Ann Leary

Cette lecture a été encore pour moi une belle découverte. Dans ce roman Anne Leary explore des thèmes sombres et perturbants, en mettant en lumière les conditions difficiles auxquelles sont confrontées les jeunes femmes présentant un soi-disant déficit mental dans un établissement appelé Nettleton. L'auteure arrive à créer une atmosphère lourde et étrange, plongeant le lecteur dans un récit captivant. On y retrouve tous les ingrédients pour rendre cette lecture addictive tels qu’une intrigue prenante, des personnages attachants et une écriture fluide. Malgré un début difficile une fois plongé dans ce livre il m’a été impossible de le lâcher tant j’avais envie de connaître le dénouement. A découvrir.

Au début des années 20, de nombreux états américains se sont lancés dans une politique eugéniste. En vertu de théories scientifiques, considérées comme progressistes à l’époque, de nombreuses femmes furent déclarées faibles d’esprit et enfermées dans les établissements d’État. Certaines furent même stérilisées afin d’éviter la propagation de leurs gènes déficients. La narratrice, Mary est engagée comme secrétaire dans un de ses établissements. Tout d’abord convaincue du bien-fondé de la démarche et admirative de la directrice - une femme médecin, fait assez rare dans les années 20 - elle découvre petit à petit une réalité bien plus sombre.



Un roman extrêmement prenant, que j’ai dévoré à la faveur d’une journée où j’étais clouée au lit par la grippe. Le thème est passionnant, évidemment, et m’a donné envie d’en lire plus sur le sujet. J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Mary, qui est loin d’être une héroïne moderne comme on en voit (trop) souvent dans les romans historiques. Elle est pétrie des certitudes de son temps et devra bousculer ses convictions profondes pour aider une amie.



Un de mes coups de cœur de janvier, je recommande chaudement!

Alerte Pépite



Bienvenue à Nettleton State Village dirigé par le Dr Agnes Vogel. Une femme aussi belle que distinguée qui fera l'admiration de Mary Engle, récemment embauchée comme secrétaire au sein de l'institut.



Mary va se lier rapidement d'amitié avec l'infirmière Bertie. Elles vont sortir pour se rendre à l'église mais également pour profiter de ce temps hors des murs pour s'amuser et faire des rencontres.



Un jour alors que Mary est en train de déjeuner, elle va croiser une fille qui est internée mais qu'elle reconnaît. Il s'agit de Lillian Faust, une de ses amies avec qui elle a grandi à l’orphelinat de Scranton. Que fait-elle ici ? Que s'est-il passé pour que Lillian soit enfermée à Nettleton State Village ?



Mary va se retrouver à faire face à un dilemme : croire son amie Lilian ou suivre les directives du Dr Agnes Vogel en lui faisant une confiance aveugle face à l'admiration qu'elle lui voue ?



Face à ce choix, Mary va-t-elle continuer sa vie toute tracée ou prendre un tournant inattendu ?



Un roman qui m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières lignes. J'ai adoré ce roman qui traite des thèmes tellement importants : la santé mentale, les droits des femmes, la non liberté de disposer de leurs corps, l'abus de pouvoir, la sororité, l'eugénisme..



Mary est une jeune fille touchante, qui parfois n'acceptait pas de voir la vérité en face. Son jeune âge explique aisément ses indécisions, ses doutes, ses peurs. Nous la voyons grandir et prendre en assurance au fil des pages.



Un roman que je vous conseille de découvrir !

Bien que témoignant des comportements déviants concernant le domaine de la santé et des droits des hospitaliers et autres usagers, j’avoue avoir un faible pour ce genre de récit dénonçant les mauvaises conditions de traitements et/ou d’hébergements d’antan et l’évolution, plus que positive, de ces derniers comme est parvenue à si bien le réaliser Ann Leary.



Et ce, encore plus en qualité de soignant, dont je trouve qu’il est primordiale de réaliser se travail de mémoire pour ne pas oublier que, malgré le développement de ce domaine dans de nombreux pays tel que le nôtre, ces changements semblent bien trop récents et que nous pouvons toujours mieux faire afin d’offrir et d’apporter des soins de qualité et d’apporter toute la dignité à chacun, ce dont ont cruellement manqué la population hébergée et représentée dans cette révoltante fiction sous fond de vérité.

Sans être aussi violente et difficile à lire que ce qu’annonçait l’auteure à son lectorat et auquel je m’attendais, je dois bien admettre qu’un fort sentiment d’injustice et de révolte n’a cessé de m’accompagner tout au long de cette lecture que j’ai, pour autant, plus qu’apprécié. En effet, j’ai été des plus sensible à la qualité de la critique et de la dénonciation offerte par Ann Leary débordant de réalisme. L’ambiance se veut ainsi autant malaisante qu’étouffante et les murs de ce huis clos délimitant l’espace de l’intrigue sont d’une véritable froideur. Tout en pudeur, l’auteure lève le voile et dévoile l’envers du décor pour offrir au lecteur les coulisses d’un réputé asile de l’époque où se cachent bien des secrets et autres perversités. Mieux encore et plus que les conditions de l’époque quant aux conditions de vies des internées, cette dernière revient également sur celle de la position de la femme de l’époque, coupable de naître femme sans autres droits que celui d’être docile et soumise à l’homme et de loin son égale.



C’est à l’aide d’éloquents et forts portraits que la romancière parvient à dévoiler un récit aussi juste que tranchant. Ainsi et malgré sa grande naïveté, je me suis très vite attaché à notre héroïne, Mary dont le cœur est aussi pur que les nombreuses actions que cette dernière entreprendra lorsqu’elle ouvrira, après bien des révélations et déceptions, les yeux sur la réalité du monde qu’elle imaginait gravir et conquérir. Orpheline, celle-ci pensait avoir trouvé le travail de ses rêves et le tremplin idéal pour enfin évoluer et briller en société mais cela était sans compter sans sa fortuite rencontre avec son ancienne camarade Lillian qui remettra tous ses acquis en question. Accompagnée du séduisant Jake, celle-ci mènera l’enquête sur l’envers du décor et devra se montrer des plus maligne afin de parvenir à offrir la liberté tant recherchée par les jeunes pensionnaires de Nettleton State Village.

Ainsi et toujours avec réserve et nuance, Ann Leary dévoile de touchantes et complexes relations comme celle des deux amies mais aussi celle plus romantique entre son héroïne et Jake ou bien encore celle plus hiérarchique réunissant notre apprentie et le Dr Agnès Vogel, la directrice de l’établissement. Le plus remarquable reste que j’ai adoré me délecter de chacune de ces différentes interactions offrant de vifs et forts passages certains plus doux ou plus complexes et profonds que l’autre mais qui permettent une réelle mise en exergue des sentiments et une représentation variée de la population d’antan.



Ainsi et bien que révoltante, j’ai été plus que séduit par cette éloquente et réaliste critique d’un univers bien sombre et dont les secrets démontrent tout le travail réalisé dans le domaine de la santé quant aux conditions de vie apportées aux usagers. J’ai adoré franchir les portes de cet institut en compagnie de personnages forts et nuancés, offrant un savoureux tourbillon d’émotions et d’interactions sociales et sentimentales.



Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Blossom Spring Challenge – 2023 : Menu Lapin de Pâques – Catégorie Le pudding à l’arsenic.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..

Gros coup de coeur pour ce superbe roman, encore une nouvelle pépite littéraire dénichée par les éditions Faubourg Marigny.



L'histoire est prenante, nous nous immergeons rapidement dans cette ambiance un peu inquiétante et suivons Mary avec curiosité. Elle nous emmène au sein du Nettleton State Village, lieu clos où sont détenues de jeunes femmes avec un retard mental afin de les empêcher d'avoir des enfants. Oui oui, vous avez bien lu, il y est donc question de l'eugénisme.



Cette lecture ne laisse pas indifférent. En effet, j'ai été outrée de voir que de tels lieux aient pu exister, avec toute l'horreur que cela sous-entend. Choquée également de voir comment les filles étaient traitées et certaines exploitées. Ce n'était ni plus ni moins une prison dans laquelle elles attérissaient sans jugement préalable. Tout comme le placement de jeunes femmes absolument saines d'esprit dans des asiles, il y avait également des abus dans ces lieux pour "femmes faibles d'esprit en áge de procréer", des jeunes femmes y étaient enfermées car gênantes (le mari souhaite se remarier, elles dénoncent un viol par un membre de la famille etc).



J'ai trouvé très intéressant l'évolution de Mary, très candide et émerveillée au début et qui prend peu à peu conscience des problème que ce genre d'institution soulève. Son parcours est touchant puisque nous découvrons au fil de l'histoire ses secrets et ses peines, son désir d'étudier et de s'en sortir dans la vie, les épreuves qu'elle a dû traverser.



Les cent dernières pages sont absolument addictives, nous empêchant de refermer le livre. le rythme s'accélère, la tension monte et nous ne cessons de craindre le pire. Je dévorais les chapitres le coeur battant et avec la peur au ventre.



Cette histoire portée par une plume agréable m'a donc profondément marquée et fera partie de mes grands coups de coeur de 2023. Une fois de plus, il est important de se rappeler que ce genre de lieux et d'idées ont vraiment existé, et ce récemment puisqu'on parle ici du siècle dernier. La littérature est un excellent moyen de mettre en lumière des travers de l'histoire et des hommes afin de se souvenir et (nous l'espérons) ne pas refaire les mêmes erreurs.

Mary mesure sa chance : cet emploi de secrétaire au sein de Nettleton State Village est une aubaine pour elle. Sous les ordre du célèbre docteur Agnès Vogel dont elle est admirative, Mary s’épanouit, œuvrant au bon fonctionnement de cet hôpital pour femmes faibles d’esprit en âge de procréer. Jusqu’à ce qu’elle reconnaisse Lillian Faust parmi les patientes, cette ancienne amie avec laquelle elle a partagé son enfance à l’orphelinat de Scranton ...



J’ai beaucoup aimé ce roman, tout d’abord par la thématique qu’il met en avant. Cet hôpital pour femmes faibles d’esprit en âge de procréer, c’est avant-tout un asile, un lieu d’enfermement pour des femmes jugées inférieures, coupables d’avoir espéré trop de libertés, jetées en prison pour ne pas transmettre leurs tares à une potentielle descendance. Au travers de ce bâtiment austère et affreux, c’est la notion d’eugénisme qui est interrogée par l’autrice.



Comment ne pas être glacé d’effroi devant tant d’injustice, devant les actes odieux perpétrés au sein de l’hôpital ? Comment ne pas être profondément touché par ces femmes, enfermées contre leur gré, souvent sur simple décision d’un mari ou d’un père. Un réel témoignage de la condition féminine au XXème siècle qui m’a rappelé une autre lecture : Ce qu’elle a laissé derrière elle, de Ellen Mary Wiseman.



Si la thématique ne laisse pas indifférent, les personnages non plus. J’ai été complètement horrifiée par le docteur Vogel, femme détestable totalement aveuglée par ses convictions. J’ai été parfois agacée par la naïveté de Mary, puis agréablement surprise par son assurance prise.



Je n’ai qu’un seul regret concernant cette lecture : le rythme qui m’a parfois manqué … Si l’intrigue s’accélère considérablement à la fin du roman, j’ai toutefois trouvé quelques longueurs au récit.

Mais quelle déception. Quel ennui.

Si le livre m'a beaucoup séduit dès les premières pages, la suite n'a été qu'une loooongue pénitence.

En effet : tout est prévisible et le chemin vers la fin du bouquin est d'une longueur, mazette. Le roman aurait pu être franchement raccourci. C'est aussi pénible et long que le Gr20.

Si la plume de l'autrice et sa capacité à immerger le lecteur dans le récit sont de formidables atout, pour le reste ... On est avec une héroïne, non pas naïve, mais stupide qui avance avec des œillères alors qu'autour d'elle tout le monde y voit clair. Elle est chiante, lisse et sans profondeur. Bref, elle est chiante. Vraiment.



Concernant le scénario dans sa globalité, on est sur du déjà vu. Il n'y a pas grand chose à en tirer si ce n'est d'être face au sexisme et à la misogynie ambiante de l'époque. J'ai eu des envies pyromanes à certains moments.



Bref, une belle déception, ponctuée de quelques moments de surprises, mais qui ne suffisent pas à faire de ce bouquin, pour moi, un best seller. Franchement, je comprends pas la hype.

Quelle lecture ! J’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman qui est désormais mon roman préféré de l’aventure des Flamboyants 2023 !



Mary Engle a 18 ans quand elle est embauchée à Nettleton State Village, un établissement pour femmes faibles d’esprit en âge de procréer. Son travail l’enchante et elle se fait plusieurs amis avec qui elle passe son temps libre. Mais le jour où elle croise Lillian, une femme avec qui elle a grandit lorsqu’elle était en orphelinat, ses certitudes vacillent.



Dès les premières pages j’ai été embarquée dans cet univers grâce à la plume fluide et agréable de l’auteure. J’ai aimé sa petite note en début de roman pour nous expliquer le contexte de l’écriture de cette histoire et découvrir qu’une telle institution a existé dans le passé. J’ai dévoré ce roman tant l’histoire est addictive.



Basée sur des faits réels, cette fiction nous plonge au cœur de cet enfer où vivent des centaines de femmes, qualifiées de déficientes mentale. C’est une lecture révoltante, car ce que vive toutes ces femmes ne peut pas nous laisser indifférent.



J’ai trouvé Mary attachante, même si son admiration pour le Dr Vogel est parfois agaçant. J’aurais aimé la secouer et lui ouvrir les yeux à deux ou trois reprises. Mais heureusement, elle finit par se rendre compte de ce qui se passe et j’ai beaucoup aimé sa force et son courage pour aller au bout des choses.



J’aime apprendre de nouvelles choses grâce à la lecture, et c’est chose faite avec Nettleton State Village. C’est un roman historique que je vous recommande ! Un roman Faubourg-Marigny à avoir dans votre bibliothèque !

Encore un très beau roman publié aux éditions Faubourg Marigny. Sans être un coup de cœur, j’ai beaucoup aimé cette lecture et j’ai été très affectée par les conditions dans lesquelles ont vécu ces pauvres femmes dites « débiles ». Certaines se retrouvaient dans ce genre d’établissement à la suite de simples dérives et pour lesquelles elles étaient jugées faibles d’esprit. Elles devaient y rester enfermées jusqu’à leur ménopause afin de ne pas procréer, elles pouvaient donc y passer de nombreuses années dans l’oubli et le dénuement le plus total.

Mary Engel, 18 ans, est fière d’avoir été engagée comme secrétaire au Nettleton State Village et elle voue une admiration sans borne au Dr Vogel, la directrice de l’établissement. C’est une grande chance pour elle d’avoir trouvé cet emploi et elle met tout son cœur à l’ouvrage afin de ne pas décevoir sa directrice.

Les employées n’ont pas le droit d’avoir des contacts avec les internées mais Mary va tomber par hasard sur Lilian, une amie avec laquelle elle a grandi à l’orphelinat. Mary s’interroge car Lilian n’a rien d’une « faible d’esprit » et visiblement c’est le cas de beaucoup d’autres femmes au sein de l’établissement. Comment Mary va-t-elle réagir au risque de perdre son précieux poste ?

J’ai passé un très beau moment de lecture avec ce roman. Les émotions ressenties sont nombreuses car c’est inimaginable de se dire que de tels lieux ont vraiment existé. Et pourtant… ce récit basé sur des faits réels est révoltant et j’ai aimé suivre l’évolution de Mary dans son cheminement de pensée. Plus on avance dans le récit, plus ça devient addictif et j’ai dévoré la dernière centaine de pages sans reprendre mon souffle.

Je ne peux que vous le recommander si vous aimez les romans historiques qui abordent des thèmes difficiles mais néanmoins très importants.

Voilà un livre des plus troublants que j'ai lu, on découvre une jeune femme embauchée comme secrétaire du Dr Vogel, éminente psychiatre fondatrice de cette maison accueillant des femmes. Jusque là, cela paraît normal mais au fil des pages, on apprend que derrière les apparences se cache l'horreur. Nous sommes en 1927 en Pennsylvanie et dans ce centre sont internées des femmes considérées comme "débiles" parce qu'elles ont "fauté" en se prostituant, en ayant un enfant hors mariage. Le Dr Vogel, sous couvert, de son aura et de sa notoriété, enferme dans des conditions ignobles ces femmes. Mary, sa secrétaire, découvre la présence d'une amie d'enfance et n'aura plus qu'un seul souhait : libérer du joug cette jeune amie. L'auteur par la fiction dénonce des pratiques qui ont existés sous le ressort de la morale mais qui révoltent à plus d'un titre. Ce roman est prenant, bouleversant.

Nettleton stage village pour femmes faible d’esprit en âge de procréer d’Ann Leary est un roman dont le titre est suffisamment explicite pour savoir de quoi il va traiter.



1927, Mary Engle est embauchée dans l’établissement du docteur Agnès Vogel, dans lequel les jeunes femmes mentalement déficientes sont accueillies. Fascinée par son engagement et sa prestance, Mary s’investie aveuglement dans sa fonction de secrétaire auprès de son mentor. Lorsqu’elle découvre que parmi les internées se trouve une ancienne de ses amies Lilian Faust des doutes commencent à l’assaillir sur le bien fondé de cet asile et surtout sur la réelle nécessité de l’internement de certaines.



Le sujet est très passionnant et bien qu’il soit de plus en plus exploité en littérature, c’est la première fois qu’il est abordé du point de vue de l’administration. Et finalement c’est peut-être le point négatif du roman qui survole le sujet plus qu’il ne le traite. L’auteure met en lumière la manipulation de certains et la complaisance des autres qui ont permis le fonctionnement de telles institutions, mais la vie des pensionnaires n’est que sommairement décrite.



Si ce thème vous plaît, que vous ayez apprécié ou non ce livre, je vous conseille de lire :

Patiente 99 de Greer Macalliter

Le couvent des Pascallines d’Alex Sol

Le bal des folles de Victoria Mas

{LECTURE 2024-12} Nettleton state village pour femmes faibles d'esprit en âge de procréer de Ann Leary chez Faubourg Marigny.



1927, Pennsylvanie. Mary Engle, 18 ans, est embauchée comme stenographiste dans une clinique pour femmes, le Nettleton State Village pour femmes faibles d’esprit en âge de procréer. L’établissement est plutôt moderne et semble éloigné des asiles sombres et miteux qu’elle avait imaginés. Jusqu'au jour où Mary reconnait, parmi ces femmes « faibles d’esprit », Lillian Faust, une de ses amies avec qui elle a grandi à l’orphelinat de Scranton. Cette rencontre pourrait faire voler en éclat toutes les certitudes de la jeune femme.



Un roman que j'avais très envie de découvrir depuis sa sortie quand on connaît la qualité éditoriale de la maison d'édition. Je m'y suis donc plonge en LC avec les copines.



L'écriture est fluide et ça se lit très vite. J'ai aimé cette ambiance où l'on doute de tout. C'est un roman qui prend aux trippes avec ce sujet qui fait froid dans le dos quand on sait comment étaient traitées les femmes début du siècle dernier.



La santé mentale est encore un sujet en soi aujourd'hui. J'ai ressebti un petit bémol sur le fait que le personnage de Mary et sa naïveté prennent un peu trop de place. J'aurai aimé que la partie sur cette institution soit plus développé. Mais ce sentiment personnel n'entrave en rien le déroulement de l'histoire, ni sa qualité.



Le roman connaît un grand coup d'accélérateur quand Mary prend conscience des vrais rouages de l'institution. On y découvre le système gangrène de l'institution et que clairement les apparences sont trompeuses et pas nécessairement où l'on pensait au départ. C'est un roman qui bouleverse, un roman qui ne laisse pas indifférent. On y parle de santé l'entame, de corruption, de l'emprise des hommes...



Bref, un roman à découvrir impérativement.

Un roman angoissant



Des que j ai lu le résumé de ce roman, je n avais envie que d une seule chose...passer les portes de cet étrange hospice, pour voir le lieu, les conditions ou resident ces femmes faibles d esprit en âge de procréer, mais surtout pour connaître leur histoire.



D ailleurs, je ne m imaginais pas un seul instant me sentir aussi démunie, aussi outrée, aussi dépitée en lisant ce roman.

Mais surtout aussi angoissée, car une fois passe les portes de ce centre, l on se sent epiee et manipulée... et si notre vie était en danger.

Que cache cet étrange bâtiment sous son air d hospice?



Je ne vous en dirai pas plus sur cette prenante et poignante histoire sur fond historique, à part que j ai adore cette lecture.

Par contre je vous mets en garde... si vous vous décidez quand même a jetter un œil derrière ces portes closes, vous ne pourrez plus lacher ce roman et vos nuits ainsi que vos journées n en seront que raccourcies.



Très bonne lecture a tous. 😊

Nous allons ici suivre Mary, 18ans en 1927 en Pennsylvanie, qui va aller travailler au fameux Nettleton, un établissement pour aider les femmes faibles d'esprit.



Mary arrive pleine d'envie et d'espoir de contribuer à aider des femmes et la charismatique Dr Vogel qui est à la tête de cet établissement.



Mais au fur et à mesure elle se rend compte qui se passe des choses bizarres et même qu'elle connaît une des femmes enfermée la bas. Elle commence alors à se poser des questions sur le pourquoi ces femmes sont là et le bien-fondé de l'établissement.



Ce roman pour moi fait échos au réseau Jane. Grâce à ce roman on se rend compte que seul la parole d'un homme peut changer à tout jamais la vue d'une femme. D'autant plus que ce roman est basé sur des faits réels.



J'ai adoré lire ce roman, découvrir l'existence de ces mieux horribles, m'attacher à beaucoup de personnages et me rendre compte que dès que les gens peuvent aider ils le font.



Ce roman démontre encore une fois que les droits des femmes ont été durement acquis et ce par quoi il a fallut passer. Il est important de faire tourner ce genre de roman pour se souvenir et ne pas repartir en arrière.

Alors Waaouh, une pépite ce roman.

L'histoire est prenante, nous nous immergeons rapidement dans cette ambiance un peu inquiétante et suivons Mary avec curiosité.

L’histoire est addictive, une plume fluide qui donne un bon rythme.

Ce roman se dévore, je n’ai pas vu les pages défiler et j’ai même eu du mal à le lâcher.

Je me suis attachée aux personnages.

J’ai adoré l’ambiance du roman, j’ai vraiment tout aimé et bien évidemment je vous le recommande.

Être une Flamboyante, c'est avoir entre les mains les petites merveilles que nous déniche @ . En librairie depuis le 10 mai, Nettleton State Village est LE roman à lire sans attendre. J'ai été séduite par la plume de Ann Leary et la façon dont elle plonge le lecteur dans une atmosphère lourde et étrange. Nous suivons Mary, jeune femme de dix-huit ans qui obtient un emploi de secrétaire dans l'établissement Nettleton, un lieu dit de sécurité pour les jeunes femmes en âge de procréer qui ont un déficit mental. L'autrice exploite une thématique forte qui ne laisse pas indifférent. En choisissant d'aborder les conditions de ces jeunes femmes, on découvre le côté noir de l'époque et la façon dont il était facile de se débarrasser d'une femme gênante pour certains. J'ai beaucoup aimé suivre Mary dont l'insouciance se transforme petit à petit. Le personnage est travaillé de sortes qu'elle évolue en même temps que l'intrigue. Construit en plusieurs parties, le roman s'assombrit et nous allons faire face à une sorte de huis-clos qui coupe le souffle par tant de maltraitances, de mensonges, de secret, de corruption. Même si le début du récit est un peu lent et qu'il faut du temps pour que l'intrigue démarre, il y a dans ce roman un rythme fluide et maintenu qui rend la lecture addictive ! Bref, une pépite Faubourg Marigny qu'il faut découvrir !

J’ai beaucoup aimé ce roman, un roman d’ambiance typique, où l’intrigue se resserre peu à peu autour de nos protagonistes pour livrer un final trépidant auquel je ne m’attendais pas ! Une vraie bonne surprise.



Après une enfance à l’orphelinat puis chez sa tante, Mary est heureuse le jour où elle peut s’échapper vers un poste prometteur : secrétaire auprès du Dr Agnès Vogel, directrice du Nettleton State Village. Il s’agit d’une institution où sont placées les femmes faibles d’esprit en âge de procréer. Le but est clair : il ne faut pas qu’elles se reproduisent, augmentant ainsi la population de personnes faibles d’esprit. Dès leur ménopause, elles peuvent retourner à une vie normale. Le lecteur comprend immédiatement l’horreur de ce procédé eugéniste en lequel Dr Vogel croit très fort et pour lequel elle donne des conférences très régulières.



Pour Mary, arrivée sur place, tout semble aller bien, elle se dévoue à sa tâche et nous la découvrons fort naïve. Elle va comprendre peu à peu mais pas aussi vite que nous, lecteurs. Jusqu’au jour où elle croise une internée, Lilian, qu’elle a connue à l’orphelinat. Une jeune femme qui va lui raconter comment elle est arrivée là et éclairer alors tout le processus d’internement de ces femmes. Le pot aux roses est enfin dévoilé, l’action du roman va se mettre en place. Mary est déterminée à rendre sa vie à Lilian.



C’est un roman révoltant car, bien sûr, j’avais immédiatement compris que le diagnostic réservé à ces femmes faibles d’esprit est très largement usurpé. A cette époque, les femmes n’étaient rien, n’avaient aucune éducation à la sexualité mais étaient en permanence jugées et maltraitées à ce sujet. Les hommes se permettaient cela de par leur place de « sexe fort » et abusaient clairement du fait que ce sont les femmes qui portent la vie pour décider qu’il fallait isoler celles dont la vie n’était pas socialement acceptée. Et si l’on peut ici s’agacer de la grande naïveté de Mary, elle est aussi très réaliste et révélatrice des femmes de son époque. C’est un roman qui éclaire un triste pan de l’histoire de la condition féminine mais aussi un roman qui bouge les codes et où une héroïne via une héroïne qui fera en sorte de sauver son amie. Ann Leary nous réserve un final plein de rebondissements que j’ai adoré !
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En Pennsylvanie, en 1927, Mary Engle âgée de 18 ans vient d'être recrutée par le Nettleton State Village en tant que secrétaire. Ce dernier est un établissement moderne qui s'occupe des femmes faibles d'esprit en âge de procréer et admirant sa fondatrice, Dr Agnès Vogel, elle est très fière d'apporter sa pierre à l'édifice. Mais quelque temps plus tard, elle aperçoit une amie qu'elle avait à l'orphelinat et elle avait tout sauf un esprit faible... Stupéfaite et surprise, elle décide d'enquêter. Elle va vite déchanter et devra choisir son camp....



Même si ce n'est pas facile parce qu'on sait que ça a réellement existé j'adore les histoires qui parlent d'asile 🙈. Avec celle-là je n'ai pas été déçu du voyage.

Je me suis très vite attachée à Mary même si par moment elle m'a prodigieusement agacée 😇.

J'ai adoré découvrir avec elle les rouages de cet établissement ou finalement tout n'est pas si rose. Des scènes assez dures seront décrites qui font grincer des dents et j'avais juste une seule envie, celle de libérer tout le monde. Manipulation, solidarité, amitié, amour et horreurs seront au cœur de ce roman. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et l'histoire est tout simplement passionnante! Les personnages sont bien travaillés et ceux qu'on pensait connaître peuvent nous surprendre agréablement! L'habit ne fait pas le moine comme on dit 🤭.



Amateur d'Histoire et d'histoire sur les femmes? Ce roman est fait pour toi!!



Est tu prêt pour un séjour en enfer?

Mon avis 🤓 : ⭐️⭐️⭐️⭐️,5 / 5



Premier livre de l’autrice et c’est une très bonne découverte.



On se retrouve entre les murs du Nettleton State Village, un huit clos sur les conditions de détention des femmes enfermées. Mais aussi un point de vue du personnel travaillant dans ce genre d’établissement est relaté.

L’autrice de sa plume fluide et agréable va lever le voile sur ses conditions parfois affreuses que vont subir ces femmes, soit disant faible d’esprit, en âge de procréer.



A cette époque et ce jusqu’à il n’y a pas si longtemps quand on y pense, notre vie de femme ne nous appartenait pas et nous pouvions nous retrouver enfermé dans ce genre d’établissement par Pierre Paul ou Jacques pour un oui ou pour un non. La plupart de ces femmes sont saines d’esprit et se retrouvent dans ces asiles pour ne serait-ce qu’un mauvais choix pris au court de leur vie. Sachant que tout cela est malheureusement vrai, le roman est d’autant plus authentique.



Le personnage de Mary m’a beaucoup touché. Bien qu’assez naïve au début et pleine d’ambition sur l’avenir qui s’offre à elle, elle va vite déchanter en s’apercevant de la réalité à l’intérieur de ce Village.

Son amie Lillian m’a également beaucoup ému et ce qu’elle va vivre donne envie de crier, de se révolter et de détester le monde entier …



Un roman beau, touchant et poignant qui nous confronte à toute la réalité de ces lieux.
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Parfois savoir qu'un roman est basé sur une histoire vraie n'a pas grand intérêt. D'autre fois c'est ce qui fait la force de l'histoire. C'est le cas ici.

L'institution qui sert de cadre à ce roman a vraiment existé (et n'a fermé ses portes qu'en 1998 !). Elle abritait vraiment des femmes "étiquettées" comme "débiles", "idiotes"ou "faibles d'esprit", quel que soit le dégoût que peuvent susciter ces appellations. Nombre d'entre elles étaient bien des femmes d'une intelligence normale et sans autre pathologie qu'une sexualité jugée trop débridée ou déviante par l'Amérique puritaine du début du XXe siècle, ou qui avaient simplement été envoyées là à la demande d'un mari abusif. Ces femmes y étaient bien enfermées pendant toute leur jeunesse et jusqu'à la ménopause. Il s'agissait vraiment d'eugénisme comme aux plus grands moments de l'Allemagne nazie. Le médecin qui dirigeait cet établissement étaient bien une femme hors du commun, psychiatre et suffragette, féministe qui a œuvré pour le bien être des femmes.

Mais finalement, c'est l'atout principal de ce roman de nous dépeindre cet endroit terrible et un personnage certes fictif mais largement inspiré de cette psychiatre.

Bien sûr il y a une intrigue : une jeune femme est recrutée pour devenir secrétaire dans cette institution et devient la protégée de la directrice qu'elle admire tant. Mais un jour elle découvre que parmi les patientes, se trouve une de ses anciennes amies de l'orphelinat dans laquelle elle a été élevée. Quand celle-ci lui demande son aide elle va devoir choisir entre rester fidèle à sa patronne ou sauver son amie.

Rien de très original dans cette intrigue donc, et la trame de l'histoire est donc totalement prévisible même si elle l'autrice la rend plutôt prenante et agréable à lire.

Mais je crois que ce qui m'a vraiment dérangé c'est l'agacement suscité par le personnage principal que la plus grande partie du roman. Aveuglée par son admiration pour sa patronne à un point qui fait douter de son intelligence, elle est aussi moralisatrice, trop religieuse pour moi, et pas du tout attachante. J'avais beaucoup plus de sympathie pour les personnages secondaires que pour elle.

Si je retiens quelque chose de cette lecture, ce sera donc uniquement grâce à son sujet et à son cadre.