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Critiques de Anna Erelle (60)
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Dans la peau d'une djihadiste

Dans la peau d'une djihadiste ou dans la peau d'une journaliste ? A mon sens, ce témoignage décrit brillamment les difficultés du journalisme d'investigation, notamment dans les milieux extrémistes ou terroristes, entre hypocrisie, angoisse et schizophrénie.



L'auteure est une jeune journaliste qui s'intéresse depuis plusieurs années aux opérations de propagande et de recrutement de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux. Presque par hasard, elle a tapé dans l'oeil d'un djihadiste haut placé grâce à son "faux" compte Facebook, créé au nom de "Mélanie" pour lui permettre d'observer et d'échanger de manière anonyme. C'est l'occasion parfaite pour enquêter et essayer d'obtenir des informations "de l'intérieur" sur l'idéologie et le quotidien des hommes et femmes partis en Syrie.



Mais cela oblige la jeune journaliste à vraiment devenir Mélanie, au moins quelques heures par jour, c'est-à-dire à porter le voile pour des conversations skype surréalistes, à avoir l'air perdue et soumise, et même à parler d'amour... Car cet homme qui la terrifie et la dégoûte par les barbaries dont il se vante ne tarde pas à lui faire de grandes déclarations, à la demander en mariage ou à lui parler lingerie. L'auteure joue le jeu comme elle peut, pour créer de la confiance et en apprendre plus. Ensuite, elle arrête... et là, ce n'est plus seulement sa santé mentale qui est en jeu, mais aussi sa sécurité !



Même si je n'ai pas été emballée par le style, j'ai trouvé ce témoignage très intéressant. En revanche, j'ai été un peu déçue de ne pas en apprendre plus sur les méthodes de recrutement des islamistes sur le web, ou sur le processus qui transforme en quelques semaines un adolescent paumé normal en un djihadiste en puissance. C'est un sujet manifestement au coeur des réflexions de l'auteure mais elle ne parvient pas à nous le faire comprendre au-delà des noms et des histoires spécifiques qu'elle évoque. En tout cas, je n'ai pas l'impression d'avoir compris.



C'était pour moi une première lecture sur ce thème, et j'aimerais l'approfondir.
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Losing my religion

Il y a peu de temps, je vous parlais du document « Dans la peau d’une djihadiste » de Anna Erelle. La journaliste avait réalisé une enquête en ligne sur l’embrigadement de jeunes filles par des combattants de l’Etat Islamique afin qu’elles se rendent en Syrie pour les marier et en faire de la chair à canon. Sous la fausse identité de Mélodie, elle s’était immiscée au plus près d’un jeune jihadiste dont la seule motivation était de faire venir une jeune fille de France. Suite à ce livre, Anna Erelle (qui est un pseudonyme) a dû vivre clandestinement vu les nombreuses menaces de morts qu’elle a reçues.



Dans « Losing my religion », qui n’est pas la suite du premier, on ne se trouve plus à proprement parler dans une enquête journalistique mais bien dans tout ce qui a entouré la parution du livre. Les conséquences que cette dernière a eu sur elle mais aussi sur sa vie professionnelle et personnelle sont ainsi évoquées. Vivre sous protection quotidienne policière signifie tirer un trait définitif sur sa vie d’avant, vivre dans la clandestinité, craindre pour sa vie à chaque instant. Intéressant à tout point de vue, l’auteure nous y démontre les difficultés que ce livre a engendré sur son quotidien, avec beaucoup de courage et de force, sans jamais tomber dans l’appel à la pitié.
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Dans la peau d'une djihadiste

Glaçant !!



Je remercie Nathalou93 pour cette excellente pioche d’Août. Je l’ai quasiment depuis sa sortie mais comme d’habitude, il s’est retrouvé enterré dans ma PAL. Et c’est bien dommage car malgré le sujet grave qui y est traité, j’ai apprécié suivre l’auteur dans les méandres de son enquête.



Ce témoignage porte sur un sujet glaçant d’actualité malgré ses 4 ans et qui continuera à l’être tant que l’État Islamique et Daesch existeront. Daesch me fait d’ailleurs beaucoup penser à la religion chrétienne et à ses croisades d’il y a quelques centaines d’années. Les moyens ne sont pas les mêmes mais le but l’est : faire qu’une religion domine le monde et que les infidèles soient tués. Ma vision des choses peut paraître simpliste pour certains mais c’est malheureusement tellement vrai par bien des aspects. Comme le dit « Paris Match », ce témoignage se lit comme un thriller malgré ce que l’exercice a exigé de cette journaliste. Heureusement qu’elle est bien ancrée dans la réalité sinon elle se ferait lobotomisée comme toutes ces gamines qui sont parties chercher l’âme sœur et un mari… Leur façon de draguer va loin dans le harcèlement et dans le sentiment qu’on est enfin « important » pour quelqu’un… Pauvres jeunes filles en mal d’amour bercées d’illusion… En quittant la journaliste, je me suis demandée ce qu’elle était devenue depuis 2014. Est-ce que son quotidien est revenu à la normale ? Ou n’a fait qu’empirer ? Courageuse femme d’avoir tenté ce coup-là bien que sans savoir au départ à qui elle s’adressait vraiment. Elle a eu un sacré culot et elle est passée par des vertes et des pas mûres avec ce djihadiste. Chapeau bas Madame !!



Comme vous l’aurez compris, malgré le sujet brûlant d’actualité, j’ai eu un coup de cœur pour ce témoignage hors norme. Certains passages étaient durs à lire à cause de leur contexte mais ça ne m’a pas arrêté dans ma lecture. J’ai trouvé admirable comment elle a réussi à s’en sortir, tant bien que mal. Du fait qu’il se lit comme un thriller, plusieurs fois, j’ai du me faire la réflexion que les faits étaient réels et que c’était dans ce monde-là que je vivais aussi. Si vous êtes amateurs de témoignages sur ce genre de sujet d’actualité, je vous conseille très fortement de lire l’enquête à haut risque de cette journaliste. Petit bémol de cette édition récente est qu’il reste quelques coquilles (mots en double, mots manquants…). Pour ma part, je vais pister les prochains témoignages de cette journaliste (sous ce pseudonyme, car toujours en danger).



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Dans la peau d'une djihadiste

L'auteur a écrit ce livre sous un faux nom. Elle est journaliste et a enquêté sur le recrutement des djihadistes par le biais des réseaux sociaux.

Pour ce faire, elle a visionné des videos de propagande djihadiste et s'est fabriqué un avatar: Mélodie, jeune femme de 20 ans en quête de repères et soi-disant jeune convertie à l'islam.

Elle entre en contact ainsi par le biais de facebook avec un certain Abou Bilel, qui va s'avérer être un personnage haut placé de la hiérarchie de Daesh et l'un des proches de al-Baghdadi, l'auto-proclamé chef de l'Etat Islamique.

Mélodie-Anna la journaliste va tout mettre en oeuvre pour obtenir des renseignements stratégiques sur l'organisation terroriste.

Difficile de naviguer entre deux identités et de communiquer avec quelqu'un d'excessivement dangereux.

Où doit s'arrêter le rôle de journaliste?

Question bien délicate car notre héroïne se trouve embarquée bien plus loin qu'elle ne l'avait imaginé, d'autant plus que la voici demandée en mariage par le redoutable terroriste!

C'est un témoignage qui se lit comme un thriller. On a du mal à croire à la réalité des faits rapportés tellement cela semble rapide et insensé.

Et pourtant..

Ce livre permet de comprendre les méthodes employées par les terroristes pour "recruter" sur internet.

Le livre évoque des faits qui se sont déroulés en 2014.

A ce jour 15 000 combattants étrangers sont venus grossir les rangs de Daesh.

C'est un livre important pour mieux comprendre ce phénomène.

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Dans la peau d'une djihadiste

Véritable immersion dans le milieu radical des filières syriennes, la journaliste Anne Erelle a pris de nombreux risques pour livrer un témoignage édifiant sur un véritable fléau qui toucha des centaines, voir des milliers de jeunes en Europe. Paru il y a cinq ans, c’était encore les prémisses des nombreux départs de jeunes endoctrinés via Internet vers la Syrie. En se faisant passer pour une jeune fille, Mélodie, Anne Erelle fait la connaissance sur le net d’un chef de brigade islamiste. En moins de temps qu’il n’en faut, il tente de lui retourner le cerveau et de tout mettre en oeuvre afin qu’elle quitte la France pour ce pays en guerre.



Ce livre est un témoignage édifiant de ce piège dans lequel sont tombés de nombreux jeunes gens, parfois désoeuvrés mais pas toujours. Se lisant comme une fiction, c’est pourtant hallucinant de se rendre compte qu’à l’ère des nouvelles technologies comment des endoctrineurs ont eu leur travail facilité par les « chats » et réseaux sociaux. Même si les médias en parlent moins actuellement, c’est encore, hélas, une réalité qu’il ne faut pas oublier et une peur avec laquelle de nombreux parents ont dû faire face. Je recommande cette lecture pour sa justesse et son authenticité.
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Dans la peau d'une djihadiste

Je ne lis que rarement des livres traitant de l'actualité, mais j'ai reçu celui-ci et en ai commencé la lecture, m'imaginant le délaisser rapidement. Ce ne fut pas le cas ! J'ai été pris par ce témoignage d'une journaliste se faisant passer pour une jeune fille mal dans sa vie qui s'intéresse aux Djihadistes, et qui se lie par internet avec l'un d'entre eux qui s'avèrera en être un des plus respectés.

Pour lui parler, elle se vêt de la burqa et du hijab. Il lui demande très vite de devenir sa femme et la presse de le rejoindre.

Je me suis senti maintes fois révolté et écoeuré par ce harcèlement dont "Mélanie" (le nom d'emprunt ouvert sur Facebook) est victime.

Ce témoignage est fort, et je n'ai pu refermer ce livre avant de l'avoir terminé.
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Dans la peau d'une djihadiste

La journaliste Anna Erelle enquête sur les filières de recrutement de l'Etat Islamique en France. Elle se fait passer pour Mélodie, une jeune fille convertie à l'islam. Très vite, Abou Bilel, le bras droit du chef de Daesh Abou Bakr al-Baghdadi, la contacte et lui demande de venir le rejoindre en Syrie où il l'épousera. Il lui promet une vie paradisiaque où elle sera traitée comme une princesse et répète inlassablement ses serments d'amour alors qu'en même temps il se vante de ses massacres. Mélodie réussit à le faire parler, à en apprendre plus sur ce qu'il se passe en Syrie et feint de préparer son départ pour la Syrie. A la dernière minute, des complications surgissent, la journaliste et son équipe doivent pour leur sécurité abandonner leur enquête et rentrer en France. Mélodie reçoit des intimidations de la part des proches de Bilel, elle doit déménager, se cacher alors que son enquête paraît dans les journaux. Retrouvera t'elle un jour la tranquillité après une enquête aussi périlleuse ?

J'ai beaucoup apprécié cette enquête sur la manière dont de jeunes Français ou Européens, musulmans ou non, fraîchement convertis, s'enrôlent et rejoignent l'Etat Islamique pour devenir des soldats d'Allah prêts à donner leur vie pour leur conviction. On voit le rôle prédominant d'Internet et des réseaux sociaux où sont prônés la violence et le fanatisme jusqu'à un vrai lavage de cerveaux chez des adolescents fragiles. La journaliste Anna Erelle a été très courageuse d'avoir mené cette enquête. J'ai appris des choses intéressantes sur la vie en Syrie et les mirages que l'on promet aux jeunes Européens qui rejoignent les rangs des combattants. Cela fait frémir d'imaginer nos jeunes victimes de tels conditionnements et en même temps cela est assez inquiétant par rapport à tout ce qu'il se passe depuis quelque temps en Europe. C'est un témoignage fort que je conseille de lire aux personnes qui veulent comprendre comment cet intégrisme parvient à s'infiltrer chez nous.
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Dans la peau d'une djihadiste

*** Pour notre mariage, je t'offrirais une kalachnikov ...***





Bienvenue dans l'horreur des filières de la radicalisation dans le but d'un départ pour le Djihad.

Ce livre, ce document, cette enquête est stupéfiante et ô combien terrifiante.

La lecture est stressante et on tremble pour la journaliste lors de son investigation ... qui tourne mal !



Anna est journaliste - reporter experte dans la radicalisation et la filière de recrutement afin de rejoindre L E.I (Etat Islamiste).

Voulant comprendre comment les réseaux sociaux servent à l'appel au djihad en Syrie et / ou en Irak, Anna se crée un avatar au nom de Mélodie et surf sur le darkweb, sur de nombreux réseau sociaux prônant le djihad. Elle participe aux conversations,se dit convertie à l'Islam radical.

Bientôt, un dénommé Abou Bilel prend contact avec elle par tchat, jusqu'à lui demander de la voir par Skype. Muni de son voile intégral, Anna dit Mélodie, participe régulièrement à des échanges, disant avoir vingt ans, s'être convertie en cachette de sa famille. Dans l'ombre, se cache un collègue reporter qui filme les conversations puisque le but de la mise en scène est d'obtenir des informations sur le nombre de Français et Françaises à se rendre en Syrie, comment se déroule les tortures, les meurtres, les attaques, les camps djihadistes. Bilel, qui se dit "Emir Djihadiste" et grand combattant, faisant subir des tortures aux mécréants, se prend au jeu et très vite demande Mélodie en mariage afin de venir en Syrie où "la vie est merveilleuse".

Face à cette insistance Mélodie entre également dans le jeu afin d'obtenir des noms et des informations importantes concernant l'EI. Son but professionnel faire un reportage et un grand article susceptibles d'aider la France à couper la filière de recrutement où de nombreuses adolescente se font avoir par des sales types comme Bilel.

Anna va se mettre en grand danger, car au moment où les investigations devraient cesser, l'histoire va prendre une tournure cauchemardesque ...



Plein feu sur l'actualité avec ce livre - enquête où les filières de recrutement sont si bien structurées que le démantèlement est quasi impossible.

Aujourd'hui encore une "Fatwa" est sur sa tête .. Anna Erelle n'étant pas son vrai nom.
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Dans la peau d'une djihadiste

"Convertie à l'islam, Mélodie rencontre sur les réseaux sociaux le chef français d'une brigade Islamique. Amoureux d'elle au point de la demander en mariage, il l'appelle nuit et jour et l'exhorte à rallier son combat en Syrie. De "chat" Facebook en conversations Skype, la jeune femme se laisse tenter et prépare secrètement son départ.

Derrière le profil de "Mélodie" se cache en fait la reporter Anna Erelle, spécialiste de la propagande numérique, l'une des armes les plus redoutables de l'Etat Islamique. Pendant un mois, elle s'est immiscée dans la peau de l'une de ces jeunes Européennes qui, chaque semaine, sont plus nombreuses à se laisser embrigader par le "djihad 2.0".

Une enquête loin d'être sans risque car duper un terroriste à un prix."



C'est le besoin de comprendre qui m'a poussé à commencer cette lecture.

Comprendre ce qui se passe dans la tête de ces jeunes qui quittent tout pour partir faire le djihad.

Comprendre par quels mécanismes ils sont approchés puis enrôlés pour intégrer les rangs de Daesh.

A toutes ces questions, Anna Erelle apporte des éléments de réponse dans cet ouvrage qui, sous forme de thriller, reprend l'enquête qu'elle a mené il y a maintenant près de 4 ans.

Elle nous raconte comment, par le biais d'un simple "faux" compte Facebook, elle a été approchée par l'un des membres les plus influents de Daesh.

Comment en quelques jours il a fait croire à "Mélodie" (le double virtuel d'Anna) en l'existence d'un monde meilleur pour la rallier à sa cause.

Utiliser les réseaux sociaux, faire croire à des jeunes sans éducation, sans "culture" que ce monde meilleur n'attend qu'eux (monde qui, une fois sur place, se trouve être pour beaucoup un monde de désillusion, bafouant les droits humains sous couvert de la religion, et n'offrant que l'horreur d'un pays en guerre où seule la mort est reine).

Pendant près d'un mois, la journaliste s'est prêtée à un exercice périlleux qui relève presque de la schizophrénie, afin d'obtenir toujours plus d'informations concernant le quotidien, les projets, les modes opératoires de l'organisation terroriste la plus dangereuse au monde.

Au-delà du courage de cette journaliste et de la folie des propos tenus par ce terroriste, ce livre m'a appris beaucoup sur les lois qui régissent la vie en Syrie.

Un ouvrage court à découvrir.
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Dans la peau d'une djihadiste

Mélodie, à l’aube de ses 20ans, convertie à l’Islam, vit avec sa mère et sa sœur dans la région de Toulouse. Elle ne connait pas son père. Elle se sent seule, mal dans sa peau. Elle est sensible et influençable.

Via Facebook, elle fait la connaissance de Bilel, chef français d'une brigade de l’Etat Islamiste.

En l’espace de quelques jours, tout va aller très vite : Bilel va faire une cour assidue à Mélodie jusqu’à la demander en mariage ; il l’incite à venir auprès de lui au plus vite en lui faisant miroiter une vie paradisiaque.

La jeune fille est flattée ; elle s’attache à Bilel et commence à préparer son départ en Syrie.

Anna Erelle, l’auteure de ce livre et surtout journaliste se glisse sous les traits de Mélodie pour mieux déjouer les tactiques d’endoctrinement de Daesch à destination des jeunes filles candidates au djihad.

Enquête, document, témoignage, roman ? Cet ouvrage est tout à la fois.

L’écriture est abordable mais détaillée, fluide, très enrichissante.

Je salue le courage d’Anna, pour sa prise de risque tant au niveau personnelle que professionnelle.

Incarner Mélodie n’a pas dû être de tout repos.

A lire… pour ne pas faire semblant de ne pas savoir…

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Dans la peau d'une djihadiste

Anna Erelle, journaliste, nous livre ici un témoignage glaçant, angoissant, voir même étouffant sur les recrutements de l’État Islamique. Afin de mieux nous informer, Anna Erelle va devenir Mélanie, une jeune fille de 20 ans, convertie à l’Islam depuis peu de temps. En faisant des recherches sur le djihad, Mélanie se retrouve vite contactée de Syrie par Bilel, un djihadiste haut placé de l’État Islamique. Ils commencent alors à discuter par message et très vite en vidéo Skype. À peine quelques jours après, le djihadiste la demande en mariage et l’invite à venir le rejoindre en Syrie, lui promettant une vie de rêve. Bilel a même déjà officialisé leur mariage. Le djihadiste rassure Anna lui promettant qu’une maman viendrait la chercher à l’aéroport et qu’elle serait directement conduite chez elle, mais arrivé à la première escale tout ne se passe pas comme prévu. Bilel a menti, aucune femme ne viendra la chercher et c’est dans un des endroits les plus dangereux de Syrie qu’elle doit se rendre. Mélanie a pris assez de risques, et décide de faire demi-tour. Commence alors un véritable calvaire pour la jeune femme qui devient l’ennemi public numéro 1 de l’EI et une fatwa est lancée contre elle.

C’est ahurissant de voir qu’une personne peut en endoctriner une autre si facilement et en si peu de temps. Bilel promet a Mélanie qu’il sera un bon mari, qu’ils vivront dans un bel endroit et que la bas, elle pourra faire de l’humanitaire et s’occuper ‘enfants. Mélanie, comme toutes ces jeunes filles qui partent là-bas sont bien loin de la vérité. Là-bas, elles seront de simples esclaves, violées et torturée si elles ne respectent pas la charia. C’est assez choquant de voir cette facilité qu’ont les djihadiste a contacté tous ces jeunes. Malgré les propos contradictoires des djihadiste, encore trop de jeunes se font manipuler et partent rejoindre l’EI. Un témoignage très utile et à lire absolument. Bravo à Anna Erelle qui a pris d’énormes risques pour nous informer sur les dangers de l’EI et nous aider à comprendre comment ces femmes arrivent à se faire manipuler si facilement et a tout abandonner. Aujourd’hui, la journaliste est menacée et doit vivre anonymement.

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Dans la peau d'une djihadiste

Voilà un livre qui m'a pour le moins troublée et compte tenu du climat actuel je ne sais pas s'il est judicieux d'écrire cette chronique, le sujet est délicat certes mais les informations qu'il recèle sont intéressantes et doivent être comprises. La journaliste Anna Erelle, dont le nom a été modifié pour des raisons de sécurité (menace de mort, fatwa) a enquêté sur les filières de recrutement djihadiste et s'est faite passé pour une jeune fille nouvellement convertie afin d'approcher un recruteur de Daesh via des réseaux numériques notamment Facebook et Skype, le but étant de comprendre comment des centaines voire des milliers de jeunes à travers le monde se laissent convaincre de rejoindre les rangs de l'Etat islamique.

Pendant plusieurs mois la journaliste enquête et se fait passé pour une autre prénommée Mélanie, fait la connaissance et sera en contact permanent avec un djihadiste du nom d'Abou Bilel, français partie en Syrie. De discussions en appels vidéo, cette homme de presque 20 ans son aîné va lui avouer des sentiments hallucinants et la presse de le rejoindre et de devenir sa femme.



Ce livre retrace donc les étapes de cet embrigadement moral, de cette prise de pouvoir sur une personne sensible et prête à croire ce qu'on lui dit. Cette propagande numérique dont Daesh a su tirer profit est d'autant plus terrible qu'elle touche n'importe qui, n'importe quand, sans que la famille ou amis ne se rendent compte de ce qui se passe, des dégâts occasionnés, c'est seulement après le départ de ces jeunes en Terre Sainte, sur cette terre de conflits que le monde s'écroule et pour les parents en particulier le départ d'un enfant est terrible, la journaliste nous donne quelques exemples de familles détruites et dans l'insoutenable attente de nouvelles.



On peut également se rendre compte du quotidien d'un djihadiste qui ressemble un peu au quotidien dans un camps de vacances, un camps de la mort, un camps où la haine de l'autre est la motivation principale aux exactions commises, les confidences faite par Abou Bilel sont terrifiantes et la pression que subit Mélanie est ressentie à travers les pages. J'ai ressentie de la peur pour cette journaliste lorsqu'elle prend l'avion pour la Turquie sentant que le voyage aller tourner au désastre, puis à son retour craignant pour sa vie. Ce livre m'est mal à l'aise et pourtant il soulève une vérité qui doit être partagée, la journaliste a fait preuve d'une grande maitrise de soi pour ne pas sombrer alors il est bon de la remercier d'avoir partagé cette expérience troublante.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Dans la peau d'une djihadiste

Dramatique télescopage. Ce livre est sorti le 8 janvier, le lendemain de l'attaque de Charlie Hebdo, et l'auteur était invitée le samedi suivant sur Canal + (Salut les terriens). Dans ce contexte sensible des mesures draconiennes étaient prises pour assurer la sécurité de l'auteure, dans le noir, intégralement couverte, sans public le temps de son interview.



Pourquoi ces mesures?



Parce que pour avoir fait son métier de journaliste, elle se retrouve sous le coup d'une fatwa lui promettant une mort la plus atroce possible.



Anna a créé un profil facebook et skype au nom d'une Mélanie Nin virtuelle pour naviguer à la recherche de contact djihadiste afin de réaliser des reportages.

Elle est approchée par l'un d'entre eux, un français de 38 ans, Bilel, actuellement en Syrie. Et l'engrenage se met en route. Elle décide de la suivre, avec l'accord de son équipe, d'aller le retrouver pour se marier, aller le plus loin possible, infiltrer une filière de recrutement.

Ce n'est pas sans danger.

Après avoir frôler la schizophrénie à jongler entre Anna la journaliste et Mélanie la convertie en secret prête à partir au Levant, elle paie cher son investissement.

Bilel, par son réseau, tente de retrouver sa trace, et Anna doit désormais vivre cachée, publiée sous une fausse identité, changer d'adresse...Surtout qu'elle a fait l'erreur d'apparaitre une seule fois sans son voile sous les yeux de son ''futur époux'' sur Skype. Désormais, l'image circule, accompagnée de mots terribles. Une demande de mise à mort.



Ce livre montre au grand jour la propagande mise en œuvre pour recruter des Français et des Françaises convertis, prêt à couper tous les fils qui les retiennent à leur famille, leur travail, leur pays pour vivre selon la charia.

Et dans la bouche de ce djihadiste, Anna nous permet aussi de mieux comprendre le fonctionnement sur place de Daesh, couplé avec les révélations ultérieures sur la situation réelle, le discours de façade et la réalité de terrain.

Le terrain sur lequel Daesh veut s'ancrer pour parvenir à un seul état islamique mondial n'ayant qu'une règle, la charia.

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Dans la peau d'une djihadiste

Ce n’est pas dans mes habitudes de lire des livres sur l’actualité mais celui-ci m’avait interpellé lors d’une masse critique et j’ai finalement réussi à me le procurer. Lu en quelques jours, ce témoignage est un vrai choc même si on sait ce qu’on va y trouver. Je salue le courage de cette journaliste qui se retrouve désormais dans une situation délicate (une fatwa a été lancée à son encontre).

Le récit est détaillé et prenant voire même étouffant par la suite au même titre que la situation qui s’enlise au fur et à mesure. Anna, journaliste, va se faire passer pour une jeune fille récemment convertie à l’islam et faire quelques recherches sur le djihad sur internet. Elle est rapidement contacté par un djihadiste basé en Syrie (et assez haut placé dans l’organisation de l’Etat Islamique) qui va la demander en mariage et lui ordonner de le rejoindre....

Le propos est clair et assez trash par moment et cela fait froid dans le dos de voir autant de jeunes partir mourir pour leur cause.

A découvrir

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Dans la peau d'une djihadiste

Cachée sous une fausse identité, la journaliste Anna Erelle, nous livre un récit poignant sur la façon dont les djihadistes recrutent des jeunes filles. J'ai lu ce livre à l'espace de quelques heures, car le livre est captivant, mais j'aurais dû ralentir ma lecture, car ce récit m'a laissé un goût amer.
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Dans la peau d'une djihadiste

Pire qu'un thriller, on suit la vie clandestine d'Anna, les dangers qui la menacent, son travail de journaliste, ...Une enquête palpitante au cœur des réseaux islamiques.
Lien : http://bibliza.blogspot.fr/2..
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Dans la peau d'une djihadiste

Roman tres prenant, j'ai eu vraiment pour Mélanie ' mais après lecture' j'ai peur surtout pour les jeunes filles qui croient ces gens et qui partent vers la mort croyant innocemment à l'amour (enfin si l'on peut dire). Comme aussi ces jeunes gens qui s'engagent dans des guerres qui ne sont pas les leurs. En tout cas, et ça n'engage que moi, mais il a fallu un fameux cran à l'auteur pour faire ce qu'elle a fait et le rendre public surtout, J'ai parlé de roman au début, c'est plutôt un témoignage et quel témoignage!! En tout cas, il nous fait réfléchir sur cette vie (la nôtre et celle des autres), sur l'avenir du monde, sur comment élever nos enfants, et surtout comment les protéger de ces "engageurs -tueurs"

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Dans la peau d'une djihadiste

Une histoire vraie qui se lit comme un roman mais malheureusement, ce n'est pas vraiment une happy end.

J'ai été happée par l'histoire et j'ai tenue la main de cette journaliste dans chacune de ses aventures. J'ai pleuré sur tous ces jeunes qui ne reviendront jamais.

Terrible.
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Dans la peau d'une djihadiste

Hasard du calendrier, cette enquête sur les filières du recrutement de l'Etat Islamique est parue le 8 janvier 2015, la journée de l'attentat de Charlie Hebdo. Il avait rejoint ma bibliothèque et les tristes événements de ce vendredi 13 novembre à Paris m'ont donné l'envie de le lire.



Je voulais comprendre ce qui pousse des jeunes de chez nous à tout quitter pour cela.



C'est édifiant, cela fait froid dans le dos et je pense ne jamais avoir été dans un état de stress pareil lors de la lecture.



Anna Erelle est journaliste. Elle a voulu savoir ce qui poussait ces jeunes à tout quitter pour se rendre là-bas. Cette enquête a changé sa vie à tout jamais car une "Fatwa" est ouverte à son encontre et lui promet une mort atroce. Elle est aujourd'hui encore obligée de se cacher et est protégée.



Nous sommes au printemps 2014, Anna a créé un profil sur Facebook, celui de Mélanie, son avatar est Jasmin de Disney. Un vendredi soir, elle poste une vidéo d'Abou Bilel sur sa page. Il est considéré comme un des bras droits du leader de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi.



Le soir même, Bilel prend contact avec elle et lui demande un contact via Skype (plus facile).

Le dimanche il lui demande s'il peut être son courtisan.

Le lundi lui propose de l'épouser et d'aller le rejoindre là-bas.



Il est direct et promet de tout lui offrir. Un véritable lavage de cerveau commence. En allant là-bas, elle sera une reine. Il cherche à l'endormir en la berçant de douces mélodies.



Anna alias Mélanie portera une robe noire et un hijab (voile couvrant l'ovale du visage) pour lui parler via Skype. Un ami photographe prendra des photos durant le reportage. Les contacts deviendront de plus en plus fréquents et il sera difficile à Anna de ne pas sombrer dans la schizophrénie passant de la journaliste à Mélanie.



Bilel deviendra de plus en plus envahissant au fur et à mesure de l'enquête et laissera apparaître son vrai caractère et des incohérences. Lui qui se bat contre le capitalisme lui demandera des cadeaux de marque....



La technologie 2.0 est vraiment la technique de recrutement de nouveaux djihadistes. A force de séduction et de promesses, ils incitent les jeunes un peu fragiles à rejoindre leurs rangs. Par une lobotomisation, une perte d'identité et la prise d'un nouveau prénom arabe, ils deviendront ensuite un instrument de liaison.



Je suis convaincue que l'éducation et l'information sont essentielles pour éviter que des jeunes en quête de sens à leur vie ne succombent à leur appel. C'est tout le bien fondé et la raison d'être de cette enquête qui certes n'a pas un grand style littéraire mais a le mérite de nous offrir la réalité et le quotidien du métier de journaliste et des risques liés à l'enquête.



Ce récit nous explique la volonté de Daesh de faire de ce monde un seul et unique Etat Islamique. Celui qui ne respecte pas leur loi suffit pour être déclaré un ennemi et doit disparaître. Trois types de combattants existent ceux qui vont sur le front, les kamikazes et ceux qui rentrent au pays pour punir les infidèles. Cela fait froid dans le dos mais ce témoignage est essentiel pour comprendre notre triste réalité.


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Dans la peau d'une djihadiste

WOUAH ... ! J'ai lu ce livre d'une traite. Effrayant, je suis sous le choc. Des propos que je ne pensais même pas possible d'entendre ou de lire. Comment l'être humain peut-il en arriver là ? Impensable. Je voulais, comme beaucoup, comprendre comment de jeunes européens pouvaient tout abandonner pour partir rejoindre les djihadistes. J'ai été servie. En situation de rupture avec leur famille et avec le système, on leur offre le "paradis". Facile de profiter de la faiblesse via Internet et les réseaux sociaux ; ce sont des outils qui peuvent être dangereux dans ce cas. Je recommande ce livre aux parents qui ont des adolescents ; pour qu'ils guettent des changements de comportement, pour qu'ils s'interrogent.
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Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

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