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Citations de Andrzej Sapkowski (767)


— Chez moi, les femmes n’ont pas voix au chapitre. Mais, entre nous, ne refais pas le coup que tu as fait la dernière fois, pendant un dîner.
— Tu veux parler de la fourchette que j’ai plantée dans un rat ?
— Non. Je veux parler du fait que tu aies mis dans le mille alors qu’on n’y voyait rien.
— Je pensais que ce serait amusant.
— Ça l’était. Mais ne le fais pas en présence de Libouche.
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- Mais ton clapet, Jarre, tiens-le toujours fermé, comme tu l'as fait à propos de cette Ciri. Quand il est fermé, note bien mes paroles, aucune mouche à merde ne peut y entrer.
(le nain Cranmer)
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- Un sacré affrontement se prépare, une lutte sans merci, à la vie à la mort. Il n'y aura pas de pardon. Les uns vaincront, les autres se feront becqueter par les corbeaux.
(Vilgefortz à Geralt).
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— Quand la Vivette vient, le terre fleurit et enfante, et si grand est son pouvoir que toutes les créatures naissent avec exubérance. Chaque peuple lui fait des offrandes de sa bonne récolte, dans le vain espoir que c'est son domaine et non pas celui d'un autre que la Vivette viendra visiter. Car ils disent aussi qu'un jour, pour sa fin, la Vivette s'installera parmi le peuple qui dominera les autres. Mais ce ne sont que des histoires de bonne femme. Car les presque sages disent que la Vivette n'aime que la Terre, qu'elle aime tout ce qui y pousse et y vit pareillement, sans faire de différence, qu'elle aime le petit pommier sauvage et le ver le plus chétif. À ses yeux, aucun peuple n'a plus d'importance que le plus frêle des pommiers sauvages, car enfin ils finiront tous par disparaître un jour et leur succèderont d'autres tribus. Alors qu'elle, la Vivette, est éternelle. Elle a été et sera toujours, dans les siècles des siècles.

p.284
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- Jaskier est également venu me rendre visite. Il est passé par Dorian, voici quelques semaines. Il m'a touché deux mots de tes soucis. Mais il n'a dit que très peu de choses. Trop peu.
- Vraiment ? Tu me surprends. Ce serait la première fois à ma connaissance que Jaskier n'en dirait pas trop.
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Lille venait de pénétrer dans la clairière.
Ce n'était plus la jeune campagnarde maigre vêtue d'une vilaine robe de gros drap. La jeune fille qui traversait la clairière tapissée de gazon en marchant, ou plutôt non, en flottant vers lui était la Reine, la Reine des Champs rayonnante aux cheveux dorés, aux yeux flamboyants, ravissante, décorée de guirlandes de fleurs, d'épis et de brassées de plantes. Sur sa gauche trottinait un faon aux pattes raides ; sur sa droite, bruissait un grand hérisson.
_ Dana Méadbh, dit Filavandrel avec respect.
Il s'agenouilla et se prosterna. (p. 279)
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Je suis certes un chevalier errant. Mais je ne suis pas égaré.
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L'intolérance et la superstition ont toujours été le fait des idiots parmi la populace, et, selon mon sentiment, jamais elles ne seront extirpées car elles sont aussi éternelles que la bêtise même. Là où culminent aujourd'hui des montagnes, il y aura un jour des mers. Là où moutonnent aujourd'hui des mers, il y aura un jour des déserts. Mais la bêtise restera la bêtise.
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Un dicton très populaire à la cour du roi Vizimir disait que si Djikstra affirmait qu'il était midi et qu'alentour régnait l'obscurité la plus totale, il était temps de s'inquiéter du sort du soleil.
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Au bout du compte, une corde est une corde, et peu importe la raison pour laquelle on est pendu.
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L'érudition, mon cher, est un privilège, et les privilèges ne se partagent qu'entre égaux. Or pourquoi est ce que moi, un elfe, un Érudit membre de l'élite, je devrais partager quoi que ce soit avec le descendant d'une créature qui a fait son apparition dans l'univers il y a à peine cinq millions d'années, et qui descend du singe, ou peut être du rat, du chacal ou de tout autre mammifère? Une créature qui a mis près d'un million d'années, pour découvrir qu'à l'aide de ses deux mains poilues elle pouvait, avec un os rongé, réaliser une opération. Et notamment se donner du plaisir en se fourrant l'os dans le rectum.
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Chacun de nous a une dette, ainsi va la vie. Les dettes et les créances, les obligations, la reconnaissance, le remboursement... Faire quelque chose pour quelqu'un. Ou peut être pour soi même? Parce qu'en réalité, c'est toujours soi que l'on rembourse, et personne d'autre. Toute dette contractée, nous la payons à nous mêmes. En chacun de nous se trouvent à la fois un créancier et un débiteur. Le problème est de s'y retrouver dans ses calculs.
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Le cavalier avait des cheveux blancs comme le lait, plaqués sur le front par un bandeau de cuir, et un manteau de laine noir retombant sur la croupe de sa jument alezane.
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- Il n'y a pas de guerre sans cruauté.
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- La Nature ne connaît pas la notion de philosophie, Geralt de Riv. On a coutume d'appeler philosophie les tentatives pitoyables et risibles des hommes pour comprendre la Nature.
Les résultats de ces tentatives échappent aussi à la philosophie. C'est comme si une betterave revendiquait les raisons et les conséquences de son existence et donnait au fruit de ses réflexions un titre ronflant comme "Conflit mystérieux et éternel de la Bulbe et de la Fane", et qu'elle considérait la pluie comme une force productive insondable. Nous autres, sorciers, ne perdons pas de temps à sonder ce qu'est la Nature. Nous, nous savons ce qu'elle est, parce que nous sommes nous-mêmes la Nature. Tu me suis?

- Je m'y efforce, mais parle plus lentement, s'il te plaît. Tu t'adresses à une betterave, ne l'oublie pas.
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_ Je pense que le fond des profondeurs de ce foutu océan dissimule un énorme monstre, une infâme laideur squamée, un gros crapaud avec des cornes sur sa gueule immonde.De temps en temps, il avale de l'eau dans sa gueule immonde. De temps en temps, il avale l'eau dans sa bedaine avec tout ce qui vit dedans : poissons, phoques, tortue, tout. Après avoir tout ingurgité, il rend l'eau : c'est la marée montante. Qu'est-ce que tu en penses ?
_ Je pense que tu es complètement stupide. Yennefer m'a un jour expliqué que les marées ont un rapport avec la lune.
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De l'amour, nous savons peu de chose. Il en est de l'amour comme d'une poire. La poire est sucrée, chacun en connait la forme. Mais essayez donc de définir la forme d'une poire.
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Oui, nous mourrons de faim. Oui, nous sommes menacés d'extermination. Le soleil brille autrement qu'avant, l'air est différent, l'eau n'est plus celle qu'elle était. Ce que nous mangions autrefois, ce que nous consommions, meurt, s'étiole, dépérit. Nous n'avons jamais été des cultivateurs, nous n'avons jamais éventré la terre avec des houes et des binettes, au contraire de vous, les hommes. La terre vous paie un lourd tribut, un tribut sanglant. Nous, elle nous couvrait de présents. Vous arrachez de force ses trésors à la terre. Elle nous nourrissait et s'épanouissait parce qu'elle nous aimait.
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Ta réputation te précède, Geralt, et elle a plus d'écho que la maudite cornemuse de Draig Bon-Dhu. Et aussi peu de notes agréables.
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Ainsi va la vie. On voit toutes sortes de choses quand on voyage. Des paysans qui s'entre-tuent pour une borne au milieu d'un champ, que les escouades de deux régents fouleront demain pour s'y massacrer les uns les autres. Le long des routes, des pendus se balancent aux arbres; dans les forêts, des bandits coupent la gorge des marchands. Dans les villes, on trébuche à chaque pas sur des cadavres abandonnés dans les caniveaux. Dans les châteaux, on se transperce à coup de poignard, et lors des banquets, c'est sans arrêt que l'on voit l'un ou l'autre convive rouler sous la table, empoisonné. Je m'y suis habitué. Alors pourquoi une mort qui menace quelqu'un devrait-elle me bouleverser, de surcroît, quand il s'agit de toi?
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