Citations de Ann Brashares (613)
Du jour où je t’ai aperçue ici, au bord de la rivière, Prenna, je n’ai jamais cessé de penser à toi. Je ne t'ai pas vue pendant deux ans, pourtant pas un jour tu n’as quitté mes pensées. Le fait que j'ai été là au moment tu es arrivée, que je vois les choses que je vois, que nous ayons accompli cette folle mission ensemble… ça prouve que nous sommes faits l’un pour l’autre.
Je sais que je devrais mentir. Ce serait plus facile pour nous deux. Mais j'ai pris goût à la vérité, ça me tourne la tête, je suis accro.
Le bonheur, ce n'était peut-être pas une vie parfaite dans les moindres détails, amour, gloire, beauté et tout le tralala.
Ce n'était peut-être qu'une succession de petits plaisirs. Regarder l'élection de Miss Univers bien au chaud sous la couette. Manger un brownie dégoulinant de glace à la vanille. Atteindre le niveau sept de Dragon Master, en sachant qu'il en reste encore vingt à découvrir...
Le bonheur ne tenait peut-être qu'à l'équilibre des petites joies (comme arriver au passage piétons juste quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie (comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou).
Mais en fait, avec les gens super beaux, c'est comme avec les gens qui ont un physique... disons particulier. Une fois qu'on les connaît, on n'y prête vraiment attention.
Acheter un vêtement d'occasion, c'est un peu comme prendre un chien dans un refuge : on sent que quelqu'un d'autre est passé devant.
Ce n'est pas juste. Humains contre moustiques. Qui devrait l'emporter ? Nous avons construit des fusées et des cathédrales. Nous avons composé des poèmes et des symphonies. Nous avons trouvé le moyen de voyager dans le temps. Et pourtant. Nous avons saccagé la planète pour satisfaire nos besoins, du coup, c'est le moustique qui va gagner. A moins que nous ne réussissions à inverser le cours des choses, il va gagner.
- Tu as fini l'exercice C ?
En général, quand Ethan m'appelle, il ne se présente pas. Pas de "Salut" ni de "Allô?". Comme si dans sa tête, on était en conservation perpétuelle, la plupart du temps en silence.
Même le cœur brisé, nous tendons vers la vie. Nous tendons vers l'espoir.
Finalement, ce n'est peut-être pas la corruption ni l'avidité qui rendent lâche. Peut-être n'est-ce ni la faiblesse ni la souffrance ni même la peur. Peut-être est-ce simplement l'amour.
J'imagine que la mémoire est un puits profond, on ignore ce qu'il contient tant qu'on a pas remonté le seau.
La vérité a une force unique. Contrairement au mensonge, elle se consolide avec le temps, et possède le pouvoir de lier les uns aux autres des sentiments et des idées disparates, ce dont nul mensonge ne serait capable.
Quand on s'ouvre à quelqu'un, quand on ressent ce genre de choses, alors... qu'est-ce qui se passe ? On peut essayer de l'ignorer, mais on ne peut pas revenir en arrière.
Parfois, j'ai l'impression d'entendre exclusivement ce que nous ne disons pas. De penser seulement ce que je ne devrais pas penser et de me souvenir uniquement de ce que je devrais oublier.
Nous connaissons tous les règles. Nous y pensons sans cesse. Comment pourrions-nous les oublier ? Nous les avons apprises par cœur avant de venir et elles sont gravées dans notre mémoire par des répétitions incessantes.
Si, par la force des choses, on compare sans cesse ce que l'on est à ce que l'on a été, il faut un réel effort d'imagination pour comparer ce que l'on est à ce que l'on pourrait devenir dans le futur.
Il sait. J'ignore quoi, mais il sait quelque chose. A mon sujet. Il sait que je suis différente, qu'il y a un truc qui cloche chez moi. Et il le sait depuis longtemps. C'est pour ça qu'il s'occupe de moi, je suis sa bonne action permanente. Il sait que je ne peux pas parler, et il n'insiste pas, mais il m'observe, il essaie de comprendre. Il y a des moments de transparence entre nous où je sens tout ça aussi.
En fait, je suis la blonde. Le coup du top model, c'était une blague.
-Bridget-
Demain soir, chez Gilda, nous declarerons ouvert le troisième été du jean magique. Demain s'amorce un tournant de nos vies. Et plus que jamais nous allons avoir besoin du jean.
Il était une fois quatre filles...et un jean. Ces filles étaient on ne peut plus différentes, en taille et en poids, et pourtant le jean leur allait parfaitement.
-Lena-
Il était une fois un pantalon.