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Citations de Antonio Iturbe (268)


Les livres sont très dangereux, ils font réfléchir.
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Si l’on vous enferme dans un asile de fous, le pire qui puisse vous arriver c’est d’être sain d’esprit.
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Je suis en train d'écouter tourner les engrenages de mon cerveau, affirme-t-il, très sérieux.
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Une personne qui vous attend quelque part est comme une allumette que l'on craque dans un bois au coeur de la nuit. Peut-être qu'elle ne pourra pas éclairer toute l'obscurité, mais elle vous montrera tout de même le chemin pour rentrer à la maison.
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Il pense que dire la vérité rend les hommes libres. Dire la vérité est très prestigieux, c'est ce que font les courageux. Mais il est vrai aussi que la vérité brûle tout ce qu'elle touche.
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- et puis...ce n'est pas un livre dont la lecture convient à des mineurs. Et encore moins à des jeunes filles.
Dita avait fait les gros yeux pour manifester son irritation.
- Avec tout mon respect, Monsieur Hirsch, j'ai quatorze ans. Vous croyez vraiment qu'après avoir vu tous les jours la marmite du petit-déjeuner croiser la charrette des morts et observé ces dizaines de personnes qui entrent dans les chambres à gaz du bout du lager, je vais être impressionnée par ce que pourrais lire dans un roman ?
Hirsch l'avait dévisagée, surpris. et il n'était pas facile de le surprendre. Il lui avait expliqué qu'il s'agissait des -Aventures du brave soldat Svejk, qu'il avait été écrit par un alcoolique blasphémateur appelé Jaroslaw Hasek, qu'il contenait des opinions scandaleuses sur la politique et la religion, et des situations d'une morale plus que douteuse, très peu appropriées pour son âge. Cependant, Hirsch lui-même s'était rendu compte qu'il essayait de se persuader sans grande conviction, et que cette jeune fille aux yeux d'un bleu verdâtre le regardait avec une intense détermination. (p. 46)
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Auschwitz ne tue pas seulement des innocents, il tue également l'innocence.
page 51.
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Ceux qui s’en vont ne souffrent plus. Qui sait quelle quantité de souffrance attend encore ceux qui restent.
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Commencer un livre, c'est monter dans un train qui vous emmène en vacances.
P 122
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Là où croît ce qui vous condamne naît aussi ce qui vous sauve.
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Tenir à nouveau des livres entre ses mains permet à la vie de reprendre sa place et aux pièces d'un puzzle que quelqu'un avait brisé à coups de pied de revenir peu à peu s'emboîter.
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Ne jamais faire de grands projets, ne jamais avoir de objectifs, seulement survivre à chaque instant. Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu'au présent.
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Papa avait raison. Ce livre m'a emmenée beaucoup plus loin que n'importe quelle paire de chaussures.
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Ce que les implacables soldats du Reich redoutent tant, ce ne sont que des livres : de vieux ouvrages sans reliure, aux pages arrachées et presque en lambeaux.
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(...) Dita pense que vivre au milieu d'affaires personnelles cassées est un signe de vies brisées. Les gens allaient et venaient comme s'ils étaient pressés, mais elle avait fini par comprendre que, quelle que soit la vitesse à laquelle vous marchiez, vous tombiez toujours sur la muraille. L'imposture était là.
Terezin était une ville dont les rues ne menaient nulle part. (p. 121)
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(...) Elle était montée dans le train de la lecture. Elle avait ressenti cette nuit-là l'émotion d'une découverte : celle de savoir que toutes les barrières que pouvaient poser tous les Reichs de la planète n'avaient pas d'importance, car il lui suffisait d'ouvrir un livre pour sauter dessus.
en repensant maintenant à La Citadelle [ Cronin ], elle sourit avec tendresse, et même avec gratitude. Elle cachait ce livre dans son cartable sans que sa mère s'en aperçoive, afin de continuer à lire pendant la récréation. c'était le premier livre qui avait su provoquer son indignation. (...)
c'était aussi le premier livre qui avait su la faire pleurer. (p; 114)
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Auschwitz ne tue pas seulement des innocents, il tue également l'innocence. (p; 51)
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Sa machine à explorer le temps existe bel et bien : ce sont les livres.
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"L'athlète le plus fort n'est pas celui qui atteint la ligne d'arrivée avant les autres. Ça, c'est le plus rapide. Le plus fort, c'est celui qui se relève chaque fois qu'il tombe. Celui qui ne s'arrête pas quand il sent une douleur au côté. Celui qui n'abandonne pas quand il voit que la ligne d'arrivée est encore très loin. Quand ce coureur-la atteint la ligne d'arrivée, même s'il arrive le dernier, il a gagné. Parfois, vous avez beau le vouloir, il n'est pas entre vos mains d'être le plus rapide, parce que vos jambes ne sont pas aussi longues qu'il le faudrait ou parce que vos poumons sont trop étroits. Mais vous pouvez toujours choisir d'être le plus fort. Cela ne dépend que de vous, de votre volonté et de vos efforts. Je ne vais pas vous demander d'être les plus rapides, mais je vais exiger de vous que vous soyez les plus forts."
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Ceux qui travaillent dans les fossés regardent le ciel. Ceux qui charrient des pierres les laissent sur le sol et s'arrêtent. Malgré les cris des kapos, les gens des ateliers abandonnent leur travail et sortent pour regarder, et c'est peut-être leur premier acte de révolte : regarder ce ciel noir, indif-lérents aux ordres et aux menaces.
On dirait que la nuit est trace coup revenue.
- Mon Dieu! Qu'est-ce que c'est ? s'exclame quelqu’un.
- Une malédiction de Dieu! crie quelqu'un d'autre.
Dita lève la tête vers le ciel, et son visage, ses mains, sa robe se tachent de minuscules flocons grisâtres qui se défont entre ses doigts. Les gens du bloc 31 sortent pour voir ce qu'il se passe.
- C'est quoi ? demande une fillette effrayée.
- Nayez pas peur, leur dit Miriam Edelstein.
Ce sont nos amis du convoi de septembre. Ils reviennent.
Enfants et professeurs se rassemblent en silence.
Beaucoup prient à voix basse. Dita fait une urne avec ses mains pour recueillir un peu de cette pluie d'âmes et elle ne peut retenir ses larmes, qui dessinent des sillons blanchâtres sur son visage sali de suie. Miriam Edelstein serre son fils Ariah dans ses bras, et Dita se joint à eux.
Ils sont revenus, Dita. Ils sont revenus.
Jamais plus ils ne quitteront Auschwitz.
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