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Critiques de Andrzej Sapkowski (1132)
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

J'ai bien aimé ce livre mais le format nouvelles m'a un peu déroutée. Entre les longues nouvelles, il y a un fil directeur mais j'avoue que parfois j'ai eu un peu de mal à faire le lien.

J'ai bien aimé l'univers et l'écriture de l'auteur. Derrière ces petites histoires se cache souvent un conte de notre enfance, et j'ai apprécié le détournement qui en est fait.

La nouvelle Le dernier vœu m'a laissée un peu perplexe, j'ai trouvé qu'il manquait quelques détails pour bien saisir en quoi consistait ce dernier vœu.

Pour autant, j'ai aimé l'univers et le personnage qui cachent une certaine complexité et je lirai la suite pour me faire un avis plus précis.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Attiré vers cette lecture par la série télé, j'ai plutôt apprécié. C'est un récit de fantasy relativement classique avec le regard tourné (à mon grand plaisir) vers l'imaginaire slave. On y retrouve aussi de nombreux clins d'oeil à des contes, Blanche neige par exemple ou le Troll gardien de pont.

Seul petit bémol pour moi et pour avertir ceux qui auraient la même démarche après le visionnage de la série, celle ci suit vraiment, pour la partie de Geralt en tout cas, le livre (avec quelques changements). Donc peu de surprises et un sentiment inévitable de déjà vu. J'attends forcément plus des prochains tomes, car oui j'ai une grosse envie de continuer mon intrusion dans ce univers car je trouve les personnages beaucoup plus fins et ambigus qu'à l'écran.

Une lecture agréable donc et une bonne introduction au monde des sorceleurs.
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Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Je n'avais été qu'à moitié convaincue par le volume précédent et je ne me suis lancée dans la lecture de celui-là que pour continuer une LC avec @Witchblade, et en me disant que maintenant, l'histoire est lancée et cela ne fera que s'améliorer.

Et ben non. Beaucoup de longueurs, l'histoire s'enlise. De temps en temps, on assiste à une petite accélération mais qui retombe très vite. L'auteur use d'artifices qui sont souvent incroyables et déstabilisants. Et j'ai vraiment détesté la fin.

Que dire de l'écriture ? Des bons moments dans les dialogues et les joutes de certains personnages, mais ce sera le seul point positif pour moi.

Donc désolée pour @Witchblade, mais j’arrête là cette aventure que nous avions commencée ensemble. Et c'est avec regret car d'habitude, je suis vraiment fan de ce genre d'univers.



Pioche de Mars 2020 choisie et faite en LC avec Witchblade.
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Le Sorceleur, tome 5 : Le Baptême du feu

Une quête à peine entreprise et déjà compromise, une longue déambulation dans un monde en guerre, un protagoniste revêche… ainsi présenté, le programme des réjouissantes de ce cinquième volume des aventures de Geralt de Riv ne donne guère envie… et pourtant !



Pour l’instant, Le Baptême du feu est sans doute le meilleur volume de la saga. Nous en apprenons davantage sur le personnage principal qui, tout au long de ce récit, se met à douter de son existence, à se remettre en cause… Ciri et Yennefer devront se contenter de quelques apparitions secondaires, ici ou là.



La première place est ici occupée par des personnages secondaires qui arrivent en nombre et qui éclipsent presque l’intrigue principale. Une mention spéciale doit être décernée à un certain Régis, malgré de solides concurrents. Même Jaskier fait ici pâle figure en comparaison… Les relations entre tout ce beau monde et leur manière de gérer les imprévus font tout le sel de ce volume. Si l’histoire n’avance pas vraiment (sauf peut-être du côté de Yennefer), se créent ici des liens qui seront doute exploités par la suite.



L’imprévu et l’action tiennent une place importante qui évite au lecteur de s’ennuyer un seul instant. L’humour est également bien présent et vient contrebalancer la dureté du contexte. Quelques scènes valent le détour (notamment celle qui fait intervenir un prêtre horripilant). Le style est simple à lire et tout à fait adapté à ce roman qui est difficile à lâcher en cours de route.



C’est donc avec grande impatience que la suite est attendue, d’autant que le dénouement est peut être annonciateur de belles perspectives.
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Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

Véritable premier roman de la série (les deux premiers de la série Bragelonne n'étant que des recueils de nouvelles reprenant pour la plupart des contes existants revus et corrigés par l'auteur, très réjouissants), c'est donc une "mise en place" de l'univers et des personnages principaux à laquelle on assiste.



Sapkowski utilise pas mal les dialogues, surtout en début de livre, pour poser l'Histoire de son monde, les bases de son univers et de ses méandres politiques. Quoi qu'assez complexe, cela se laisse suivre sans trop de difficultés.

Le défaut étant que parfois, cela donne des tirades très longues et peu vraisemblables dans certains dialogues, mais dans l'ensemble c'est bien écrit et bien traduit.



Tout ce tome est centré sur le personnage de Ciri, son enfance, et son éducation. de fait, ceux qui attendent de voir beaucoup Geralt risquent d'être déçus car au final, il est très peu présent.



Tout cela reste de la fantasy ultra-classique, avec une prophétie reposant sur les épaules d'une fillette, des elfes, des nains, des antagonismes inter raciaux déjà vus, mais c'est vraiment bien fait, et beaucoup plus profond que les deux premiers tomes, beaucoup plus légers, forcément.



Il y a de l'humour, ce qui est très agréable, quelques passages savoureux dans l'éducation de Ciri.

Malgré cela, j'avais déjà lu ce tome il y a très longtemps (bien avant la sortie du witcher 3), et je n'en avais aucun souvenir, justement, sans doute, à cause du classicisme de l'ensemble (cela ne se démarque pas vraiment d'autres sagas du même genre). Je n'ai d'ailleurs pas fini la série à l'époque. C'est évidemment le dernier jeu vidéo, tellement réussi, qui a fait sortir cette saga de l'ombre de ses collègues, au niveau international (ce dont l'auteur ne semble pas conscient, d'ailleurs, ni reconnaissant, lol).



Et si je la relis, c'est à cause de la sortie prochaine de la série... (Et je peste contre les gens qui écrivent au stylo dans des bouquins qu'ils revendent ensuite d'occasion. ça m'agace, mais ça m'agace !!! A tel point que je vais me racheter sans doute ce tome en poche, mdr !). Si celle-ci est aussi basée sur les bouquins que les producteurs (netflix) le disent, ça va encore rager chez les fans du jeu, parce que, comme dit plus haut, Geralt, dans ce bouquin, est plutôt la 5ème roue du carrosse qu'autre chose. Ce n'est pas lui qui s'occupe des entraînements de Ciri, eh ben non, Triss a aussi mauvais caractère que Yennefer et ne lui court après que parce qu'elle envie cette dernière, et Yennefer est, justement, sévère mais juste, ce qui me plait bien plus, à moi, qu'une envieuse manipulatrice...



Bref, je vais m'attaquer à la suite, un de ces jours... Il me semble avoir déjà lu le tome suivant aussi, mais pas ceux d'après. C'est donc que ça m'ennuyait. A voir si ce sera encore le cas en relecture. Possible...
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Le Sorceleur, tome 2 : L'Epée de la Providence

Les aventures de Géralt de Riv continuent dans ce tome 2. Toujours pas de récit unique (ce sera pour après) mais une suite de nouvelles entretenant quelques liens entre elles, faisant état du cheminement du sorceleur.



Rapidement et sans exhaustivité, on rencontrera : une chasse au dragon jouissive ; la relation impossible entre un noble et une sirène ; des horreurs issues de constructions cyclopéennes sous-marines ;-) ; un coureur de jupons et ses conquêtes enragées ; un doppelganger rusé comme un renard ; des troubadours pas toujours en paix avec eux-mêmes ; la mort, la providence et des dryades kidnappeuses ; des magiciennes et des sorciers ; une petite fille du nom de Ciri...



Certains récits m'ont d'avantage plu que d'autres, mais, à l'arrivée, on trouve toujours autant d'humanisme et de poésie. Andrzej Sapkowski nous offre une belle alliance entre fantasy et philosophie, le tout saupoudré d'action, d'intrigues, d'amour et d'un bestiaire génialissime.



Je tiens à mentionner mon coup de coeur pour le récit mettant en scène le doppelganger. Comme nombre d'amateurs de fantasy, j'avais un fort apriori négatif sur ces monstres, Andrei Sapkowski a réussi à m'en défaire en les présentant comme des êtres sensibles et uniques. C'est très beau, très appréciable.



À côté de cela, si Yennefer me sort toujours par les trous de nez, j'ai été très touché par le personnage de Petit Oeil (poétesse désabusée) que l'auteur n'épargne pas ainsi que par la partie concernant la "Providence" et donnant son nom à ce recueil. Au début, je ne comprenais pas où l'auteur voulait en venir avec son épée à double tranchant, mais, au fil du récit et de l'enchaînement des nouvelles (notamment la dernière avec flash-back hallucinatoires, rencontre de la mort et de la mère) tout devient lumineux et poétique.



Ce tome s'articule pour bonne partie sur la pratique dite de "l'enfant surprise" assez géniale dans son processus. Un sorceleur sauve une personne (généralement un mari parti loin et suffisement longtemps) et, lorsque cette dernière veut le payer en retour, le sorceleur refuse et lui demande simplement de lui promettre de lui offrir "la chose qu'il ne pensait pas retrouver en rentrant chez lui"… Voilà comment on renouvelle le pool de sorceleurs :)



En conclusion, j'ai mis longtemps à finir ce tome 2 (les histoires n'ayant pas forcément de lien entre elles) mais j'en garde un souvenir impérissable et je trouve le style de Sapkowski toujours aussi excellent.



J'ai lu ça et là qu'on reprochait à l'auteur la construction de ses dialogues (allant même jusqu'à imputer leur forme à une particularité de la culture polonaise O_o), au contraire, je les trouve vraiment bons et bien écrits. Faut-il nécessairement se couper la parole pour être crédible ? Je ne le crois pas. Surtout quand on cherche à véhiculer des choses bien plus profondes que des informations sur le temps qu'il fait... Non, vraiment, je trouve que la forme des discours correspond parfaitement au personnage du Sorceleur, véritable philosophe humaniste, poète désabusé mais adorateur de la vie.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Comme quelques membres de Babelio, c'est le jeu vidéo The Witcher 3 qui m'a incité à découvrir Le dernier vœu, premier tome de la saga du sorceleur. Autant le jeu est riche, autant le roman est surprenant et un peu décevant.



L'auteur utilise plusieurs ficelles intéressantes. Si la narration n'est pas très immersive, il faut également reconnaître qu'il n'y ici pas vraiment d'intrigue. Le scénario est assez pauvre. Quelques épisodes de confrontations avec des monstres font office de souvenirs. Certaines sont un peu plus intéressantes que d'autres. Il faut un temps pour s'adapter à ce fonctionnement. Les différents récits offrent toutefois une certaine variété.



Nous découvrons un monde réduit à quelques descriptions, ce qui est assez rare dans la fantasy. Il est question de magie, de monstres, d'ambiance médiévale. Nous en apprenons bien peu sur le protagoniste ou sur les quelques personnages qu'il rencontre. Dans l'ensemble l'impression générale qui s'en dégage est celle d'une fable moderne contre le racisme.



Le roman se lit très rapidement. Il s'agit d'une bonne lecture pour s'aérer l'esprit, accompagner un voyage ou occuper des moments perdus en vacances. Le style est combatif sans pour autant ressembler à ce que fait David Gemmel. L'humour est ici assez fréquemment employé et certains échanges sont assez savoureux. Dommage que tout cela soit pollué par des expressions trop redondantes. Le style reste sinon fluide et accessible, plutôt directif à l'image du livre.



Pour un premier essai, nous voici face à de nombreuses bonnes idées qui ne sont malheureusement pas assez exploitées, nous laissant sur notre faim. Nous voici donc dans un épisode pilote d'une nouvelle série. Les moins motivé(e)s pourront toutefois s'arrêter au terme de ce premier roman, puisque l'histoire s'achève (si du moins ce terme peut être ici utilisé).
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Geralt est un sorceleur, un individu au statut ambigu. Révéré et conspué, il effraie autant que ce qu'il fascine. Et pour cause, comme tous les sorceleurs, Geralt n'est pas totalement humain ; encore enfant, il a subi des modifications dans le but d'en faire un être différent, et plus qu'un être, une arme affutée pour affronter le Mal et les créatures néfastes. Son statut de mutant le voue aux gémonies, mais son caractère réfléchi, cartésien et pragmatique, son adresse à l'épée et sa répartie lui permettent de venir à bout des créatures qu'on lui demande de bien vouloir combattre ou délivrer du Mal.



———



Dans ce livre, plusieurs nouvelles enchâssées dans une trame globale intitulée "La voix de la raison", relatent diverses aventures du sorceleur.



Individu hautement intéressant, loin des traditionnels héros, le sorceleur possède un statut ambigu de paria indispensable qui forme tout l'intérêt de l'univers créé par Andrzej Sapkowski. Les influences de contes populaires sont bien présentes, c'est un peu les contes de Grimm revisités, mais, plus largement, c'est surtout le rappel de traditions, de croyances, de superstitions qui régissaient encore la vie des hommes il y a peu. Geralt, le sorceleur, n'est autre que le joueur de flûte de Hamelin qui débarrasse les honnêtes gens de la vermine mais se fait flouer la plupart du temps sur de faux prétextes. Sauf qu'ici, le sorceleur ne cède jamais à la vengeance et, tel un cowboy solitaire, s'en va vers de nouvelles aventures.



Outre le personnage principal, l'univers, qui semble vaste et cohérent, est ici dépeint d'une manière qui incite à continuer la lecture dans les autres tomes : pas d'intrigues trop complexes qui ne s'éclaireraient qu'au 6e tome, pas de situations incompréhensibles pour qui n'aurait pas déjà une sérieuse connaissance des arcanes, pas de faux suspens qui ne tiendraient que par l'ignorance du lecteur, bref, une fluidité et une clarté appréciables, que les lecteurs occasionnels ou assidus sauront apprécier.



Côté aventures, on est servis ; Geralt rencontrera, dans le désordre, une princesse changée en monstre sanguinaire, une bête tombée sous le charme d'un vampire, une magicienne dont la beauté cache la puissance, un prince charmant qui a du piquant, un troubadour à la langue bien pendue, un diable taquin, un magicien paranoïaque, et j'en passe.

Chacune d'entre elle est un plaisir à lire et à vivre. Je mets au dessus du lot la dernière, celle qui donne son nom au recueil, "le dernier voeu" qui m'a cueilli d'une belle façon (je ne parle pas de la romance que je trouve, comme toujours dans la fantasy et jusqu'à preuve du contraire, un peu niaise).



L'atmosphère qui se dégage du récit est à la fois sombre et drôle, comique et terre-à-terre. Aucune concession n'est faite, ni lors des combats, ni lors des débats d'idée. La religiosité est décriée, de même que l'avidité, les machinations politiques, le racisme, l'égoïsme, le communautarisme etc.



Pour conclure : j'ai dévoré ce tome et je vais vite fait me commander le suivant. Je conseille donc vivement (avec un petit bémol quant au public : 14+, peut-être, pour quelques subtilités, tournures complexes ou sujets moyennement adéquats. Ce n'est pas de la littérature jeunesse à proprement parler.).
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Je viens de terminer le premier tome de Sorceleur.

Je ne connais pas du tout le jeu vidéo The Witcher donc c'est une réelle découverte pour ma part.



Je n'aime pas du tout la couverture : lorsque je discute avec des collègues qui médisent sur la fantasy, elles me font souvent un panel de reproches sur le genre qui sont toutes représentées sur cette couverture.



Cependant, j'ai aimé l'histoire.

Nous avons 6 histoires qui sont des souvenirs de Gerald entrecoupées par une histoire centrale se passant dans le présent de notre Sorceleur. Elles nous permettent de découvrir le héros et les personnages qu'il rencontre.

Les histoires sont inspirées pour la plupart des contes de notre enfance mais complètement révisités. J'en ai lu pourtant des contes revisités, détournés mais jamais de cette manière ! J'adhère complètement !



Les 6 histoires-souvenirs m'ont donné envie d'en savoir plus sur Gerald, Jaskier, Yennefer ou encore Nenneke.

Dans ce livre, nous avons une belle brochette de personnages attachants !



Le livre est facile à lire et les combats sont assez bien détaillés, un poil trop.

Nous sommes plongés à chaque fois au coeur des combats au côté de notre Sorceleur.



Bref, un 4 !

La suite attendra ; je suis en retard sur mon défi ABC ! :D
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Je profite aussi de la sortie du jeu vidéo The Witcher 3 pour sortir enfin le sorceleur de ma PAL.

J'aime beaucoup le personnage Geralt , solitaire au sang froid qui ne dit jamais un mot de trop . On découvre quelques-unes de ses aventures dans ce premier tome . Le problème c'est que ce premier tome n'est qu'une mise en bouche et pour découvrir toute son histoire ,notamment avec la fameuse Yennefer ,il est indispensable de lire la suite ...je vais donc devoir patienter encore un peu pour découvrir un peu mieux Geralt. Car il se dévoile peu dans ce premier tome mais il semble avoir connu de nombreuses aventures qui ont laissé des traces .

Un premier tome très sympathique qui laisse espérer une saga prenante.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

J'ai vraiment bien aimé ce livre. Même si au début, j'étais un peu perdue par la façon dont l'auteur à décider de raconter ces nouvelles, une fois rentrée dans l'histoire, ça a été compliqué d'en sortir. Je pense que le seul personnage qui m'a un peu saoulé à la longue, c'est Jaskier. Mais sinon, ce premier recueil m'a juste donné envie de découvrir la suite de cette saga ainsi que les jeux vidéo.
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Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Dans ce tome les relations géopolitiques se tendent entre les différents rois mais aussi entre les magiciens. Ballotés par les événements le Sorceleur, Yennefer et Ciri se retrouvent parfois ou sont séparés souvent. Même si de profonds sentiments les unissent, leur destin est-il si commun que ça ? Les alliances, les trahisons, les faux-semblants, les mensonges font que beaucoup, du plus grand des seigneurs au plus humble des paysans, du mercenaire au brigand, chacun joue sa propre partition, au mépris des autres. C’est désormais le temps du mépris.



Tout commence par un messager en charge de délivrer des courriers entre les rois, en effet ces derniers ne font plus confiance aux magiciens pour s’informer entre eux. Dans une période très troublée, les magiciens font aussi parti de la danse et constituent une des forces en présence. Pendant son voyage, Aplegatt, le messager, croise Yennefer et Ciri, sans le savoir. Cirilla, que le monde entier croit morte lui prophétise son trépas, sa première vision. Le Sorceleur, quant à lui, essaie de gagner l’argent dont il a besoin en éradiquant des monstres.



Un opus très intéressant car il ouvre de nouvelles perspectives quant aux capacités de Ciri, à la relation entre Geralt et Yennefer. Enfin l’empire de Nilfgaard étend son ombre à l’ensemble des autres royaumes. L’avenir est encore extrêmement sombre et aucune étincelle d’espoir ne semble poindre. Donc, vous l’avez compris, il me tarde le tome 5.



❓Le Sorceleur, vous connaissez les romans, la série Netflix ou le jeu vidéo ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Je fais parti de ceux qui ont découvert le Sorceleur grâce à la série Netflix et comme j’aime beaucoup la fantasy, impossible de ne pas sauter le pas pour moi !



Il faut dire que l’univers a de sacrés atouts ne serait ce que pour son personnage principal. Notre Sorceleur Geralt n’est pas un héro ordinaire, c’est sa profession de tuer des monstres en tout genre et il a une étique bien personnelle pour un guerrier de sa caste. On est loin d’un univers manichéen sans parler d’un humour bien présent et d’une profondeur intéressante.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste et apportent un répondant très important pour la lecture. L’univers est cohérent et passionnant à découvrir avec une multitude de créatures à découvrir. Pour ce premier tome, on découvre par des petites histoires une partie de l’univers de Geralt que l’on trouve dans les deux premières saisons de la série (mais pas dans le même ordre).



Un premier tome qui en appelle pour moi un second pour en voir plus. J’attends une trame plus présente que dans ce tome qui était une succession d’histoire indépendante.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Moi qui m'attendais à un roman aussi lourd que Le seigneur des anneaux, j'appréhendais un peu cette lecture. Je me suis bien vite trouver rassuré.

Après coup, je pense qu'avoir fait des nouvelles est une bonne idée. Ça nous permet de faire connaissance avec Géralt de la bonne manière, en assistant à plusieurs aventures différentes, nous voyons plusieurs facettes du personnage.

Certaines de ces nouvelles sont inspirés par des contes, notamment ceux utilisés par Disney (notamment Banche neige et Aladdin). Cependant, ne vous y trompez pas, ce n'est pas un copier coller de ces contes avec les personnages du monde du Sorceleur. De ces contes il n'y a que de petits éléments. Les nouvelles ont leurs propres histoires.



Je les aient toutes aimé, il y a juste la 4eme que j'ai moins aimé car je trouve qu'elle traîne un peu en longueur, mais c'est tout.



Ceux qui considèrent que les chapitres "La voix de la raison" ne servent à rien, ils se trompent. Il faut voir ça comme Géralt qui raconte ses aventures (les nouvelles) lors de sa convalescence dans ces chapitres (la voix de la raison). Certes, c'est une construction particulière, mais pas inintéressante. J'ai bien apprécié.



En bref, une très bonne lecture. Je vais lire toute la saga avec plaisir !
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Le sorceleur : La saison des orages

La saison des orages, de

Andrzej Sapkowski

Roman indépendant de la saga. Peut

être lu pour découvrir l’univers.



Fan service pur et dur, bien qu’indépendant de l’histoire principal, on ressent que l’auteur a surfé sur la vague de la réussite du jeu vidéo.

L’idiotie et la naïveté de notre héros est plus marquée dans ce tome. Geralt est embarqué dans une affaire politique plutôt brumeuse, voir brouillonne et se fait voler ses épées durant sa détention. Les vilains sont présentés comme des méchants de Disney dévoilant leur « super plan »,enfin bref une lecture pour rien.



Des répétitions qui donne des longueurs inutiles, des interludes à répétition.

J’ai plutôt l’impression d’avoir eu une maquette dans les mains, qu’un roman terminé.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Le début d'une saga. Un format nouvelle sans l'être vraiment un peu déconcertant mais prenant. Un très bon moment de lecture pour un livre qui joue parfaitement son rôle introductif. Affaire à suivre. J'ai envie de continuer. Plutôt bon signe non ?
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Le Sorceleur, tome 2 : L'Epée de la Providence

Deuxième série de nouvelles sur les aventures de Géralt. Élevé dans le but de protéger l’humanité de toute une série de monstres, au prix de quelques mutations magiques pour améliorer sa vitesse, ses réflexes, son endurance, … le Sorceleur élimine des vampires, lève des malédictions, ou même sert d’entremetteur entre un prince et une sirène.



Si le recueil nous fait toujours découvrir une nouvelle créature à chaque histoire, on abandonne cette fois-ci le cadre du conte, qui m’avait beaucoup plu dans le premier tome. Les intrigues sont donc un peu plus conventionnelles, mais elles ont quand même le mérite d’avoir des chutes qui m’ont pris plusieurs fois par surprise.



Ce tome est également plus introspectif que le précédent. Maintenant que le lecteur connaît mieux le cadre dans lequel évolue le héros, on se penche désormais sur ses relations (difficiles) avec les autres, et sur le manque criant de reconnaissance au vu des sacrifices consentis. Pour la population, un sorceleur est lui-même un monstre, certes plus utile que les autres car il élimine des menaces encore plus dangereuses que lui-même, mais la bienveillance s’arrête là. Le tome fait également la part belle aux histoires d’amour, doublement compliquée par le fait qu’un mutant est toujours stérile, et que sa capacité à éprouver des sentiments a été sérieusement rognée par son entraînement et ses transformations (il n’est en effet jamais bon d’éprouver de la compassion envers son adversaire en plein combat).



Si ces développements sont intéressants pour mieux comprendre le personnage de Géralt, je trouve qu’il y manquait tout de même un brin d’action. J’ai également une légère appréhension sur le passage des nouvelles au roman à partir du troisième tome. Le format nouvelle permet de passer de la ville à la campagne puis au cœur d’une montagne, avec le bestiaire adapté, sans fournir d’explications. J’espère que l’auteur ne va pas se perdre dans une intrigue trop tortueuse. (J’ai tout de même déjà acheté les 4 tomes suivants, donc l’appréhension est quand même légère …)
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Le Sorceleur, tome 6 : La Tour de l'hironde..

La tour de l’hirondelle nous rapproche un peu plus du dénouement de la saga consacrée au Sorceleur. Ce sixième volume (en langue française et selon le découpage original de la série) confirme la lancée du dernier roman.



Nous retrouvons donc Geralt qui voit sa quête avance de manière assez significative. Après les derniers événements (la rencontre imprévue avec l’armée de Rivie,) son petit groupe a été quelque peu éprouvé et il va devoir se reconstruire, d’une manière imprévue, ce qui permet de renouveler ce long voyage qui touche à sa fin. Seul bémol, lorsque le premier objectif semble atteint, le lecteur est laissé dans le brouillard : la suite au prochain numéro !



Il va ici être d’abord question de Geralt et de ses amis dans la première partie du récit. Mais il va ensuite complètement céder la place à… Ciri, Yennefer et quelques personnages secondaires. A chaque fois, le changement de personnage implique un dépaysement et de nouveaux développements tous très intéressants. D’autres personnages secondaires feront également ici leur apparition et ils auront droit à leur heure de gloire, le plus souvent dans des contrées bien différentes et bien éloignées...



Dommage toutefois que l’auteur n’ait pas pensé à nous laisser une carte. Cet absence est quelque handicapante mais ne gâche en rien le plaisir de la lecture.



Ce qui saute également aux yeux ici c’est la complexité de la narration. Le récit est agréable, évite l’ennui, notamment grâce à un empilement de témoignages qui parfois s’imbriquent rapidement et parfois optent pour un rythme plus lent. L’auteur joue constamment entre le style direct et le style indirect et cela fonctionnement pleinement.



Malgré les heures sombres dont il est question ici, l’auteur joue à dérouter le lecteur, mais il se permet également des traits d’humour, particulièrement bienvenus. L’intrigue est intéressante, les personnages attachants : nous voilà ferrés pour la suite.



Si la saga du Sorceleur aura mis un peu de temps pour dévoiler son potentiel, nous voici arrivés à un point critique, un moment charnière… qui ne peut que donner envie de lire la suite et de connaître le dénouement.
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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Et voilà, j'ai à mon tour succombé au virus du Sorceleur !



Heureuse d'avoir trouvé les deux premiers tomes dans la version collector proposée par Bragelonne (avec la couverture imitation cuir), je me suis enfin lancée dans les aventures du célèbre Geralt de Riv. C'est un livre que l'on dévore d'une traite. Impossible de s'arrêter.



Le seul gros bémol c'est qu'Andrzej Sapkowski est avare en descriptions. Bien qu'il soit placé au rang de Tolkien polonais, il ne partage pas le goût du professeur anglais pour les descriptions interminables. D'un côté c'est tant mieux pour nous lecteurs, mais l'inconvénient si l'on ne connaît pas la franchise de jeux vidéo, c'est que l'on risque de passer à côté de biens des détails de cet univers foisonnant. Par exemple, la douloureuse naissance des sorceleurs et l'épreuve des herbes est à peine survolée ici.

L'écrivain reprend à son compte les mythes du folklore slave qu'il adapte dans un contexte médiéval. Les charmantes créatures que sont, entre autres, les roussalki, stryges et oupyres se voient dotées de petits frères et de petites soeurs tout aussi abominables et coriaces qu'elles.



Le sorceleur est à mi-chemin entre le conte (ici plutôt satirique) et la quête moyen-âgeuse associée aux valeurs chevaleresques. Car Geralt a le sens de l'honneur et sait se tirer de mauvaises passes avec bravoure. Dieu sait qu'il croise beaucoup de gens hostiles sur sa route. Les sorceleurs ont en effet très mauvaise presse dans l'univers bâti par Sapkowski. Déjà, parce qu'ils sont différents physiquement des autres êtres humains et qu'ils suscitent un mélange de peur et de fascination pour qui croise leur route. La problématique de l'acceptation des différences est ici abordée sous un angle fantastique. L'un des secrets de la réussite de ce livre, c'est que l'écrivain juxtapose des préoccupations modernes à un univers fictif efficace.



Difficile de ne pas parler du livre, sans établir une comparaison aussi minime soit-elle avec le jeu vidéo. le troisième opus « Wild Hunt » marquait les esprits par son côte très sombre, glauque parfois, et par les choix cornéliens qu'il nous poussait à faire. le ton du livre est résolument plus léger. Les dialogues sont certes très nombreux, au détriment des descriptions, mais ils sont entrainants et participent à rythmer l'intrigue. Finalement, les répliques des personnages sont révélatrices de leur caractère. Ces figures, principales ou secondaires, ont toutes de l'épaisseur et une place de choix dans le récit. de plus, l'humour caustique et le franc parler de Geralt et de son compère ménestrel Jaskier sont incontournables.



Je craignais d'être déçue par le format des nouvelles, dont je ne suis vraiment pas fan, mais comme celles-ci se suivent, c'est finalement davantage un roman qu'un recueil.



C'est une excellente lecture qui permet de prolonger le voyage dans l'univers unique du sorceleur. Des Artbooks peuvent aisément compléter des lacunes sur le bestiaire ou certains détails tus par le livre. A voir si la série Netflix se montrera à la hauteur de cette réputation déjà bien amortie.
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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

J'ai mis le temps pour commencer ce comic, alors que je l'ai depuis sa sortie. En fait j'ai pris le tome suivant, du coup je me suis dit que ce serait bien de lire celui-là.



A dire vrai, ça m'angoissait un brin. Grande fan du jeu The Wild Hunt et ses DLC, j'avais peur d'être déçue.

Bon je le suis un peu, surtout au niveau des dessins, qui sont assez bizarres, pas tellement beaux, mais bon, au final, ça se laisse lire.



On suit Geralt et Ciri, devenue sorceleuse après "The Wild Hunt", et Geralt raconte son aventure de "La Strige", que les joueurs connaissent vu que le jeu (le premier opus du jeu, plutôt) commence par cette cinématique. (enfin peut-être pas tous les joueurs, vu que le 1 n'était que sur PC et il n'y a que les fans dans mon genre pour l'avoir acheté à sa sortie (même pas sûre que c'était sous windows xp, mdr !). Je suis jamais arrivée au bout, trop ch*** à jouer sur pc au clavier, franchement je déteste ça, vive les manettes, mdr).



Bref, j'ai bien aimé le scénario, comment l'histoire est racontée, avec les flash-backs de Geralt. Le caractère de Ciri est moins mature que dans les jeux, ça fait un peu "retour en arrière" et j'avoue que j'ai eu du mal à situer ça APRES the wild hunt, vu que pendant ce jeu elle grandit vitesse grand V, mais passons, ce n'est pas le plus agaçant...



Le plus agaçant, c'est qu'il y a un truc curieux, quand même : on dirait qu'ils ont voulu garder l'ambiance "hot" des jeux (rappelons que Geralt peut aller dans les bordels à la demande et fait de nombreuses conquêtes féminines), mais sans aller jusqu'au bout, du coup on voit beaucoup Geralt et Ciri torses nus sans raisons, j'ai trouvé ça débile, et comme les dessins sont pas géniaux, bah euh, ça sert à rien ou presque, on s'en serait passé aisément, mdr.

Tant qu'à y être de rester dans l'ambiance du jeu, autant y aller carrément sur une page et puis basta, quoi. C'est encore ça qui m'a le plus agacé. Les trucs mi-figue mi-raisin qui essaient de ménager la chèvre et le choux, ça m'agace, que voulez-vous... Soit on met tout, soit on met rien, mais pas à moitié qui sert à rien.



Bon à part ça donc j'ai bien aimé, l'ambiance dark y est plutôt pas mal, et il semble que la suite soit mieux, donc à voir, je l'ai par là, je fais durer, je vais pas sauter de suite dessus. Enfin si j'y arrive... Mdr !

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