Annie Agopian

Les mots d'Annie Agopian sont comme des bulles de savon qui éclatent au moindre souffle.



Ils ont la fragilité des bulles mais la profondeur des étoiles

Les mots se suivent, en se donnant la main, en poésie et dégoulinent en projetant une myriade d'images, pour mieux repartir loin dans le ciel



Les illustrations de Carole Chaix maintiennent ces bulles en suspension entre le ciel et la terre, entre nous et une plus grande puissance.

Il est impossible de ne pas se lancer dans des questionnements existentiels tant ce ciel est omniprésent et tant nous sentons son immensité en contraste avec les racines qui nous maintiennent sur terre.



On a l'impression de feuilleter le carnet secret de quelqu'un, de découvrir ses pensées les plus intimes et de communier dans la perception de la valeur de ce qui nous entoure.

La traduction en arabe amène une ouverture de la pensée universelle, de tous les peuples, de toutes les croyances.



Je remercie Masse Critique et les Editions le Port a Jauni pour ce joli ouvrage qui m'a proportionné un joli moment philosophique, politique mais avant tout humain.

Un très belle histoire d'amour et de voyage. Mais avant tout une belle aventure humaine. Sous la belle plume d'Annie Agopian une personne tout aussi charmante que ses histoires. De belles rencontres

La couverture de cet album m'a attirée. Elle me semblait énigmatique. Qu'allions nous trouver en portant notre regard au-delà des murs ?



Un enfant nous présente ce qu'il trouve et ce qu'il s'imagine lorsqu'il est confiné dans sa chambre par ses parents.



Les illustrations sont un mélange de formes géométriques avec de nombreux cubes habités par des mondes et univers différents qui cohabitent avec la forme ronde et douce des personnages.



Les traits sont esquissés afin de mieux voir à l'intérieur des objets et de laisser une part à la rêverie du lecteur. Quelques tâches de couleurs apparaissent, bleus, rouges et grises avec un soupçon de rose et de jaune.



Les clins d'oeil à notre enfance sont nombreux avec des doudous qui évoquent Totoro, spiderman, monsieur patate ou encore jurassic park...



Cette attache que constituent les dessins est confortée par un texte qui décrit avec justesse la force et la puissance des désirs de l'enfance.



Un album qui construit à chaque double page une scène de théâtre, celle de l'enfant tout puissant, à la manière des histoires elles-mêmes... Un beau livre à partager.
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Ce recueil est absolument à découvrir en cette période car composé de 24 récits, il permet de ponctuer toutes les soirées d’attentes avant Noël ! Chaque histoire ressemble au trait fin, léger et coloré d’Albertine et parlent des sentiments qui traversent l’enfance. Ces histoires constitueront un pont affectueux et complice entre l’adulte lecteur et les enfants. Le duo autrice/illustratrice fonctionne parfaitement et ses histoires sans niaiseries permettent à tout un chacun de mieux se comprendre et communiquer. 

Pas toujours facile d'être un ado.

Un petit livre qui montre avec justesse tous les GROS problèmes des ados avec beaucoup d'humour.

Cet album complexe peut surprendre.

Le texte est une alternance entre les pensées du chien très critique envers son maître et les répons de celui-ci, Albert, qui cogite sans arrêt. Il paraît assez mou et avachi mais son cerveau sans cesse en activité dément cette apathie. Les typographies sont différentes, en gras pour le chien, beaucoup plus légères pour Albert.

Les dessins de Carole Chaix sont à décrypter. Elle mêle dessins colorés et graphismes, explore l'intérieur de la tête d'Albert avec des engrenages. Il faut apprivoiser l'univers de l'illustratrice.

Je pense que cet album est difficilement accessible aux plus jeunes. Quand on s'y plonge il est vraiment très riche.

Dans la tête d'Albert est une pièce unique, un vrai objet d'art. On y découvre les pensées d'Albert, sa complexe intériorité. C'est qu'il y a un véritable monde de l'intérieur ! Avec tout son flot d'émotions, de désirs et d'interrogations. Les rouages et mécanismes sont révélés, au cœur de cette grande boite crânienne. Or, Albert est un grand penseur, il pense du matin au soir, imagine, rêve, médite, crée. Ce n'est pas parce que le corps ne bouge pas que la tête d'Albert ne tourne pas à plein régime.



Et j'adhère complètement au message ! Par les mots et les images en étroite complicité, Annie Agopian et Carole Chaix offrent sur un plateau d'argent, la complexe tête humaine. De nos désirs à nos peurs, tout y passe. Comment apprenons nous et pourquoi l'imagination nous aide à grandir ? Une bien belle idée qui met à l'honneur la rêverie, le repos et ses promenades imaginaires. C'est un album onirique et poétique teinté d'une jolie dose d'humour à travers le regard du chien d'Albert qui, il faut bien le dire, ne comprend pas grand chose à l'être humain. Côte à côte, les remarques délicieuses de ce chien et les pensées complexes d'Albert. Et Le lecteur se régale ! Dans la tête d'Albert est une étrangeté, un album monstrueux, une mosaïque d'idées géniales.


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Un album riche d’émotions et de lectures possibles.
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Dans la tête d’Albert est une histoire tendre et cocasse, accessible dès cinq ans, écrite par Annie Agopian, auteur de Moi à travers les murs (Rouergue, 2015), et illustrée par Carole Chaix, dessinatrice du sublime album Une princesse au palais (éditions Thierry Magnier, 2012).



Le regard rivé sur son paquet de céréales ou son plat de spaghettis, Albert n’a pas l’air très intelligent. Il a l’air mou, distrait. Il paresse. Son chien doit le tirer du lit pour l’emmener voir le monde extérieur. Celui-ci aimerait qu’il se secoue un peu, qu’il prenne les devants avec cette jeune femme. Pourtant, bien qu’absent au premier abord, Albert est en constante réflexion. Il cogite, il doute, il médite. Sa tête regorge de rêves, d’envies et d’idées en tout genre. Les illustrations en trois dimensions de Caroles Chaix permettent d’apprécier l’envers du décor – l’intérieur animé et coloré d’Albert – créant ainsi un décalage entre les accusations pleine d’humour du chien et les pensées de son maître.



Carole Chaix possède un style atypique et inimitable, proche de la caricature. Ses dessins – au trait brumeux, aérien – s’apparentent à des croquis et viennent répondre à la belle plume d’Annie Agopian teintée d’ironie. De nombreux éléments de couleurs vives ponctuent les différentes scènes, en noir et blanc, et confèrent une atmosphère douce et chaleureuse à l’histoire. Le lien texte et images est enfin sublimé par des jeux typographiques – mots en serpentins, phrases fléchées –, faisant de cet album un magnifique ouvrage d’artiste.



Ce livre est une ode aux petits instants de flottement, et permet d’observer le quotidien sous un angle nouveau, plus amusant. Un album fantaisiste, destiné à tous les grands et petits rêveurs.



En librairie le 26 août
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Quand une journée est mal partie, ça va de mal en pis. Pourtant, avec un peu d'optimisme...



Un maman vient de poser le livre sur la banque de retour (je suis bibliothécaire) en me disant qu'elle avait vraiment apprécié le livre et qu'elle trouvait ça bien de proposer ce genre de livres aux enfants.

L'album est construit en deux parties. Une première sur fond bleu gris où tout va mal puis une seconde sur fond crème ou finalement rien ne va mieux mais on prend les choses avec plus de philosophie.

Les illustrations sont des petits timbre presque sans couleur.

Je ne le connaissais pas. Pourtant, il est loin d'être récent. Du coup, je le lis et effectivement, c'est très chouette. C'est une belle leçon d’optimisme qui incite à voir ce qui va bien, à s'en réjouir, à prendre les choses comme elles viennent.

Avec sa couverture à dominante verte et bien que les illustrations soient d'Olivier Douzou, l'album ne m'aurait sans doute pas plus attirée que ça. Mais c'est charmant.

Plus qu’un recueil, Juste le ciel et nous est un long poème qui défile d’un bout à l’autre amenant une réflexion philosophique, un questionnement sur l’existence, sur le rapport de l’humain à l’univers, à la nature.

En nous donnant le rôle d’observateur du ciel, simplement rattachés au sol par nos pieds, Annie Agopian nous invite à repenser la brièveté d’une vie humaine comparée à celle de la nature qui se répète dans le cycle infini des saisons. Mais son texte invite aussi à repenser le monde sans limites, sans frontières, aussi infini que le ciel.

Les bilingues pourront relire le livre dans l’autre sens, dans la langue arabe (texte traduit) ; les deux textes se font miroir et se partagent un même espace, une même illustration de Carole Chaix qui a su si parfaitement restituer les mots de l’auteure et les sublimer.
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Les réflexions d'un chien à propos de son maître, et les excuses, élucubrations du maître en guise de réponse... sur un peu tous les sujets: le lever, la nourriture, les balades, la joie de vivre, les filles...



Ce chien se pose de sacrées questions sur son maître et sur ses intentions. Le maître répond par des sortes de délires où il aligne les verbes en jouant sur les sens et les contresens.



C'est décalé mais dans la forme seulement... pas vraiment dans le verbe ou le ton. C'est même assez sérieux, pompeux, dans le verbe. Par contre, les dessins du cerveau, de l'esprit et les méandres des réflexions du maître sont très drôles... mais très complexes à lire le soir au coucher...



A destiner à un autre moment que le coucher, et surtout à un public déjà plus âgé (8-9 ans àmha), qui a la capacité de comprendre ce ping-pong entre le chien et son maître.

Les remarques judicieuses et drôles de l'animal sauvent cet album sur la psyché humaine qui s'adresse davantage aux adultes qu'aux enfants.
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Le coeur de madame D’Laba bat pour monsieur D’Issy. Dans le quartier, ce n’est un secret pour personne. Mais monsieur D’Issy est bien trop occupé à voyager pour se rendre compte de l’intérêt que lui porte madame D’Laba. Lui, ce qu’il l’intéresse, c’est d’échapper à son quotidien en parcourant le monde, son appareil photo autour du cou, accumulant les clichés et les souvenirs aux quatre coins du globe. Pourtant, madame D’Laba garde espoir, elle sait que les choses changeront un jour, elle a connu ça elle aussi. Le texte d’Annie Agopian dénonce de manière lucide et habile les abus des touristes occidentaux, sur un fond de rencontre amoureuse. Et les dessins de Magali Bardos nous aident à voyager dans cet album ensoleillé et engagé.

Un recueil extraordinaire. Annie Agnopian lie et délie les mots avec une grande simplicité. Mais cette simplicité cache une grande profondeur : le questionnement profond sur notre existence est mis en lumière, l’importance de saisir les petits moments devient un moteur vitale, le rapport à la nature change… bref c’est un recueil qui parle aux âmes égarées. Cela est complété par les beaux dessins de Carole Chaix et la belle poésie induite de la calligraphie arabe avec la traduction en arabe à côté des poèmes par Golan Hahi. Une belle découverte.

Cet album est un recueil de 26 textes qui nous racontent des souvenirs d'enfance. Écrit de façon très poétique, on se retrouve dans des situations qui nous donnent le sourire, nostalgique de ces moments passés où on n'osait pas marcher sur les lignes du trottoir, où on mentait effrontément, où on faisait durer un bonbon éternellement sous la langue, où on soufflait les bougies du gâteau d'anniversaire, etc. Bref de superbes souvenirs qu'on revit encore une fois à travers ces pages, avec de petits personnages mis en scène tout en couleurs, des petits secrets qu'on gardait rien que pour nous mais qu'on découvre en fait commun à chaque enfant. Je ne peux que vous recommander ce beau livre à partir de 7 ans pour vivre ces beaux moments, si simples mais si heureux !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Je dirais que les dessins sont trop simple, mais sinon l'histoire correspond à la réalité du monde des ados

On entend souvent dire que quand on vieillit on redevient un enfant, cet album en est l'illustration, c'est amusant de voir comment l'illustrateur a comparé les activités des enfants avec celles des seniors. Un bel album pour dédramatiser la vieillesse à lire à tout âge.

Pour un oui et pour un non, les parents de Nioui et Ninon ne cessent de se disputer. Même en voiture, ils n'arrêtent pas! "Et si on jouait à ni oui ni non?" proposent les enfants. Mais là encore, les parents se donnent à fond...

Un petit album qui traite avec humour des problèmes de mésentente d'une famille somme toute ordinaire.

Je tiens tout d’abord à remercier la maison d’édition Le Port a jauni pour l’envoi de ce livre dans le cadre d’une Masse Critique.

Je n’ai pas l’habitude de lire de la poésie et j’ai trouvé ce livre parfait pour débuter. En effet, les poèmes de Annie Agopian, reliés entre eux au fil des pages, sont courts mais très justes et sont accompagnés de magnifiques illustrations de Carole Chaix. Je pense que c’est le genre de livre que l’on peut relire plusieurs fois sans se lasser pour réconforter. J’ai adoré les illustrations, elles sont très originales avec ce mélange de couleurs et de noir et blanc, elles apportent vraiment quelque chose au texte.