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Citations de Anton Tchekhov (1362)


J’aime de tout cœur la vie de famille et si je ne suis pas marié c’est simplement parce que cela n’a pas plu à cette canaille de destin. J’ai été sur le point de le faire une quinzaine de fois, mais si je ne me suis pas marié c’est parce que tout, en ce bas monde, et en particulier ma vie, dépend du hasard et lui obéit. C’est un despote. Et si mes jours s’écoulent jusqu’à ce jour dans une méprisable solitude, c’est dû à certains faits que je vais vous relater.
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Il n’avait qu’un mot à dire pour recevoir l’absolution : cette pensée s’était ancrée dans sa tête et ne lui laissait aucun repos, ni jour, ni nuit… Il aimait sa femme… il l’aimait profondément… Si l’amour, cette faiblesse tant méprisée par les moines et même par les docteurs de Tolède, ne s’y opposait pas, peut-être aurait-il pu… Il montra l’affiche à son frère Christophe.
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Maria s’était habituée à son nouveau genre de vie et commençait à se moquer des moines qu’elle appelait des corbeaux… Elle aurait encore vécu longtemps, peut-être serait-elle partie à bord du bateau réparé pour de lointaines contrées dont parlait Christophe, loin de cette stupide Espagne, s’il ne s’était produit un terrible et irrévocable malheur.
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Ce n’est pas par hasard que les poètes qui chantent les femmes parlent de la lune : elle les rend cent fois plus belles. Les magnifiques cheveux noirs de Maria s’étaient répandus sur ses épaules et sur sa poitrine soulevée d’un souffle profond… Elle maintenait sa mantille sur son cou, montrant ainsi ses bras nus jusqu’au coude…
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Elle tenait de son père l’insouciance gauloise et cette gaieté sans réserve qui est si attirante chez les Françaises, de sa mère un corps purement espagnol. Belle, toujours pleine d’entrain, intelligente, entièrement consacrée à la joyeuse indolence et aux arts d’Espagne, jusqu’à l’âge de vingt ans, elle n’avait jamais versé une larme… Elle était heureuse comme une enfant…
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Votre métier est un métier respectable, intellectuel, puisque vous travaillez dans un chef-lieu et que vous tondez et rasez des gens cultivés et nobles. Les généraux eux-mêmes ne dédaignent pas votre métier.
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Je suis un être vivant, un substantif animé et j’ai besoin d’argent. Je ne suis pas de pierre !…
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Rien ne peut déranger un bon chasseur.
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— Sceptique signifie anthro… anthrope… misanthrope, dit-il.

— Mensonge ! N’employez pas des mots que vous ne comprenez pas. Éloignez-vous de moi. Je suis capable de faire une sottise sans le vouloir… Je suis de mauvais poil.
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Je n’aime pas l’insolence et la barbarie ! Je ne suis ni cynique ni sceptique, mais je m’y connais en instruction. Nous les mettrons au pas ! Mes parents à moi, il y a longtemps qu’ils l’ont bouclé. Vous avez déjà pris votre café ? Non ? Alors je vais en prendre avec vous. Allez me chercher du tabac pour rouler une cigarette, j’ai oublié le mien à la maison.
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Je ne permettrai pas qu’on me roule ! Qu’on fasse ce qu’on veut mais qu’on ne touche pas à ma dignité et à mon désintéressement. Ce n’est pas civilisé ! Ce n’est pas rationnel ! Je suis honnête, je ne peux donc souffrir les gens malhonnêtes. J’admets tout, mais je n’aime pas qu’on triche, ni qu’on essaye de m’avoir : avant tout, la conscience !
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La civilisation européenne a créé parmi les femmes une opposition, comme quoi plus elles ont d’enfants, plus ça va mal. Mensonges ! Balivernes ! Plus les parents ont d’enfants, mieux ça vaut. D’ailleurs, non ! Ce n’est pas ça. C’est le contraire ! Je me suis trompé, mon âme ! Moins il y a d’enfants, mieux ça vaut.
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Épouse-le, mon enfant, et ne crains rien ! Le mariage est un acte si solennel que… à quoi bon s’étendre là-dessus ? Vivez, croissez, multipliez-vous ! Que Dieu te bénisse ! Je me… je… pleure. Du reste, les larmes ne mènent à rien. Qu’est-ce que les larmes humaines ? Une lâche psychiatrie et rien d’autre ! Écoute mon conseil, ma fille ! N’oublie pas tes parents ! Pour toi, un mari ne sera pas meilleur que des parents, crois-moi ! Il ne tient qu’à ta beauté matérielle, tandis qu’à nous, tu nous plais tout entière. Pourquoi ton mari t’aimera-t-il ? Pour ton caractère ? Pour ta bonté ? Pour la beauté des sentiments ? Non ! Il t’aimera pour ta dot. C’est que nous ne te donnons pas quelques sous, ma petite fille, mais mille roubles bien comptés ! Tu dois t’en rendre compte !
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Ton mari ne te donnera pas de bons conseils, il ne t’apprendra rien de propre et ne pensera qu’à son profit. Sache-le ! Ton père, ne l’écoute pas trop non plus. Ne lui propose pas de venir habiter chez toi ; tu es bien capable de faire cette sottise.
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Tout le monde a pensé que tu étais heureuse de quitter la maison paternelle. Il faut croire que c’est vrai. Comment ? L’amour ? Il s’agit bien d’amour ! Ce n’est pas par amour que tu l’épouses, tu cours tout simplement après son grade ! Quoi, ce n’est pas vrai ? C’est bien la vérité. Quant à moi, ma petite, il ne me plaît pas, ton futur. Il est trop arrogant et il se donne des airs. Rabats-lui un peu le caquet. Q-uoi-oi-oi ? Qu’est-ce que tu te figures ? Dans un mois vous allez vous battre ; vous êtes ainsi faits tous les deux. Le mariage ne séduit que les jeunes filles, il n’a rien de bon. J’ai passé par là, j’en sais quelque chose.
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Tu ne sais pas lire, mais tu sais voler. C’est déjà quelque chose. Le savoir ne pèse pas lourd sur les épaules. Il y a longtemps que tu t’es mis à voler ?
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Elle ne dormait pas. Elle rêvait. J’écoutai. Elle était silencieuse. Son silence dura quatre heures. Pour un amoureux, quatre heures valent quatre dix-neuvièmes siècles. Enfin, elle appela la femme de chambre. Celle-ci passa devant moi. Je lui lançai un coup d’œil démoniaque. Elle surprit mon regard. Sa raison l’abandonna. Je la tuai. Mieux vaut mourir que vivre fou.
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Il éprouvait de l’amour pour elle. Elle l’aimait passionnément. Je devais le tuer parce que je l’aimais, elle, plus que la vie. Elle avait mon amour, lui, je lui réservais ma haine. Il devait mourir en cette nuit terrible, payant son amour par la mort. L’amour et la haine bouillonnaient en moi. Ils faisaient partie de ma personne. Ces deux sœurs, lorsqu’elles vivent sous la même enveloppe, dévastent tout sur leur passage, ce sont des vandales spirituels.
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Le ciel était sombre comme l’encre d’imprimerie. Il faisait noir comme dans un chapeau enfoncé sur la tête. La nuit, c’est le jour entouré d’une coquille de noix.
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J’ai dû crever de faim pour célébrer la nature, l’amour, la beauté féminine, pour décocher des flèches empoisonnées contre la cupidité de l’orgueilleuse Albion, pour faire partager ma flamme à ces Messieurs, les auteurs des réponses négatives… Oui, deux mille réponses, plus de deux cents roubles dépensés, et pas un seul encouragement !
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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