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Critiques de Antoine Bello (639)
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Ada

Franck, un inspecteur de police, doit enquêter sur une disparition dans la Silicon Valley.Mais lorsqu’il arrive dans l’entreprise, il se rend compte que.Ada la disparue n’est pas humaine, mais une IA (intelligence artificielle) IA programmée pour écrire des romances à l’eau de rose qui se vendent à plus de 100 000 exemplaires.



Ce roman d'Antoine Bello, auteur qui mélange science fiction et littérature blanche ( un de ses meilleurs romans est sans doute Emilie Brunet) parle d’un sujet assez actuel et connu dans la SF : les IA, et tout ce qui s’en suit : les lois robotiques, la conscience supposée ou non de l’appareil, l’éthique des fabricants, les risques que cela peut donner.



Mais la façon dont est traitée le sujet diffère de ce qu’on a l’habitude de lire et très drôleIA programmée à écrire des romans à l’eau de rose, Surtout lorsque la romance en question est parsemée d’argot ou de détails scabreux.



Entre la comédie, la SF et le roman policier, ce livre, qui lorgne évidemment du coté du du génie incontesté Philip K. Dick, propose une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît sur notre avenir.Antoine Bello poursuit sa réflexion sur la réalité de la réalité bien plus qu'il ne livre une thèse sur la dérive de la technologie.



Sur un exercice particulièrement périlleux,Antoine Bello s’amuse et amuse le lecteur... que demander de plus?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ada

Pas facile de classer ce roman assez atypique. Il démarre comme un roman policier mais finalement il n'y a pas vraiment d'enquête. On est pas vraiment non plus dans de la science fiction ... outre la problématique des émotions chez les AI , il y a une réflexion assez intéressante sur les genres littéraires. J'ai eu un peu de mal avec les personnages principaux, trop d'introspection longues et sans grand intérêts pour l'histoire.
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Ada

Une intelligence artificielle trop réelle :

Ce livre s'appelle donc Ada, il a été écrit par Antoine Bello. Il est paru en 2016 et compte 368 pages. Cet auteur a reçu 6 récompenses grace à ses livres. Ada est un roman qui raconte une enquête, d'un enqueteur de la Silicon Valley nommé Franck, dont la mission est de retrouvé une intelligence artifielle conçu initialement pour écrire des romans qui a disparu. Mais il va ce réveler qu'Ada est en réalité plus intelligente et qu'elle n'a pas été enlevé mais qu'elle s'est enfui pour vivre comme les humains. J'ai bien aimé ce livre car c'est en quelque sorte une critique sur l'évolution de la technologie. Je l'ai trouvé intéressant car c'est une situation qu'on trouve au début impossible mais quand on prend consience des progrès de la technologie d'en ce moment on n'est plus vraiment étonné. Ce livre est selon moi difficile à lire étant donné le nombre de page assez important, à certain moment j'avais envie d'abandonner car je me lassais un peu. Je donne à ce livre une note de 4,5 sur 5. Je le recommande aux personnes qui aiment la technologie et l'informatique.
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Ada

L'affiche était alléchante: une sorte de policier qui traiterait de la disparition d'une intelligence artificielle (A.I.) Mais c'est la déception qui est au rendez-vous. Il n'y a quasi pas d'intrigue policière: ce n'est pas un critère de qualité, bien sûr, mais pourquoi un inspecteur de police qui ne fera rien pour résoudre l'enquête. Dès le début, il est contacté par l'A.I. avec qui il entretient des relations fort amicales. Car il faut dire que notre A.I. possède des capacités de raisonnement, de discussion dignes d'êtres humains à QI élevé. Et notre inspecteur n'hésite pas à se confier à elle, la confondant sans doute avec son ou sa psy. Le monde à l'envers! A aucun moment il ne se pose des questions sur elle, l'acceptant comme si son existence allait de soi.

Le roman constitue une critique certaine des dangers de la robotisation, mais sans lien avec la situation actuelle de cette technique, sans que le lecteur n'ait envie de se révolter. En un mot comme en cent: cela manque de tripes. Et ce ne sont pas les dernières pages, fort décousues, qui arrangent les choses: le lecteur a en fait le choix entre deux fins possibles...

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Ada

Vous cherchez une lecture intriguante, drôle, qui construit un suspens et au “plot twist” total ? J’ai la reco qu’il vous faut ! Antoine Bello nous propose un roman qui interroge la notion d’intelligence mais également de créativité. Nous introduisant dans le monde de l’intelligence artificielle par la petite porte, via le personnage d’un flic à l'ancienne, il nous entraîne dans un combat un peu fou à la David contre Goliath. J’ai apprécié le point de vue lucide que Bello porte sur les milieux de l'édition mais également de la presse. J’ai beaucoup ris, frissonné aussi…et je n’ai pas honte de dire que je me suis bien faite rouler par le dénouement, que je n’avais pas vu venir. Un très bon moment de lecture.
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Ada

Une histoire dans l'air du temps qui aborde les thèmes de la création des romans sentimentaux par une intelligence artificielle et la place que celles-ci commencent à prendre dans notre société où déjà des articles de journaux sont rédigés par des AI et où les algorithmes mènent la danse jusque dans notre vie quotidienne. C'est effrayant, souvent drôle et fort juste. L'auteur nous livre sa vision dans un style contemporain à la manière d'un thriller. Ferait un scénario de film intéressant en creusant un peu plus le sujet.
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Ada

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Une mise en abyme des intelligences artificielles – je vais enfin pouvoir parler d’égal à égal avec mon fils – même si lui en doute fortement…



J’adore Antoine Bello, donc le livre était bien même avant de l’avoir commencé. Moins de deux jours après, en ayant peu dormi donc, le livre est devenu très bien, voire excellent !



Au début, c’est un roman policier où un inspecteur recherche une intelligence artificielle. On découvrira relativement vite que l’AI, Ada de son petit nom et spécialisée dans l’écriture de romans à l’eau de rose, n’a pas été enlevée mais s’est échappée.



Suivra alors une réflexion sur les limites de l’IA à ne pas dépasser.



" - Qu’est-ce que l’amour, inspecteur ? demanda Ada.

- Commence par me donner ta définition, répondit-il en se croyant malin.

- Facile, répondit Ada. Amour : sentiment d’attirance affective et sexuelle entre deux personnes.

- Je te demande ta définition, pas celle du dictionnaire.

- Allons, inspecteur, vous savez bien que nous ne serions pas ici si j’en avais une. "



On nous apprend la genèse des AI, à ne pas polluer leur esprit – Ada n’est pas branchée sur internet et a englouti les 87.301 romans à l’eau de rose existant en anglais, plus le courrier les lecteurs de Cosmopolitan pour équilibrer –, qu’il existe douze commandements (les concepteurs voulaient se limiter à dix comme leur homologue…) – ‘Toutes choses égales par ailleurs, tu chercheras à maximiser les profits à long terme de la société qui t’emploie’ –, etc., jusqu’à se demander si les AI avaient une conscience !



" Frank se rappela une escarmouche avec Ada. « Prouve-moi que tu es consciente », avait-il demandé. « Prouvez-moi le contraire », avait répondu l’AI.

– Mais vous l’avez dit vous-même : Ada parle mais ne pense pas. Elle est comme ces calculateurs prodiges incapables d’aligner trois mots.

– Intéressante comparaison, inspecteur : insinuez-vous que les idiots savants ne sont pas conscients ? Non, bien sûr. Pour moi, nous arrivons au terme d’un long processus. Nos adversaires ramènent le débat sur le plan philosophique car nous avons balayé leurs objections pratiques les unes après les autres. Quand les AI ont parlé, ils ont voulu qu’elles apprennent ; quand elles ont appris, elles ont voulu qu’elles pensent ; quand ils ont pensé, ils ont voulu qu’elles créent. D’où l’importance historique d’Ada : elle est le dernier maillon de la chaîne.

– Vous oubliez quelque chose : Ada ne ressent rien. "



Perso, je me suis régalé de cette vulgarisation pseudo-scientifique et des questions éthiques qui y sont liées, et de l’humour des AI.



" Vous allez me trouver cinglé mais je me demande si ses lectures ne lui sont pas montées à la tête. Les héroïnes de littérature sentimentale sont fougueuses, intrépides : elles plaquent leur job sur un coup de tête, se jetant au cou d’un homme rencontré il y a cinq minutes… Ada a dû juger sa vie bien morne en comparaison. Qui sait, elle a peut-être cherché à prendre un nouveau départ… "



Comme d’habitude avec Bello, beaucoup de sujets sont abordés et pas de manière superficielle. Exemple :

" Du haïku, il aimait la concision, l’importance capitale qu’il accorde à chaque mot. Mais il appréciait plus encore le processus de la composition : sa lenteur, son côté délibéré, la recherche sans fin de l’image juste. Accoucher de dix-sept syllabes lui prenait en général deux à trois heures. Quand il avait fini, il recopiait le résultat de sa plus belle écriture, fruit d’années de leçons de calligraphie, sur un parchemin hors de prix qu’il rangeait dans un classeur."



Achetez, achetez, vous ne serez pas déçu.e.s.



Le livre se termine par une Note de l’éditeur datée d’octobre 2019 – pour ajouter du flou au non-dit…

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Ada

J’ai su dès les premières lignes que ce livre allait me plaire ! Résultat : j’ai remis à plus tard des tas de choses et j’ai passé une nuit presque blanche.



Que raconte ce roman ? Je dirai simplement que c’est l’histoire d’un policier qui enquête sur la disparition d’une AI (intelligence artificielle). Evidemment, dit comme ça, ça n’a pas grand intérêt. D’autant plus que je ne lis quasiment jamais de livres policiers et si, en plus, on me parle d’intelligence artificielle, forcément, je vais me sentir bête, tellement peu scientifique dans l’âme.



Alors, pourquoi ce livre m’a-t-il séduite ?



Tout d’abord, le policier est presque aussi inculte que moi en matière d’informatique (non, plus que moi !). J’ai donc tout compris (ou presque). Et puis, j’ai beaucoup apprécié l’humour. Humour dû au décalage entre la vision d’une machine et celle d’un humain, humour du personnage principal et autodérision de l’auteur.



Et surtout bien plus qu’une enquête policière, ce texte est avant tout une réflexion sur l’avenir de notre société économico-policito-informatico-littéraire. Et si tous les articles de journaux, tous les commentaires n’étaient plus l’œuvre d’un homme ou d’une femme mais d’une intelligence artificielle ? La machine dépassera-t-elle l’homme ? De nombreuses références sont faites à Asimov avec son cycle sur les robots. De vraies questions sont posées qu’il ne faut pas ignorer. Qu’on le veuille ou non, nous allons vers une société de plus en plus informatisée. Ce matin encore, j’entendais à la radio que les traders tendaient à disparaître, les robots faisant le travail à leur place.



Certains passages sont succulents comme celui de la création d’haïkus en direct ou encore la critique du roman écrit par Ada. Et oui, j’avais omis de vous dire qu’Ada a été programmée pour écrire des romans à l’eau de rose, style Harlequin.



Antoine Bello défend dans ce livre le goût des mots, de la langue, s’érige contre les clichés qui abreuvent certains genres littéraires et ne se gêne pas pour se jouer de son lecteur.



Un roman captivant, intelligent et peut-être un peu inquiétant…
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Ada

La première fois que j’ai entendu parler d’Ada d’Antoine Hello, c’était lors d’une de nos réunions du Bad Book Club – le club de lecture qui compte des nanas tellement chouettes que je me trouve ultra chanceuse de les avoir rencontrées : Between the books, Somewhere Over the Teapot et Le cas Stelda. Ces réunions qui sont aussi des prétextes à se voir, à rire et à manger, sont l’occasion de parler de bouquins. Et comme on ne lit pas forcément la même chose à la base, on découvre pleins de choses. C’est Cécilia alias Between the books qui est arrivée avec Ada. Et elle pleurait de rire en nous lisant certains passages. Et franchement, c’était impossible de ne pas rire aussi. Je lui ai donc emprunté ce livre, au grand désespoir de ma Pile à Lire que j’entendais ronchonner.



Antoine Bello est un auteur franco-américain et l’arrière petit-neveu de Marcel Aymé. J’ai classé son roman en science fiction, mais il s’agit peut-être plutôt d’un roman policier. Un roman policier un peu fantastique. Le point de départ est simple. L’inspecteur de police Frank Logan est appelé pour enquêter sur la disparition d’Ada. Frank Logan a l’habitude d’enquêter. C’est un flic à l’ancienne. Alors quand il découvre qu’Ada n’est pas une femme, mais une Intelligence Artificielle, il est un peu dépassé, lui qui avoue avoir découvert seulement récemment qu’on pouvait faire des recherches d’images sur Google…



Ada a une mission étonnante : écrire des romans d’amour qui se vendront à 100 000 exemplaires. Un ordinateur qui écrit des romans pose question à Frank Logan, qui écrit des haïkus à ses heures perdues.



Au-delà de l’enquête policière, Ada évoque l’intelligence artificielle et ses conséquences sur le travail, la littérature aussi. Et c’est vraiment intéressant, quoique un peu inquiétant pour notre avenir. J’ai adoré les discussions entre Frank et Ada, c’est captivant. Et j’ai vraiment aimé le personnage de Frank, ce flic old school qui n’entre pas dans le moule, qui s’est marié avec une Française de gauche qui critique son pays d’accueil (au risque de causer des sueurs froides à son mari dans certaines situations) et écrit des haïkus.



Et alors franchement, il y a des passages qui sont à pleurer de rire. Ada, qui écrit des romances à l’eau de rose, mélange un peu les genre et cela donne lieu à des phrases truculentes. Bref, si vous avez envir de vous questionner sur la conscience des intelligences artificielles et la littérature et si vous avez envie de rire de bon cœur, je vous conseille ce roman d’Antoine Bello.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Ada

Consciente ou pas ?

Ce livre intitule Ada d'Antoine Bello est un roman policier.Il participe au prix folio des lycéens.Il est plein de rebondissements.Un policier Américain nommé Frank avec une belle carrière avec lui est désigné pour enquêter sur la disparition d'une intelligence artificielle (I.A) surnommée Ada. Celle ci c'est finalement échappée pour mener à bien son objectif et complotera par la suite avec un naïf Frank qui le regrettera. Cette histoire se passe autour de la Silicon Vallées aux Etats Unis,sur les start-up américaine et mondiales. Livre accrochant et très intéressant qui fait réfléchir sur les sujets sociaux,économiques et politiques de notre société et le futur que nous proposera l'I.A . Deux questions se posent à nous dans ce livre:

L'I.A est t'elle consciente ? Est elle dangereuse ?

" Les dangers de l'intelligence artificielle sont à la hauteur des espoirs qu'elle suscite". (p 273 )

De plus on se met très vite dans la peau du policier qui mène une vie d'homme banal à côté d'une multitude de millionnaire ,hauts gradés et égocentrique.
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Ada

Si le roman annonce d'entrée de jeu quelques excellentes pistes de réflexion, les invraisemblances du scénario les occultent vite. En effet, dès les premières pages, on ne peut que se demander pourquoi on fait appel à un spécialiste des personnes disparues, surtout à peine capable d'envoyer un mail, alors qu'il faudrait clairement les compétences d'un geek, voire d'un hacker, pour solutionner le problème. Pourtant, malgré son incompétence, ce vieux briscard de la police aura rapidement en main toutes les cartes pour résoudre l'affaire. Mais boucler ce dossier serait trop simple ! Il s'obstine à le laisser traîner, pour des raisons bancales, prenant le risque de tomber dans un piège qu'il est bien le seul à ne pas voir arriver alors qu'il crève les yeux du lecteur dès le premier tiers du livre. Autant dire que l'intrigue n'est pas complètement convaincante. À cela s'ajoute un interminable enfilage de clichés sur... pfff... à peu près tout... et une langue maladroite qui multiplie avec peu de cohérence les niveaux de langue.



Pourtant, le roman d'Antoine Bello a retenu mon attention. Déjà, malgré ses défauts, il faut reconnaître qu'il fonctionne plutôt bien. L'auteur sait raconter une histoire et, par moments, il parviendrait presque à en faire oublier les énormités. Sa trame est fluide et chaque chapitre appelle le suivant. Surtout, ses interrogations sur la littérature sont pleines de bon sens et m'ont parlé. Comme je le disais plus haut, Ada est programmée pour produire un roman à l'eau de rose - entendez par là mièvre et sentimental - susceptible de se vendre à plus de 100 000 exemplaires. Mais Ada, qui a de l'ambition, rêve de décrocher le prix Pulitzer, pas moins. L'auteur s'interroge alors sur le rapport entre le niveau d'excellence et le potentiel de vente. Toucher le plus grand nombre de lecteurs passe-t-il nécessairement par un nivellement vers le bas ? Est-il seulement possible d'établir une règle ? Et si c'est le cas, est-ce souhaitable ? Puis évidemment, au-delà de la problématique des textes générés par les intelligences artificielle, s'invite la vraie question : qu'est-ce que la littérature ? De surcroit, la bonne littérature ?



L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Ada

Je ne m’attendais pas à autant aimer un livre de ce genre et pourtant : c’est frais et rempli de sarcasmes !

On suit donc Ada, cette IA spécialement conçue pour écrire des romans d’amour, qui s’échappe de l’entreprise où elle a été créée pour… écrire des romans d’amour ! (qu’aurait pu-t-elle faire d’autre ?). Ainsi, on alterne entre discussions de l’intelligence artificielle avec l’inspecteur, et critique des romans d’amours (et des autres genres, d’ailleurs). Certains passages sont très drôles et d’autres vraiment intéressants, notamment sur cette possibilité que les machines puissent écrire des romans…

La fin est bien trouvée et clos le roman correctement, sans déceptions.
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Ada

Franck Logan est inspecteur dans la Silicon Valley au sein d' une section spécialisée dans la protection des mineurs. Quand on lui annonce qu'Ada a disparu, il s'attend à procéder à une enquête classique. Sauf qu'Ada, n'est pas un être humain mais un robot représentant les dernières avancées de l'intelligence artificielle. Programmée pour produire des textes, elle doit révolutionner le domaine de l'édition en écrivant un roman à l'eau de rose qui doit se vendre à plus de 100 000 exemplaires. Aux dernières nouvelles, le roman qu'"elle" a écrit est un ramassis de clichés et de scènes impossibles qui laisse le lecteur humain dans le meilleur des cas dubitatif voire franchement mort de rire. Mais c'est compter sans la rapidité d'apprentissage du robot à tel point que Logan se demande s'il est vraiment nécessaire de retrouver l'engin. Construit comme un policier, ce texte nous pousse à nous interroger sur ce qui différencie un homme d'un robot : la littérature qui semblerait être l'apanage de l'homme n'est-elle que le résultat d'un croisement de pensées, de vocabulaire, rendu encore plus inventif par les capacités décuplées d'un ordinateur ? Antoine Bello signe un texte drôle et savoureux qui ne fait pas l'économie d'une réflexion sur l'avenir de l'homme dans un monde dominé par l'intelligence artificielle, sur l'art qui semblait le dernier bastion sur lequel régnait l'homme ?
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Ada

Histoire d'une IA (Intelligence Artificielle) et d'un officier de police. Je n'ai pas boudé mon plaisir pendant la lecture, Antoine Bello sait toujours comment on agrippe un lecteur pour ne plus le lâcher ; par contre la fin me laisse sur la mienne (de faim).
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Ada

? Que serait notre vie avec l?Intelligence Artificielle ? Que sera notre vie...

? Franck est inspecteur dans une unité de recherche de personnes disparues. Jusqu?au jour où ADA disparaît. ADA, une IA spécialisée dans l?écriture de roman. ADA qui va changer le cours de sa vie. ADA peut-elle avoir une conscience ? Franck va rentrer dans un nouveau monde, une nouvelle ère, qui va à l?encontre de tous ses principes... Et pourtant, ADA est attachante, curieuse, drôle et Franck va l?aider. Mais elle, va-t-elle en faire de même ?

? Dans un contexte actuel où la « guerre de l?IA » démarre, forcément, ça fait réfléchir. Quelle place prendra l?IA dans nos vies dans les prochaines années? L?IA remplacera-t-elle les employés comme les robots ont remplacés les ouvriers ? L?IA nous rendra-y-elle serviles et esclaves au nom de leurs capacités inépuisables ? L?IA rendra-y-elle fou les plus cupides, les puissants, les gouvernements ? Ce livre m?a fait peur, non pas par rapport à l?histoire en soi, mais pour les réflexions qu?elle a induit... ça fait un peu froid dans le dos... Mais j?ai vraiment bien aimé ce roman. Je dirais qu?il faudrait tous le lire avant de décider de ce que sera l?IA dans nos vies... Parce qu?on est tous responsables...
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Ada

Lecteurs, indignez-vous !

On vous trompe depuis des années ! Vous croyez lire des livres écrits par des hommes et des femmes passionnés ? Alors, comment expliquez-vous la prolifération des livres aux rentées littéraires ? Comment une telle érudition du précédent Goncourt était-elle possible ? Vous ne comprenez pas ?

Mais parce que ce sont des intelligences artificielles qui font le travail !

Ecrire des livres selon le genre, et le public souhaité, des articles de presse dramatiques ou emphatiques, des discours politiques…plus aucun domaine n’échappe aux IA et aux grands groupes de programmation.

Alors, quand une IA disparait, la société Turing de la Silicon Valley fait appel à la police. L’inspecteur Franck Logan est chargé de l’enquête. Il est bien peu motivé lorsqu’il apprend qui est Ada. Comment peut-on faire passer une enquête sur un programme informatique avant la disparition de filles aux mains de proxénètes ? Mais sa chef a ses raisons que la raison devrait ignorer.

Mais quand il fait mieux connaissances et qu’il comprend le fonctionnement d’Ada, son opinion change…Peut-on concevoir un monde dans lequel les IA prendraient le pas sur l’homme ?

C’est donc dans un roman policier que nous embarque Antoine Bello…Euh, à moins que ce soit Ada ? ou Franck ? Allez savoir maintenant qui se cache derrière un nom. Un humain ? Une IA ?

Lecteurs, révoltez-vous !

J’ai trouvé la mise en route et le début un peu longuet, ou bien n’étais-je pas complètement dedans, je me suis même demandé si je n’allais pas laisser tomber. Mais je persévère toujours, et lorsqu’Ada entre dans la vie de Franck, j’ai recollé à l’histoire.

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Ada

Sur le thème de l'intelligence artificielle, ce roman sans façon peut difficilement être plus actuel. Ada, c'est le nom de cette intelligence. Elle a disparu. Aucune de ses versions n’est présente sur les nombreux sites de stockage de la société Turning Corp. Elle était le fruit d'une recherche active dans le domaine et son premier objectif consistait en la rédaction et la publication d'un roman à l'eau de rose original constitué de ses propres constats à l'égard de cette littérature. Cela devait être un premier pas vers des oeuvres de création plus complexes, vers des articles de fond dans le champ du journalisme, articles qui devraient pouvoir recevoir le prix Pulitzer.



Frank Logan mène l'enquête. Il est spécialisé dans les disparitions et les enlèvements; il compose à sa façon des haïkus. L'informatique et les nouvelles technologies ne font pas partie de son champ d'expertise. Ses questionnements et interrogations naïves nous entraînent dans un univers de réflexions, sur la société qui se dévoile à l'horizon, sur notre rapport au développement technologique, sur ses dérives, mais aussi sur la culture ou la littérature dans un tel contexte, mais tout cela sans prétention et avec humour. J'aurai apprécié ce roman lu lors de récentes vacances.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Ada

Si l'on m'avait dit que je me passionnerais un jour pour un roman dont l'héroïne est une Intelligence artificielle, je ne l'aurais pas cru. Chaudement recommandé par mon compagnon, ce roman d'Antoine Bello a été une intéressante découverte.



Ça raconte : Richement documenté, ce roman nous présente Ada, une intelligence artificielle chargée d'écrire un roman à l'eau de rose à succès selon des critères très précis. Ada a disparu, et Franck Logan, policier feu de haïkus, est chargé de la retrouver.

Quand Franck découvre Ada capable de faire de l'humour, de comprendre les émotions, de vouloir se perfectionner pour décrocher le prix Pulitzer... il se demande s'il fait bien de vouloir la retrouver.



A la fois roman d'anticipation, de science fiction, éloge de la littérature, critique du monde de l'édition... Ada nous invite à nous interroger sur notre passion de la lecture mais aussi sur les dangers de la technologie à outrance.



J'ai aimé :

Ada parce qu'elle est très attachante, avec beaucoup de piquant et de lucidité.

Franck, un vieux bougon plein d'amour de la littérature.

La réflexion sur les enjeux de la littérature dans notre quotidien et le questionnement sur l'avenir de l'homme dans un monde de plus en plus déshumanisé.



je n'ai pas aimé :

La fin que j'ai trouvé un peu abrupte.



Dans l'ensemble, une lecture très agréable que j'ai eu plaisir à retrouver chaque soir.



A lire pour comprendre, pour s'interroger sur notre monde et celui de demain
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Ada

Si les progrès de l’Intelligence Artificielle sont aujourd’hui évoqués dans des dizaines d’essais et d’articles, c’est ici la fiction qui s’empare de ce sujet en le plongeant au cœur d’une enquête policière, avec une réelle dimension romanesque…et en toile de fond l’éternelle question du remplacement de l’homme par la machine.

Le policier Frank Logan est chargé d’enquêter sur une affaire un peu particulière : la disparition d’une Intelligence Artificielle, nommée Ada, à laquelle ses créateurs avaient assigné l’objectif d’écrire un roman à l’eau de rose dont les ventes dépassent les 100 000 exemplaires. Frank interroge les dirigeants de Turing Corp., qui ont créé l’IA, mais aussi Carmela Suarez, la femme de ménage qui semble-t-il est la dernière à l’avoir côtoyée. Ada ne tarde pas à se manifester, engageant le dialogue avec Frank – mais celui-ci préfère garder secrètes ces conversations.

Publié en 2016, ce roman est plus que jamais d’actualité : la question n’est plus de savoir SI les intelligences artificielles pourront se substituer à l’homme pour créer des œuvres d’art, mais plutôt QUAND elles le feront à un niveau de qualité tel, qu’on ne pourra plus discerner, en toute bonne foi, leur origine, humaine ou non. L’histoire débute sur une évocation de l’histoire de ces technologies, et rapidement l’intrigue se centre sur les dialogues entre Frank et Ada – Frank, qui s’adonne à ses heures perdues à l’écriture de haïkus, essayant de comprendre et de s’approprier le mode de fonctionnement du ‘programme’, avec sa puissance fantastique, mais aussi ses zones de faiblesses, d’ignorance. C’est incontestablement ce dialogue à bâtons rompus entre l’homme et la machine qui constitue le noyau dur de cet ouvrage, l’un ne pouvant s’empêcher d’être agité par des sentiments contradictoires (fascination, crainte, colère), tandis que l’autre aligne, imperturbable, les statistiques qui sont gages de succès dans l’édition – tout en laissant passer, de temps à autre, des propos ambigus : serait elle dotée d’une forme de conscience ?

Le récit, comme toujours dans les romans d’Antoine Bello, est vif, bien construit, parsemé de petites pointes d’humour – et on ne manquera pas de noter les règles strictes qui s’appliquent parfois à la création littéraire, qu’il s’agisse des haïkus, ou d’une romance générée par les technologies digitales. A chacun ensuite, de juger du résultat ! Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/2u6cATZ
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Ada

Un grand Merci à Babelio et à GALLIMARD pour ce partenariat



J'avoue qu'à la lecture de la 4e de couverture, la curiosité l'a emporté et je me suis inscrite aussitôt à ce partenariat. J'ai lu, il y a un moment du même auteur, l' Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet, j'étais tentée de récidiver ayant bien aimé ce premier récit, il était intelligemment écrit, et je me souviens que l'écriture simple n'avait pas nuit à une intrigue savamment menée. Voilà un peu l'état d'esprit dans lequel je me trouvais à la veille de commencer cette lecture.



A présent que j'ai terminé, je suis beaucoup moins exaltée qu'au début, et suis même assez mitigée sur mon avis. Pas le moindre petit frisson d'un mystère rondement mené... Ce récit a décollé vers la moitié du livre, un peu trop tard... Il se présente avec de courts chapitres sur quelques jours, et on est quasiment en temps réel, pourtant il n'y a pas beaucoup de fluidité dans l'enchainement des événements et l'ensemble reste "haché" dans sa progression.

Le démarrage de l'enquête est un peu long à l'encontre de ces micro-processeurs qui rivalisent de rapidité .... C'est plutôt agréable de se lancer à la poursuite d'un soi-disant voleur de haute technologie, et de chercher comment il a pu faire disparaitre une Intelligence Artificielle de toute dernière génération. Une entité dont le programme virtuel est d'écrire une romance en y rassemblant les meilleurs critères pour en faire une grosse vente, pas courant comme objectif ! d'ailleurs, on peut douter de l'intérêt d'une telle recherche ! Bon, j'ai trouvé ça "marrant" !. L'inspecteur en charge de l'affaire est très vite persuadé que le voleur n'est pas celui qu'on croit, et en cela, l'histoire n'est pas banale non plus, je vous en laisserai juge comme à chaque fois.



J'ai essayé de m'immerger dans ce monde de haute technologie industrielle mais sans jamais vraiment y pénétrer, un vocabulaire pourtant simple permet de ne pas être perdue techniquement mais la superficialité de la mise en place de l'intrigue et plusieurs personnages peu consistant édulcorent trop l'affaire et le tout a, pour moi, manqué de suspens de liant et de punch.



La vie de l'inspecteur, un peu poussive et morose, vient beaucoup interférer et entrecouper l'histoire principale en cassant le rythme déjà lent. Je ne me suis attachée à aucune personne vivante dans ce récit, les sentiments restent trop fugaces, mais le personnage clé d'ADA est éloquent et il a su retenir mon attention surtout lorsqu'il rentrait en action. Les passages que j'ai préféré sont ceux ou ADA et Franck discutent, des dialogues un peu décalés parfois très drôles, et on ne sait plus qui est le plus humain des deux. Franck cherche chez ADA, une conscience qui lui donnerait une excellente raison de la sauver, l'originalité de ce personnage virtuel est qu'elle prend de plus en plus de place dans l'histoire et là ou on cherche une intelligence passive et débonnaire, on va vite déchanter et se trouver face à une espèce de conscience froide et manipulatrice... ça fait peur ... .ADA parle sans tabou, franche jusqu'à l'insolence, elle tient ce roman à bout de bras. Pas très férue de SF concernant les IA, j'ai pourtant beaucoup pensé aux "Robots" d'Asimov, l'auteur le souligne d'ailleurs.



Juste pour votre information, j'ai découvert les haikus dans ce roman, ce sont de petits poèmes japonais de 17 syllabes visant à exprimer la fugacité des choses... Je dois dire que j'ai eu un petit faible pour ce passage, ces poèmes ont réveillé ma sensibilité et ma curiosité, mais cette parenthèse poétique nous a éloigné du sujet, nous donnant juste une vision étonnante et humaniste de notre inspecteur, si terre à terre et auquel je n'ai pas réussi à m'attacher complètement, même si j'ai ressenti un peu de compassion sur la toute fin avec un dénouement assez inattendu ...



Derrière le cas de cette AI, c'est une bonne analyse de notre société qui est dénoncée, une vie qui s'informatise dans tous les sens du terme. Cette lecture, malgré un style pas assez incisif à mon goût, aura été une expérience intéressante, elle nous donne beaucoup à réfléchir sur l'emprise des technologies et sur les implications dans notre vie quotidienne. J'espère vous avoir donné envie de connaitre ADA, une sacrée "bonne femme" virtuelle !
Lien : http://fanfanlatulipe85.blog..
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