Citations de Antinea Kane (26)
J'avais peur que tu bouleverses mon monde, alors qu'en fait, c'était toi, mon monde.
Je te mens à chaque fois que je me retiens de t'embrasser et que je te laisse croire que j'en meurs pas d'envie, petite reine.
Parfois, on a peut-être juste besoin d'admettre que les choses sont telles qu'elles sont au lieu de se construire une autre réalité.
C'est ça le truc avec Connor. Il a un don pour apaiser les douleurs quelles qu'elles soient.
Il ne minimise pas les sentiments, mais sans en avoir l'air, il arrive à passer de la pommade sur la brûlure pour qu'elle soit supportable.
Ca explique que je me sente si soulagé à sa vue.
Avec elle, au moins, je ne peux pas dire que je m'ennuie! Je suis littéralement passé par toutes les émotions depuis que je l'ai choisie pour cible.
Mais ça ne sert à rien de comparer nos problèmes. Chaque douleur est légitime. Du moment où tu la ressens, elle est légitime.
Shane est mon présent. Mon pansement. Ma promesse qu'on peut tomber, se faire mal, et choisir de se relever plutôt que de rester par terre à examiner les écorchures pleines de graviers à nos genoux. On peut même être heureux de marcher à nouveau malgré les cailloux qui restent dans la chair.
Elle seule a la capacité de me faire tomber et d’ôter à qui que ce soit d’autre la force de me relever.
Et ce soir je suis tombé.
Mais ça restera la plus belle de toutes mes putains de chutes.
– Tu es beau tel que tu es. Avec tes cicatrices. Tes fêlures. Tes maladresses. Tes mauvais choix. Ta peau. Ta peau est belle, Shane. Elle est unique. Elle est toi.
Je loupe une respiration. Redeviens un gosse.
Vulnérable.
Qu’elle pourrait briser plus facilement qu’une brindille.
Tout ce que je veux, c’est caresser son âme. Panser ses blessures. Je veux porter ses craintes dans cette petite partie de mon cœur qui bat assez fort pour deux.
Je ne me reconnais plus, a tout vouloir savoir à son sujet, à me sentir bien quand elle est là et vide quand elle est absente. Je deviens obsessionnel, et quand je me force à ne plus penser à elle, tout mon univers redevient terne.
C'est quoi, cette merde qui m'arrive?
C'est vraiment nous. Deux orages qui grondent et se font la guerre sous un même ciel. Qui refusent tous les deux de laisser la victoire à l'autre et qui ne font rien d'autre que s'affronter.
De toute façon, je suis bien obligée de reconnaître que c'est lui qui a gagné.
C’est le seul qui sait comment allumer mon âme.
Et je sais qu'aucun dieu ni aucun autre être humain sur terre ne le fera jamais aussi bien que lui.
On s'est rendu meilleurs tous les deux, et je crois que c'est ça, non?
La définition de l'amour.
Celui pour lequel on est prêt à tout.
Celui qui surpasse tous les mythes et toutes les croyances.
Celui que rien n'est capable de détruire.
Je me sens bizarre, comme si je n'avais pas la tête à ça.
Je me demande ce qu'Aya avait prévu de faire ce soir.
Putain mais il est où le bouton sur lequel je dois appuyer pour arrêter de cogiter et redevenir normal.
Il me suffisait de la regarder ou de l'entendre rire pour sentir toutes les cellules de mon corps vibrer.
Loin de la cacophonie qui règne en bas, loin du superficiel et de nos différences sociales, je crois que j'ai vraiment envie d'être là à cet instant.
Avec lui.
Juste Connor McDonald.
La lame du couteau plonge dans mon flanc.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
La violence des coups m’ôte à chaque fois un peu plus de souffle. Je ne peux plus rien faire. Mes bras et mes jambes s’engourdissent à mesure que les battements de mon cœur s’espacent.
Mes mains finissent par se relâcher, inertes.
La lame du couteau plonge dans mon flanc.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
La violence des coups m’ôte à chaque fois un peu plus de souffle. Je ne peux plus rien faire. Mes bras et mes jambes s’engourdissent à mesure que les battements de mon cœur s’espacent.
Mes mains finissent par se relâcher, inertes.
...combien de temps je pourrais supporter de la frôler sans la toucher. La sentir sans la goûter.
La rêver sans en crever.