La Grande-Bretagne a connu une histoire mouvementée; de nombreuses vagues de peuplement ont successivement abordé ses rivages, et lutté pour la suprématie sur l'ensemble du territoire. Bien que numériquement moins importante, c'est l’influence romaine qui s'est avérée la plus durable pendant le haut Moyen Age. Une influence qui marqua profondément la légende arthurienne.
Merlin chevauchait en quête de ses compagnons, portant l'enseigne ; ils arrivèrent à si grande allure que leurs chevaux ruisselaient de sueur. Et le dragon que Merlin portait crachait par la gueule de si longues flammèches de feu qui montaient vers le ciel que ceux qui étaient aux murs de la cité en voyait l'éclat sur une demi-lieue. (Premiers faits du roi Arthur, Le Livre du Graal, p.766)
(page 65)
Gauvain, fils ainé de Lot d'Ocrante, à peine plus jeune que son "oncle" Arthur, apparaît très tôt comme un héros indépendant.
Il présente des traits l'apparentant à une divinité solaire (sa force croît et décroît avec le soleil). Double actif d'Arthur, il est habilité à manier Excalibur à certaines occasions. (légende page 51)
La légende arthurienne est composée d'un certain nombre de motifs folkloriques hétérogènes organisés en un édifice plus ou moins cohérent.
En fait, la figure d'Arthur se situe au confluent de traditions et de cultures variées : mythologie celtique, héritage antique, modèle féodal et tradition chrétienne. (page 67)