AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anna Sam (304)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les tribulations d'une caissière

Le monde de la grande distribution et le boulot de caissière ne me sont pas inconnus. Dans la famille, des proches ont eu, à un moment donné de leur vie, à faire ce travail ingrat. Oui, ingrat. Car bien souvent, lorsque nous sommes de simples clients, nous ne voyons que des automates qui nous scannent nos courses. J'ai même entendu des réflexions du type "ça ne doit pas être bien difficile quand même, hein !" Détrompez-vous, lorsqu'on connaît les coulisses, je puis vous assurer que l'on voit les choses autrement !



J'attendais donc de ce livre qu'il nous délivre quelques moments bien savoureux, qu'il fasse découvrir au client lambda que tout n'est pas que lumière artificielle et chansons de promotion. Le tout empaqueté d'humour... Or, j'ai souri, certes, mais sans plus. Je me suis perdue dans le rayon "juxtaposition de faits". Je n'ai pas eu droit au grand déballage que j'attendais. A peine quelques mignonnes situations en promotion... Sachant qu'en plus, ce livre avait fait l'objet d'un film, j'espérais rire. Que voulez-vous, il est difficile d'amuser tout le monde !



Pour résumer la situation, ce livre reste plaisant, certes. Je l'ai quand même lu jusqu'au bout. Mais il ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          842
Les tribulations d'une caissière

Anna Sam nous fait partager son quotidien d'hôtesse de caisse, un métier alimentaire comme tant d'autres, en prenant le parti de nous en faire sourire. Les situations sentent le vécu, le style est enlevé et léger. La grande surface est ici le révélateur de nos comportements au sein de la société de consommation. A méditer au quotidien...
Commenter  J’apprécie          590
Les tribulations d'une caissière

Rigolo. Une expérience professionnelle racontée. Après tout, pourquoi pas ?

L'hotesse de caisse a elle aussi des collègues, des clients, des anecdotes à raconter.

Après, ce livre s'oubliera très vite. Mais il permet de voir l'autre côté des caisses de grandes surfaces d'un oeil différent. N'oublions pas que derrière chaque caisse existe un être humain. Après, hôtesse de caisse, plombier, instituteur, avocat, médecin, etc..., etc... chaque personne mérite le respect (Attention, certaines hôtesses de caisse sont également irrespecteuses envers des clients qui n'ont rien demandé !!). Et je trouve dommage qu'un témoignage tel que celui d'Anna Sam fasse réagir, car cela prouve que, malheureusement, le respect n'est pas évident pour bon nombre de personne !!!

A bon entendeur...
Commenter  J’apprécie          561
Les tribulations d'une caissière

C'est le genre de livre qui me met réellement très mal à l'aise. Dans un genre différent, me fait penser à « L'Amérique pauvre » de Barbara Ehrenreich, « Dans la dèche à Paris et à Londres » de Orwell, plus récemment aux spectacles de Blanche Gardin, comme d'autres, héritière de Desproges, Coluche…

Je ne parviens pas à m'accorder avec le côté drôle du style. Tout de suite, j'accroche avec l'aspect social. Ça doit être mon côté dépressif. En plus il est question de « société de consommation » ! C'est comme si mon cerveau faisait « tilt « . Je buggue. J'ai une absence. Bon, je ne vais pas vous refaire mon laïus sur la société, les inégalités…

A lire, relire, re-relire… Ça fait du bien de le savoir même si ça ne change rien.
Commenter  J’apprécie          490
Les tribulations d'une caissière

Un livre que l'on lit très vite : je l'ai d'ailleurs dévoré sans m’arrêter. A première vu on rit beaucoup surtout des différentes anecdotes, on se reconnait aussi parfois en tant que client (et ça ça peut faire peur), mais ce livre montre aussi le vrai visage du métier de caissière qui est très difficile (peu de pause, pression, stress, client pas toujours marrant).

J’espère en tout cas que ce livre aura ouvert les yeux a pas mal de client (et moi compris) et que quand on ira au supermarché, on aura un autre regard pour notre hôtesse de caisse.
Commenter  J’apprécie          480
Les tribulations d'une caissière

Ayant travaillé comme caissière (même si ce n'était qu'un job étudiant), j'ai bien reconnu là tous les aléas de la vie en supermarché. Je me suis revue derrière ma caisse et la légèreté des anecdotes m'a fait sourire. Mais ça s'arrête là, le livre n'apporte finalement pas grand chose par rapport à ce que tout le monde sait déjà. Caissière comme clients (pour la plupart) ont déjà conscience, et connaissance de tout ça.

Ça se lit vite et ça détend quelques minutes, mais ça ne mérite pas plus que son prix.
Commenter  J’apprécie          380
Les tribulations d'une caissière

J'ai été caissière (pardon, hôtesse de caisse) pendant 2 mois, en tout et pour tout dans ma vie. Et j'espère, que les dieux m'entendent, qu'ils seront les seuls. S'il y a bien une chose dans ma vie que je regrette, c'est cette idée de penser qu'il n'y a que les supermarchés qui fournissent des jobs étudiants. J'aurais 10 fois préféré nettoyer des toilettes toute la journée. Au moins, les toilettes ne parlent pas. Quoique, elles peuvent vous montrer s'il y a eu une fête arrosée la veille… C'est une forme de communication.



J'ai été caissière (pardon, hôtesse de caisse) et j'ai été une caissière (pardon, hôtesse de caisse) susceptible. L'auteur en parle dans son livre, qu'il ne vaut mieux ne pas être susceptible lorsque vous êtes caissière (pardon, hôtesse de caisse) et qu'un client vous ignore. Mais moi je préférais les clients qui ne me calculaient pas. Ca allait plus vite et je n'avais pas à commenter la vie trépidante d'une mamie qui vient de se faire opérer de la hanche. En général, j'émettais un franc et compatissant : "ha".



Pour ne rien arranger, j'étais sous le commandement (chef ! Oui chef !) du frère aîné d'un de mes anciens camarades de classe. Entendez par là que je ne m'entendais pas du tout avec lui, qu'on avait 12 ans et qu'il ne pensait qu'aux filles, moi aussi, mais miniatures appelées Barbie, et qu'il s'est fait choper en train de tricher à un contrôle d'histoire-géo et qu'il a pleuré comme un bébé. Résultat : j'avais une attention particulièrement mesquine du patron. Lui se permettait de nous appeler par nos prénoms mais nous nous devions de l'appeler "Monsieur". A chaque fois que je devais lui parler, je mettais toute ma haine et mon venin dans ce "Monsieur". Un jour "Monsieur" a décidé que je ne cachais pas assez les chèques-repas avec lesquels les clients me payaient parfois et qui, s'ils étaient volés, pouvaient servir de nouveau (et on dit qu'on est dans l'ère de la technologie…). Cependant, je faisais exactement comme toutes les autres caissières concernant ce problème. Mais moi, j'étais la nouvelle, ancienne connaissance du petit frère… Alors "Monsieur" a décidé de me voler mes chèques-repas pour me faire les pieds. En voilà un patron pédagogue… Il a fini par me les rendre après une hypothétique crise cardiaque (devait y avoir dans les 500€ de chèques quand même). Jamais je n'ai autant assassiné une personne dans mes fantasmes éveillés.



Parmi toutes ces anecdotes de caissière (pardon, hôtesse de caisse), l'auteur nous parle d'un certain dvd intitulé "Baise-moi" acheté par un monsieur tout rouge. S'il était tout rouge, je pense effectivement que le dvd était destiné à un public adulte averti. Mais s'il s'agissait du film tiré du livre de Virginie Despentes… Je l'aurais acheté aussi, sans rougir.



Elle mentionne aussi les fameux tapis roulants des caisses, qui sont tantôt vos amis, tantôt vos ennemis. Moi, j'ai eu à faire à une délicieuse cliente qui estimait que le tapis avançait trop vite alors qu'elle n'avait pas eu le temps de déposer tous ses articles en délicatesse. Elle essayait de retenir ses courses à son niveau mais évidemment, son bras faisait barrage et tous les articles passaient au dessus. Et là, elle me lance un regard furieux accompagné de : "mais enfin, arrêtez-le !". J'aimerais bien madame, mais le tapis s'arrête automatiquement lorsqu'un article (donc du poids) arrive près du scan. Je ne contrôle rien du tapis, à part le bouton "arrêt d'urgences" qui coupera tout net, et qui nécessitera l'intervention d'un mécanicien pour le débloquer. Vieille bique, voulez-vous attendre 30 min avant de terminer vos courses ?



Non, je ne suis pas faite pour le métier de caissière. J'aurais fini par insulter tout le monde, voir taper tout le monde. Quand je pète un câble, je pète un câble. Mais ce livre m'a permis de bien rire en tous cas. Plusieurs fois, j'ai du m'empêcher de pouffer de rire dans le train, toute seule, comme une débile. Tout est tellement vrai et tellement bien raconté. Superbe !
Commenter  J’apprécie          386
Les tribulations d'une caissière

Je m'en veux... Je savais que je n'allais pas aimer ce petit livre.

Je savais que ce genre d'humour ou de "reality show" n'allait pas me séduire. J'en avais déjà fait plusieurs fois l'expérience auparavant.

Mais j'ai cédé une fois de plus à la petite voix penchée sur mon oreille droite qui connaît des techniques imparables de manipulation : "Essaye quand même ! Tu ne verras plus jamais le monde du supermarché de la même manière. Il y a certainement des trésors cachés dans ces pages ! Et puis, sois gentille : prends le temps de découvrir le monde difficile de ces hôtesses de caisse que tu croises régulièrement. Fais-le au moins par empathie."

Bref.

J'ai cédé à la petite voix mais à une seule condition : pouvoir lire ce livre dans les transports en commun. Ma lecture devait pouvoir être entrecoupée de distractions en tout genre : admiration du paysage au soleil levant; sourires du bébé sur le siège d'en face; émerveillement face aux onomatopées et bruits de succion des deux ados pendus à la bouche l'un de l'autre; élan de compassion pour la grand-maman tirant avec peine sa valise; énervement face au monsieur qui, une bière à la main, impose sa voix criarde lors de son "appel à un ami" qui révèle les multiples indices sur le contenu de sa folle soirée de la veille...

Mais même avec ces distractions, je n'ai pas su apprécier le ton humoristique et sarcastique du livre. Je n'ai pas appris grand chose du travail de caissière d'un supermarché. J'avais imaginé toutes ces anecdotes plus ou moins cocasses bien avant. Tout est téléguidé.

Ce livre ne me fera pas changer mon regard sur les hôtesses de caisse. Il est déjà bienveillant et sympathique. C'est avec ce même regard que je parle au contrôleur du train, à la boulangère matinale, au placeur au théâtre ou aux parents d'élèves.

Le microcosme du supermarché peut être collé à nombre de lieux et d'organisations. Il suffit d'ouvrir les yeux pour y décrypter la magie de la "Vie Quotidienne". Pas besoin de livre pour cela.

Commenter  J’apprécie          356
Les tribulations d'une caissière

Plutôt que d’en pleurer, elle a préféré rire de leurs comportements, à tous ces clients râleurs, indifférents ou même grossiers. Et nous rions avec elle tant la critique est juste, le trait acéré et les situations burlesques.



Un livre en apparence léger, et toujours drôle, qui nous permet de passer un vrai bon moment… et nous invite à regarder bien en face certaines de nos attitudes !
Commenter  J’apprécie          341
Les tribulations d'une caissière

Il y a la caissière, ou le caissier d'ailleurs (ne soyons pas sexistes, non mais !)... pardon ? vous dites ? hôtesse de caisse ? Ca leur donne vraiment plus de considération vous croyez ? Ou c'est juste du politiquement correct ? Ah ! je me disais aussi !

Je disais donc il y a la caissière(er) :



- qui a choisi la politesse en option (faut payer peut être pour un bonjour, merci, au revoir ? Y a un prix pour le lot ?).

- Vous compte pour 46 € de pêches et ne remarque pas le souci (en fait le doigt a fait riiiip sur la touche) et c'est vous qui, au vu du montant total de vos achats, vous dites que vous avez sûrement une famille nombreuse cachée dans votre placard (le plus joli c'est que vous n'avez pas acheté de pêches !!!).

- Celui qui vous réprimande sèchement "Ne mettez pas votre carte de fidélité sur le tapis sinon elle va se coincer !" Toi mon vieux tu t'es pris un regard qui t'a bizarrement fait changer de ton.

- Celle qui vous prend pour une voleuse alors que vous venez toutes les semaines depuis cinq ans et qui demande à passer au crible votre sac. J'avoue que j'ai fait exprès de bien lui montrer que si j'avais pu je lui aurais carrément mis sous le nez (ou même dedans !).

- Y a aussi l'étudiante tellement pressée d'avoir "fini" que les points que vous épargnez laborieusement chaque semaine pour grappiller un produit gratuit (ben quoi ? je suis comme tout le monde, j'y tiens à mon paquet de nouilles gratuites après avoir fait 500 € d'achats) que vous irez les demander à une autre caisse, elle, elle à mieux à faire, elle est déjà partie !

- Y a l'étudiant aussi. Qui doit pas manger beaucoup de légumes. Je vois que ma courgette passe comme... du concombre (bon à la limite !), mais mes oignons jeunes passent... comme du céleri rave ??? En fait le jeunot il sait pas c'est quoi ce machin-là, mais se dit que la cliente ne regarde pas puis comme ça il passe pas pour un con à demander ce que c'est (ou alors ça va juste plus vite).



Puis sinon, bien sûr, y a les pros, agréables, à qui on peut faire confiance les yeux fermés et avec qui on aime bien échanger quelques mots.



Du vécu tout ça.

Bon, bon, je vous ai pas fait hurler de rire hein ? Même pas une tape sur la cuisse genre "elle est bien bonne celle-là !".

Ben non. C'est pas donné à tout le monde de faire rire. Je sais. Lucide.

Et Anna Sam ne me contredira pas. Hein ??? J'espère.



Ben oui, j'espérais pouvoir sourire quelques fois moi en lisant ce livre. Puis peut être découvrir une facette de ce boulot que je n'ai jamais déconsidéré mais que je n'ai jamais imaginé facile ou exaltant non plus. Quoique je vois qu'il y a aussi une bonne ambiance entre elles (le féminin l'emporte généralement) et puis que ça papote avec certains clients et que ça semble sympa parfois quand même.



La politesse, mettre un peu d'humain dans l'échange, moi je vois ça comme du normal, du lambda. Mais je crois fort bien Anna Sam quand elle dit qu'il y a des clients impolis, sans-gênes, des mous du genou et des odieux. On croise les mêmes en rayons faut dire ! Car ce n'est ni plus ni moins que le reflet de la société à la queue ou en rayon : monsieur et madame tout le monde va faire ses courses alors forcément, des cons on en croise !



Enfin voilà, ça valait la peine de le lire ?

Non mon capitaine !

Et cette critique alors, ça valait vraiment le coup de s'enquiquiner à la lire jusqu'au bout hum ?

... euh... ben...



Pour conclure je dirais : bienvenue dans le monde fabuleux et impitoyable...

du monde du travail !





Commenter  J’apprécie          318
Les tribulations d'une caissière

Bizarrement j'avais envie d'acheter dans ma grande surface du « rire ».



Bon vous allez me dire que c'est une denrée rare donc précieuse donc impossible à trouver en poussant mon caddie dans les allées du supermarché.



Pourtant j'avais bien ma liste de course en main :

J'avais envie d'une bonne tranche de rire,

d'un bidonnage express avec ou sans marque distributeur,

d'un litre de rigolade,

d'un paquet de « glousserie sans fin »

d'un sachet de « égayeur de zygomatique «

d'un pot de dérideur efficace

d'un gramme d'esclaffage sans raison …



Bon j'avoue que la caissière à qui j'ai demandé un kilo de « rire en barre » m'a gentiment tendu ce livre que j'ai donc acheté .

Elle l'a bipé à la caisse

Et j'ai ri.

Commenter  J’apprécie          267
Les tribulations d'une caissière

J'étais très curieuse de lire ce livre car notre époque n'a pas son Zola, et depuis longtemps déjà, j'aspire à lire du quotidien de masse, de ce que nous vivons tous, des histoires simples ou complexes, mais du vrai quoi, du vrai du concret du vécu, et surtout pas de drame systématique, surtout pas de destins exceptionnels, un peu comme un reality show télévisuel ( soit dit en passant je ne les supporte pas), mais en papier, et avec un style littéraire attachant et élaboré : j'aimerais même qu'il existât une collection consacrée à ce thème : les vies de M et Mme tout le monde. On vit tellement en dehors de la réalité avec partout les messages mensongers des publicités, et les demis vérités ( quel doux euphémisme !) des médias. Notre époque vise le confort et le plaisir, d'où probablement le manque d'intérêt pour la réalité : que l'on lise ou que l'on regarde un film, on cherche surtout à s'évader...



Donc, ce livre m'a tentée pour combler ce besoin de réalisme. Et il l'a été en partie : il se lit casiment comme une liste d'épicerie qui aurait été écrite par une ménagère bien organisée : tout comme cette ménagère va répartir ses achats en catégories ( les légumes ensemble, les produits laitiers etc...), les anecdotes ramassées par Anna la caissière écrivaine sont rassemblées simplement par thème : le chapitre du mauvais payeur, celui des voleurs, des dragueurs etc...

J'ai aimé me retrouver dans cette lecture, car j'aime faire mon épicerie , hihi !!! (pas trop souvent quand même, je suis plutôt du genre à acheter pour minimum une semaine, afin de ne pas y passer tout mon temps libre non plus !!!)

Tout au long du livre, la narratrice prend à témoin le lecteur, le vouvoyant, ce qui n'est pas sans rappeler d'une certaine manière les marchés à la criée et augmente le caractère vivant et réaliste de l'ensemble.

Mais soyons clair : Anna Sam n'est pas un Zola contemporain et ce livre se lit plutôt comme un article de revue dans une salle d'attente...

De plus, j'ai carrément été surprise par le nombre de clients agressifs ou désagréables !!! Rarement je n'ai été témoin d'attitudes de la clientèle, telles que décrites par Anna, ce qui m'a laissée le sentiment qu'elle est tombée dans le piège évident de ne remarquer que le négatif. C'est bien connu, il suffit d'un pertubateur dans une classe, par exemple, pour que le professeur ait l'impression d'avoir une classe difficile.

Cependant, j'aurais bien aimé que Anna évite ce piège et qu'elle ait la délicatesse d'affiner son regard pour observer plus en profondeur sa clientèle et qu'elle consacre plus de chapitres à ceux qui n'étant pas désagréables, devaient aussi avoir d'autres caractéristiques tout aussi intéressantes à mes yeux, si ce n'est plus...

Une autre surprise, pour moi qui ai toujours considéré la France comme la Championne du respect des conditions de travail : 3 minutes de pause par heure travaillée !!! Je n'aurai pas survécu une semaine à ce rythme, moi qui ai besoin d'au moins 40 mn, ne serait-ce que pour manger !!!

J'en profite pour dire mon respect à toutes les caissières, ce n'est pas une job facile quand même, on s'en doutait, et Anna le confirme, avec une pensée spéciale pour les caissières québecquoises, qui en surplus, n'ont pas de siège pour s'asseoir...
Commenter  J’apprécie          260
Les tribulations d'une caissière

J'avais établi la liste de courses suivante :



- Situations cocasses

- Portraits truculents

-Humour



En résumé, de quoi franchement me divertir et peut-être aussi, qui sait, rire à mes dépens en identifiant certains de mes comportements parmi ceux décrits.

C'est cependant avec un caddie complètement vide que je suis ressortie de cette immersion dans l'univers des grandes surfaces. Anna Sam n'a même pas réussi à m'arracher un sourire. C'est dire ma déception !



En exposant les conditions de travail plutôt ingrates des hôtesses d'accueil, l'auteure nous offre certes la possibilité de pénétrer dans l'envers du décor d'un lieu que nous fréquentons régulièrement et que nous ne connaissons peut-être pas aussi bien que nous le pensons. Bien que cette découverte ne s'avère absolument pas négligeable, évidemment, elle est, selon moi, loin d'être suffisante. Personnellement, j'attendais beaucoup plus de cet ouvrage. J'espérais, en effet, une véritable approche sociologique de toutes les personnes évoluant dans ce milieu. Une caissière côtoie une telle diversité de personnalités qu'il y avait, à mon avis, réellement de quoi faire. Or, les faits relatés et les portraits brossés se révèlent véritablement peu intéressants de ce point de vue. J'aurais souhaité être tour à tour surprise, agacée, amusée, touchée.



En outre, le roman est conçu comme un catalogue. Un catalogue, c'est pratique. On peut le feuilleter distraitement ou y chercher quelque chose de bien précis mais ce n'est en aucune manière un document que l'on parcourt en long, en large et en travers avec grande attention. À mon sens, Anna Sam commet ici une erreur de taille en conférant à son écrit une forme qui le rend peu passionnant et rapidement lassant. Et ce n'est malheureusement pas le style monotone, dénué d'originalité et de piquant, auquel elle a recours qui peut donner à ce dernier un caractère un tant soit peu moins rébarbatif.



Un livre qui ne risque pas de prendre la poussière sur les étagères de ma bibliothèque personnelle...

Commenter  J’apprécie          210
Les tribulations d'une caissière

Anna Sam décrit son vécu derrière une caisse de super marché avec du recul, mettant une pointe d'humour devant des situations burlesques.

Ce qui le rend facile à lire et tout consommateur devrait le lire et réfléchirait à ses attitudes et réflexions envers ces hôtesses de caisses qui a 99 % gardent le sourire devant parfois de l'agressivité..
Commenter  J’apprécie          191
Les tribulations d'une caissière

Trois à quatre minutes de pause par heure travaillée. Soit par exemple pour un samedi totalisant 9 h 45 de présence en caisse, 29 minutes de pause.. Un temps partiel aux horaires hebdomadaires sans cesse modifiés, qui laisse rarement la possibilité de trouver un deuxième temps partiel pouvant combler le manque à gagner. Elles étaient 170 000 il y a dix ans. 170 000 femmes. Certainement bien plus. Combien ? Je vous laisse prendre connaissance de l'article : https://en-contact.com/alexandre-bompard-combien-employez-dhotes-dhotesses-de-caisse/.

Personne visiblement n'est en mesure de le savoir vraiment. « Les Invisibles » serait il le deuxième nom de ces classes de travailleuses ?

On les appellent caissières, hôtesses de caisse, employées de la distribution. Elles enregistrent en moyennent 24000 articles par semaine. Elles soulèvent 800 kilos par heure. Elles travaillent à la chaîne. Des caissières à flux hyper tendu comme l'expliquait Libération en décembre 2016 ( http://www.liberation.fr/france/2016/12/27/des-caissieres-a-flux-hyper-tendu_1537772 )

Anna Sam a fait partie des leurs, le temps de financer ses études et puis le temps de trouver un emploi à la hauteur de ses compétences de jeune diplômée universitaire littéraire . Et elle raconte. Simplement son quotidien au travail : conditions de travail aliénantes, manque de reconnaissance et d'estime et puis aussi la solidarité entre elles qui permet de reprendre un peu d'oxygène, le temps d'un café, d'un sandwich vite fait, avalé au moment des pauses.

Elles sont les témoins de nos aliénations, débordements, de tous nos comportements de névropathes sociopathes . A observer ( et cela m'arrive très souvent) le cheptel ( dont je fais partie) de la clientèle des hyper et super marchés on est souvent stupéfait, parfois amusé, souvent écoeuré à la vue du spectacle qu'offre ce « bouillon d'incivilités » qui se déverse sur les tapis des caisses des hôtesses.

On les appelle les clients, parfois gentils, souvent condescendants, souvent râleurs, grossiers parfois, et pour le pire, pour le plus grand nombre très indifférents.

Bien sur tous n'est pas noir ou rose. Tout dépend de l'enseigne, de son implantation géographique, de la zone d'affluence. Nombre de caissières vous dirons qu'elle aime leur travail, leur clients.

Mais quel nombre n'entendons nous jamais, et ne regardons nous pas ?

J'ai passé plusieurs semaines à répondre gentiment à plusieurs caissières qui me demandaient, très gentiment, sur les directives de leur encadrement que «  non je ne suis pas intéressée par le fait de scanner moi même mes achats ». En leur expliquant que cette petite machine amusante allait inévitablement faire monter en flèche la vitesse de rotation de sa caisse , sans pour autant faire grimper le nombre de clients de l'enseigne, et que par conséquent à terme nombre de ses collègues allaient se retrouver sans emploi. Souvent : incompréhension. le plus souvent : silence..et puis  «  on me demande de vous poser la question » ...

Et pour la plus grande majorité d'entre elles, j'admire leur patience, leur regard, leur humour, leur impertinence. Je vois leur solidarité, leurs peines, leurs joies, leurs fatigues leurs colères. Elles ne sont pas dupes. Ni du rôle qu'elles doivent jouer ni de celles ou de ceux qui se tiennent devant elles. Elles regrettent seulement, comme nombre de travailleurs, que l'on confonde aussi stupidement la personne et la fonction.

Des caissières écrivent des livres, des concierges lisent, des femmes de ménage récitent de la poésie, des veilleurs de nuit révisent leurs examens, et très souvent des cadres qu'on ne peut pas encadrer, emmerdent le monde... Pensez que la caissière qui se tient devant vous aujourd'hui sera peut être demain la prof de lettres de votre gamin. Quel prix donne-t-on à un merci ? Quelles valeurs ont notre respect ?

L'habit ne fait pas le moine, la boite ne fait pas la sardine. Et la main tient toujours la plume !

Vous pourrez trouver le lien des activités littéraires d'Anna Sam ici : http://annasambook.com/.

Astrid Shriqui Garain



Commenter  J’apprécie          192
Les tribulations d'une caissière

Le mérite des Tribulations d'une caissière est non pas d'être court mais d'apporter un regard différent sur notre société (de consommation). Au delà des anecdotes, souvent marrantes il est vrai, du boulot de caissière, c'est ce côté on-tourne-le regard-dans-l'autre-direction qui m'a plu. Ca n'en fait pas le bouquin de l'année et cela reste relativement superficiel mais ce livre a le mérite d'exister et d'être à la portée de tout le monde. L'impression qu'il m'en reste est, qu'à l'heure où le relationnel se perd, où tout est fait pour qu'on oublie que les Autres -vous savez ceux qui sont autour de nous, qu'on ne connaît pas, à qui on n'a jamais parlé, qu'on ne reverra jamais et dont on aura oublié la tête une fois passé le coin de la rue- sont des humains aussi. Non pas qu'il faille faire copain-copain avec tout le monde, mais juste … se rappeler que même s'ils font partie du décor, ils ont, tout comme nous, des problèmes, des amours, des loisirs, des envies, une vie quoi.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
Commenter  J’apprécie          190
Mon tour de France des blogueurs

Un bilan des années 2000 et de l'expansion d'internet mais le sujet principal du livre et le phénomène des blogs. Anna Sam nous propose de faire la connaissance de 15 bloggueurs, tous très différents mais pourtant tous passionnés par la toile. Du blog de cuisine, au bricolage, de la BD au nouvelles technologies vous trouverez toutes les bonnes adresses dans ce livre.

Une lecture intéressante avec de belles rencontres mais je m'attendais a un peu mieux.
Commenter  J’apprécie          170
Les tribulations d'une caissière

Dommage, j'aimais bien le thème de ce livre ... mais, sans doute pour garder le sourire, il ne s'agit que de la juxtaposition de petits évènements ... je garde pour autant beaucoup de sympathie pour ces métiers qui ne font pas rêver et qui nous sont pourtant si utiles (caissiers, éboueurs, personnel de nettoyage, ...) . Je regrette aussi que cette caissière sur-diplômée ne nous ait pas plus parlé d'orientation scolaire et de formations universitaires sans débouchés ... cela aurait peut-être permis de valoriser des enseignements techniques souvent mal aimés d'où sortent pourtant des artisans qui peuvent chaque jour se réjouir de ce qu'ils produisent.
Commenter  J’apprécie          160
Les tribulations d'une caissière

Hôtesse de caisse est un métier que je connais bien même si maintenant je ne fais pas que ça. En effet, je suis en caisse mais aussi en rayon, je m'occupe par exemple du textile, du rayon livre...

Mais je suis en caisse très souvent, je connais donc bien ce métier, et la première fois que j'ai lu Les tribulations d'une caissière, j'ai adoré ce document.

Anna Sam est une jeune femme qui a été pendant huit ans hôtesse de caisse, parallèlement à ses études, puis pour payer le loyer en attendant de trouver mieux.

Je connais Anna Sam, je l'ai côtoyé pendant plusieurs années sur un site d'avis de consommation, et c'est avec plaisir que j'ai suivi son petit succès :)

Les tribulations d'une caissière est un livre que je viens de relire pour la troisième fois.

Les deux premières fois j'avais éclaté de rire, cette fois ci j'ai aimé, sans plus.

Ce sont les tribulations d'Anna, le ton est très agréable, et évidemment son livre me parle puisque c'est mon quotidien, croqué avec humour.

Mais cette fois ci, même si j'ai de nouveau passé un bon moment avec Anna, j'ai un peu moins accroché peut-être parce que je le connais par cœur, il n'y a plus l'effet de surprise :)

Pourquoi l'avoir relu ? car j'avais envie de me marrer un peu et que les deux premières fois ça avait marché et ça m'avait changer les idées :)

Mais je vieilli et il faut que j'arrête les relectures, une fois suffit ;)

Je conseille Les tribulations d'une caissière, c'est un livre sympathique. Je m'en suis certes un peu lassée, mais j'en garderais un très bon souvenir et je lui mets avec plaisir quatre étoiles.
Commenter  J’apprécie          160
Les tribulations d'une caissière

Dès sa sortie j'avais eu envie de lire ce livre; Le coté sociologue de la situation, la description d'un monde que nous fréquentons et que nous n'analysons plus. Je l'ai donc lu, et j'ai apprécié certains passages, j'ai reconnu bien des clients que l'on rencontre dans les files d'attente de ces lieux extrêmement fréquentés, dans lesquels se retrouve un panel complet de notre société. Ça se lit vite, sans déplaisir, et pourtant, en refermant le bouquin, j'ai ressenti un léger malaise: quelque chose me gênait dans le traitement des choses, dans l'écriture : ce n'est pas mal écrit, puisque ça se veut issu de l'expérience du peuple (apparemment Bac + 5 quand même) mais on sent que l'on n'est pas face à la construction d'un grand écrivain.

Et puis un jour j'ai entendu l'auteur en interview radio, et j'ai compris mon petit malaise : Ce coté militant, anti-patron, anti-système qui était exposé en permanence, cette hargne, cette sorte de volonté de vengeance venaient déformer le coté observation d'un monde qui est le notre. (Pas forcément génial, mais bon, ce n'était pas le sujet)

J'avais eu envie de lire un témoignage, pas un manifeste militant;

Je dis cela sans jugement, et je laisse à chacun le soin d'analyser et d'apprécier au gré de son envie, ce qu'il trouve dans ce livre.

Il n'y a rien de nul, mais c'est peut-être juste un peu maladroit. -Sûrement comme ma critique. ;-) -

Commenter  J’apprécie          163




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anna Sam (2312)Voir plus

Quiz Voir plus

Les cinq Juifs ...

Tout est Dieu !

Marx
Moïse
Freud
Jésus
Einstein

5 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}