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Citations de Avril Rose (36)


Je n'y crois pas... Je m'attends presque à les entendre tous scander dans la salle "Une autre ! Une autre !", comme les rappels à la fin des spectacles. La dernière fois qu'Harvey et moi nous sommes parlé, ça a fini en pugilat. Il a envie qu'on s'étripe de nouveau ou quoi ?
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Moi, entourée de parfaits inconnus, censée les écouter parler d'eux, de leurs blessures, de leurs démons. J'avoue qu'une partie de moi admire l'homme qui vient d'oser prendre la parole, sans se soucier du qu'en-dira-t-on. Mais l'autre partie trouve ça pathétique.
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Et même si ça devait arriver, quelle vie veux-tu avoir? Une vie écourtée, mais passionnée, au cours de laquelle tu auras mené ton chemin comme tu l'entendais? Ou une longue vie dictée par un escroc et pleine de regrets?
Ses paroles m'atteignent au plus profond de mon âme.
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La femme a une puissance sigulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse (V.Hugo)

Chère lectrice, vous êtes cette femme.
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Je lui en veux pour sa trahison, mais aussi pour ce qu'il a fait de moi. Une femme éprise, une femme faible, une femme blessée.
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— J’ai promis à Harvey de te le donner. Il veut te parler, et je sais que tu as beaucoup souffert à cause de lui. Mais c’est peut-être l’occasion pour toi de régler ça et de tourner définitivement la page. Parce qu’elle est loin d’être tournée, non ?

Mes épaules s’affaissent sous le poids de cette vérité. Évidemment, François a raison. Harvey me hante depuis des mois. Son souvenir me pèse, et il n’y a pas une journée où je ne pense pas à lui. Un fauteuil roulant, une affiche de spectacle de danse, une musique, un parcmètre en plein milieu d’un trottoir. Absolument tout me ramène à lui.
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S’il y a une chose que je ne tolère pas, c’est bien la violence et la manipulation, me surprend-il. Alors je peux t’assurer que je n’ai absolument rien à voir avec Antoine.
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L’entendre me dire « tu » me déstabilise. Mes jambes s’agitent sous la table. Je plaque mes paumes de main sur mes cuisses pour les immobiliser. Il est trop près. Je risque de m’y brûler les ailes. Je n’ai pas dit que j’acceptais qu’on se tutoie. Il a pris mon silence pour un oui. À tort.
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Lorsqu’une jeune femme extravagante fait son apparition, je crains le pire. Tous les yeux sont rivés sur cette boule d’énergie maquillée de taches de rousseur, coiffée de couettes enfantines et vêtue d’une tenue d’écolière, chaussettes jusqu’aux genoux et mocassins vernis.
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J’ai été conduite dans une salle minuscule et sans fenêtre. Il allait falloir que je m’habitue à vivre dans l’obscurité. Mon seul espoir : pouvoir me doucher pour enfin ôter cette puanteur qui m’asphyxiait.
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Est-ce que je pourrai un jour retomber amoureuse d’un homme ? Lui faire confiance ? Ne pas sursauter au moindre claquement de porte ou à la moindre maladresse que je pourrais commettre ? Me faire belle sans craindre les insultes ?
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Pauvre imbécile. Est-ce que tu as la moindre idée de ce que nous, victimes de « violences conjugales » comme vous aimez les stigmatiser, subissons ? Ressentons ? Sais-tu que la peur est le seul sentiment que nous portons en nous ? Enfin non, pas le seul. Il y a la culpabilité aussi. Parce que nous finissons par nous persuader que les insultes qu’on nous sert jour après jour sont vraies. Et que nous sommes coupables de ce que nous subissons. Ça s’appelle l’emprise psychologique, abruti. C’est d’ailleurs à cause de cette foutue emprise que peu d’entre nous parviennent à franchir le cap de la plainte, lecap de la dénonciation. Et que parmi ce nombre infime, la plupart rebrousseront chemin.
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Le premier jour où je l’ai vu, je suis immédiatement tombée sous son charme. La bienveillance de ce brillant médecin à mon égard me rassurait. Moi, l’élève infirmière. Je rêvais d’intégrer le service du plus jeune chef de service dans sa spécialité. Je savais que la neurochirurgie serait une expérience enrichissante pour ma formation d’infirmière. Je ne savais pas que je trouverais bien plus. Une expérience sombre et dévastatrice.
Il était si prévenant et si attentionné.
Si doux.
Si flatteur.
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Cet homme est là devant moi depuis un quart d’heure seulement, et j’ai envie de lui arracher les yeux. Je ne me suis pas rendu compte que je m’étais rapprochée de la table. Nous sommes désormais si proches que je sens son souffle caresser ma peau et les effluves de son parfum s’insinuer en moi. Les battements de mon cœur se font plus rapides et plus brutaux. Je réalise soudainement l’état dans lequel je suis.
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Mon esprit vagabonde vers le souvenir de celles d’Antoine. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je les ai admirées, ces mains. Au travail d’abord. Dans l’intimité ensuite. Effilées. Douces. Inoffensives. Comment imaginer alors qu’elles allaient devenir aussi brutales ?
Des mains qui soignent le jour. Des mains qui frappent la nuit.
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La justice fait un travail d’amateur, elle ne cherche pas à connaître la vérité pure, elle n’a pas le temps pour cela. Mais moi, j’ai tout mon temps. La vérité éclatera tôt ou tard, même si je dois y laisser ma vie. Je ne pourrai pas vivre en paix tant qu’il restera impuni.
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Chaque chose en son temps. Des associations sont là pour aider les anciens détenus : ça commencera par un logement puis un travail. Des amis, tu t’en feras, je n’ai aucun doute là-dessus.
Ses paroles me réchauffent le cœur et me redonnent confiance, comme d’habitude. J’ai beau avoir gagné en force, mentale comme physique, les doutes prennent vite l’ascendant. Mes moments avec Patty sont pratiquement les seuls pendant lesquels je m’autorise à analyser mes émotions. Le reste du temps, je les balaie d’un revers de la main pour redevenir cette enveloppe vide et me concentrer sur mon unique projet d’avenir.
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Dès que les gens sauront pour mon passé, ils auront peur de moi. Et même s’ils croient en mon innocence, ils auront toujours une petite voix pour leur dire : « Et si c’était vrai ? »
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En langage carcéral, la gamelle, c’est le repas. Comme si nous étions des bêtes. Je ne trouve pas cela choquant. Réaliste plutôt. Nous sommes un troupeau et les surveillantes sont nos bergers.
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Lorsqu’on perd un sens, les autres se développent. J’ai progressivement cessé d’utiliser la vue, le toucher et le goût depuis mon arrivée en maison d’arrêt. En revanche, mon ouïe est devenue de plus en plus fine, amplifiant tous les bruits du quotidien : les verrous qui s’ouvrent et se referment à longueur de journée, les trousseaux de clés manipulés par les surveillantes, leurs allées et venues dans les couloirs, les pleurs de certaines détenues, leurs cris, leurs insultes, leurs rires, leur folie parfois.
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