AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antonio Sena (9)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Rester vivant jusqu'au bout

Un témoignage de survie improbable. Antonio Sena est plus que courageux. Il n'a jamais abandonné. Une leçon de vie.

Et une remise en question face au lien avec la Terre, avec la nature.

L'auteur n'est pas écrivain, mais ce livre vaut pour son abnégation, sa résistance tant physique que psychique.

A une époque où la survie est à la mode dans les émissions télévisées (pour le spectacle, soyons honnête) ou dans des stages de loisirs, Antonio a été confronté à cette expérience sans préparation, sans assurance de s'en sortir, sans délai à tenir, sans savoir comment sera l'issue de cette survie. Alors, chapeau à vous M. Sena. Que la vie future ne vous confronte plus à de telles difficultés et qu'elle soit douce pour vous.



Merci aux Editions XO de m'avoir fait confiance et de m'avoir envoyé en privé ce témoignage. J'apprécie ce geste, d'autant plus que cette histoire m'a touchée.
Commenter  J’apprécie          681
Rester vivant jusqu'au bout

Je remercie XO Editions pour l'envoi, via net galley, du récit : Rester vivant jusqu'au bout d'Antonio Sena.

28 janvier 2021. Soudain le moteur de l’avion rend l’âme… Impossible de le redémarrer. Antonio Sena, seul à bord, mobilise toutes ses connaissances pour tenir l’appareil au-dessus de l’immensité de la forêt amazonienne. Mais le crash est inévitable.

Miracle : Antonio ressort vivant de la carlingue.

Commence alors pour lui une terrible épreuve dans la partie la plus sauvage de l’Amazonie.

Sous une pluie ininterrompue, il s’alimente en observant ce que mangent les singes, construit des abris de fortune, repousse les prédateurs, s’émerveille aussi devant la beauté de la forêt, sans jamais baisser les bras, guidé par l’amour des siens et sa foi retrouvée. L’espoir, dit-il, sera le dernier à mourir.

Trente-six jours après la chute de son avion, épuisé et affamé, un deuxième miracle se produit. Des cueilleurs de noix sont là, au milieu des arbres…

Survivant de l’enfer vert, Antonio Sena a décidé de protéger cette forêt qui a failli l’engloutir.

Rester vivant jusqu'au bout est donc le récit d'un homme qui a échappé à la mort, il y a presque un an.

Sa survie tient du miracle, il faut le dire. Elle tient aussi à ses connaissances de la survie, de la vie en forêt. Là, quand même, on parle de la survie en forêt d'Amazonie ! Qu'il soit toujours en vie est réellement stupéfiant. Il a survécu au crash d'avion, à un manque de nourriture. Il a perdu 27 kg en 36 jours.

Ce qui l'a maintenu en vie, envers et contre tout, c'est aussi le retour de la foi. Il s'est mis à croire en Dieu, en Lui, en sa grande bonté..

Je pense que le fait de croire très fort l'a sauver, lui permettant de ne pas perdre la tête, seul dans des conditions terribles dans une forêt inhospitalière.

Cet ouvrage est intéressant car nous apprenons de nombreuses choses sur l'Amazonie.

Cette aventure a permis à l'auteur à se recentrer sur lui-même, à redécouvrir donc sa foi et à avoir envie de protéger au maximum cette forêt qui ne l'a pas englouti.

C'est très intéressant, l'écriture est fluide et j'ai lu ce document presque d'une traite.

Cette expérience hors du commun force l'admiration.

Quand il est retrouvé, il y a ensuite deux passages qui m'ont beaucoup touché : le témoignage de son frère puis celui de sa sœur. On a leur point de vue sur cette aventure, leur ressenti quand ils ont appris la disparition d'Antonio, leur incrédulité et leur joie quand ils ont appris qu'il avait survécu. 36 jours sont passés entre le crash et son retour, c'est énorme. Et ils ont eu besoin d'être sur que cet homme qui prétendait être Antonio était bien lui, pas un usurpateur.

Ensuite, nous retrouvons l'auteur qui nous raconte son retour à la vie de tous les jours.

J'ai apprécié ce témoignage même si ce n'est pas tout à fait ce que j'imaginais. Ce récit parle beaucoup de foi, du fait que l'auteur s'est retrouvé à cause (ou grâce..) à cette aventure.

C'est intéressant, certains passages sont poignants et ça se lit facilement. Toutefois, mon avis est un peu mitigé car ce n'est pas tout à fait ce que j'imaginais lire.

Ma note : trois étoiles et demie.
Commenter  J’apprécie          250
Rester vivant jusqu'au bout

En janvier 2021, Antonio Sena, pilote, accepte exceptionnellement un trajet dangereux dans la région amazonienne. Au retour, l’avion ne semble pas prêt à vouloir rentrer et fini par s’écraser au cœur de cette immense et dangereuse forêt.



Pendant 36 jours, Antonio Sena va déployer toute la résilience et l’intelligence qui l’habitent afin de survivre à l’enfer, seul au milieu des arbres, sans ressource et en proie aux animaux sauvages.



Ce témoignage, écrit de manière fluide, claire et très cohér
Commenter  J’apprécie          70
Rester vivant jusqu'au bout

Je remercie Marine, des Éditions XO, qui m'a proposée cette lecture.

N’ayant jamais entendu parler de ce bouquin, je suis allée me renseigner et j’ai accepté de lire ce témoignage pour en faire la chronique. J’ai ouvert les premières pages il y a quelques jours et Antonio SENA m’a bouleversée. Ses mots ont touché mon cœur et mon âme, j’ai envie de partager avec vous tous mes sentiments.

Cette aventure, vous la connaissez peut-être



Le 28 janvier, Antonio embarque dans un petit monomoteur. A peine moins d’une heure de vol, la machine s’emballe et Antonio s’écrase. Il a à peine le temps de sortir du cockpit, prendre quelques affaires avec lui (couteaux, corde, briquet, bouteilles d’eau, etc.) que l’appareil explose. Il espérait ne rester que deux journées dans la forêt, il y errera trente-six jours.



Aucun européen ne s’imagine seul dans la forêt amazonienne, pas à ma connaissance. Je vis dans une région qui pourrait être préservée mais par peur “des bêtes”, chaque année, le citoyen lambda rase les sols, coupe les arbres et jette tout et n’importe quoi par la fenêtre de sa bagnole. Alors la forêt amazonienne est surnommée l’enfer vert.



Antonio est resté vivant et il en témoigne aujourd’hui.



Ce témoignage, c’est ?

Un homme dans son petit avion qui réussi à s’écraser délicatement, sans trop de dégât, avec beaucoup de volonté, de concentration et d’assurance. Il est persuadé que les recherches commenceront dès que son avion aura du retard, alors il s’abrite, se protège et réalise après un long sommeil (coma ?) que l’avion a pris feu : il ne reste rien.



Les avions de secours ont survolé la zone sans l’apercevoir, la canopée est dense. Antonio est seul dans cette immense foret vierge, riche en biodiversité et il observe que dans cette incroyable forêt, tout vit en parfaite harmonie. Il connaît l’Amazonie, il y est né. Il a pris la décision de marcher chaque jour dans la même direction suivant la position du soleil et de l’heure de sa montre.



Antonio écrit sur sa famille, son histoire et ses nombreuses désillusions.



36 jours dans l’Enfer vert : Je ne peux pas voir la verdure comme une teinte infernale. Je suis de ceux qui agissent en faveur de la biodiversité, dans les bois, dans les prés, dans les jardins… Je laisse vivre ce que d’autres nomment “mauvaises herbes” car elles survivent et ont probablement, elles aussi, beaucoup à nous apprendre.



Antonio est un survivant, un “miraculé” et son témoignage m’a fait beaucoup de bien. S’il peut me lire, je le remercie du fond du cœur ainsi que Marine, des éditions XO, sans qui je n’aurais pas eu connaissance de cet ouvrage. Je n’ai pas de mot pour exprimer ma reconnaissance. Je n’ai pas reçu une simple lecture, ce témoignage m’a rendue, à moi aussi, la force de continuer (jusqu’au bout). Antonio ne décrit pas un enfer.



Ceux de la forêt : Ses grands parents travaillaient la terre en harmonie avec l’Amazonie. Il a beaucoup appris en écoutant les histoires de “ceux de la foret” pendant son adolescence. Il en connaît ainsi les ressources et les dangers. Alors la foret lui donne tout ce dont il a besoin et lui, exprime son amour pour cette magnifique nature, malgré la pluie de cette saison. Sa volonté surmonte toutes les difficultés, tous les obstacles. Un humain dans cette immensité est une proie, mais Antonio accepte ses douleurs, la dénutrition et jamais il ne se détourne de son chemin, pour retrouver ceux qu’il aime. L’amour est sa force et le respect de la forêt une qualité pour survivre, une belle âme qui engage le lecteur dans une réflexion sur l’homme et son mépris pour la nature.



Dans notre petit confort, nous n’imaginons pas marcher dans cet “enfer”. Pourtant, Antonio porte un tout autre regard sur l’Amazonie, sur les peuples qui y vivent modestement : les cueilleurs, ceux qui l’accueillent avec bienveillance au bout de son périple.



L’homme moderne, avide de sensationnel, ne retiendra peut-être que le “survivant”… Il a vu ça devant son écran, c’est “koh lanta” ?



Celle de la montagne (moi) : Pour moi, ce témoignage est d’une grande richesse culturelle. J’y’ai découvert des fruits, des arbres, un autre pays. Antonio aime encore la forêt et souhaite la protéger. Ses derniers mots veulent ouvrir nos yeux sur nos priorités. La forêt n’est pas un danger, mais l’homme qui ne cherche qu’à l’exploiter pour l’argent nous met tous en péril.



Je liste précieusement ce bouquin dans notre bibliothèque nomade. Il porte une immense générosité dans le cadre de l’éducation à l’environnement, une belle aventure dont je pourrais parler jusqu’au bout de la nuit, un récit qui ne doit pas tomber dans l’oubli.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
Commenter  J’apprécie          40
Rester vivant jusqu'au bout



« Rester vivant jusqu'au bout » est un récit poignant (j'ai lu la version parue chez Xo éditions).



L'histoire d'un pilote brésilien qui a réussi à survivre seul durant 36 jours dans la forêt amazonienne suite au crash de son avion en janvier 2021. il comprend très vite qu'il ne peut compter que sur lui-même dans ce milieu hostile surnommée à juste titre l'enfer vert. «Mon salut ne viendra pas de l’extérieur. Il me faut forcer le destin. Je dois puiser au fond de moi la force nécessaire. Et je sais que j’y parviendrai. Parce que tout semble jouer contre moi et que je n’ai pas le choix.»



Le message d'Antonio est simple : dans ce genre de situation il ne faut jamais abandonner, garder l'espoir. C'est l'envie de revoir ses proches qui l'a poussé à croire en ses capacités de survie (il a suivi un stage de survie quelques années auparavant dans la selva).



Cette mésaventure lui donnera envie de s’investir pour la protection de l'environnement et notamment de la forêt amazonienne : "Puissions-nous apprendre à coexister avec la forêt de manière durable !"



À noter que l'ouvrage comprend un cahier photos couleur. On peut voir des photos du crash, de la faune et de la végétation dense prises par Antonio mais aussi une photo très émouvante des retrouvailles d'Antonio avec sa sœur et son frère : "Le 6 mars, sur le tarmac de l'aéroport de Santarém, j'étreins -enfin!- mon frère et ma sœur."



Cette aventure vécue est vraiment touchante. C'est une belle leçon de vie et de courage. Je vous le conseille.



Interview d'Antonio Sena sur le site Le pèlerin.com :

https://www.lepelerin.com/religions-et-spiritualites/nos-rencontres/apres-son-crash-il-survit-36-jours-dans-la-foret-amazonienne-porte-par-l-amour-et-la-priere-6318

Commenter  J’apprécie          20
Rester vivant jusqu'au bout

Ce témoignage expose comment, pas à pas, étape par étape, Antonio Sena a survecu à un crash d'avion dans la forêt amazonienne. D'une part, survivre à un crash est exceptionnel et d'autre part, ne pas périr au milieu des dangers de la forêt est un miracle de chaque instant. A travers les pages de ce témoignage, le lecteur découvre quelles forces insoupçonnées surviennent lorsque l'inévitable semble être la seule issue. L'amour est évidemment un moteur essentiel qui donne de la force au mental. Le témoignage se dévore et ne donne qu'une envie à la dernière page : ne jamais être pessimiste et se renseigner un minimum sur les règles de survie essentielles en milieu hostiles.
Commenter  J’apprécie          20
Rester vivant jusqu'au bout

Antonio Sena nous livre dans ce récit extraordinaire, sa survie au cœur de l’Amazonie.

Cette forêt hostile et peuplée d’animaux dangereux.

36 jours au cœur de ce poumon vert impénétrable.

Entre angoisse et espoir. Son sang-froid, sa volonté de survivre et son courage le mèneront à sa renaissance.

Devenu depuis un fervent protecteur de cette incroyable forêt qu’est l’Amazonie, Antonio nous parle ici de protection de ce formidable eco système, de son amour pour sa famille, et de sa foi en Dieu. Ce qui lui sauvera la vie.

Commenter  J’apprécie          10
Rester vivant jusqu'au bout

"Rester vivant jusqu'au bout" est un livre témoignage de survie dans la forêt amazonienne, écrit par Antonio Sena. 36 jours durant, il progressa tant bien que mal après le crash de son avion au cœur de la forêt. Luttant pour sa vie, en dépit de l'abattement physique et moral et de l'envie d'abandonner, il ne rencontra non pas la mort, mais lui-même et sa facette la plus primaire : son instinct de survie.



Le livre se lit assez rapidement, les chapitres sont concis et vont à l'essentiel. Les faits sont racontés avec humilité, et balancent entre détermination et accablement au rythme de la survie en milieu hostile (flore et faune sauvages qui ralentissent son rythme, prédateurs, insectes, climat, manque d'équipement, faim, soif...). Antonio Sena a fait preuve d'un courage extraordinaire, et ses quelques bases acquises en formation de pilote, et de la chance, lui ont sauvé la vie.
Commenter  J’apprécie          10
Rester vivant jusqu'au bout

J'ai acheté ce livre suite à la lecture de sa description. L'auteur "s'émerveille devant la beauté de la forêt". Je m'attendais à une sorte de révélation écologique, le malheureux comprenant la nécessité de défendre corps et âme cet écosystème. J'espérais apprendre sur l'utilisation de la forêt pour survivre et même vivre. Sur la volonté, le courage, la résilience... Sur la nécessité de préserver ce milieu incroyable qui l'a maintenu en vie 30 jours.



Au lieu de ça, on découvre un homme très inculte sur le milieu dans lequel il tombe, et qui débite à longueur de bouquin des stéréotypes et des idées reçues sur la forêt Amazonienne. Non, les pyranha ne mangent pas d'homme, tout comme les caïmans et les jaguars ne représentent pas de dangers.



En revanche, la vrai révélation "cachée" du livre est le retour de la foi chez son auteur. J'avais par moment l'impression de lire une vague propagande pour la religion. Tout est grâce à Dieu, qui est évoqué au moins trois fois par pages. Il survit grâce à dieu, traverse les rivières grâce à dieu, trouve des gens grâce à dieu... Cette apologie de la foi ne me dérange pas, mais est omnipresente et à aucun moment évoquée dans la description.



En bref, je n'aurais pas acheté ce livre si j'en avais su son contenu. Le titre "Profession de foi en milieu tropical" m'aurait paru plus approprié. Je cherchais un livre faisant prendre conscience de la beauté de la forêt, pas de la prétendue beauté de la foi.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Antonio Sena (46)Voir plus

Quiz Voir plus

Hunger Games

Quelle est le plus grand atout de Katniss dans le jeu?

Sa force physique
son don pour le tir à l'arc
sa connaissance des plantes médicinales
Son sens de l'humour

6 questions
5382 lecteurs ont répondu
Thème : Hunger Games, tome 1 de Suzanne CollinsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}