Andrzej Sapkowski

Je ne connaissais pas cet univers et j’ai adoré !!!

j’ai beaucoup apprécié les illustrations qui sont d’un réalisme impressionnant. On est littéralement plongé dans un autre monde. C’est très spectaculaire. Dommage qu’il n’y ai pas plus d’illustrations…. Le scénario est intéressant mais m’attendait à une lecture encore plus développé… C’est très ciblé au final mais néanmoins appréciable. Une très jolie découverte.

Enfin LA rencontre



Ah Géralt, Géralt…

Vous aussi êtes au taquet pour la prochaine saison ?

J'ai tellement hâte de revoir en chair et en muscles mon Sorceleur préféré !!!



En attendant, j'ai pu le retrouver dans ce nouveau tome illustré.

Il s'agit de la dernière nouvelle du premier tome, le dernier voeu.



Dans cette nouvelle, Géralt fait la connaissance de Yennefer.

Alors que Jaskier et le Sorceleur sont tranquillement en train de pêcher, ils libèrent accidentellement un djinn. Jaskier est attaqué et le seul moyen de le sauver est une formule magique connue de la magicienne Yennefer. Une rencontre qui va sceller le destin des deux héros…



Cette nouvelle est probablement ma préférée du premier tome (mais je dis peut-être ça de chaque nouvelle... Cet univers me fascine !). J'adore le personnage de Yennefer de Vengerberg !



Le texte d' Andrzej Sapkowski est toujours un régal mais une fois de plus, tout l'intérêt de cette version réside dans les illustrations, ici de Mikaël Bourgouin.

(Le premier tome, le Sorceleur avait été illustré par Timothée Montaigne et le second, le moindre mal, par Ugo Pinson).



J'aime voir comment les artistes imaginent les scènes, les personnages, les monstres, les décors… Chacun y apporte sa patte, sa sensibilité, sa vision de l'univers de The Witcher.



Une fois de plus on en prend plein les yeux grâce à cet immense format.

J'ai adoré observer chacune des illustrations (un des personnages m'a tellement fait penser à de Vinci !).

Elles sont plus brutes sous les pinceaux de cet illustrateur, je leur ai trouvé moins de texture mais les drapés sont grandioses. Il y a un vrai souci du détail chez chacun des illustrateurs de la collection, tout comme dans l'édition, ce qui en fait des objets de collection sublimes.



Un vrai régal pour les fans !

À découvrir, que vous connaissiez déjà l'univers du Sorceleur ou non.
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Le style de Mikaël Bourgouin est reconnaissable entre mille pour qui s’y connait un peu en BD franco-belge ! La couverture de ce nouvel album est magnifique et s’appuie sur des tons froids… un peu comme la rencontre entre Geralt et Yennefer qui est des plus houleuses !



D’ailleurs, la nouvelle du Dernier Vœu s’appuie dessus et est l’un des moments phares du Sorceleur. Enfin, à mon humble avis. Et puis, c’est aussi là que nous retrouvons également Jaskier, le fidèle compagnon troubadour de Geralt et grand trublion devant l’éternel !



Autant vous le dire, mais j’ai adoré relire la nouvelle avec les illustrations de Bourgouin qui sont magnifiques et qui savent sublimer les moments clefs de cette nouvelle. Les couleurs oscillent entre les tons chauds et le froid et là encore cela montre de manière absolument parfaite et adéquate la relation et les tempéraments explosifs de nos protagonistes : le feu et la glace en quelque sorte.



Quant à Jaskier, il est fidèle à lui-même et j’aime beaucoup la manière dont l’imagine Bourgouin. Il fait aussi la part belle à cette chère Yennefer (belle, ténébreuse et surtout… dangereuse) et Geralt apparait bien souvent mal en point en face d’elle. Quoique… certaines scènes sont juste à couper le souffle.



Dans l’ensemble, j’adhère totalement à cette réinterprétation des personnages et de l’histoire vue par M. Bourgouin qui nous offre des scènes absolument somptueuses et mémorables. Cette relecture accompagnée de ses illustrations est un pur plaisir visuel.



Après Montaigne et Pinson qui avaient déjà placés la barre très haut, on peut dire que Bourgouin s’en sort aisément en nous offrant une vision de cette nouvelle et des personnages tout à fait délectable. Si vous êtes fan du Sorceleur, vous ne pouvez passer à côté. Et si vous voulez découvrir l’univers, quoi de mieux que de vous jeter sur ces albums ? Ce troisième est une pure réussite !
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Si le lecteur pensait lire un simple recueil de nouvelles axées sur l’univers du Sorceleur, il sera sans doute déçu. Pour ma part, j’ai adoré le lire dans différents genres et qui montre une nouvelle fois son incroyable talent narratif. Et que dire du livre en lui-même ? Sa couverture est sublime !



Bref, cet ouvrage du père du Sorceleur, je le recommande à tous les fans et pas que ! Pour ma part, je me suis régalée.
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Andrzej Sapkowski, le fameux auteur de "The Witcher". Il y a quelques temps j'ai regardé la série sur Netflix et j'ai beaucoup aimé l'univers. Je me suis donc laissé tenté par ce recueil de récits. J'ai bien aimé l'univers que créé l'auteur, mais je n'ai pas spécialement apprécié chacun des récits. Encore une fois ce ne sont que des "courtes histoires". Pour un deuxième livre de recueil de récits je ne suis pas déçu.

Le plus souvent, les recueils de nouvelles sont d’une qualité variable. Ici seules deux nouvelles m’ont laissé assez froid. Les autres sont magnifiquement orchestrées tant au niveau du rythme, du style ou du thème ! Les Editions Bragelonne ont réalisé une belle sélection de nouvelles de cet auteur que l’on ne présente plus.
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ce recueil de nouvelles est incroyable, l'auteur nous fait découvrir des univers complètement différents, plus ou moins inquiétants : de la fantasy, de l'horreur, du fantastique. Chaque nouvelle est précédée d'un avant-propos que j'ai préféré lire après. Ces nouvelles auraient mérité un traitement plus long, c'est mon seul regret. A découvrir.

D'après l'avant-propos de l'auteur, il s'agit de la seconde nouvelle qu'il a écrite, ce qui explique sans doute les quelques, bien que rares, incohérences dans ce récit. Il n'en demeure pas moins que Sapkowski nous embarque sans aucune difficulté avec un personnage à peine évoqué dans la saga du Sorceleur.

Une (dernière) aventure dans ce monde si particulier créé par l'auteur...

Un régal !!!



Quel bonheur de retrouver la plume d’Andrzej Sapkowski !



La route d’où l’on ne revient pas et autres récits est un recueil de 8 nouvelles.

Nouvelles qui n’ont rien à voir avec la saga du Sorceleur, sauf la première qui permet de faire la connaissance des parents de Geralt.

8 nouvelles aux thèmes et aux genres différents.



De la fantasy bien sûr, mais également de l’horreur, de la revisite de classiques et du fantastique.



Dans ce recueil on voyage à travers le temps et l’espace.

On croise la légende de Tristan et Iseult, Alice et le chat du Cheshire, on entend parler des sorcières de Salem ou de Guernica.



C’est dans la fantasy et le fantastique que je préfère l’auteur.

J’ai adoré la légende revisitée de Tristan et Iseult, à tel point que j'ai très envie de me replonger dans les légendes arthuriennes.

L’affaire de Mischief Creek autour des sorcières m’a fascinée. J'aime tellement le cynisme de l'auteur...

Quant à Alice, si au départ on se demande où part ce récit complètement déjanté, on arrive exactement là où l’auteur voulait nous mener, lui qui maitrise parfaitement son récit. Je ne verrai plus jamais Lewis Carroll de la même façon désormais...



J'ai moins adhéré aux nouvelles plus tournées horreur mais c'est simplement parce que c'est un genre pour lequel je suis sûrement trop exigeante, même avec le King je n'adhère pas toujours. La plume de Sapkowski est pourtant toujours aussi immersive et agréable dans ce genre. Mais c'est tout de même avec la fantasy qu'il me fait le plus frétiller...



Chaque nouvelle est précédée d’un avant-propos de l’auteur qui explique quand et comment il a donné naissance à ses récits. J’ai préféré les lire après chaque nouvelle car j’aime arriver vierge de tout préjugé dans une histoire mais finalement il n’y avait jamais aucun spoil.



Avec ce recueil de nouvelles Sapkowski prouve encore qu’il est un esprit brillant, qui glisse subtilement ses critiques sur la société actuelle tout en nous plongeant dans un univers unique à chaque fois.

Un vrai régal !!!!



Quant à cette couverture, je ne me lasse pas de la regarder. Elle vient compléter à merveille les titres du Sorceleur.



En librairie le 10 mars.
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Oh miracle ! Et quel bonheur lorsque j'ai découvert la sortie prochaine de ce recueil de nouvelles d'Andrzej Sapkowski, dans la continuité éditoriale des dernières éditions de Bragelonne ! Aussitôt publié, aussitôt acheté… mais pas aussitôt lu ou en tout cas achevé.



Huit nouvelles sont rassemblées ici, dont deux que je souhaitais ardemment lire. La première, c'est bien sûr "La route d'où l'on ne revient pas" qui met en scène les parents de Geralt. La seconde, c'est "La maladie", une réécriture des derniers instants de Tristan quand il attend Iseult aux cheveux d'or. Pour les apprécier, il est nécessaire, à mon sens, d'avoir lu dans le premier quelques romans du Sorceleur et dans le second une version de Tristan et Iseult.



A ces nouvelles tant attendues s'ajoutent deux surprises. La première est "L'affaire de Mischief Creek" qui s'inscrit dans la suite logique des évènements tragiques de Salem et de nombreuses autres villes américaines à l'époque de la chasse aux sorcières. La seconde, c'est "Un bel après-midi doré" qui reprend "Alice au pays des merveilles" du point de vue du chat du Cheshire. Encore qu'une relecture me serait nécessaire pour bien en saisir les tenants et aboutissants au vu des allusions finales faites aux photographies prise par Lewis Carroll…



"Spanienkreuz" est également intéressante et fait écho à d'autres nouvelles avec cette petite touche fantastico-revancharde.



"Les musiciens", "Tandaradei!" et "Dans un cratère de bombe" sont les trois nouvelles que j'ai le moins aimé. Je ne suis même pas certain de les avoir saisies. Plus proches de l'horreur et de la science-fiction, elles me confortent dans l'idée que l'auteur gère bien mieux la fantasy.



Un recueil qui vient compléter ma collection en tant que neuvième tome et agrémenter ma bibliothèque. Franchement, merci aux éditions Bragelonne d'être aller au bout, ça devient rare ! Je regrette seulement que la nouvelle "Quelque chose s'achève, quelque chose commence" ne soit pas intégrée même si l'auteur ne souhaite pas qu'elle soit considérée comme canon. C'aurait été un petit bonus pour conclure l'ouvrage.

La route d'où l'on ne revient pas met en scène 8 nouvelles écrites par Sapkowski à divers moments de sa carrière. Ce sont toutes des nouvelles déjà publiées dans des recueils ou anthologies mais qui sont ici regroupées et enrichies d'une introduction de l'auteur pour chaque histoire. Sapkowski confirme son attrait pour la nouvelle comme beaucoup ont déjà pu le découvrir en lisant les deux premiers romans du Sorceleur.

Ici on alterne entre des genres différents : fantastique / horreur, fantasy ou d'autres en hommage à des écrivains ou fictions.



Ces 8 nouvelles se lisent très bien et son globalement assez courtes, on commence bien évidemment avec la route d'où l'on ne revient pas qui met en scène les parents de Geralt. J'ai été assez déçu de cette nouvelle qui est assez anecdotique dans l'univers du Sorceleur mais également au niveau des personnages, cette nouvelle n'élargie que peu l'univers déjà incroyable du Sorceleur. Il est dommage de voir que l'éditeur la met en avant le plus possible pour s'attirer un public du Sorceleur alors que les autres récits n'ont rien à voir avec cet univers et d'autres nouvelles sont bien plus intéressantes !

J'ai globalement apprécié trois nouvelles : La Maladie, Un bel après-midi doré et l'affaire de Mischief Creek. Les deux premières nouvelles citées nous plongent dans des univers littéraires connus : Alice au Pays des merveilles et les chevaliers de la table ronde. Il est très plaisant de voir l'auteur se plonger dans des univers qui ne sont pas les siens mais il s'en sort à merveille pour nous captiver.

J'ai eu plus de mal avec les autres histoires, beaucoup d'horreur et assez pointu par moment, les morales des nouvelles sont intéressantes mais sans vraiment nous convaincre par le récit.



Au final, les fans du Sorceleur risquent d'être déçu, pour les amateurs de nouvelles d'horreur il peut s'agir d'une belle découverte voir d'une redécouverte de cet auteur dans un genre que nous ne lui connaissons pas. Ce livre ne constitue pas un indispensable mais permet de découvrir quelques belles histoires.

La route d’où l’on ne revient pas : ce n’est pas déplaisant à lire, mais ça n’apporte rien de plus à l’univers du sorceleur. L’influence de Tolkien est trop marquée pour être digeste.



Spanienkreuz : un très court récit dont la fin s’émaille de faits historiques purs et durs.



Tandaradei ! : abandonnée très vite, je n’adhérais ni aux personnages ni à l’histoire.



Un bel après-midi doré : alors même que je n’apprécie pas particulièrement Alice au pays des merveilles, cette nouvelle est ma préférée et m’a donné envie de relire l’œuvre originale.



L’affaire de Mischief Creek : un peu déçue par la fin, m même si j’ai aimé le contexte général de cette nouvelle.



La Maladie : deuxième coup de cœur de ce recueil, j’étais même déçue que ce soit si court.



Dans un cratère de bombe : abandonnée assez vite car le narrateur m’ennuyait.



Les musiciens : je ne me suis pas risquée à lire cette nouvelle, la violence sur les animaux me faisant horreur.



Au final ce que j’en retire, c’est la même impression que pour le sorceleur : une lecture en dent de scie.

Recueil de 8 nouvelles dont une seule du monde de the Witcher.

Donc bien entendu grande fan de l'univers the Witcher j'ai grandement aimé la première nouvelle.

Avec les suivantes on peu voir Andrzej Sapkowski dans des registre différents notamment l'horreur/terreur.

J'ai aimé et dévoré certaines nouvelles je pense à "un bel après midi doré" ( dans le monde d'Alice au pays des merveilles ) et "l'affaire de mischief creek".

Et au contraire je n'ai pas accrochée du tout à deux nouvelles " Tarendei " Et "Le cratère de bombe". Pour la première j'ai juste pas accroché à l'histoire. Et pour la deuxième tout simplement car le nombre de mots à aller voir à l'index ( qui se trouve à la fin de la nouvelle) est incroyablement élevé! À chaque page j'étais donc coupé et sorti de l'histoire pour aller consulter l'index..

Le bon point malgré le fait que je n'ai pas apprécié toutes les nouvelles, c'est que chaque histoire nous amène dans un univers différent et unique à chaque fois.

Si vous achetez pour the Witcher passez votre chemin vous serez déçu.. Mais si vous souhaitez découvrir l'auteur dans d'autres genres littéraires alors foncez acheter ce recueil de nouvelles.

Une nouvelle sur l'univers du Sorceleur vraiment agréable même si c'est un peu court, mais vu que c'est une nouvelle c'est logique ^^ .

Une nouvelle dans l'univers de Sorceleur, racontant l'histoire des hypothétiques parents de Geralt de Rivia. Le contexte présenté est très travaillé, pour une des premières nouvelles écrite par l'auteur.

Ma seule déception est qu'elle n'ait pas été ajouté dans les livres de poche édités par Bragelonne (Milady à l'époque) car cette nouvelle est inclus dans l'intégrale collector 2 (format dictionnaire) ou disponible au format epub.

Une nouvelle intéressante, mais qui est malheureusement trop courte et trop peu développée pour vraiment intéresser, à moins d'être déjà fan de l'histoire et d'avoir envie d'en savoir plus. J'aurais aimé ne pas lire celle-ci au tout début, mais après avoir déjà commencé les livres principaux.
Lien : https://lamagiedeshistoires...

Une nouvelle distrayante, qui n'a rien d'extravagante mais sans défaut que je puisse lui reprocher

Dans une forme de transition entre les tomes 1 et 2 de la saga littéraire du Sorceleur, une promotion numérique a mis sur ma route la nouvelle d’Andrzej Sapkowski qui est considéré comme un tome 0,5 pour la série (en fait c’est la seule nouvelle traduite par Bragelonne d’un autre recueil qui ne l’est pas encore), car elle nous fait découvrir une aventure à l’origine du personnage de Geralt de Riv.



Amourette sur le bord du chemin

Dans l’univers du Sorceleur, nous sommes bien avant ses aventures de routier-tueur de monstres. Nous croisons Visenna, magicienne des grands chemins et appartenant au Cercle des Druides, qui porte secours à un simple soldat, Korin, assailli et gravement blessé par une vieille vagabonde. Visenna étant désignée comme la mère de Geralt de Riv dans une des nouvelles du deuxième tome, cette nouvelle apparaît comme le tome 0,5 car elle pourrait présenter les deux parents du Sorceleur. Dans tous les cas, que ce soit vrai ou non, les deux itinérants, après avoir fait tranquillement connaissance, font route commune et débarquent dans un petit village nommé La Clef. Ce village, comme ceux alentour, sont depuis quelques temps l’objet d’attaques menées par une bande composée autant d’humains que de vrans (des humanoïdes avec de gros yeux rouges). Ils se terrent sur un sentier montagneux, la « route d’où l’on ne revient pas ». Or, ce qui se joue ici est davantage que lutter contre des bandits de grands chemins…



Choix et culture

Cette nouvelle, en-dehors de proposer un récit hors de la ligne temporelle propre au Sorceleur uniquement, propose surtout un fort contraste entre les deux personnages principaux qui jouent de cette opposition : Visenna, magicienne aux cheveux roux, à la personnalité posée et réfléchie, et Korin, soldat tempétueux, extrêmement bavard (l’auteur semble adorer ce genre de personnages), aux cheveux blancs et à la lame aiguisée facilement sortie. Andrzej Sapkowski choisit pour les mettre en scène une structure intéressante : un début un peu mièvre où ils font connaissance et où les sous-entendus sont nombreux, un milieu assez convenu où le lecteur retrouve une trame classique (rencontre en village, lancement d’une quête, questionnements et événement inattendu), mais une fin un brin plus retorse avec quelques petits messages plus proches de préoccupations contemporaines (pouvoir d’une bourgeoisie, manipulations génétiques, etc.). D’ailleurs, la couverture, très bien choisie pour le contexte, nous dévoile sûrement trop de la fin, mais bon. Enfin, on ressent davantage dans cette nouvelle la culture polonaise propose à la saga du Sorceleur. Ainsi, dans les noms de dirigeants, quelques mots de vocabulaire notamment alimentaire et dans certains références folkloriques, l’auteur prend ses inspirations dans la tradition historique polonaise. Par exemple, les commandants militaires et administrateurs locaux sont des « voïvodes », un mercenaire guerrier est désigné comme « bobolak » et le personnage « maléfique » de la nouvelle est un « kochtcheï », entité de contes slaves auquel la mort est étranger ce qui la rend maléfique. Bien sûr, il y a également quelques toponymes « Zarzecz », « Kaczan », voire en piochant jusqu’à des contrées slovènes comme « Maribor ». Bref, cela dépayse.



La nouvelle « La Route d’où l’on ne revient pas » est donc au bout du compte une meilleure surprise que ce que j’ai pu croire au départ. On est en-dehors de l’histoire du Sorceleur, mais cela finit par être bénéfique quand on s’intéresse aux autres personnages et dimensions (notamment politiques) de ce monde.

Mon premier roman de A. Sapkowski et je dois dire que j'ai été un peu déçu de la lenteur du livre ; peu de rebondissements, peu d'action ... j'aurais aimé plus de monstres, plus de combats, plus d'amour ...



A nuancer toutefois car il s'agit là du tome n°1 d'un cycle de 5 livres - Il a donc fallu à l'auteur de temps d'introduire tous ses personnages, de mettre en place les fondations d'un monde qui semble se diriger vers le chaos...



Je vais poursuivre avec le tome 2 en espérant plus d'actions !

A inspiré The Witcher et s'étend sur 5 tomes.