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Biographie :

Clara Nové est une auteure de la génération "Wattpad" qui a eu la chance de trouver un public pour ses histoires et qui est maintenant publiée par une maison d'Edition. Bien entendu, quand je parle de "chance", il y a aussi le talent qui entre en compte dans sa réussite !

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Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
« 𝐏𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐐𝐮𝐞𝐞𝐧𝐢𝐞, 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐥𝐦𝐞𝐫 𝐦𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐱, 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐚 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞. »
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“C’est compliqué, bordel, c’est compliqué de toujours faire semblant, de garder le cap du type normal parmi les autres. Parce que, normal, je ne le suis pas. Et je m’épuise à donner le change pour maintenir mon esprit à flot et l’image d’un étudiant quelconque.”
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“Tu m’as sauvé, malgré ce que je pensais à l’époque. Et tu viens de me sauver une seconde fois. C’est tout ce qu’il y a à retenir. N’en doute jamais : je ne regrette rien. Tu es ma rédemption. Je ne le savais pas, à l’époque, mais maintenant, j’en suis sûr.”
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“Debout l’un contre l’autre, nous laissons nos peines se rejoindre, et se répondre dans la douleur de nos âmes.
Ce soir, je pleure pour lui, et lui pour nous.”
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— Salut, ma jolie ! C’est toi la nouvelle instit, c’est ça ?
— Comme si tu le savais pas, se moque un de ses amis. Y en a pas beaucoup des comme ça à la ronde. Des comme ça ? Comme quoi ? Mon voisin de banc se gausse, imperturbable. Il n’est pas laid, plutôt grand, et je suis fascinée par les piercings qu’il arbore à l’arcade sourcilière.
— Pas touche, Striker : Blue, c’est chasse gardée ! lance Oak qui déboule dehors suivi de Beer et du grand chef, l’air toujours morose. Ont-ils fini leur réunion ? — Gardée pour qui ? rétorque le dénommé Strike. Pour toi ?
— Ouaip. J’ai eu une révélation ce midi. Blue, c’est la femme de ma vie, basta.
— Ça, ça m’étonnerait beaucoup, réplique Beer qui allume une cigarette.
— Et pourquoi pas ? riposte Oak, faisant mine d’être choqué.
— Parce que t’es trop con. Et qu’elle fait pas dans le social, la petite.
— Hein ? s’offusque Oak. Hé, j’ai de l’argent de côté, moi ! Je claque pas tout dans la bière et le tabac.
— Non, juste dans les putes. Tu réfléchis avec ta bite, crétin, elle vaut mieux que ça, la petite. L’hilarité générale qui s’ensuit m’atteint aussi, curieusement, et je me mets à rire devant les piques qu’ils s’envoient les uns aux autres en permanence. Leur vulgarité me passe presque par au-dessus. Sans doute que je m’y habitue déjà. Globalement, si, de prime abord, ils font une peur bleue aux gens, je n’ai pas l’impression qu’ils sont méchants. Enfin, je crois. En tout cas, ils ont été corrects avec moi jusqu’ici. Espérons que ça dure.
— Pas touche à la demoiselle, claque soudain la voix grave de Lead. Aucun de vous, c’est compris ? J’en ai besoin jusqu’à la fin de l’année scolaire. Alors, si vous voulez vous vider les couilles, y a assez de brebis dans le club ! Hop, réunion.
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La famille, c'est censé être le dernier rempart contre les difficultés de la vie. Le cocon protecteur, l'endroit où tu te sens le mieux. Alors quand elle devient le centre de ton enfer, tu n'as plus rien à quoi te raccrocher.
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Lorsqu’elle sort de la voiture, je lui souris, mais mes lèvres s’affaissent aussi sec. Bordel, je crois que je vois double. Une deuxième Jeanne surgit de la portière entrouverte, sous mes yeux ébahis. Je jette un coup d’œil à Lead, qui se contente de hausser les épaules en gloussant. Si j’avais bu, je comprendrais. Mais promis juré craché, je n’ai pas pris une goutte d’alcool de toute la journée, rapport aux gosses. C’est peut-être un symptôme de manque, alors ? À y regarder de plus près, la fille qui s’avance vers moi a quand même quelques différences avec Jeanne. Elles sont blondes comme les blés, toutes les deux, aussi grandes l’une que l’autre, près du mètre soixante-quinze, mais celle-ci a un visage plus rond et des yeux plus clairs. Putain, je crois ne jamais avoir vu de couleur pareille : turquoise, comme les mers des Caraïbes, uniforme et lumineux. Elle est un peu plus ronde aussi, ce qui n’est pas pour me déplaire. Jenny aussi, elle… Stop, ne plus y penser. Je me concentre sur la fille, qui se tient à côté de sa grande sœur. Quel âge peut-elle avoir ? Jeanne a vingt-neuf ans, celle-ci ne doit pas dépasser les vingt-cinq. Alors que je l’observe de bas en haut, innocemment, je me fige net. Putain, c’est pas vrai ! Voilà que ma queue décide de se réveiller de sa léthargie au bout de dix semaines d’hibernation involontaire. C’est bien le moment, tiens !
— Cécile, je te présente Oak, le frère de Joshua, déclare Jeanne tout sourire. Je t’en ai déjà parlé.
— Effectivement, murmure la sœur, impassible. Enchantée, je suis Cécile, la sœur de Jeanne. Bordel de putain de merde !
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L'intervention de mon voisin a au moins eu le mérite de me remettre les pieds sur terre : il est hors de question que je remette ça. Je me le suis juré depuis des millénaires : l'amour c'est fini pour moi. S'attacher et perdre les personnes que l'on aime par-dessus tout, c'est bien plus douloureux que toutes les blessures que j'ai pu subir au combat. Et Dieu sait que les démons ont été plus que généreux avec moi à ce côté-là. Non, cette douleur-là est bien plus terrible, c'est comme si on vous arrachait le coeur à mains nues à chaque enfant qui part.
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C’est-à-dire ? Tous les week-ends ?
— Oh non, une ou deux fois par mois. Les parents l’invitent le dimanche pour le repas pour qu’on puisse se voir. Là, j’avoue que je viens de déconnecter.
— Ouais, mais en dehors du repas du dimanche, vous vous voyez bien pour… enfin, pour vous retrouver seuls non ? Vous faites comment ? Elle cligne des yeux, incrédule, et il semble bien que ce soit elle, là, qui ne me suit plus très bien.
— Seuls ? Non, pas seuls, on n’est pas mariés ! Hum, je me perds, là. Elle n’est quand même pas en train de me dire qu’elle n’est jamais restée en tête-à-tête avec son homme !
— Euh, Cécile, je pense avoir mal compris, en fait. Ce que je voulais demander, c’est quand vous vous retrouvez pour baiser, quoi ! À mes mots, elle écarquille les yeux en ouvrant la bouche comme une carpe. Bordel, je crois que finalement j’avais effectivement bien compris.
— Non, non !! crie-t-elle, horrifiée ! On ne b…, fait pas ça, voyons !! Ça ne serait pas convenable. Je me mets à ricaner bêtement, sans réussir à me retenir, même si ça risque de la froisser. Après tout, je ne lui dois rien.
— Tu vas épouser un mec avec qui t’as jamais couché ? demandé-je, ébahi.
— Évidemment ! s’offusque-t-elle.
— Bordel, mais ça te fait pas peur ?
— Peur ? Non, on fera ça après le mariage.
— Et s’il est nul ?
— Nul ? Comment ça nul ?
— Ben, si tu juges ses performances pas terribles par rapport à ceux d’avant, tu vas pas être déçue ?
— Ceux d’avant ? Cécile cligne des yeux, ne semblant pas comprendre. Putain, ne me dites pas que…
— T’as déjà couché avec d’autres mecs avant, rassure-moi ?
— Non !! s’exclame-t-elle. Non, bien sûr que non ! Alors, là, c’est moi qui reste con devant son aveu. J’essaie d’assimiler ce qu’elle vient de me dire, avec beaucoup de mal. La miss est vierge. Je ne savais même pas que l’espèce existait encore… Faut dire qu’ici, avec les brebis, on n’a plus trop l’habitude… Je me lève du canapé, et balance le coussin derrière moi. Tant pis pour la bosse dans le boxer, il faut que je bouge, là. Je la surplombe de toute ma hauteur, et la miss doit lever la tête pour me regarder dans les yeux.
— Mais merde, Cécile. Tu vas rester un an loin d’un mec avec qui t’as jamais couché et repartir tranquillement chez toi pour te marier avec lui ? Sérieux ?
— Oui… Ses yeux semblent se perdre dans les méandres des rouages de son cerveau, qui semble carburer à plein régime. Elle fixe ma poitrine, mais je vois bien qu’elle ne la voit pas vraiment. Je n’en suis même pas vexé. J’ai l’impression que je viens de chambouler son petit monde. Elle doute, elle réfléchit. Merde, ai-je bien fait ?
— Tu crois que c’est une erreur, Oak ? Je déglutis. Merde, j’avais pas l’intention de la perturber à ce point-là.
— J’en sais rien, Cécile. Mais tu sais quoi ? C’est même pas ça qui me choque le plus. Elle relève la tête, perplexe, en attendant mon jugement.
— Quoi alors ?
— Le fait que tu puisses rester loin de lui aussi longtemps. Moi, si j’étais amoureux au point de me marier, rien ni personne ne pourrait m’en éloigner. Nope. J’y survivrais pas. Je sais pas comment tu fais. Cécile ne me répond pas. Elle baisse la tête, puis se met à regarder dehors, les yeux dans le vide, puis se tourne complètement vers la fenêtre, comme si elle ne voulait plus me voir. Je suis peut-être allé trop loin. Après tout, ça ne me regarde pas. Note pour l’avenir : éviter de traîner chez moi le dimanche matin pour éviter une jolie blonde, même si ma queue est toujours contente de la voir, elle.
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— Pourquoi tu me donnes sa valise ? Qu’est-ce que tu veux que j’en fasse ? Je la monte au premier ?
— Nope, répond Lead en me fixant. Tu la portes jusque chez toi. C’est là qu’elle s’installe.
— Quoi ?? La sœur et moi avons crié d’une même voix.
— C’est quoi, ces conneries ? grondé-je. Pourquoi elle viendrait chez moi ? C’est à toi de la loger, pas à moi ! C’est ta belle-sœur, pas la mienne !
— On n’a pas la place, contre Lead. J’ai pas réussi à finir les travaux d’aménagement du deuxième étage, parce que j’ai pas eu d’aide du tout, si tu vois ce que je veux dire. Alors, elle va chez toi. Fin de la discussion.
— Mais non ! Je suis pas d’accord. Je veux personne chez moi, et encore moins une nana. Je veux rester seul et…
— Tu es réellement en train de contester un ordre, là, Oak ? gronde Joshua. Ton président vient de te dire quoi faire et tu dis non ? T’es sûr de toi, là, mon gars ? Je déglutis. Bordel, le salaud est en train de me forcer la main et je n’ai aucune échappatoire. C’est la loi du club, et personne n’y déroge. Mais la fille passe devant moi et se poste devant Lead, le visage froissé.
— Hors de question que je vive chez ce… ce… cet homme quoi. Merde, elle veut dire quoi, là ? Que je ne suis pas assez bien pour elle ? Sympa !
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