Audrey Carlan

Lève-toi, dit Hector. Mon homme ne s'agenouille pas. Il se tient droit et fier, comme je le fais pour lui. Je serai honoré de t'épouser et de prendre ton nom.

Jusque là c'est assez logique. Ce qui n'a aucun sens, c'est de tomber amoureux l'un de l'autre et de se séparer ensuite. C'est précisément pourquoi il était dur pour moi de quitter Wes, car même si je n'aime pas l'admettre, j'ai des sentiments pour lui. Et maintenant, voilà que le Frenchie veut que j'ai des sentiments pour lui aussi.

Cet homme est plein de surprises – c'est un surfeur, un acharné de travail, qui loue des escorts et conduit une Jeep, qui est plein aux as et qui fait des pancakes avec des smiley dessus.

- Est-ce que tu as déjà été amoureux ?
Il tourne brusquement la tête vers moi en souriant légèrement. Il s'allonge sur le dos en se redressant sur ses coudes, et il secoue la tête.
- Non je ne crois pas. J'ai cru l'être, une ou deux fois, mais comme je l'ai dit, les choses n'étaient jamais simples. Je crois que lorsqu'on aime quelqu'un, c'est censé être facile. Les choses doivent trouver leur place naturellement, sans forcer non ?
Je hoche la tête.
- Les planètes, les lunes et les étoiles s'alignent et tout fonctionne, c'est ça ? Je répond en souriant.
- Quelque chose comme ça, ouais, doit-il en riant.

Si les étoiles étaient des vœux... ce serait le mien.

J'enlève mon bracelet, avec sa turquoise et les mots "esprit libre" gravés dessus, et je le pose sur le mot que j'ai laissé pour les garçons. Ils le lui donneront quand le moment sera venu.

Notre détermination à trouver une solution afin d'accomplir notre destin.

Au moins, Adam sera là pour m'aider. Avec mon mari à mes côtés, je peux affronter n'importe quoi. Même à un homme merveilleux que je lui ôte la chance d'avoir sa propre famille.

Alors, sans plus un mot, nous scellons l'instant par un baiser.
Un baiser d'espoir.
Un baiser plein de promesses.
Un baiser pour notre avenir.

-Au grand amour que l’on trouvera quand ce sera le bon moment.
Sophie fronde les sourcils.
-Ce n’est jamais le « bon moment ». Ça arrive, et puis c’est tout.

Mon père me jure, depuis toujours, qu’on sait immédiatement quand on a rencontré la femme de sa vie. Il dit qu’on le sent au plus profond de son être et de son cœur, presque comme une souffrance physique.

Le bonheur est un choix. On vit sa journée comme on se lève.

Lorsque ceux qu'on aime nous quittent, ils laissent un vide en nous. Et rien ne peut le combler. Toutefois, le temps effacera la douleur, d'autres essaieront de combler ce vide. Or, il est trop profond. De temps en temps, il nous fera souffrir. Il nous rappellera ce qui nous manque. C'est ça, l'amour. Il ne disparaît jamais. Nous sommes censés souffrir pour nous rappeler justement comment aimer.

C'était un accident monsieur l'agent je vous le jure. On faisait l'amour il aimait que ce soit brutal. Je ne pensais pas qu'il étoufferait. Il était en train de jouir et l'instant d'après.... Il était parti....

- Comment on choisit son étoile ? demande Evie.

- C’est elle qui te choisira et te fera signe, Taabe. De la même façon que le soleil t’a choisie, ma belle, je réponds en l’embrassant sur la tête avant de me tourner vers Suda Kaye. Et toi, ma huutsuu, laisse le vent t’aider à choisir.

Certaines choses ne changeront jamais. Et je suppose que, d’une certaine façon, il y a de la beauté dans la constance.

Peu importe où il ira, peu importent les choix que nous ferons à l’avenir, chacun possède le cœur et l’âme de l’autre.

Deux vies. Un seul amour.

L’amour est ce qu’on décide qu’il est. Il n’y a pas de règles. C’est à nous de décider à quoi ressemble notre amour.

Parce que quand je regarde dans tes yeux, j’y vois mon avenir.