Car, depuis près de trente ans et jusqu’à ce jour, c’est souvent à Bruxelles que se décide le destin des Français, eux qui semblent pourtant si attachés au principe de souveraineté nationale.
Inégalités sociales et économiques, gouvernance politique de l’entre-soi, baisse du niveau scolaire, inefficacité des politiques environnementales, impuissance à régler les problèmes d’insécurité… Le constat dressé par les Français sur l’état de leur pays est lucide et sévère.
La culture est fondamentale car elle est génératrice d’intégration. Et je ne parle pas là que des enfants d’immigrés, car un enfant est un nouveau venu dans la société, et le rôle de l’école est de lui apprendre la vie en collectivité.
Toute une génération ne cesse de répéter « J’ai le droit », exprimant de manière péremptoire un « droit de s’élever contre » : l’école, l’autorité parentale, les règles communes et même la loi en général.
En effet, sur la liste des onze mesures les plus urgentes pour réaliser cette transition les trois mesures prioritaires relèvent du changement de modèle de production agricole : interdire tous les pesticides et favoriser l’agriculture raisonnée ( 52%), acheter local et de saison (50%), et interdire les modes d’élevage intensif (37%).
La prise de conscience chez les Français d’une nécessité d’agir de façon concrète pour la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique s’exprime clairement dans leur demande de voir engagée la transition agricole