible de raccrocher avant lui, elle ne pouvait s’y résoudre et quand la tonalité retentit enfin dans le combiné, c’est avec une main tremblante et des larmes plein les yeux qu’elle reposa le téléphone.
Faites qu’il revienne vite… »
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— Ève, ta cheville n’a même pas gonflé…

— Ça n’empêche pas qu’elle me fait mal !

— Toute cette comédie, uniquement pour que je te porte.

— Mais je ne fais pas la comédie ! s’énerva-t-elle. Je ne veux pas que tu me portes, je…

Elle s’arrêta au milieu de sa phrase en se rendant compte qu’il souriait. Il se moquait d’elle !

Jamais encore elle ne l’avait vu lui sourire de cette manière : il était… magnifique, avec ses yeux d’un bleu cyan qui brillaient d’amusement et cette fossette au creux de sa joue. Durant quelques secondes, elle ne sut comment réagir, puis finalement…

— Tu te fiches de moi ! s’écria-t-elle en lui donnant une tape dans l’épaule. Il relâcha sa jambe et s’assit sur le banc à côté d’elle.

— Avoue qu’il y a de quoi rire. Tu te tords la cheville en essayant de me fuir, et au final tu te retrouves encore plus dépendante de moi.
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« Entre nous, finalement, il n’y avait jamais eu de hasard. Je devais la rencontrer. La désirer un peu plus fort chaque jour. La faire sourire. La rendre heureuse. L’aimer, tout simplement. »
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« Ce soir, je m’amusé de lire les réactions à la suite de mes dernières interventions. Mais parmi tous les retweet et les réponses, seule la dernière trouva écho en moi. J’étais venu ce soir parce que Luke m’avez invité, mais aussi parce que ça se passait à Cannes, Notre ville d’enfance, parce que c’était LA soirée. J’espéré qu’elle habitait toujours dans le coin, qu’elle avait été invité, qu’elle était célibataire, qu’elle me pardonnerai et qu’elle me redonnerai une chance.
Parce que je ne l’avais pas oublié.
Jamais
Ça faisait beaucoup de paramètres, mais ce soir je croyais en ma bonne étoile. Quand on oubliez pas une fille au bout de 10 ans, c’était qu’un truc quelque part avait merdé. Que j’avais merdé en beauté. »
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Il avait remporté le plus beau match de sa vie, et elle était sa victoire, son trophée.
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Mais soudain, un de leurs adversaires, un petit, un gringalet même, s’élance entre Axel et Thibault pour choper la balle au vol au moment d’une passe. Rapide comme le putain de vif d’or d’Harry Potter, il fila entre tous les joueurs de l’ESRU. Benoît se jeta en avant pour le plaquer, mais le gamin était pire qu’une savonnette et lui glissa littéralement entre les bras, le laissant s’écrouler de tout son long sur la pelouse glacée. Le choc lui fit crisper la mâchoire. Mais il ne prit pas le temps de ressentir la douleur et se releva aussitôt pour s’élancer derrière le joueur qui..
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— On est coincés ici, grogna-t-il sans la regarder.
— Quoi ? Comment ça, coincés ?
Claire sentit la panique monter en elle et le sang courir plus vite dans ses veines.
— Un arbre est tombé et il bloque la sortie.
Un arbre ? Elle s’avança jusqu’à la porte et passa devant lui pour tenter d’ouvrir. Il ricana dans son dos.
— Tu penses que tu y arriveras mieux que moi, p’t’être ?
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« Oh… je me disais bien qu’il faisait un peu trop chaud tout à coup, murmura-t-elle.
— C’est peut-être moi qui te donne chaud.
— Et peut-être pas !
Elle ne cherchait plus à s’écarter de lui et jouait distraitement avec un bouton de sa chemise, le regard de nouveau posé sur ses lèvres.
— Allez, on arrête de jouer maintenant. Tu en as autant envie que moi, dit Axel.
Elle déglutit.
— Ça m’étonnerait.
Il se mit à rire.
— Bon, très bien, tu en as encore plus envie que moi. »
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« Il plongea son regard dans le sien et elle failli repousser son ordre mental, presque par habitude. Mais quand sa voix retentit à l’intérieur de son crâne, elle l’a laissa l’envoûter: Rolf allait l’aider à retrouver son mâle.
Concentre-toi sur Luderik, souviens-toi de la nuit dernière, du moment où tu as bu son sang.
Aussitôt, les images affluèrent une seconde fois. Elle se visualisa, assise au-dessus de son vampire, le couteau à la main. Elle cru sentir le manche de la petite lame dans sa paume, comme si elle revivait physiquement la scène. Le grondement de Luderik, proche d’un ronronnement, résonna à ses oreilles. »
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Mais j'ai un scoop pour toi, Ax, le fameux numéro 10 de la talentueuse équipe du Pont-du-Ru: tu n'as plus dix-huit ans, tu en as trente-deux et tu ne vas pas rajeunir.
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Elle leva le nez et partit avant qu'il n'eût le temps de réagir. Samuel s'était déjà rassis quand il se remit de cet éclat totalement incompréhensible.
- Qu'est-ce qui lui arrive ? Elle avait l'air en colère.
Brian dévisagea un instant son frère avant de lui répondre.
- Elle vient de m'envoyer sur les roses.
Samuel éclata de rire.
- Je ne m'attendais pas à ce qu'elle le fasse aussi vite.
- Je crois qu'elle ne m'apprécie pas vraiment, reprit Brian en ignorant la remarque de son frère.
- Bien sûr que non, tu es un ours mal léché et elle, une délicate colombe. Comment pourrait-elle t'apprécier ?
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L'estomac de Brian se contracta et tout à coup, il la détesta. Il la détesta d'être aussi parfaite, de lui faire perdre ses esprits, de l'avoir charmé sans même lui avoir adressé la parole, d'avoir fait de lui un animal prêt à tout pour assouvir ses besoins. C'était à cause d'elle s'il se retrouvait ici aujourd'hui, obligé d'épouser une gamine de dix-neuf ans.
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Avant d'avoir réalisé ce qu'il était en train de faire, il l'avait couchée sur le sol et à moitié déshabillée. Jamais une seule femme ne lui avait fait perdre la tête de cette façon. Il la voulait plus que tout, et le fait qu'il soit dans la maison d'un des plus influents hommes d'affaires de New York n'avait plus aucune importance à ses yeux.
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Le jour où je t’ai vue pour la première fois, il s’est passé un truc et je… je crois pas au coup de foudre et à toutes ces conneries mais… je suis bien avec toi. Je suis bien uniquement avec toi.
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