AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Amy Engel (1218)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


The book of Ivy

[Chronique rédigée en mars 2015, quelques jours après la sortie]



Aaaaattention les yeux… voici le plus mauvais livre de l’année !



Je ne suis pas du genre à m’esquinter la santé à lire des trucs nullissimes jusqu’au bout, et encore moins à venir cracher mon venin sur la toile après, non, vraiment, il y a trop de bons livres qui m’attendent et je ne vois pas l’intérêt d’ajouter mon poison à celui des trolls qui le déversent déjà à foison — MAIS !



Mais The Book of Ivy récolte depuis sa sortie il y a un mois toutes les louanges possibles et imaginables sur les blogs et les plateformes de critiques (voir les pages Babelio, Booknode, Goodreads…), ce qui me rappelle un peu le phénomène Twilight, qui n’a commencé à se faire basher qu’à partir du moment où, le tsunami aidant, d’autres personnes que des midinettes de 14 ans se sont mises à le lire. Or, de voix discordante sur The Book of Ivy, pour l’instant, je n’en trouve pas. Alors me voilà.



Acheté à l’inauguration du salon du livre après avoir lu les 30 premières pages sur place et donc sachant déjà que c’était consternant — faut-il que j’aime me faire du mal — ce livre n’a eu de cesse d’aggraver son cas. Mais pourquoi je l’ai acheté, ce machin écrit avec les pieds ? D’abord parce que la couverture, très efficace, couplée avec le pitch, semblent crier « KICKASS ! ». Ensuite, une curiosité morbide m’a poussée à vouloir vérifier que le résumé et les premières pages se réalisaient effectivement. Car voyez-vous, c’est le problème numéro 1 de ce livre : dès la quatrième de couverture, on sait tout ce qu’il va se passer. Je vous la copie-colle :



"Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. (…) des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.



Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée (CORRECTION : gnangnan), thriller psychologique (CORRECTION : ramassis de cliché) et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant (CORRECTION : une course de limace) dont vous ne sortirez pas indemnes (NB : ça malheureusement c’est vrai)."



On sait donc avant d’ouvrir, le bouquin, que l’histoire d’Ivy se déroule ainsi :



1. (Dystopie confuse qui sert de prétexte au mariage forcé)

2. Je dois épouser ce garçon et je dois en profiter pour le tuer car c’est ma mission.

3. (Un beau gosse sauvage apparaît !)

4. Oh mais zut, alors je suis tombée amoureuse !

5. (Angoisse et pommes de terre bouillies)

6. En fait, je vais pas le tuer.

7. (Fin)



Lorsque l’on connaît d’avance le scénario, la narration ne peut nous surprendre que de certaines manières :

-Une superbe langue (nope)

-Une bonne traduction (nope nope)

-Des personnages ayant une véritable profondeur (nope nope nope)

-Des péripéties originales (lol)

-Un rythme haletant (XD)

-Un fond éthique fort sur le mariage forcé, la place de la femme, la vision des sexes (WARNING ! Ce roman craint.)



Reprenons point par point :



*Une superbe langue (nope)

C’est fade comme du pain sans sel, et léger comme du kouign amane. Je ne vais pas développer, vous avez tous lu de la mauvaise littérature.



*Une bonne traduction (nope nope)

Je pouvais constamment lire l’anglais en transparence du français, ce qui est (très) mauvais signe. Je vous offre un exemple. Un seul, parce que je ne cherche pas à vous faire mal, non plus :



V.O. : -You… you like him ?

V.F. : -Tu… tu l’aimes bien ?



Tu l’aimes bien ? Non mais sérieusement ? C’est une erreur d’anglais niveau 4ème, que peut-on dire d’autre à ce stade ? Elle parle pas de son plaid en peau de mouton, auquel cas je comprendrais qu’on lui demande s’il elle l’aime bien, c’est doudoux moi aussi j’aime bien, non elle lui parle du mec qui lui met des papillons dans le ventre lorsqu’elle croise son regard de braise, cas dans lequel tout français normalement constitué demanderait : « -Il… il te plaît ? » C’est vraiment pas compliqué.



*Des personnages ayant une véritable profondeur (nope nope nope)

-Bishop est parfait. C’est tout. Il est juste parfait. Il est beau, il est bronzé, il est musclé, il a un sourire éclatant, il est doux, il est respectueux, il est intelligent, il fait la cuisine et la lessive, il défend la veuve et l’orphelin, il aimerait que le monde soit meilleur. Je vous jure, c’est Miss France. L’épaisseur d’une figurine en carton d’Orlando Bloom dans votre chambre.

-Ivy est la classique étagère vide sur laquelle la lectrice est censée projeter sa personnalité : elle est jolie mais peu sûre d’elle, timide mais caractérielle, elle aime lire, elle aime les fraises. Voilà voilà…

-Le père et la sœur d’Ivy sont des manipulateurs absolus (là, je vous mettrais bien une photo des Ténardiers) ce qui est évident dès le début et tout le long du roman, mais qu’Ivy ne voit pas, parce que, ah oui, j’ai oublié de le mentionner, mais elle est complètement bête, cette pauvre fille.

Le père de Bishop est loin d’être le tyran absolu qu’on veut nous figurer, ce qui est aussi évident dès le début. Et il a été amoureux de la mère d’Ivy, ce qui est, dès qu’il mentionne le sujet, aussi équivoque que la présence de lipides dans votre McDo. Mais il faut du temps à Ivy pour voir tout ça. *LITTÉRALEMENT TROP STUPIDE POUR QUE JE T'INSULTE*



...Par ailleurs, le personnage d’Ivy…



1) Quoi ? Mon père m’a menti sur l’assassinat de ma mère, qui était ma raison n°1 de haïr le régime? Je vais quand même continuer à lui faire confiance, parce que je suis bête et que le développement de ma personnalité est complètement incohérent.

2) Quoi ? Le tyran n’est pas aussi méchant que je croyais ? Je vais quand même persister dans mon projet de tuer son fils, dont je suis amoureuse, parce que… euh… euh… Ah oui ! Je fais confiance à mon père, qui a forcément raison puisque c’est un homme même s’il passe son temps à me manipuler et que j’en suis consciente. (Citation : « Lorsqu’on est conscient d’être manipulé, mais que ça fonctionne, peut-on encore appeler ça de la manipulation ? » Je vous laisse pondérer.)

3) Quoi ? Mon père et ma sœur me trahissent ? Je ne l’avais pas vu venir ! Je vais me dénoncer à leur place, même si ça me fait perdre mon amoureux, ma vie, et littéralement tout ce dont je rêve, et alors même que ça fait 100 pages que je me méfie d’eux, parce que si je faisais la seule chose cohérente, c’est-à-dire tout révéler à BG, ça se terminerait en 2 pages et je ne pourrais pas traîner ma carcasse angoissée et ma cervelle molle jusqu’au tome 2. Eurk.



*Des péripéties originales (lol)

Déjà, des péripéties, euh… y en a pas trop. On s’ennuie comme une paire de tongs au mois de janvier. Ensuite… laissez-moi vous présenter la plus belle série de clichés jamais rencontrée :



-Le beau-gosse qu’on croit que c’est un salaud mais en fait trop pas

-Le beau-gosse qui emmène l’héroïne en balade dans les bois (Edward ? C’est toi ?)

-C’est l’occasion de se mettre en maillot de bain (car l’auteur a 13 ans d’âge mental et être en maillot avec un garçon, c’est excitant)

-On espionne le BG qui part pour une sortie suspecte et ô surprise, en fait, il allait donner de l’eau à une petite fille assoiffée (j’ai déjà dit qu’il était parfait ?)

-La seule fois où le BG s’énerve et fait preuve de force, c’est pour menacer son pote qui bat sa copine (parce que, je sais plus si je l’ai déjà mentionné, mais il est parfait)

-La belle-mère est ENCORE une horrible belle-mère (S’agirait d’en finir avec l’héritage Perrault/Grimm/Andersen, non ? Il y a de meilleures choses à en retenir…)

-Pour apprendre à se connaître, le BG et l’héroïne jouent à Action ou Vérité (Oui. Vous avez bien lu. Si l’âge mental de l’auteur était encore ambigu, maintenant vous êtes fixés.)

-La scène d’Action ou Vérité mène à…. Roulements de tambour……………………………………………... …Leur premier baiser ! Yep.



*Un rythme haletant (XD)

Le XD c’est parce qu’il ne se passe vraiment rien, dans ce roman. Ivy est mariée à Bishop, et les 300 et quelques pages sont consacrées au développement de leur relation, ce qui est très long quand il n’y a strictement aucune alchimie entre eux deux. Difficile d’être émoustillée.



*Un fond éthique fort sur le mariage forcé, la place de la femme, la vision des sexes (WARNING ! Ce roman craint.)

Ce roman dénonce régulièrement la situation des femmes battues, ou simplement mariées de force, avec la discrétion et l’élégance d’un marqueur véléda sur du papier buvard. À la limite, c’est maladroit, mais ça part d’une bonne intention. Bravo !



Sauf que. Malgré elle, l’auteur sous-tend son intrigue sur des conceptions archaïques et ultra craignos. Démonstration : la principale raison pour laquelle Bishop (BG) nous est présenté par Ivy comme vraiment exceptionnel, une petite perle de gentleman, un diamant parmi les cailloux, c’est que Bishop n’essaie pas de la violer.



Ah, vous aussi, ça vous fait tiquer.



Je rappelle que c’est un roman post-apocalyptique, donc futuriste, et que l’on vit dans un état de droit hérité de celui des USA. En toute logique, les jeunes filles ont zéro raison de trouver merveilleux de ne pas se faire violer.



Or, dans cette pépite de roman, toutes les jeunes mariées s’attendent à être mises sur le dos de force, et Ivy est infiniment reconnaissante envers Bishop de ne pas la violer. J’emploie encore ce mot car l’auteur et ses lectrices ne réalisent pas de quoi on parle. Non, Bishop n’est pas un gentleman, c’est un être humain ordinaire et décent : ça lui semble normal de ne pas s’en prendre sexuellement à une fille sans son consentement et, en cela, IL N'EST PAS UN DIAMANT PARMI LES CAILLOUX, mesdemoiselles, mais à la limite UN CAILLOU PARMI LES CROTTES DE CHIEN.



Le pire, c’est que l’on comprend sans peine, vu ce que dit et pense Ivy, que si Bishop avait tenté quelque chose, elle aurait probablement accepté son sort, car après tout, ils sont mariés, et c’est bien normal qu’un garçon veuille coucher avec sa femme ! C’est son droit ! *J'ai vomi dans ma bouche*



En résumé : honnêtement, sur la majeure partie du roman, j’ai bien rigolé. Oui, c’est assez cliché et nul pour en devenir drôle. Mais si ç’avait été simplement nul, je n’aurais pas insisté : c’est le fond malsain qui m’a poussée à continuer*, car ce roman méritait d’être chroniqué avec un œil détaché, et non pas énamouré.



Je vais tout de même finir sur un truc que je ne pensais pas dire de sitôt :



Entre les clichés épuisants, le style consternant, les conceptions hommes-femmes archaïques, et la traduction neuneu, ce roman a gagné la



MÉDAILLE TWILIGHT



Et vous savez quoi ?



Il est même *plus mauvais* que Twilight.



[Si vous voulez lire cette chronique en version complète (c'est-à-dire, avec ses GIF, c'est plus fendard, cliquez sur le lien ci-dessous]
Lien : http://allezvousfairelire.co..
Commenter  J’apprécie          15740
Les filles de Roanoke

Lane, presque 16 ans se voit confiée par les services sociaux à la garde de ses grands-parents suite au suicide de sa mère. Elle quitte donc New York pour arriver dans une petite bourgade au fin fond du Kansas : Osage Flats. Après avoir vécu pendant des années seule avec sa mère et pauvrement, Lane se découvre une nouvelle famille avec une mamie (Liliann), un papi (Yates), une cousine (Allegra) et un train de vie plus faste puisque la maison est également constituée d'une bonne Sharon et d'un homme à tout faire, Charlie. C'est également pour Lane la possibilité de découvrir ses racines et son héritage... des révélations qu'elle est loin d'imaginer surtout que les filles Roanoke ont toutes eu une fin tragique.



Dix années ont passé et Lane retourne à Roanoke, sa cousine Allegra étant disparue sans donner de nouvelle.





Je termine ce livre avec un sentiment d'indifférence. Attention, non pas dans le contenu mais dans la manière dont l'histoire est agencée et présentée sous la forme d'opposition constante amour/haine, vérité/mensonge, propos crus/innocence.... le lecteur sort de ce livre avec cette même sensation. 😐



Ici, l'auteur nous propose un récit ayant pour thème les secrets de famille, l'inceste (à une échelle généalogique puissance 3 au moins !! ). Sous la forme d'un récit en deux temps, alternant passé et présent, Lane de retour à Roanoke se remémore les quelques semaines passées dans ce lieu et tente de faire le lien avec la disparition d'Allegra. le récit offre également pour chacune des filles Roanoke une petite pastille nous permettant de comprendre leur disparition.



Un récit qui franchement m'a ennuyé en raison de la rythmique avec des passages répétitifs ou traînants en longueur et une nonchalance des personnages. Ce que je retiens globalement de ce livre c'est alcool et sexe à gogo... Il y a toujours l'un des deux (quand ce n'est pas les deux) à chaque chapitre. Je comprends que l'auteur désirait montrer le côté destructeur de ce fameux secret de famille... mais en faire des pages... franchement pas terribles.😒



Ensuite, la psychologie des personnages m'a gavée. Nous avons ici des clichés réducteurs et franchement éculés avec le papy limite gourou de secte attendant son heure et préparant ses "filles" pour le "don". Cet homme est décrit de telle manière qu'il en devient caricatural. Les victimes sont toutes décrites comme des jeunes filles endoctrinées et prêtes à tout... aucune limite, aucune morale... Ne parlons pas des autres personnages notamment Sharon (la bonne), Charlie (l'homme à tout faire), Tommy (le policier) qui finissent par ressembler à des "bouseux" sans cervelle préférant fermer les yeux. Les raisons données par l'auteure pour expliquer ces silences étaient vraiment attendues...🙄



Enfin, comme par hasard... le lieu. On parle d'inceste, de secret familial et on trouve comme idée géniale de fixer l'histoire dans une ville au fin fond de nulle part. Plus cliché...



J'attendais un roman thriller avec un mystère sombre mais, tout nous est donné dans les premières pages. le lecteur doit juste se contenter de suivre ou subir l'histoire...





Au final, ce livre dont j'attendais énormément en raison du résumé ... me laisse sur ma faim. Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté... le style est sympathique, le ton est agréable mais trop cliché au final.

Petite remarque concernant la couverture : pas fan du tout. Mais elle correspond au livre au final... terne.





Merci aux éditions Autrement et à la Masse Critique de Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre.

Commenter  J’apprécie          13111
The book of Ivy

Ivy est une jeune fille de 16 ans qui vit dans la ville de Westfall, dans des Etats-Unis post-guerre nucléaire complètement ravagés. Westfall est tenu par une main de fer par le Président Lattimer qui a pris le pouvoir de force face au fondateur de la ville, qui n'est autre que le grand-père d'Ivy. Depuis, la ville est divisée en deux mais tous doivent vivre ensemble.

L'enjeu principal dans cette ville est donc de préserver la paix et de perpétuer la race humaine qui a subit de lourdes pertes en raison de la guerre nucléaire. Pour cela, des mariages sont arrangés entre les enfants des deux camps lorsqu'ils arrivent à l'âge de 16 ans. Ivy qui est une Westfall se voit mariée à nul autre que Bishop, le fils du Président. Mais ce que ce dernier ignore c'est qu'Ivy a une mission : le tuer.



Deuxième coup de cœur pour moi en peu de temps pour un roman jeunesse / young adult. J'ai trouvé l'histoire assez originale, ce qui est une chose que je recherche dans ce genre de romans qui ont tendance à être plutôt stéréotypés. L'écriture est fluide et très agréable. Les personnages sont plutôt attachants, bien que peut-être prévisibles, mais malgré tout on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie et de comprendre les sentiments des uns et des autres. D'ailleurs ce n'est pas plus mal que les personnages aient du relief car le décor en manque un peu, mais malgré cela, j'ai été transportée dans cet univers et j'ai tourné les pages sans m'en rendre compte. Je n'ai d'ailleurs qu'une hâte : acheter le deuxième tome pour le dévorer et savoir ce qu'il advient de nos personnages et de ces intrigues qui les lient.



Je ne peux que conseiller ce roman aux amateurs du genre puisque je lui accorde 5 étoiles et que je pense même le partager avec certains de mes proches qui pourraient être embarqués tout comme je l'ai été !
Commenter  J’apprécie          672
The revolution of Ivy

Une petite appréhension pour deux raisons : la première est que le tome un avait été un coup de cœur. Difficile donc de se dire que la suite en sera de même. Si vous êtes habitués à lire des sagas, vous savez que le niveau n’est pas toujours le même, surtout avec un second tome. La deuxième est que j’avais lu quelques critiques assez négatives. J’ai du coup retardé ma lecture encore et encore… Fort heureusement, j’ai pour ma part beaucoup aimé The Revolution of Ivy. Je dirais que dans sa globalité, certaines petites choses sont « trop faciles » et prévisibles, mais l’histoire est menée avec toujours cette part d’intelligence et de réflexion.



Pas de saut dans le temps. Nous retrouvons Ivy juste après son expulsion de Westfall. La jeune femme est au plus mal ayant été battue et comme on peut s’y attendre l’extérieur est tout sauf accueillant. Le début de la survie commence. Et c’est vraiment un point que j’ai apprécié tout au long du roman. On y voit différents aspects de cet instinct qui nous pousse à vivre. Ivy ne reste pas longtemps seule, mais il n’en reste pas moins qu’elle doit tout de même s’acclimater à une vie plus dure et surtout, elle doit faire avec ses actes, sa vie passée, les conséquences de ses mensonges… Elle souffre physiquement mais clairement c’est psychologiquement que notre héroïne est le plus à plaindre.



Il y a une évolution, un changement ou plutôt une renaissance. Ivy fait face à ses démons et devient petit à petit celle qu’elle était censée devenir. Pour moi, c’est avant tout cela « la révolution ». La colère qu’elle ressent envers elle, envers son père et sa sœur qui l’ont lâchement abandonné, envers Bishop pour avoir cru qu’elle avait voulu le tuer et envers ce monde si injuste et dur la ronge. On oublie très vite qu’Ivy est une adolescente. Ce qu’elle a subi en aurait fait s’écrouler plus d’un. Alors oui, son comportement est erratique, elle ne sait pas réellement ce qu’elle veut, ni ce qu’elle ressent. J’ai lu des critiques où ce comportement avait énervé les lecteurs… pour ma part, j’aurais trouvé trop facile qu’Ivy agisse différemment. Elle est totalement perdue, doit se reconstruire. Et franchement l’auteur parvient très bien à nous le faire ressentir.



Un point aussi important réside dans ce que l’on est capable de faire pour survivre. Quelle est la limite ? Le fait de tuer vous rend-il mauvais ? Perd-t-on son humanité à un moment donné ? La présence de deux personnages que j’ai adoré, Ash et Caleb, est un parallèle très intéressant vis-à-vis d’Ivy et même de Bishop. Tuer ou être tuer. Certains moments du roman peuvent être durs mais le contexte et la façon dont l’auteur l’amène nous fait réfléchir. Je n’ai vu à aucun moment nos quatre héros comme des monstres. A contrario, Mark, Callie ou le père de notre héroïne en sont l’exemple même à différents niveaux.



Il y a moins d’actions que dans le premier tome mais cela ne m’a pas empêché de vraiment apprécier cette introspection. Elle soulève des points intéressants mais pas seulement. Elle est aussi un parallèle avec Westfall et tout ce que l’on a pu vivre dans le tome un. Certaines choses ralentissent le récit par contre. La relation entre Bishop et Ivy par exemple. Nécessaire, certes, mais pas assez percutante et profonde. La situation de Westfall aussi. Tout va trop vite avec un côté assez surréaliste. Nous avons quitté la ville depuis plusieurs mois, certes, mais je ne sais pas… même si je suis satisfaite de ce qui en retourne, il y a un effet trop brutal. Je sais que les habitants attendaient cet électrochoc mais tout de même. J’ai du mal à me dire que cela pourrait arriver dans nos sociétés.



Un mot rapide sur les personnages. Ivy est celle qui évolue le plus, cela va s’en dire. Ses prises de conscience sont intéressantes même si elles ne sont que le balbutiements de ce que la jeune femme pourra devenir. Bishop est égal à lui-même. Il se montre moins patient, moins parfait aussi, mais cela ajoute à son charme. Ash et Caleb étaient deux rayons de soleil. J’ai adoré ces deux personnages même si à mon goût, ils manquent d’un chouia de développement. Callie a, quant à elle, définitivement atteint le point de non retour pour moi. Je ne l’aimais pas dans le tome un. Je l’ai détestais dans le deux. Le père d’Ivy, lui, s’est montré pathétique jusqu’au dernier moment. Je peux comprendre son chagrin mais ses actes, eux, sont juste impardonnables et minables… Bref, ces deux-là ne resteront pas dans les mémoires.



La fin est prévisible mais elle laisse aussi une ouverture ainsi que des choix n’allant pas vers la facilité. J’en suis très contente même si j’avoue qu’un peu plus de challenge ne m’aurait pas déplu. Une très bonne duologie qui sort de l’ordinaire et que je recommande !

Commenter  J’apprécie          513
Les filles de Roanoke

Le domaine des Roanoke est immense, écrasé par un soleil brûlant, une demeure bâtie sur le modèle d'une ferme traditionnelle du Kansas, mais truffée d'ajouts fantaisistes au fil des ans, une bâtisse à parts égales terrifiante et fascinante!





C'est là que débarque Lane, sous un soleil de plomb, après le suicide de sa mère, elle, qui ignorait jusque là qu'une famille était prête à l'accueillir .

Mais quelle famille!

Allegra, sa cousine, infiniment séduisante, effrontée, ses grands-parents, Lillian, sa grand- mère, belle, assurée, en même temps que pudique , discrète et indifférente,

Yates, son grand- père, séduisant , encore, doux,

énigmatique, tout en retenue........



Elle va vite apprendre par la bouche d'Allegra le destin contrarié et la légende de la lignée des Roanoke composée de filles aux destins répétitifs et tragiques.

"Les filles Roanoke ne font jamais long feu ici"."Soit nous fuyons, soit nous mourons ".



Lane tente d'appréhender ce monde maléfique et attirant , prise entre les décors du "Magicien D'Oz "et ceux de Hurlevent ...



l'auteur construit son intrigue à l'aide d'allers et retours constants entre passé et présent afin que Lane découvre enfin ce qui est arrivé à sa cousine Allegra.

Yates; le père, le frère, le grand-père, un homme caché par son mariage pour élever ses "futures amantes", Un manipulateur hors pair , une sorte de Barbe- Bleue "



Les filles de Roanok n'ont qu'un choix: Fuir ou Mourir !



Un thriller psychologique , plutôt un roman très noir, provocant, étouffant, pesant, addictif en même temps que dérangeant , perturbant,

violent à la manière de Joyce Carol Oates.

Cet ouvrage dénonce ou magnifie? les secrets de famille , l'inceste sur plusieurs générations avec un côté fantastique à la Laura-Kasischke, l'étreinte fatale et la destruction mentale, le poison des non-dits, notamment à travers certains personnages secondaires, la trahison, la jalousie, les amours maudites.

Chaque personnage a sa part de vérité, de secret, se consume soit par l'alcool, omniprésent, soit par le sexe, détruire pour se savoir en vie !

L'auteur ne cesse de distiller avec talent et habileté , une inquiétude qui s'épaissit au fil de l'histoire à travers une intrigue faite de gravité, d'interdits, de désordres mentaux, en jouant à dessein avec la beauté des lieux et la chaleur estivale.



Une histoire très forte qui ne laisse pas indifférent, qui laissera son empreinte en moi.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre d'ouvrage et ce n'est que mon avis, bien sûr!

Merci à ma libraire Marie !



Commenter  J’apprécie          501
The book of Ivy

J’ai attendu très longtemps avant de me décider à lire ce roman. Alors que beaucoup me le conseillaient, que les critiques étaient très élogieuses. Mais j’avoue avoir du mal quand il y a trop de « positif » autour d’un roman. J’aurais du me mettre des claques ! Parce que sans trop de surprise, j’ai adoré ce premier tome que j’ai dévoré, et je me freine pour ne pas sauter sur la suite… Histoire de faire durer un peu le plaisir.



L’histoire commence de façon assez « abrupte » comme si on nous catapultait dans un monde totalement nouveau, qu’on se trouvait à épier des personnes et que l’on prenait leurs vies en route. Un départ un peu déroutant mais que j’ai pourtant beaucoup aimé. Rentrer dans le vif du sujet dès le départ est pour moi le meilleur moyen de m’alpaguer. Et cela fonctionne. J’accroche tout de suite à Ivy, notre héroïne, ce nouveau monde prend tout de suite un sens, le côté dramatique s’installe, on ne nous cache rien. Non, ce que l’auteur veut, c’est nous montrer comment ce plan de départ va se réaliser.



Très vite, et même dès le départ en lisant le résumé, il n’y a pourtant pas trop de surprises. Un fait qui n’est pas gênant pour moi, alors que pourtant j’aime les surprises que ce soit dans les livres, les films, les séries. Mais là, j’avais surtout envie de savoir comment tous les personnages allaient évoluer. Et Amy Engel a fait un superbe travail à ce niveau-là. Pour moi, The book of Ivy soulève de nombreux points très intéressants. Que lègue-t-on à nos enfants ? Que veut-on leur léguer ? Doit-on se construire par rapport à ce que nos parents nous inculquent ? Etre contre quelque chose est légitime mais que peut-on faire pour changer les choses ? Et il y a tellement d’autres questions primordiales abordées que je trouve cela superbe. Sans être moralisatrice, Amy Engel nous pousse à penser par nous même, à agir mais de façon réfléchi. Elle critique la société qui pourrait être la nôtre un jour mais en même temps, elle n’a pas forcément les réponses. Rien n’est blanc ou noir. On retourne au gris, encore une fois.



Ivy, comme je l’ai dit, m’a tout de suite plu. Cette colère qui l’anime et en même temps ce besoin de voir les choses changer. Elle a envie de se rebeller, de lutter contre les injustices de ce monde. Oui, mais comment ? Son père et sa sœur l’ont endoctrinée mais elle se rend compte qu’elle n’a toujours vu qu’une seule facette de sa ville. Sa rencontre avec Bishop est un tournant à bien des égards. Leur relation a quelque chose de magique, pas dans le sens nian-nian, non plutôt comme si ils s’étaient trouvés l’un l’autre pour découvrir qui ils sont. Ils se poussent tous les deux, évoluent et c’est vraiment ce que j’ai le plus apprécié. Cela n’a pas forcément besoin d’être un amant, mais je pense que trouver quelqu’un qui est capable de vous faire vous interroger positivement sur votre vie, est dans tous les cas, une rencontre extraordinaire.



D’un autre côté, j’ai trouvé assez ironique la perception que j’ai eu envers d’autres personnages. Pour Ivy et Bishop, ça a été le coup de foudre pour moi. Par contre, je dirais que étrangement, j’ai haï dès le départ la famille d’Ivy, alors que la famille de Bishop m’a touché. Ivy étant l’héroïne, je me serais dit que l’inverse aurait été plus « normal » mais non. Personne n’est parfait mais j’avoue notamment sans mal détester Callie… Le genre de personnage obtus, manipulateur, sans cœur, fourbe, trop faible pour réfléchir par elle-même. Son père apparait comme un homme rongé par la jalousie, ne pensant qu’à lui. A se demander comment Ivy fait pour être elle, tout simplement. Ce contraste est saisissant mais aussi un pivot du roman. Un conflit qui dure jusqu’à la dernière ligne, notre héroïne est tiraillée entre l’amour pour sa famille et ses convictions. On dit souvent qu’on ne choisit pas sa famille mais qu’on peut s’en créer une en grandissant, une à notre image avec notamment des amis, un conjoint, des enfants. Je trouve cela d’autant plus vrai ici, mais ce n’est pas facile non plus.



Un premier tome donc que j’ai adoré. Sensible, juste, appuyant là où ça fait mal, qui fait réfléchir… Le style est vif, dynamique, tendre mais cruel aussi. Un savant mélange qui fait mouche. Je croise les doigts très fort pour que le second tome soit à la hauteur !
Commenter  J’apprécie          495
Une ombre familière

+++++++ LE NOIR FAMILIER +++++++



Avec seulement 3 romans l'auteure a réussi le tour de force de cueillir 1041 critiques sur Babelio et je n'en ai lu aucun. J'espère me rattraper quelque peu en étant parmi les premiers à lire et critiquer sa quatrième oeuvre qui est sortie outre-Atlantique le 31 mars dernier.



Dans mes billets normalement je commence par un mot sur la naissance de l'auteur-e. En ce qui concerne Amy Engel, mes recherches sont demeurées vaines pour découvrir sa date de naissance (faudrait-il se renseigner auprès de la CIA ?) L'endroit si : Kansas City dans le Missouri aux États-Unis, où elle a d'ailleurs obtenu son diplôme de droit, mais après un long passage, environ 15 ans, avec ses parents en Iran. Pendant pratiquement une décennie elle a exercé le métier d'avocat pénal et c'est au barreau qu'elle a rencontré son mari, également avocat, avec qui elle a 2 enfants.

À partir de 2013, elle a dédié sa vie à l'écriture avec le succès qu'on connaît.



J'aimerais bien savoir pourquoi Amy Engel est étonnamment absente de Wikipédia ? Comme auteure elle est souvent comparée à Emma Cline ("The Girls") et Gillian Flynn, qui, comme auteure de "Dark Places" aime aussi 'Les lieux sombres'.



La petite Izzy Logan fut la première à mourir, observée impuissante par sa copine Junie. Elles avaient 12 ans et probablement la dernière tempête de neige faisait rage sur ce coin perdu du Missouri, où l'on était déjà en avril.



Ève, la maman de Junie, la trentaine, travaille depuis une dizaine d'années comme serveuse dans un restoroute, lorsqu'elle voit à travers la grande vitrine son frère Cal fermer la portière de sa voiture de police.

Instinctivement elle sent ce qu'il vient lui annoncer ne peut signifier que le pire drame qui puisse lui arriver. Sa fille Junie qui est absolument tout pour elle ! Sa réaction est déchirante, surtout qu'elle ait toujours craint une horrible fatalité. Dans son angoisse pour le bien-être de son trésor elle a imaginé toutes sortes de scénarios épouvantables, sauf... celui-là.



Amy Engel décrit la scène avec une forte dose d'émotion, dans la perspective d'Ève même, que son frère conduit à la morgue et qui se reproche amèrement de ne pas être partie de cet endroit primitif, où il n'y a strictement rien d'intéressant, depuis longtemps.



À la morgue, où ils sont reçus par le shérif Land, se trouvent les parents, Jenny et Zach, de l'autre petite victime. Ĺ'interrogatoire des parents de 2 gamines égorgées est naturellement pénible pour Land, mais Ève rompt le petit scénario du shérif en posant brutalement la question si les mômes ont été violées ? C'est son frère qui lui répond qu'en l'absence du médecin légiste ils ne peuvent être formels, mais que l'état des vêtements des filles laisse supposer qu'il n'y ait pas eu de viol.



Comme le bled de Barren Springs est isolé, à l'écart du circuit touristique et ne compte même pas un millier d'habitants, la question inévitable est posée si Izzy et Junie ont fait part récemment à leurs parents de nouvelles rencontres.

La réponse à cette question est négative, ce qui signifie que le meurtrier est apparemment du coin et qu'il y a des fortes chances que Zach, Jenny et Ève le connaissent personnellement......



Je n'en dirai pas plus de l'intrigue, sauf comme un journaliste de "Associated Press" l'a résumé avec tant d'éloquence : "Du prologue terrible à la fin choquante, le Noir familier constitue des montagnes russes plein de tournants surprenants."

Commenter  J’apprécie          488
The book of Ivy

En fait, j'avais vraiment envie de lire ce livre avant même de savoir de quoi il parlait. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien moi-même. Puis, une fois que je l'ai eu, j'ai fait traîner, je ne sais pas pourquoi, un certain nombre de mois avant de me décider à le lire et maintenant que je me suis prise au jeu, je n'ai qu'une hâte : découvrir le second tome (en fait, j'ai bien fait d'attendre que les deux soient sortis car je crois que si j'avais lu ce premier dès sa sortie, en 2015, j'aurai piqué une crise ne sachant pas combien de temps il me faudrait attendre avant de lire la suite alors que là, solution de facilité, j'ai le second tome en réserve et sait donc que je peux le lire quand je veux. Maligne, non ?).



Ici, nous découvrons une histoire un peu à la "Roméo et Juliette" mais dans un temps post-apocalyptique, après la guerre, la mésentente entre deux familles et avec d'un côté, une partie de la population qui reste privilégiée étant donné qu'elle vit du côte du président Lattimer et de l'autre, une partie de la population un peu plus lésée, celle qui, comme Ivy (notre héroïne) vit du côté de l'ancienne famille des fondateurs, les Westfall, dans la ville qui porte d'ailleurs le même nom. Cependant, par arrangement, il a été établi depuis de nombreuses années déjà que le fils d'une des familles épouserait chaque année l'une des filles du camp adverse (et inversement) afin que la guerre ne puisse pas éclater de nouveau. Ces mariages arrangés ou plutôt "forcés" sont donc monnaie courante et cette année, c'est au tour d'Ivy, âgée de seize ans; de s'y présenter, même si elle sait d'avance qui on va lui désigner comme futur époux. Etant la descendante de l'ancien fondateur, elle épousera donc le fils unique du président : Bishop. Pourquoi ce dernier n'a-t-il pas voulu de sa sœur aînée Callie, il y a deux ans, cela reste d'abord un mystère et d'ailleurs il n'y a que lui qui peut se permettre un tel caprice. Cependant, derrière ses allures d'enfant gâté, Ivy y découvrira un cœur tendre qu'elle réussira à cerner tout en sachant d'avance qu'elle n'a pas d'autre issue que de le tuer si elle veut faire honneur à sa famille. Sans cela, il n'y aura pas de possibilité pour son père de reprendre le pouvoir mais lorsque l'amour fait irruption, peut-on vraiment aller à l'encontre de ce dernier ? Rien n'est moins sûr...



Un premier roman extrêmement bien écrit (même si je suis d'accord avec le faut que l'on sache d'avance une partie du dénouement et que cela peut paraître un peu trop gnan-gnan), avec une belle intrigue et je n'ai pas honte de dire qu'Amy Engel a fait une nouvelle adepte de plus !
Commenter  J’apprécie          430
The book of Ivy

The book of Ivy est un livre qui me faisait de l'oeil depuis quelques temps.

J'étais consciente qu'il s'agissait d'un livre young adult et que je risquais d'être déçue.

Et bien, pas du tout.

Ok, ce n'est pas de la grande littérature. Mais j'ai été prise dans cette histoire et, malgré des défauts dans l'écriture, dans la légèreté du scénario qui mériterait d'être plus étoffé, j'ai suivi Ivy et je suis aussi tombée sous le charme de Bishop.

Etrangement, cette histoire m'a fait penser à Hunger Game. Ils sont jeunes, beaux, un peu rebelles, vivent dans une ville "fermée" et subissent des règles édictées après une guerre.

Ivy est une jeune fille confrontée à la disparition de son enfance, à un chemin que d'autres personnes ont tracé pour elle, elle se retrouve face à elle-même et à ses propres choix, à un carrefour de sa vie... Elle prend conscience de la manipulation dont elle est victime.

Alors oui, l'histoire est facile, tout comme l'écriture, mais j'ai passé un bon moment en lisant ce 1er tome et j'irai jusqu'à lire la suite de l'histoire dans la foulée !!
Commenter  J’apprécie          401
The revolution of Ivy

Deuxième et dernier tome de cette série d'anticipation ," La révolution d'Ivy" m'aura un peu déçue et mon avis va un peu à contrario des critiques que j'ai pu lire...



Moi, j'ai beaucoup aimé la première partie .

Ivy est une paria, et a été jetée hors de Westfall, derrière LA barrière, un lieu que personne ne connait vraiment, (et pour cause , personne ne peut en parler puisque personne n'en est revenu pour raconter son expérience ). Elle ne peut compter que sur elle , pour assurer sa survie . Chasser, se défendre , explorer . [ On est presque dans l'excellente émission de télévision,très prisée par les adolescents : " Man vs wild, Ultimate survival", laquelle met en scéne un ancien des forces marines appliquant les techniques de survie en milieu hostile].

Et là , l'auteur ne fait pas dans la dentelle "gnan-gnan", Ivy est forte et fait ce qu'il faut, c'est une héroïne de son temps ... J'ai aimé les rencontres qu'elle fait , bonnes ou mauvaises, j'ai trouvé cette partie intéressante .





La deuxième partie , concernant Westfall et son devenir , je l'ai trouvée moins 'punchie", plus guimauve . certaines décisions prises par l'auteur m'ont laissée perplexe...

C'est tout ce que je peux vous dire sans vous gâcher le plaisir de votre future lecture...



C'est toujours une lecture agréable et bien écrite.



Une petite précision sur le mot dystopie employée pour cette série . Certes ,cela commence comme une dystopie mais le 2° tome n'en est pas une....Une dystopie dépeint une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'accéder au bonheur , et ne peut donc pas se terminer sur une note positive , (voir" 1984" et "Le meilleur des mondes ")...Ce serait bien que les maisons d'éditions consultent le dictionnaire... On attend d'eux qu'ils s'y connaissent un peu plus que nous en genres littéraires, surtout quand ils s'adressent aux ados, qui risquent de se prendre une tôle au bac ou au brevet avec ce genre d'erreur...

A bon entendeur salut!



A part ce petit coup de gueule , la couverture est magnifique ...
Commenter  J’apprécie          400
The revolution of Ivy

Ma première note de 0.5 étoiles sur Babelio est amplement méritée pour ce livre, je ne comprends pas du tout la moyenne à plus de 4.



Je n'avais déjà pas tellement aimé le tome 1 mais j'ai tout de même voulu lire le tome 2, il faut attendre la page 240 sur 320 avant qu'il se passe enfin un petit quelque chose dans cette histoire qui traine en longueur. On s'attend à ce que la vie d'Ivy soit rude rejeter ainsi par tout le monde et on se retrouve dans le monde de oui-oui quasiment c'est invraisemblable.



On ne s'attache même pas au nouveaux personnages non plus, en bref si vous n'avais pas aimé le tome 1 passez vraiment votre chemin.



Un livre creux, ennuyeux au possible, un seul tome aurait suffit amplement un peu plus étoffé.
Commenter  J’apprécie          380
The book of Ivy

C'est le jour du mariage d'Ivy. Mais aucune joie dans son coeur, puisqu'elle épouse le fils de la famille ennemie, celle qui d'après son père, a usurpée tous les pouvoirs. Sa mission ? Tuer au plus vite son époux !



Dans cette ville protégée des dangers extérieurs depuis une terrible guerre qui a vu la majorité de la population mourir, deux clans s'affrontent. C'est pourquoi les deux quartiers de la ville, Westside et Eastglen, doivent s'unir afin d'empêcher une nouvelle effusion. Les enfants des vainqueurs doivent épouser ceux des vaincus.



Si tout est fait pour que des jeunes gens ne développent pas de sentiments pour un tiers avant la cérémonie qui à lieu à seize ans, Ivy et son promis Bishop ont tous les deux été élevés de manière très solitaire.



Or, contrairement à toutes ses craintes, l'époux d'Ivy se révèle attentif, patient et semble porter à sa personne un intérêt réel et entier.



Alors que les sentiments de la jeune fille grandissent, la pression familiale s'accentue afin qu'elle trahisse son mari. Comment Ivy pourra-t-elle sortir de ce choix cornélien ? Sera-t-elle fidèle à son père et sa soeur ou bien prendra -telle le parti de son mari ?



Un récit qui évoque par bien des aspects la célèbre Tragédie de Shakespeare, "Roméo et Juliette". L'auteur lui-même mêle une référence au récit.



Mais ce qui est intéressant dans cette dystopie c'est l'importance réservée à la condition féminine, au droit de choisir son conjoint mais aussi d'enfanter ou non ou encore de travailler. Cela en fait une héroïne moderne.



Il est question de choix et d'obéissance, de sincérité et de vérité. Le lecteur se demande en permanence, non pas si elle va tomber amoureuse, mais quelles sont ses marges de manoeuvre. Prise dans une guerre entre les Horaces et les Curiaces, que reste -t-il comme action possible pour notre belle Antigone ?



Le choix effectué par l'auteur est intelligent, il nous éloigne de toute mièvrerie et donne une dimension politique au récit. Seul risque, se désespérer de ne pas pouvoir lire la suite même si le livre propose déjà une première fin cohérente. A lire !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          323
The revolution of Ivy

Suite et fin de la bilogie d'Amy Engel. J'avais eu un coup de cœur pour le premier tome et en fait je pense que j'ai un coup de cœur pour l'ensemble.



Dans ce deuxième tome, on retrouve Ivy de l'autre côté de la barrière. Son combat quotidien pour sa survie aussi bien physique que mentale après les épreuves qu'elle a traversées. Elle va faire des rencontres, certaines moins recommandables que d'autres, mais dans tous les cas, sa vie va changer et elle va se (re)découvrir.



J'ai adoré cette suite. Déjà conquise par l'écriture dans le premier tome, on assiste ici à l'éclosion des personnages qui étaient déjà bien mis en relief dans le premier tome. On les découvre tous sous leur réelle essence et c'est prenant, attachant, révoltant, enfin ça touche dans tous les cas !

J'avais trouvé que l'arrière plan général faisait légèrement défaut dans le premier tome, ce n'est qu'un tout petit mieux ici, mais comme pour le premier tome, ce n'est pas gênant pour être emporté par l'histoire malgré tout.



Pour finir, je suis également conquise parce que je ne m'attendais pas forcément à cette fin et du coup ça m'a emballée. J'aime être surprise et ne pas découvrir ce à quoi je m'attendais, ça rend le récit original à mes yeux, et c'est exactement ce que représente cette bilogie : l'originalité.



En bref, ce sont encore 5 étoiles que j'attribue au roman d'Amy Engel et c'est certain que je conseillerai cette lecture à tous les amateurs du genre !
Commenter  J’apprécie          293
Une ombre familière

Amy Engel|Une ombre familière| 304 pages|Pocket|2023

Cela commence lorsque Junie et Izzy, deux jeunes adolescentes qui trainent souvent ensembles, cette nuit-là, se font sauvagement violées/assassinées dans des circonstances mystérieuses.

La mère de Junie se prénomme « Evie » Eve Taggert. La douleur de Eve est sans mesure, elle ne s’en relèvera jamais au sens moral du terme. Elle se fiche de la mort elle-même. Que fera elle une fois un gun entre les mains ?

Quant aux parents d’Izzy, Jenny et Zack, ils ont eux aussi perdu une fille. Et ce deuil va rapprocher tout ce petit monde…

On apprend qu’Izzy fréquentait un homme plus vieux, âgé d’environ 30 ans. C’est leur seule piste. Ceci est marqué dans le journal intime de Junie.

Un polar auquel il manque son petit côté sexy ; - ) .

Le style est bon, « un léger air de « poésie western » ». Le ressenti viscéral que le livre « sent bon » ; ) allez le lire il est pas mal dans sa catégorie.
Lien : https://www.instagram.com/ch..
Commenter  J’apprécie          280
The revolution of Ivy

Attention : SPOILER ALERT



Bon beh voilà, nous y sommes, non pas comme Bishop et Ivy au bord de l'océan mais bel et bien au bout de cette lecture (j'ai même lu les remerciements et tout ce qui pouvait encore se lire mais bon, il faut que je me fasse une raison, je suis bien arrivée au bout de ce deuxième et ultime volet). Certes, en voyant la fin du premier, j'avais beaucoup d'appréhension, comme la plupart d'entre vous qui l'avez lu je suppose, en commençant ce deuxième tome mais je dois avouer qu'Amy Engel a été une nouvelle à fois à la hauteur de mes espérances, même si l'histoire est à un moment donné, courue d'avance et que c'est ce que c'est exactement ce que nous attendions (à savoir que Bishop rejoigne Ivy au-delà des barrières) mais il fallait que cela en soit ainsi - je veux dire qu'il n'était pas envisageable que l'auteure imagine une autre issue possible- même si j'avoue que j'ai quand même douté pendant un long moment !



Après s'être fait exilée de la ville de Westfall, Ivy, notre héroïne, se retrouve donc livrée à elle-même. Comment faire pour se débrouiller seule dans un milieu hostile alors que l'on ne vous a jamais appris comment faire ? Trahie par sa sœur et son père, Ivy n'a cependant pas d'autre choix que de tenter le tout pour le tout pour ne pas, continuer à vivre, mais disons seulement survivre. De toute manière, son cœur est brisé puisqu'elle a abandonné tout ce à quoi elle tenait le plus derrière elle dont un de tille que je ne vous présente plus : le dénommé Bishop. Cependant, si le monde peut s'avérer très cruel (bien plus que tout ce qu'elle aurait pu imaginer), il peut aussi s'avérer rempli de surprises agréables et ces dernières vont apparaître en la présence d'Ashley (Ash) et de son frère adoptif Caleb. Ces deux derniers vont alors dorénavant constituer la seule famille d'Ivy, même si elle leur ne leur a pas tout révélé de son passé trouble, par peur. Comment réagiraient ces derniers si ils venaient à apprendre qui elle est vraiment ? La rejetteraient-ils ? Puisque dans la vie, rien n'est jamais simple et que nous avons tous en nous notre part de bon et de mauvais, c'est là où l'on se rend compte des personnes qui nous aiment vraiment, celle qui nous apprécie tel que nous sommes et non pas tel qu'elles voudraient que l'on soit : c'est ce qui s'appelle amour mais aussi amitié véritable !



Un deuxième tome qui a dons été à la hauteur du premier, très bien écrit, avec un côté moralisateur qui n'est pas pour me déplaire (à la Roméo et Juliette) et que je ne peux donc que vous recommander !
Commenter  J’apprécie          240
The revolution of Ivy

Une suite très agréable à lire. On est de nouveau au côté d'Ivy, prête à survivre et à se trouver elle-même.

Ce second tome est aussi prenant que le premier.

J'ai beaucoup apprécié cette histoire. Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          230
The book of Ivy

C'est un livre que personne ne doit rater,

Où se mêlent habilement suspense, amour et cruauté.

Une utopie ? Non, pas du tout. C'est une dystopie

Prenante, bouleversante, révoltante - mais ce n'est pas fini !



Des personnages, il y en a beaucoup,

Et ils ne sont pas cuculs pour un sou.



Certes, cela fait une dystopie de plus. Ah !

Oublions cela ! Comment ne pas

Être féru de cette histoire ? Tout le monde est naturellement

Unique, c'est ce qu'on y apprend.

Remarquable, ce livre fait chavirer le cœur des gens.





COUP DE CŒUR...
Commenter  J’apprécie          220
The book of Ivy

Waouh! Je me suis éclatée! The book of Ivy est un sacré page turner!

On entre dans l'histoire dès le début et une fois dedans on ne peut plus la lâcher!

Je dois avouer qu'à la base lors de sa sortie ce livre ne me tentait pas. Contrairement à d'autres personnes je n'ai pas trouvé la page de couverture particulièrement attirante et la quatrième page de couverture ne m'avait pas attirée non plus. Ça m'avait l'air d’être une histoire bien stéréotypée avec des personnages cucul la praline pour lesquels je n'aurai eu aucun attachement.

Je me suis bien trompée! C'est l'excellente moyenne de ce livre sur Babélio et les nombreuses critiques positives qui m'ont fais me dire : "je devrais peut-être l'essayer quand même". Et j'ai bien fait! J'ai adoré!

Alors oui je dois l'avouer (histoire de rester objective) le tome 1 n'est pas un tome où il y a beaucoup d'action, oui il n'y a pas beaucoup de surprises, oui l'histoire est principalement concentrée sur la relation entre Ivy est Bishop, mais ça me va parfaitement! Ça fonctionne! Ce livre est complètement additif!

L'écriture de l'auteure est géniale! Sa plume m'a plongé dès les premières pages dans l'histoire et m'a fait m'attacher aux personnages très rapidement! Ses descriptions sont justes, elle arrive à retranscrire les émotions et à nous émouvoir avec une grande facilité! Du coup on devient accro à Ivy et Bishop, et on veut la suite, on veut la suite, ON VEUT LA SUITE! LOL. Donc on tourne les pages jusqu'à finir le livre.

J'ai adoré ces deux personnages, ils m'ont touché, ils sont beaux (je ne parle pas physiquement, même s'il est clair qu'ils sont canons tous les 2), ce sont des personnages profonds, l'évolution de leur relation est émouvante. Bon vous l'avez compris, je suis conquise!

Malgré ce que j'ai dit plus haut (sur le manque de surprises) il y a tout de même quelques moments de suspense. Et la fin... et bien... on ne s'y attend pas vraiment, mais surtout ce qui est génial c'est que malgré le fait que l'on se doute de l'évolution de la relation d'Ivy et Bishop dans ce tome 1 (ce qui est "l'intrigue" principale) on ne sait , pour le coup, vraiment pas ce qu'il va se passer dans le deuxième et dernier tome! On a juste un tout petit indice avec les 2 dernières phrases du livre que je ne vous révélerai pas bien sur!

J'attends donc le tome 2 avec grande impatience! Mais je n'ai qu'un mois à attendre donc c'est super! ;-)

Qui croire dans The book of Ivy? La confiance est la clef mais faut il encore faire confiance aux bonnes personnes... Qui sont les gentils? Et qui sont les méchants? À vous de le découvrir! ;-)

Bonne lecture! ;-)
Commenter  J’apprécie          215
The revolution of Ivy

C'était une lecture très agréable ! Ce tome 2 est plus dirigé vers la survie. Le début de l'histoire peut paraître long à démarrer, mais personnellement j'ai beaucoup aimé que l'auteur prenne son temps pour développer l'histoire.



Comme le tome 1, l'histoire n'est pas imprévisible, mais il est bon de temps à autre de se pencher sur une histoire où l'intrigue paraît déjà évidente dès le début. Surtout quand l'auteur sait mener sa barque et que le style d'écriture est si fluide.



C'était vraiment une histoire sans prise de tête, distrayante et plaisante. J'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          200
The book of Ivy

Dans une ville fermée sur elle-même, avec un extérieur supposé hostile, deux secteurs, deux clans s'opposent. On s'attend à du drame, mais c'est plutôt une romance entre ados, avec un peu de suspense, beaucoup d'introspections, et de remises en questions de ce qu'on a appris. L'écriture est fluide et agréable, c'est un roman qui se lit bien, et même s'il y a peu de surprises, il n'est pas si mal. La description du contexte ravive l'intérêt. La fin est dramatique, avec du suspense pour la suite, et donne envie de lire le tome suivant
Commenter  J’apprécie          203




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Amy Engel Voir plus

Quiz Voir plus

Êtes-vous incollable sur The Book of Ivy ?

Commençons facile. Quel est le nom du garçon qu'Ivy doit épouser (et tuer) ?

Bishop
Luke
Alexander
Samuel

9 questions
373 lecteurs ont répondu
Thème : The book of Ivy de Amy EngelCréer un quiz sur cet auteur

{* *}