Barbara Taylor Bradford's A Woman Of Substance 30th Anniversary
De l'argent, il en faut, bien entendu, pour ce loger, se nourir, se vetir, mais une fois l'essentiel assuré, l'argent ne compte plus. Il devient un outil, un moyen d'acquerir le pouvoir. Et il est faux de pretendre que le pouvoir corrompt. Il n'avilit que ceux qui en font mauvais usage et sont prets à ramper pour le conserver. Bien exercé, le pouvoir peut au contraire ennoblir celui qui le detient.
"Relever un défi est toujours exaltant. Il n'y a rien de tel que le travail pour nous détourner de nos soucis et canaliser notre énergie."
J'aime mes enfants. Je les aime tous. Trop, peut-être. Pourtant, à un moment ou à un autre, je les ai sans doute meurtris sans le vouloir. Mais après tout, ne sommes-nous pas tous meurtris? La vie, les autres surtout se chargent de nous blesser, comme nous nous faisons du mal à nous-même.
Cecily leva les yeux. Au sommet de la colline se dressait Cavendon Hall, l'une des plus nobles demeures d'Angleterre et un véritable joyau d'architecture néoclassique.
Après avoir acheté cette terre de plusieurs centaines d'hectares dans les vallons du Yorkshire, Humphrey Ingham, premier comte de Mowbray, avait fait appel aux deux plus célèbres architectes de l'époque pour y bâtir sa résidence : John Carr, venu de la ville de York toute proche, et le grand Robert Adam.
Une fois l’édifice achevé, en 1761, Lancelot "Capability" Brown en avait aménagé les jardins, imposants et sophistiqués. On pouvait encore les admirer dans leur état d'origine au début du XXe siècle. Juste devant la façade du château, un lac artificiel avait été creusé, tandis que des jardins aquatiques s’étendaient a l’arrière du bâtiment.
C’était une chose curieuse que l’attirance. Au départ, il s’agissait toujours d’une réaction physique, d’une sorte de fascination pour l’apparence de quelqu’un… Le dessin d’un sourcil, le contour d’une joue, la forme d’une bouche, l’expression d’un regard, la couleur des cheveux, la démarche… Voilà ce qui captivait le cœur.
Malheureusement, la personnalité n’était pas toujours à la hauteur, et une femme qui en était dépourvue le lassait vite. Il adorait les jolies femmes ; mais à ses yeux la beauté n’avait jamais été suffisante. Elle ne pouvait le satisfaire à long terme. En fin de compte, elle était… ennuyeuse. C’était pourquoi il ne s’était jamais marié.
Un coup de chance. Mais la vie est souvent comme ça. Faite d’étranges rebondissements, de coïncidences, d’accidents qui se révèlent être des bénédictions.
Jamais un homme n’entre en érection, sans y impliquer et son corps et son esprit. Une femme peut faire l’amour sans désir. Il lui suffit de s’allonger en laissant l’initiative de l’acte sexuel à l’homme. Et si par malheur celui-ci ne la comble pas, elle ne blâme que lui. Rarement une femme se remet en cause sur ce plan.
Des odeurs délicieuses se répandirent soudain dans l'air... Du pain tout juste sorti du four, des pommes cuites et un soupçon de cannelle qui se mêlaient à l'arôme du café.
Elle ne portait pas de bague , mais cela ne signifiait pas grand-chose , aujourd'hui .Les gens mariés n'arboraient même plus d'alliance .
Jake Cantrell ralentit en approchant du lac Waramaug, à la hauteur de Boulders Inn, puis il freina, arrêta sa camionnette et regarda à travers le pare-brise.
Le lac était calme, sans une ride, avec un miroitement qui semblait presque argenté dans la lumière déclinante de cette fraîche journée d'avril. Jake leva les yeux vers le ciel anémique, tellement délavé qu'il paraissait aussi pâle et figé que l'eau. D'un vert sombre et abondamment boisées, les collines ondoyantes offraient un contraste marqué avec le lac qu'elles entouraient.