Une bonne communication est aussi stimulante qu'une tasse de café et empêche aussi bien de dormir après.
Et pourtant les heures de solitude comptent parmi les plus importantes de la vie. A certaines sources nous n'avons accès que dans la solitude. L'artiste sait qu'il doit être seul pour créer, l'écrivain pour diriger le cous de ses pensées, le musicien pour composer, le religieux pour prier. Et c'est dans la solitude que les femmes peuvent retrouver l'essence véritable de leur être, ce fil résistant qui sera nécessaire à toute la toile des relations humaines. (p. 49 / Pocket, 2003)
On peut préparer en soi la réserve de paix nécessaire à une journée surchargée en arrangeant un vase de fleurs le matin, de même qu'en écrivant un poème ou en disant une prière. Ce qui importe, c'est de prêter un moment d'attention à sa vie intérieure. (p.56)
Car les rapports humains doivent, eux aussi, être des îles. Il faut les aimer dans les limites du présent: des îles que la mer entoure et interrompt, que les marées baignent et abandonnent sans cesse. Il faut accepter cette forme de sécurité qui est celle de la vie ailée, celle du flux et du reflux, de l'intermittence (p.117 /Pocket, 2003)
Je ne crois pas que la pure souffrance enseigne. Si la souffrance seule enseignait, le monde entier serait sage, puisque tout le monde souffre. À la souffrance doit s'ajouter le deuil, la compréhension, la patience, l'amour, l'ouverture et la volonté de rester vulnérable.
« Et dans la solitude que les femmes peuvent retrouver l’essence véritable de leur être, ce fil résistant qui sera nécessaire à toute la toile des relations humaines »,
« Je me moque de ses bosses, je suis agacée parfois de ses excroissances, mais sa ténacité, son aptitude à se transformer sans cesse, infatigablement sont pour moi un sujet constant de surprise et d’admiration et il m’arrive même d’en être touchée aux larmes ».
Mais si vous dites : " Non , je regrette, c'est mon heure de solitude", on vous taxera de mauvaise éducation, de narcissisme, de bizarrerie. Quel jour cela jette sur notre société, où la solitude paraît suspecte, où il faut s'en excuser, la camoufler, la traiter comme un vice secret ! (p. 48 / Pocket, 2003)
Je ne coupe plus les fils blancs de ma chevelure et je n'arrache plus les toiles d'araignée.
Les mères de famille sont les seuls travailleurs qui n'ont jamais de vacances.
Car il n'y a rien qui nous épuise comme notre manque de sincérité.