Citations de Anna Katmore (57)
Il n'y a qu'une seule vraie aventure dans ce monde.
Tu es sur le point de vivre ta plus grande aventure. Ne t’en détourne pas.
Mon coeur était semblable à une noix dans un casse-noix.
« J’apprécie, parce que tu es son ami, et je ferais de même.
Il s’arrêta, et son ton devint menaçant.
— Mais maintenant dégage de mon chemin, et laisse-moi parler à ma copine. »
Derrière cette carapace impitoyable, il y a tellement plus. Une partie qu'il n'a dévoilée à personne d'autre que moi, semble-t-il. Et de tout mon être, je commence à désirer cette partie de lui.
J'ai l'impression de tomber une nouvelle fois du ciel. Je glisse mes mains le long de son torse jusqu'à sa nuque et m'accroche à lui, comme s'il était mon seul salut. Nous partageons le même souffle, et c'est merveilleux. Exaltant. Je sais exactement qui il est, et pourtant, il m'embrasse avec douceur, comme s'il n'avait jamais été un pirate de toute sa vie. J'ai l'impression que cette nuit nous appartient.
« Tony s’arrêta net juste avant de me rentrer dedans. Il fit un effort pour baisser le regard sur moi, comme si ma petite taille l’ennuyait profondément. Oh, allez, ce n’était pas à ce point. À défaut d’autre chose, ma taille était au moins mignonne. Il pouvait probablement reposer son menton sur le haut de ma tête s’il me serrait dans ses bras.
Attends. Je ne venais quand même pas de penser serrer dans ses bras, non ? Sûrement pas avec ce connard, hors de question. »
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«Je suis le capitaine de ce navire ! Personne ne me claque la porte au nez ou ne m'enferme hors de ma propre chambre ! D'un coup de pied puissant, je défonce le battant qui percute le mur dans un énorme vacarme, le verrou se cassant dans la foulée et des échardes de bois volant sur le sol jusqu’aux pieds nus d'Angel. Elle se retourne brusquement, les joues rouges à la suite de notre dispute, les yeux grands ouverts, et me regarde comme si je venais de lui offrir des champignons vénéneux en guise de dîner.
— Pourquoi tu abîmes ton navire, Capitaine ? La porte n'était pas verrouillée !
Ma bouche est déjà ouverte pour lui répondre, mais je me sens soudain stupide. Je me tourne vers la porte brisée avant de lui faire face de nouveau. Pas verrouillée ? Je suis vraiment un idiot. Et qu'est-ce qui m'a fait perdre la tête comme ça ? Tout ce que je voulais, c'était la convaincre que je n’ai jamais eu l'intention de la laisser mourir sur la planche, ou ailleurs. Mais cette fille me tape sur les nerfs.
— C'est de ta faute. »
« Avec une clarté douloureuse, je réalise que la fée avait raison en fin de compte. Je suis au début de ma plus grande aventure. »
« — Eh bien alors, ravi de te rencontrer, Angel ! s’exclame-t-il en me serrant la main, comme si on venait de faire connaissance. Bienvenue à Neverland. »
« Elle ouvrit le battant et, au moment où les premiers rayons s’infiltrèrent à l’intérieur, elle recula vivement et vint se heurter direct contre mon torse. Ah, là, là, je pourrais continuer ainsi toute la journée. Et à moins que je ne sois complètement à côté de la plaque, j’eus l’impression qu’elle appréciait ce bref contact corporel elle aussi. »
« Waouh. Alors ça, je ne m’y attendais pas. Bon sang, comment répondre ? Par un mensonge ? La vérité ? L’attraper par le cou et la plaquer contre moi pour la dévorer d’un baiser ? Si la dernière option avait de loin ma faveur, je doutais qu’elle ne tourne à mon avantage. J’éclatai donc de rire et optai pour une semi-vérité assez proche de mon ressenti, au fond.
— Mieux vaut que tu ne le saches pas. »
« — Je te jure que tu ne crains rien de ma part pendant les six heures à venir. Après ça, en revanche, je ne peux rien te promettre. »
« — Il t’a promis quoi, Tony, pour me prendre dans l’équipe ?
L’espace d’un instant, il parut perplexe, puis il éclata d’un rire sonore.
— Mieux vaut que tu ne le saches pas.
Mon poing se serra autour de la bretelle de mon sac à dos. Merde, mais bien sûr que si, je voulais le savoir. »
— Comment tu peux autant avoir confiance en nous ? dis-je d’une voix rauque.
Sebastian baisse son sweat-shirt sans jamais me quitter des yeux.
— Parce que tu ne le fais pas… murmure-t-il en passant ses doigts chauds le long de ma mâchoire. Et qu’il faut bien que quelqu’un ait confiance pour deux.
« Il a l’air si désespéré. Sans espoir. Comme si son âme et son cœur étaient trop fragiles pour ce monde cruel. Si seulement il me laissait l’aider à trouver sa place et lui montrer que tout ce à quoi il aspire est possible. »
« Sebastian s’est glissé dans ma vie comme ma dose personnelle d’héroïne. Il commençait à être la seule chose de vraie dans mon monde perturbé et faussement confortable. Quelqu’un avec qui j’avais tellement envie d’être ! Aussi incroyable que cela puisse paraître. Mais, au final, il est devenu la seule règle que je ne pourrai jamais enfreindre. Je ne peux pas l’avoir… pas d’une manière qui réparerait mon âme. Parce que ça voudrait dire détruire tout ce que je suis. Un sanglot douloureux passe au travers de mes dents serrées. Je ne peux pas faire ça. »
« Je reste, un long moment, figé, le regardant avec une horreur fascinée, alors qu’il s’immisce à nouveau avec une facilité déconcertante dans mon monde. Sa présence dans la pièce me rend à fleur de peau et engourdit non seulement ma langue, mais aussi mon esprit. »
« Une seconde plus tard, il réduit la distance qui nous sépare en deux enjambées déterminées, et ce que je ressens ensuite, c’est la portière de la Ford rouillée contre mon dos et un corps masculin pressé contre moi. »
« C’était comme attraper un flocon de neige fragile dans ma main, pour le voir fondre l’instant d’après. C’est impossible à conserver et en fin de compte, il ne reste qu’une goutte d’eau sur la paume. »