Laurent Obertone - Passe-sanitaire, vaccins : La révolte contre Macron. 17 juil. 2021
Tu dois garder les yeux grands ouverts, et te battre pour exister. Parce que tu es programmé pour ça. Mérite ta vie. Tu amélioreras celle de tes proches, et la santé de ton pays. Ta démarche de bête blessée ne fait qu'exciter l'avidité des prédateurs. Quand le buffle boite, il est la proie des hyènes, et même les chacals viennent lui mordre les jarrets.
Tu vois ce paquet de clopes ? Sur les dix euros qu'il vaut, il en a pris huit. Tu vois cette bouteille de whisky ? Sur ses quinze euros, il en a pris huit Et je ne parle que de produit fini. Parce qu'il taxe aussi le vendeur, le distributeur, le transporteur, le fabriquant, le fournisseur. Tu vois ta voiture, devant le troquet ? Sur cent euros de plein, il en prend soixante. Il y a quelques années, il t'a rackette pour que tu passes au diesel, tu te souviens ? Maintenant il fait le contraire avec le super. Et puis ce sera l'électricité. Et d'ici quelques années l'hydrogène. Et tu paieras autant de fois.
Je m'appelle… peu importe mon nom, pour vous ce sera… Smith.
J'ai su très tôt qu'un jour j'atteindrais le sommet de cette belle et grande pyramide qu'est le Parti.
J'ai toujours voulu en être, entrer dans le saint des saints.
Au début, sans savoir, par " idéalisme ". Puis mes raisons se sont clarifiées d'elles-mêmes : servir pour se servir, et être servi. Voilà tout ce que je voulais.
Aujourd'hui, je suis un membre éminent du Parti intérieur et de la Police de la Pensée. Grâce à ce poste, j'ai tout ce que je veux.
Je n'ai aucun problème avec les rapports de force, la manipulation et les coups bas. C'est l'effort de guerre qui permet à Big Brother d'être ce qu'il est, et c'est ainsi que je peux en tirer pleinement profit. Échange de bons procédés.
Je ne suis pas le seul à agir de la sorte. Nous sommes légion.
Chapitre 2 : Le monde perdu.

Pire encore. Le Code pénal punit le viol simple de 15 années de réclusion (art. 222-23). Or, la moyenne des condamnations prononcées pour cette infraction est de 7,7 années de prison (Infostat justice). Par-dessus le marché, les peines prononcées ne sont presque jamais exécutées. Tout détenu bénéficie d'une réduction automatique de sa peine (20 % en moyenne). Il peut bénéficier d'une réduction supplémentaire, à discrétion de la justice, «s'il manifeste des efforts sérieux de réadaptation sociale» (art. 721-1). Pour le même motif, il peut encore bénéficier d'un aménagement pouvant se traduire par une libération conditionnelle à mi-peine (art. 729).
Dans les faits, presque tous les condamnés à moins de deux ans de prison échappent au mandat de dépôt, et purgent leur «peine de prison ferme » sous contrôle judiciaire, avec port de bracelet électronique, etc. Or, seuls 4 à 5 % des peines de prison ferme prononcées (non aménageables) sont supérieures à deux ans (Infostat Justice).
On voit donc qu'en France, pays développé, patrie des droits de l'Homme, à peine 1 % des violeurs sont punis, par même pas le tiers de ce que prévoit la loi...
À 99 % d'impunité, le pervers a de quoi se montrer confiant. Et nous parlons d’un des crimes les plus graves.
Près de 80 % des délits avérés ne sont pas sanctionnés par de la prison ferme. Il n'est pas rare de voir des émeutiers condamnés à des TIG. En cas de «mauvaise séquence» médiatique, l'exécutif annoncera de nouvelles lois pour satisfaire I'opinion. Et nul ne les appliquera.
Exemple type : en septembre 2021, Darmanin, qui a promis sans rire d’empêcher les trafiquants de dormir, annonçait une contravention de 135 euros pour «occupation illicite de hall d’immeubles ». Sauf que la loi du 18 mars 2003 sanctionne précisément «l’occupation illicite de hall d'immeubles » de 2 mois de prison et 3750 euros d’amende. Jamais appliquée.
Et une autre loi punit de 10 ans de prison et 150000 euros d'amende la «complicité de trafic de stupéfiants». Personne n’est en prison sous ce chef. L'État facilite même l'usage de stupéfiants, via les salles de shoot... Ce qui est théoriquement passible de 30 ans de prison et 7 500 000 euros d'amende.

Selon les derniers chiffres de l'Observatoire de la délinquance (2018) - courageusement supprimé par Edouard Philippe -, chaque jour en France, plus de 2400 majeurs se disent victimes de violences physiques, soit plus de 100 par heure. Près de la moitié dans l'espace publie, la plupart du temps «par un auteur inconnu» souvent accompagné ou armé. 600 personnes majeures se déclarent victimes de violences sexuelles, dont 265 viols ou tentatives. Chaque jour. Sachant que les mineurs sont encore plus touchés... Vous pouvez y ajouter une dizaine de pompiers agressés, une vingtaine de policiers et gendarmes blessés en mission, une centaine de véhicules incendiés, 2900 voitures vandalisées, 3100 vols dont 450 avec violences, 3 600 domiciles cambriolés, volés ou vandalisés...
Bref, le groupe vit bien.
Durant ces mêmes vingt-quatre heures, à peine 200 condamnations seront prononcées par les tribunaux pour violences volontaires, et seulement trois pour viol. Avec autant de stages, TIG, assignation, probation, mise à l'épreuve, peines tronquées, alternatives ou aménagées, sursis, etc. Mesure-t-on l'ampleur de l'impunité? Pourquoi, face à ce véritable ensauvagement, et malgré tous les «discours de fermeté», la justice est-elle si rare et si faible? Par exemple, toujours en 2018 - les chiffres des années suivantes sont si mauvais qu'ils ne seront jamais publiés -, pour 97000 viols et tentatives déclarés (ONDRP), 19200 plaintes ont été déposées (SSMSI), et seulement 1269 viols ont été sanctionnés par les tribunaux, pour un total de l 028 condamnations (Infostat justice).
Dans notre pays s’est déroulée une véritable révolution culturelle. On ne se sent intellectuellement supérieur que lorsque l’on prend position pour le criminel et qu’on s’efforce d’en minimiser la responsabilité. Faute de quoi on fait partie des bourgeois, des beaufs, de ceux qui stigmatisent, qui amalgament, qui raisonnent simpliste et qui votent sans doute populiste.
Rester ici, c'était se résigner à une espérance de vie digne d'une bande d'arrêt d'urgence.
Le Français prétend que la violence ne résout rien, parce qu'il croit que sa lâcheté a tout résolu.

Oui, Renaud Lorenzino n'ignorait rien de la situation. Et sa vision des choses était si noire, si pessimiste que pas un de ses adversaires, de droite ou d'extrême droite, n'oserait le soutenir publiquement. Pour lui, tout était perdu. Il n'y avait plus qu'à fuir. Dans les ascenseurs de Radio France, voici une heure à peine, il tenait encore d'en convaincre une ancienne conquête.
"Je vais te dire ce qui se passe. Il n'est plus question de l'habituelle petite guerre entre touristes et terroristes. La folie est lâchée dans les rues. Cette nuit tout sera pillé, détruit, sans distinction ni logique. Les itinérants et assimilés s'en donneront à cœur joie. Les petits Blancs des villes ont pris fait et cause pour ces malheureuses victimes de la société, comme nous le leur avons appris. Les petits Blancs des champs se tairont et attendront, parce qu'ils ne savent faire que cela. Pendant ce temps, le terrorisme va donner tout ce qu'il a, de peur de se faire voleras terreur et son chaos. Tous les employés qui font que ce pays tourne ne vont pas risquer leur peau pour leur travail de merde. Ils resteront chez eux. Il n'y aura plus de transports, de service, de communications, d'approvisionnements. Tous les circuits seront coupés. Finis les médicaments, la nourriture, le gaz, l'essence, l'eau potable, l'électricité, Internet, le téléphone, les secours, la police... Tout va s'effondrer. La ville va prendre feu. Des incendies gigantesques, puisqu'aucun pompier ne fera plus son travail, puisqu'aucun flic ne fera plus respecter la moindre loi. Ils seront livrés à eux-mêmes, ou affectés à des postes stratégiques prioritaires, qui ne consistent plus qu'à protéger les gens comme nous. Ailleurs, ce sera chacun pour soi. La rue est déjà livrée aux tirs, aux couteaux et aux flammes. Les moutons se terreront chez eux, où chercheront à fuir. Quant à nous, qui parlions hier de la France, parce que nous avions besoin de sa sueur pour payer nos orgies, nous devons l'abandonner au plus vite. Nous seuls en avons les moyens."
Elle avait objecté, sans vraiment y croire, que la force publique était puissante, et qu'elle pourrait reprendre le contrôle du terrain. Lorenzino s'était emporté.
"Mais réveille toi! L'Etat c'est quoi ? Trois cents milles fonctionnaires à peine, éparpillés dans des casernes et des commissariats, de par le pays. Cette force est dissuasive en un point précis, sûrement pas quant les adversaires sont des millions, et qu'ils se soulèvent le même jour, dans des centaines de villes et des milliers de quartiers, au sein même des corps constitués. Et tu sais trés bien qui gouverne. Tu sais très bien que ces institutions ne sont qu'une fiction. Tu sais très bien que ce pays est totalement castré. Tous ceux qui ont un semblant de responsabilités sont terrorisés par nos menaces. Personne ne fera rien, mets toi bien ça dans la tronche. N'oublies pas que je connais les meilleurs, à la sécurité intérieure. Ils n'ont pas joué aux cartes, ces dernières heures. Ils savent. Demain ce sera la panique totale, la majorité des habitants de ce pays violeront les lois pour se procurer des biens de premières necessités, en vue du chaos qui vient, qui est là. Ce sera la fin de toutes hiérarchies, de toutes les disciplines, de toutes les organisations, de toutes les confiances. Tout sera plié en trois jours. Les événements sont en marche, invincibles, et d'heure en heure feront de ce monde une chose qui n'a jamais été. Nous venons de perdre tout le pouvoir que cette société virtuelle a bien voulu nous concéder. Tout va cesser de faire illusion. Les comptes en banques seront vaporisés. Le papier va perdre toute sa valeur. Puis l'argent, les nombres, les lois, enfin les valeurs elles-mêmes vont disparaître. Ce sera la fin de la morale et la fin du verbe. Homo sapiens ne sera plus une espèce protégée. Tout ce qui comptera dans ce monde, ce sera la peur et les armes. Ce n'est plus une probabilité, c'est une certitude. Le miracle a pris fin. La France n'existe plus".