L'aviateur brésilien Antonio Sena revient sur le récit de son combat de 36 jours au sein forêt amazonienne suite au crash de son avion.
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Comme disent les Amazoniens experts en météo locale : "S'il ne pleut pas, c'est qu'il va pleuvoir."
Les hommes sont des êtres vivants, ni plus ni moins que les animaux de la forêt. Avec un peu moins d'arrogance et de cupidité, plus de conscience et de sagesse, il leur serait possible d'entretenir des liens harmonieux avec leur environnement ; mais pour cela, ils doivent avant tout renoncer à leur course au profit qui les mène à la catastrophes.
On s'inquiète souvent de l'avenir. On en néglige de mesurer le chemin parcouru jusque-là. Mais lorsqu'on regarde en arrière et que l'on fait le compte de tout ce que l'on a déjà accompli, on reprend confiance pour aller de l'avant. On se rend compte que la force qu'on a déployée par le passé pour atteindre ses objectifs nous aidera à surmonter les prochains obstacles.
L'optimisme n'est pas un déni des difficultés, c'est simplement le fait de garder à l'esprit que celles-ci sont passagères. Rien ne dure éternellement.
Petit à petit, on prend conscience des connexions invisibles qui créent un immense réseau spirituel entre les humains et la forêt. Si l’on accepte de quitter un instant le plan rationnel, on peut accéder à cette sagesse et en tirer de riches enseignements.
On ne peut pas dépasser ses propres limites si l’on cède à la peur. Pour être capable de la surmonter et d’affronter les défis, de lutter au quotidien, on a besoin de cette nourriture divine en laquelle on puise la force nécessaire pour continuer