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Critiques de Benjamin von Eckartsberg (253)
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

Après l’excellente saga La chronique des Immortels, Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant s’attaquent à une nouvelle série prévue en cinq tomes de quatre-vingt pages : « Gung Ho ». Chaque tome sera également proposé en deux albums en format deluxe, limité à un tirage de 3000 exemplaires. Le lecteur aura ainsi le choix entre la version classique et le tirage spécial en dix tomes grand format enrichis d’un bonus d’une vingtaine de pages.



L’histoire se déroule dans un futur proche post-apocalyptique et invite à suivre les pas de deux adolescents qui intègrent l’enceinte fortifiée de la colonie n°16, également appelée « Fort Apache ». Les deux frères Goodwoody sont des « brebies galeuses » qui se font systématiquement expulser de chaque camp fortifié qu’ils rejoignent car ils éprouvent beaucoup de mal à se plier aux règles très strictes qui régissent ces petites communautés confrontées à une menace extérieure visiblement redoutable.



Lors de cette mise en bouche, Benjamin von Eckartsberg montre donc le fonctionnement de ces campements retranchés, ne dévoilant le visage de l’ennemi qu’en toute fin de tome. Il se contente donc de présenter les différents protagonistes, tout en laissant planer une menace, certes invisible, mais bel et bien présente. Le scénariste propose donc un récit d’anticipation assez classique mais parfaitement maîtrisé et particulièrement prenant.



Visuellement, le graphisme de Thomas von Kummant est de toute beauté. Outre des décors fourmillant de détails et des personnages réalistes et très expressifs, il installe une ambiance faussement optimiste à l’aide d’une colorisation chaude. Si ces couleurs printanières sont encore mises en avant par l’absence d’encrage, l’auteur parvient tout de même à y insuffler une menace latente, qui dévoile son visage en fin de tome. Le récit laisse alors une part plus importante à l’action et vire vers l’horrifique, abandonnant le lecteur avec l’envie de découvrir la suite au plus vite.



Une lecture vivement conseillée que vous retrouverez également dans mon Top de l’année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

"Gung Ho" plonge des ados dans un futur proche post-apocalyptique [...] Avec cette particularité que loin du gris-brun qui caractérise d’habitude les univers post-apocalyptiques, celui créé par le tandem allemand baigne dans de lumineuses et chaudes couleurs.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

Emballé par leur précédent série (malgré une parution un brin chaotique), j’ai tenté avec curiosité ce premier tome de la collaboration des deux auteurs allemands. Si je ne suis en général pas super fan de « survival », il faut reconnaitre que celui-ci est plutôt bien pensé, avec des personnages variés (à défaut d’être tous originaux) et des possibilités larges, ce premier tome d’introduction se laisse bien lire et accélère intelligemment le rythme en fin de volume. Mais ce qui emporte surtout l’adhésion c’est le graphisme hors norme du dessinateur. Virtuose et réaliste tout en étant très expressif, il est le véritable pont fort de cette nouvelle et prometteuse série. http://bobd.over-blog.com/article-gung-ho-vs-body-of-lies-121024294.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/ar..
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

On avait découvert les auteurs avec leur adaptation réussie, en trois albums chez le même éditeur, du premier roman des Chroniques des immortels, vaste saga fantasy de Wolfgang Hohlbein. Aujourd'hui, c'est avec une oeuvre personnelle et dans un univers de SF post-apocalyptique que le duo confirme ses qualités.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

Le script de Benjamin von Eckartsberg est simple et efficace. Les personnages sont bien caractérisés et, en quelques pages, l’univers est parfaitement mis en place. Même si les auteurs n’évitent pas les clichés, on se laisse facilement entraîner dans cette aventure aux personnages attachants.
Lien : http://www.actuabd.com/Gung-..
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Gung Ho, tome 1 : Brebis galeuses

Decorum : fin de civilisation. Un poste avancé, village grossièrement fortifié, cerné de tours de surveillance. Clairsemés, boiteux, des poteaux télégraphiques survivants disputent l’horizon aux bâtiments abandonnés, aux ponts et routes désaffectés crachant leurs rares carcasses de véhicules dévorées par la végétation. En mode grand spectacle, le trait livre des pastorales ciselées, aguichantes, esquissant le portrait d’un territoire fantôme reconquis par la nature. La couleur déploie sa vague chlorophyllienne, noie une mosaïque de vestiges évocateurs, festivités eschatologiques consommées d’un nouveau mojo postapocalyptique, obsédant, irrésistiblement invitatif : ça y est, vous y êtes ! Soudain le chant d’une sirène hurlant le danger exhorte à roder votre art de la fugue ; sans hésitation, courez ! Car ici, depuis longtemps, Sapiens a troqué son leadership contre une place de met de choix au buffet garni de la chaîne alimentaire. Et, quand le maillon du dessus est de sortie, il ne fait pas bon traîner ses guêtres en pleine zone de menace…



Déjà une décennie que le péril a surgi du froid. Que la « peste blanche » échappée de Sibérie a frappé, décimé. Homme après homme, ville après ville. Quand l’ouverture nous livre ses premières cases : les frangins Goodwoody, orphelins aux pédigrées encombrés, déboulent à « Fort Apache », une des colonies reliques de l’humanité déclinante. La dernière chance pour ces deux brebis galeuses…



Parlons franc ! D’emblée, le scénario libère une impression familière, la mémoire de chemins déjà empruntés où l’appréhension guette un ennui mortifère. Sauf ! En étirant avec talent la cordelette du temps, dénudant son univers par brides, installant pas à pas ses personnages dans un climat souvent insoucieux, Benjamin Von Eckartsberg instille la curiosité puis une appropriation bientôt évidente. La mise en bouche accrocheuse, suffisamment pour se laisser chatouiller par ses relatives imperfections, séduit tout à fait dans un récit qui resserre ses desseins autour des spécimens de l’espèce adolescence. Augurant des karmas marqués du filigrane William Golding, arborant les promesses d’une anticipation intimiste, plus proche de l’humain, l’histoire ébauche les contours d’un changement de statut espéré dont l’œuvre dissémine les premières pousses dans son incroyable esthétisme.



Les mains du dessinateur – en l’occurrence de l’illustrateur - façonnent des planches à la beauté asphyxiante. Parenthèse : sans m’exhiber Ayatolah du dessin dans ton gros nez labellisé « bd à papa », je confesse un goût certain du classicisme crayons-feuille blanche et quelques réactions épidermiques voire d'imbéciles préjugés quand l'infographie courtise le neuvième art. Alors heureux que moi ! Car j’ai rencontré un gourou… et je mourrai moins idiot (euphémisme). Prince du mulot, thaumaturge de la tablette graphique, alchimiste du stylet, ou qu'ajouterais-je encore : les compositions de Thomas Von Kummant sont simplement éblouissantes. Chaque case suggère une profondeur démentielle, libérant son lecteur abasourdi dans des cadrages virtuoses, dans la sophistication, la générosité du détail et une lumière exceptionnelle de maîtrise. Où la scénographie définitivement périlleuse devrait se parer d’ombre ou de désespoir, elle puise régulièrement ses couleurs à l'insouciance inhérente aux caractères des jeunes personnages, dans leur inspiration à vivre intensément. Esquivant un rendu graphique au style parfaitement réaliste, chacun des visages parvient néanmoins à insuffler un degré d’émotion, d’existence prêtant la respiration au papier. Les tempéraments archétypes, les remarques, les comportements banals ou les situations moins attendues en résonnent plus vrais.

L’immersion est totale, le pouvoir d’attraction irrémédiable.



Chronique d’un carton annoncé ?

Gung Ho ! Osons le pari !

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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

Ils nous entrainent dans un futur proche avec une ambiance d'anticipation. Le lecteur sent qu'il s'est passé quelque chose à l'extérieur, que le monde a changé.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Gung Ho, tome 1.1 : Brebis galeuses

Démarrage au quart de tour pour une plongée dans un univers attrayant qui réserve plein de surprises, Brebis galeuses a tout de la mise en bouche savoureuse qui devra confirmer pour convaincre.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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La chronique des immortels, tome 2 : Au bor..

Andrej Delany porte en lui une terrible malédiction : La mort lui est refusée, ce qui lui vaut d'être pris en chasse par l'Inquisition. Dans le village de Borsa, dans lequel il est revenu après de longues années d'exil, il ne trouve que des ruines fumantes et des cadavres. Il retrouve aussi son fils à l'agonie duquel il met fin en lui perçant le cœur de son épée. Il fait également la connaissance de Frédéric, qui lui conte les événements et qui semble porter cette même malédiction en lui... ensemble, ils partent sur les traces de l'Inquisition pour tenter de sauver les prisonniers.



L'arrivée de Frédéric dans la vie d'Andrej donne comme un nouveau souffle à son existence après la perte de son fils. Pourtant, il apprend bien vite que le jeune garçon porte aussi en lui cette incroyable capacité de régénération. Don divin ou pacte avec les démons ? Toujours est-il qu'Andrej se pose des questions... s'il considère Frédéric un peu comme le fils qu'il n'a plus, son fils aurait-il survécu s'il lui avait ôté le pieu qui le crucifiait plutôt que de l'achever ? Aurait-il pu lui aussi se régénérer de ses blessures ?

Des questionnements qui le taraudent mais sur lesquels il n'a pas le temps de s'attarder... l'Inquisition n'est jamais très loin...



Le second volet de cette saga nous emmène dans la cité de Constanta. Une ville portuaire fortifiée et bien gardée, qui retient prisonniers les survivants de Borsa, dont la mère de Frédéric. La totalité de l'album s'y déroule, une ville qui est en quelque sorte l'antre de l'Inquisition. Un cadre idéal pour développer le côté épique du récit, pour accentuer le caractère oppressif de la traque, du jeu du chat et de la souris.

Nous sommes par ailleurs nous aussi pris entre deux feux. L'action d'un côté, haletante, captivante. Et les interrogations de l'autre : quel est le secret de cette régénération des Delany ? Qui est ce Malthus qui semble lui aussi immortel (ou chanceux) ? Que cache l'Inquisition derrière le masque de la sorcellerie ?





La suite à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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La chronique des immortels, tome 3 : Au bor..

Deeelaanyy!!!

Doménicus, le frêre de la belle Maria,l'inquisiteur, le tortionnaire et incendiaire est mort. Est il vraiment mort?

Quoi???

Andrej Delany et Frédéric son neveu ont vengé le jeune Marius et leur village mis à feu et à sang.

"Le signal convenu, on y va."

Un marchand musulman, Abu Dun, a acheté les esclaves. Les deux compères vont embarquer clandestinement grace à Krusha.

"Espèce de porc!"

"Sale traitre!"

"Krusha, non! Je vous en prie ne faites pas ça!"

"Andrej..."

Un traquenard les attend et la belle Maria n'y est pas étrangère.

Quel est donc le secret des Delany? Qui sont les immortels buveurs de sang?

Ce troisième tome, BD très violente clot le cycle de la chronique des immortels, au bord du gouffre, adapté du roman allemand éponyme de Wolfgang von Hohlbein.

Le scénario très bien construit de Benjamin von Eckartsberg est illustré par Thomas von Kummant.

Les couleurs glauques, sombres donnent une atmosphère d'angoisse palpable, le jaune et le sanguinolant retranscrivent la souffrance et la mort écorchée vive.L'ambiance est pesante.

Cerise sur le gateau:une galerie de dessins de fans sur cet univers à part. Des fans de tous pays:Allemagne,USA,Espagne qui ont permis à l'illustrateur et à nous lecteurs de voir l'univers de la Chronique des immortels à travers d'autres yeux.
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La chronique des immortels, tome 2 : Au bor..

Voici le tome 2 de l'adaptation du roman allemand de Wolfgang Hohlbein La chronique des Immortels, au bord du gouffre, adapté en BD par le scénariste Benjamin von Eckartsberg et le dessinateur Thomas von Kummant.

Dans le tome 1,Andrej Delany, le banni, de retour dans son village à feu et à sang par l'inquisition (Noooonnnn!), avait trouvé son fils agonisant et l'avait tué pour lui éviter des souffrances inutiles. Parti (sur les traces des survivants déportés et réduits en esclavage) avec son neveu dans un esprit de vengeance, il arrive à Constansa, bourgade portuaire, et recherche activement le fourbe Doménicus.

Dans les rues, ce n'est que misère, saleté, une vraie cour des miracles surmontée des potences des révoltés pendus haut et court en guise d'exemple(Haaaaahhh!!).

Andrej et son neveu croisent la belle Maria. Au bord de l'aventure romanesque, Andrej apprend de l'inquisiteur Doménicus lui même que Maria est sa soeur, et Maria comprend qu'Andrej est le "diable à apparence humaine" que le fanatique recherche. Sacré dilemne!

Sacrilèges!

Assassins!

Deelaany!!!!!! Noooonnn!!!

Asuivre....

Moins de violence morbide que dans le premier tome, mais toujours cette ambiance sordide "moyenâgeuse" très bien rendue par les dessins,les couleurs glauques qui signent l'angoisse, les gros plans et les décors. J'ai préféré ce tome au premier car l'amour humanise un tant soit peu le guerrier Delany.

Cerise sur le gateau: à la fin de la BD, une galerie de dessins de fans de tous pays(Allemagne,France,Manille,USA,Suisse) absolument magnifiques qui montrent combien cette série est appréciée.
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La chronique des immortels, tome 1 : Au bor..

Adapté du roman de Wolfgang Holbein (Les chroniques des Immortels Au bord du gouffre) maître du fantastique, voici le premier tome de la série de trois BD éponymes sur un scénario de Benjamin Von Eckartsberg et des dessins de Thomas von Kummant.

La série de romans allemands de ces best sellers (La chronique des immortels) car il en existe d'autres comme Braises et cendres, met en scène le héros Andrej Delany(qui par exemple dans Braises et cendres chasse un Dieu déchu en 1666 à Londres)

L'histoire:celle d'un banni Andrej Delany, au moment de l'Inquisition qui a laissé, jadis, son fils Marius à la garde du père Toros de Borsa. A son retour, il le trouve torturé et agonisant dans le village mis à feu et à sang. Les survivants ont été déportés." Qui a fait ça?"

Après avoir enfilé le collier de Marius(seul bien qui les relie) Andrej va partir avec Frédéric, un Delany lui aussi, un enfant qui a assisté au massacre et veut venger les siens.

L'entente n'est pas vraiment cordiale, mais Andrej en guerrier, sait se défendre et impose vite sa loi (Hungh! Slitch! Sok! Hrhch!)dans une auberge frelatée.

Un accord se fera t il avec le mystérieux Krusha?

Delany rejoindra t il le jeune Frédéric après l'épisode sanglant de l'auberge?

Et quel est ce secret qui entoure le nom des Delany?

Le deuxième tome (au bord du gouffre) va nous éclairer!

Qui est Domenicus qui bénéficie de la protection du duc de Constansa et les attend de pied ferme du haut de son donjon?

Suspense!

Un peu trop de violence et de chair sanguinolante à mon goût mais d'excellents dessins et décors qui créent une ambiance surnaturelle d'angoisse dans des lieux de perdition.A feu et à sang:certains passages rouge orangés nous y font penser entrecoupés des brumes bleutées de forêts perdues et de villages abandonnés.
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La chronique des immortels, tome 3 : Au bor..

Ce troisième opus conclut le premier cycle de la série, rien n’assure pour autant qu’un second cycle verra le jour quand on sait que celui-ci a été réalisé sur une durée de 6 ans. Pourtant il mériterait d’exister tant on reste sur sa fin à la conclusion de l’album.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..
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