Citations de Barbara Delinsky (166)
Les décisions impulsives ne posaient pas de problèmes tant qu'on agissait... Le fait de devoir attendre, et donc de réfléchir affaiblissait cette impulsivité et permettait à la raison de refaire lentement surface.
Les jambes de Poppy ne bougeaient plus depuis un accident de motoneige, douze ans plus tôt. Pendant ces douze années, elle avait appris tout ce qu’il y avait savoir sur la vie d’un paraplégique – la plus importante leçon étant qu’il n’existait aucun moyen de rembobiner le film et de reprendre le scénario. L’acceptation de son sort était la condition préalable pour parvenir à se construire une vie satisfaisante.
Dans les moments les plus sombres de l'existence, la plus petite étincelle peut illuminer le chemin.
S'ils avaient eu le choix, Amanda et Graham se seraient volontiers enfuis. A respectivement trente et trente-six ans, ils n'avaient qu'un seul désir : se marier vite et en toute discrétion. Mais le père d4amanda voyait les choses différemment et tenait à offrir à sa fille unique des noces dignes de ce nom, pour le plus grand plaisir de sa femme qui adorait dépenser son argent et de sa belle-famille qui ne refusait jamais une occasion de faire la fête.
Quand quelqu'un suggéra que Dana soit sur la photo, elle y consentit avec plaisir, songeant que c'était ça, avoir un bébé tout neuf. (!)
Prenez exemple sur la danse. Dans une pièce bien chorégraphiée, les pas en arrière minutés stratégiquement sont aussi vitaux que ceux qui vont avancer le danseur.
Il est obnubilé par l'enfant qu'il était, celui qui a grandi en tant que fils de son père, et par l'homme que Noel Greer voyait en lui. J'aimerais bien qu'il y ait une autre solution parce que la revanche n'est pas belle à voir. Mais il a besoin de se libérer. Nous avons besoin d'être libres.
Elle fit une pause avant de poursuivre tristement :
-Tous les barreaux de prison ne sont pas en acier.
D'instinct, Sara savait qu'il lui fallait s'enfuir. Son intuition le lui soufflait mais cette ivresse était une drogue bien trop violente. Elle lui permettait d’oublier son chagrin pendant quelques instants. Et puis, elle cédait également à une exigence beaucoup moins noble, bien féminine. Elle brûlait de retrouver le vertige des sens que huit années n'avaient pas réussi à effacer, car elle gardait intact le souvenir de ce corps ferme et svelte, si masculin. Elle n'avait pas oublié la tiédeur de sa peau, ni ses belles lèvres chaudes et persuasives.
Vous avez du talent. Un nom.Vous avez manifestement un public si l'on en juge d'après ce qui est arrivé à Outside Insight. La célébrité, la notoriété ont un rôle déterminant dans le monde de l'information.
Elle lui avait offert sa virginité, un tribut bien léger car il avait largement pris possession de son cœur.A l'aube, il lui avait proposé de l'épouser et Sara avait accepté sans l'ombre d'une hésitation. Elle l'aimait, tout autant qu'il était épris d'elle. Un univers les séparait mais qu'était-ce, au regard de leur amour ? Rien, ce n'était rien !
Il y avait quelque chose d'éthéré chez elle qui incitait les gens à s'arrêter en la voyant, à la regarder, une fois,deux fois, puis à l'approcher avec prudence de peur de lui faire du mal.C'était ironique parce qu'elle était étonnamment forte. Elle donnaitl'impression qu'un coup de vent suffirait à la briser, alors qu'en réalité,elle avait une constitution excellente et une volonté d'acier. En dépit de sa
douceur et de sa personnalité chatoyante, elle contrôlait tout. Elle donnait
des ordres à son entourage qui lui obéissait au doigt et à l'œil.
Ce n'était pas la première fois qu'il l'observait ainsi mais elle était parvenue jusque-là à garder son sang-froid. Cependant, il lui sembla deviner dans ce regard une note plus intime qui la ramenait vers le passé. Elle retrouva brusquement l'innocence de la jeunesse. Mais le feu qui courait dans ses veines n'avait rien d'innocent.
Elle était devenue femme à présent, une femme dans toute sa maturité. Quant à son trouble, quoi de plus naturel en présence d'un homme si divinement séduisant ? La subtile alchimie qui les unissait aujourd'hui encore ne s'était jamais démentie.
tout simplement génial, une bonne intrigue
Elle se calmait, les choses rentraient dans l'ordre sans être jamais résolues ou discutées.
-- De quoi son père est-il mort, demanda Tom.
-- De mauvaise humeur chronique (...)
Les gens portent sur elle des jugements péremptoires, sans se douter qu’il s’agit d’une personne très agréable.
Sans trop savoir comment, son pantalon s’était ouvert et elle ne put s’empêcher d’y glisser les mains. Après qu’elle l’eut touché, plus rien ne pouvait plus les arrêter. Son érection exigeait l’apaisement, et son besoin de plénitude à elle fit qu’elle écarta un pan de sa robe.
Ils étaient perdus. Il la bascula, la bouscula sur le sofa et, alors qu’elle s’acharnait avec fougue sur les boutons de sa chemise et qu’elle ouvrait la bouche contre son torse nu, il la pénétra avec une ferveur grandissante, jusqu’à ce qu’il s’effondrât sur elle en poussant un long cri guttural.
La vie d’un canard plongeon consistait à manger, à se laver et à se reproduire. Une existence honnête, dénuée de prétention, d’ambition et de cruauté : il ne se battait que lorsque sa vie était menacée.
Tout le monde savait que la prison était un enfer, mais elle se rendait compte que seuls les détenus en prenaient véritablement la mesure.
- Alors ? Vous et Simon...
- Non, répliqua Olivia. Pas moi et Simon.
- Il n'y a rien entre nous, renchérit ce dernier.
- Je ne suis ici que pour l'été.
- Je suis incapable d'envisager une relation sérieuse.
- Le sexe n'a pas besoin d'être sérieux, fit remarquer Suzanne.
La réflexion fit mouche auprès d'Olivia.
- Si justement, il devrait.