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Critiques de Augusto de Angelis (14)
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Le Banquier assassiné

Un soir, le commissaire De Vincenzi voit débarquer dans ses locaux, Aurigi, un vieil ami de collège qu'il n'avait plus revu depuis de nombreuses années.

Des retrouvailles surprenantes, assombries par l'humeur chagrine d'Aurigi, qui, accablé par de grosses pertes d'argent en bourse, confesse qu’il est totalement ruiné.

Au cours de la nuit, De Vincenzi est appelé sur les lieux d'un crime et découvre avec stupeur que le théâtre du drame n'est autre que l'appartement de son ami. Garlini, un agent de change, y a été assassiné et gît, inanimé, sur le plancher.

Tout semble accuser le malheureux Aurigi. Au nom de leur ancienne amitié, De Vincenzi refuse de se contenter de ce coupable tout désigné…



Chapeau haut de forme, gabardine, mystère et acide prussique, cette enquête classique dégage un parfum un rien suranné, un charme agréablement désuet qui n’est pas sans rappeler les énigmes policières de la reine du crime Agatha Christie.

Rédigée en 1935, en pleine période fasciste, par l’écrivain italien Augusto de Angelis (1888 – 1944), cette sombre histoire de meurtre évite au demeurant toute allusion au climat politique de l’époque, ce qui n’empêchera pas par ailleurs son auteur, également journaliste, d’être incarcéré pour antifascisme, de goûter aux geôles du Duce dans les années 1940 et d’en mourir en 1944…

Mais dans « Le banquier assassiné » point de politique, seuls comptent l’enquête et le mystère trouble qui entoure l’assassinat de l’agent de change Garlini.

Et c’est là qu’intervient celui qui donne tout son cachet et sa saveur à cette fiction policière, le commissaire milanais Charles De Vincenzi !

Car De Vincenzi fait partie de ces enquêteurs, de Sherlock Holmes à Hercule Poirot, qui, par leur tempérament, leur intelligence et leur brillant esprit d’analyse, portent à bout de bras une histoire, en sont en quelque sorte la substantifique moelle, le fondement, le pivot central.

Et on peut dire qu’Augusto de Angelis a créé un détective tout ce qu’il y a d’intéressant et d’attachant, un policier aussi fin limier que grand érudit, un amateur de philosophie platonicienne et de littérature, possédant davantage l’esprit d’un poète que celui d’un flic. Le tiroir de son bureau renferme les œuvres de D.H Lawrence, « La ballade de la geôle de Reading" d'Oscar Wilde ou les « Epîtres de Saint Paul", qu’il lit dès qu’il a un moment de libre…



C’est donc en compagnie de cet original commissaire, que le lecteur se plonge dans cette intrigue policière, laquelle se déroule, un peu comme au théâtre, quasiment en un lieu unique, et s'articule principalement sur la déduction et l'intuition plutôt que sur l'action.

Nous voici donc réunis sur les lieux du crime, l’appartement d’Aurigi, le commissaire a invité tous les protagonistes impliqués dans l’histoire, et comme l'aurait fait en son temps son homologue belge Hercule Poirot, il va s’employer à démonter un à un tous les rouages de cette sordide affaire, interrogeant, disséquant, analysant, pour, au terme d’une brillante démonstration où se mêlent raisonnement, logique et dialectique, désigner d’un doigt inquisiteur l’authentique meurtrier !

Une véritable partie de Cluedo !



Alors bien sûr, il faut replacer cette histoire dans son contexte, celui des années 1930. A l’époque les thrillers ultra-violents n’existaient pas encore et aujourd’hui, à l’heure des polars très noirs et bien sanglants, la lecture de ce petit policier pourra sembler un brin décalée. Mais, même s’il ne figurera sans doute pas dans les annales du crime, il n’en demeure pas moins un polar d’honnête facture bien sympathique, au suspense savamment entretenu, avec lequel on passe un agréable moment.

C’est donc une bonne idée qu’ont eu là les éditions Payot de faire découvrir aux français l’écrivain milanais Augusto de Angelis, considéré comme le père du roman policier italien et devenu un auteur culte en Italie depuis que les histoires de son héros De Vincenzi ont été adaptées à la télévision dans les années 1970.

On pourra d’ailleurs retrouver le policier féru de Platon dans deux autres titres de la collection Rivages/noir : « L'hôtel des trois roses » et « Le mystère des trois orchidées ».

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Robin agente segreto

Un agent secret pas très doué, qui se laisse assez vite embobiner, mais qui ne manque pas d'humour ! Belle découverte ! Ce roman est inspiré, paraît-il de L'agent secret, de Joseph Conrad, paru en 1907.
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Sei donne e un libro

2e enquête du commissaire De Vincenzi. Eh bien je dois dire qu'au fur et à mesure que je découvre cet homme, je l'apprécie de plus en plus. Professionnel, droit, humain, un vrai chef dans l'âme, psychologue et humble devant sa fonction. Je vais donc poursuivre ma découverte avec plaisir !
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Le Mystère des trois orchidées

Et voilà, finies les enquêtes du commissaire De Vincenzi. Il va me manquer ! C'était une belle découverte pour moi d'Augusto de Angelis et de cette série de très bons romans policiers de la première moitié du 20e siècle. Si des lecteurs ont d'autres auteurs italiens de romans policiers de fin 19e/début 20e à me faire découvrir, aussi intéressants (hormis Giulio Piccini dit Jarro que je connais déjà), je suis preneuse !
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Le Banquier assassiné

Après celle de Jarro, belle découverte d'Augusto de Angelis, l'un des premiers auteurs de romans policiers italiens (les "gialli"), et de son commissaire De Vincenzi, à Milan. Un commissaire tout aussi professionnel qu'attachant !
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Il canotto insanguinato

Changement de registre avec ce nouveau roman. L'histoire se fait de plus en plus dense, avec plusieurs intérêts qui s'entremêlent. Toujours autant de plaisir à la lecture de cet auteur. Hâte de découvrir les suivants !
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Il candeliere a sette fiamme

Certainement le plus original de toute la série, où le Commissaire De Vincenzi est amené bien au-delà des terres d'Italie, d'Angleterre jusqu'en Égypte. A la croisée du roman policier et du roman d'espionnage, une très bonne intrigue que nous sert ici Augusto de Angelis.
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Il Do tragico

Je poursuis ma découverte des romans policiers d'Augusto de Angelis et j'apprécie toujours autant ce commissaire De Vincenzi, qui mène ses enquêtes en cherchant à mettre au jour la psychologie des suspects pour finalement trouver l'assassin. Malheureusement, que c'est long de lire un roman policier lorsque dès le début on trouve qui est l'auteur du crime, comment il s'y est pris, et même presque le pourquoi...
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La barchetta di cristallo

Celui-ci reprend un peu les codes du précédent roman, qui nous emmenait sur les traces d'une vieille histoire en Afrique du Sud et en Amérique. Cette fois-ci, c'est vers la Chine que nos regards se portent. Il n'en reste pas moins que la palette de personnages et les développements sont intéressants. Original aussi cette façon de pouvoir lire dans la tête des interlocuteurs, grâce à divers passages en italique.
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Giobbe Tuama & C.

Un très bon policier, qui monte en tension jusqu'à la fin (pour l'époque !), et où on ne découvre le meurtrier qu'en toutes fins de pages, l'auteur ayant l'art de ne pas tout dévoiler.
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Le sette picche doppiate

Où l'on retrouve Curti Bò (en deux mots ! Les lecteurs comprendront ;) ), qui a changé de métier pour se faire détective privé... Toujours aussi casse-pied, mais De Vincenzi semble s'y attacher malgré tout... Il ne fait heureusement que quelques apparitions dans cette nouvelle enquête. Après la déception de "Il Do tragico", j'ai apprécié de retrouver l'écriture d'Augusto De Angelis, sans cette fois-ci réussir à trouver qui et comment !
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L'Hôtel des trois roses

Le commissaire De Vicenzi reçoit une lettre anonyme, annonçant qu'un drame est en train de se nouer à l'hôtel des Trois Roses. Et le soir même, un cadavre est découvert à l'hôtel, où de très étranges événements semblent se passer. Une nuit infernale s'annonce pour De Vicenzi, ses hommes et les clients de l'hôtel.



Entre l'histoire classique de meurtre qui ne peut être commis que par un nombre limité de personnes, et un aspect plus fantastique, dans un hôtel avec des personnages bizarres (un bossu....), des lourds mystères du passé....Plutôt bien écrit, assez prenant, même si à la fin, je trouvais que cela donnait un peu dans le procédé, les mystères inexplicables, ce commissaire qui ne fait guère parler ses suspects s'ils ne veulent pas alors que d'autres crimes se préparent. Et enfin la révélation finale pendant la lecture du testament.



Pas désagréable, pas non plus essentiel, mais si on a envie d'un roman policier un peu original, tout en restant dans le cadre général du genre c'est une bonne option.
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La Gondole de la mort



L'édition italienne a été écrite et publiée en 1938 (l'édition française quant à elle date de 1946) par un illustre inconnu - du moins, en ce qui me concerne - La Gondole de la mort possède une intrigue somme toute classique, mais, à l'atmosphère désuète et surannée.



Ce roman est l'œuvre du journaliste et écrivain de roman policier italien Augusto de Angelis (1888 - 1944). L'intrigue se déroule dans les années 30 à Venise. Celle-ci donne l'impression que cette sombre affaire de meurtre n'aboutira jamais tant l'inspecteur De Vicenzi semble quelque peu mollasson. Mais mine de rien, tout comme son confrère belge - Hercule Poirot - immortalisé par Agatha Christie, il observe énormément, pose des questions innocentes lui permettant ainsi de recouper les indices récoltés avant de débusquer, d'une main de maître, l'assassin.



En bref, un petit polar "plan plan", sans hémoglobine, ni courses poursuites à tout bout de champs qui se lit, sans que l'on s'en rende compte en un après-midi, tant il est palpitant.

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L'impronta del gatto

Un des premiers auteurs de gialli italiens. Cela se sent un peu. Comme lorsqu'on lit un Simenon. Mais c'est rondement bien ficelé. Et les amoureux des chats peuvent se régaler.
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