Benjamin von Eckartsberg

J’adore les adaptations BD des histoires d’Agatha Christie.

Une adaptation que je trouve réussie pour ce grand classique de la littérature policière. 

Il est souvent difficile de retranscrire un roman, ici, je trouve le pari réussi, j’ai été transportée dans l’histoire. 

« Le crime de l’Orient-Express » a été mon tout premier roman d’Agatha Christie, et c’est grâce à lui que j’ai pris goût aux romans policiers, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette adaptation BD.

La tension monte, monte et tout explose. Les jeunes se révoltent et tout dégénère....Les combats sont de plus en plus violents, les rippers de plus en plus énormes. Le suspense est toujours présent même si parfois on devine certaine chose. J'ai été très surprise à propos du père de Yuki! Les valeurs humaines sont bien mises à mal...

Tout ce que peut faire l'humain pour survivre, soit c'est de l'héroïsme, soit on tombe dans le plus sombre de l'être...

Tout cela permet à certains de grandir, de faire des choix.. d'écouter son cœur!

Je reste un peu sur ma fin...y aura-t-il une suite???

Bon, là cela commence vraiment à être violent. Un peu dur pour moi. C'est un monde apocalyptique où des jeunes ados et adultes essaient de survivre. Mais c'est sans compter la perversité de quelques uns. A chaque fois que le monde est dans d'effroyables difficultés il existe toujours des humains pour en profiter et devenir de plus en plus violents. Cela crée un ressenti d'une grande injustice chez les ados, qui pour certains sombrent dans la folie meurtrière.

On en apprend un peu plus sur les rippers, un tout petit peu...sur le vol du train... l'entraide s'organise pour sauver Archer et dénoncer les abus. A suivre

Ce troisième tome est basé sur les amours des ado mais pas que.... l'intrigue de l'attaque du train est mise de côté pour l'instant.

C'est un monde dur mais les jeunes s'entraident malgré tout. Surtout quand Archer veut dénoncer Bagster. Ce monde pervers d'adultes se retrouve partout... l'histoire se corse et je trouve qu'il y a de plus en plus de suspense... à suivre.

Les deux frères s'installent dans ce nouvel endroit. Les histoires d'adolescents continuent, cela donne un peu de piment. On ne sait pas trop d'où viennent ces rippers et pourquoi il y en a tant....

Les couleurs sont vraiment magnifiques, moins les personnages....

Une intrigue supplémentaire, le convois n'est pas arrivé à destination et ce n'est pas à cause des rippers....

Une BD prise au hasard...cela me fait un peu penser à walking dead...en plus ado...

L'histoire est intéressante, donne envie de poursuivre. Je n'adhère pas totalement au dessins, mais les expressions sont vraies. Du suspense, un peu de violence, l'arrogance des jeunes, le harcèlement, la drogue, la manipulation...tout y est....

Je me suis particulièrement attaché à Zach , par contre son grand frère est exaspérant.

On en sait un peu plus à bla fin de ce premier tome... à suivre....

En 1969, les États-unis souffrent toujours d'un profond racisme dont est victime Robert Hoffman et sa famille. Mais ce dernier doit également de battre contre ses prop6demons, hérités de la seconde guerre mondiale où il était pilote dans les Tuskegee airmen.



On alterne les séquences se déroulant en 1969 et celles se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, plutôt avec fluidité mais j'avoue que les plus intéressantes sont celles de 1969. Le racisme et la peur que fait régner le KKK sur la communauté noire est très bien retranscrite. De plus je trouve que le fil conducteur de la transmission père-fils, du stress post traumatique post guerre et de la réconciliation envers soi puis envers sa famille est très intéressante. Malgré des dessins un peu figés et informatisés, je trouve que les émotions ressortent bien du scénario.

Un bon diptyque qui ne fait pas que aborder l'aviation.

1969, Mark retourne chez ses parents après un an d'absence pour leur annoncer qu'il a quitté l'université pour une école de pilotage. Cela met son père hors de lui et pourtant Mark va apprendre qu'il a fait partie des Tuskegee airmen, le premier escadron de pilotes noirs de la seconde guerre mondiale.



A travers le drame familial qui se joue, c'est l'histoire refoulée de Robert Hoffman qui est racontée. Quels traumatismes la guerre et le pilotage lui ont-ils laissé pour que cela retentisse sur sa personnalité, l'éducation donnée à son fils et sa vie de couple ?

Basée sur l'histoire vraie des Tuskegee airmen, les auteurs nous décrivent une époque raciste où la ségrégation est encore très sévère aux USA. Et l'armée n'est pas en reste. Elle interdit aux noirs de se battre, les jugeant trop inferieurs, et donc relégués aux tâches subalternes. Mais pourtant un escadron de pilotes noirs va prouver sa valeur et ses compétences aériennes malgré une mauvaise volonté de leur hiérarchie blanche. Une page de l'histoire intéressante.



J'ai eu un peu de mal à accrocher au graphisme. Il a un côté un peu figé qui ne rend pas toujours grâce à l'harmonie des visages et des expressions. Je leur trouve un côté un peu trop propre, trop lisse dans les décors

Club N°50 : BD sélectionnée

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L'histoire des premiers pilotes noirs durant la deuxième guerre mondiale mais pas seulement.



C'est aussi la vie d'une famille noire de l'après guerre et d'une Amérique en grande partie raciste.



Un dessin surprenant mais agréable, fait à l'ordinateur ?



Aaricia

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En Amérique, l'histoire de la place des hommes noirs dans l'aviation militaire (et dans la société en générale) lors de la seconde guerre mondiale.



Les dessins très réalistes sont agréables et changent de ce qu'on peut voir.



Mel

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Excellent récit.



J'ai aimé le parallèle entre la seconde guerre mondiale et les années 60.



Vincent

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Le crime de l'Orient-Express (2017) est une bande dessinée de Benjamin Von Eckartsberg (scénario) et Chaiko (dessin), premier tome de la série Hercule Poirot, d'après le roman (1934) d'Agatha Christie. Le célèbre détective belge voyage vers Londres à bord de l'Orient-Express à l'initiative de M. Bouc, le directeur de la ligne. Mais le voyage ne sera pas de tout repos. Un meurtre étrange est commis alors que le train est bloqué par la neige. Une adaptation réussie d'un classique indémodable du polar.

J'ai très fortement apprécié l'aspect graphique de cette bande dessinée. Le trait, les couleurs, tout était bien choisi pour se placer dans une atmosphère vintage, mystérieuse, tremblante.

Bien qu'étant une fan des romans de la Reine du polar, je n'avais jamais lu le Crime de l'orient Express car à mon grand malheur, je désespère de le trouver dans la collection que j'ai, dans un état qui ne soit pas lamentable ni à un prix exorbitant. J'ai donc été totalement surprise par le dénouement de l'histoire.

Cependant, il m'a manqué quelque chose dans ce format, bien que le visuel est ravi mes pupilles, le format de bande dessinée manque de précision et d'indices, si bien cachés dans les textes de Christie.

Une excellente découverte donc, mais sans doute plus accordé à être dévorée après avoir lu le roman !

Comme d'habitude, "la reine du crime" nous emmène dans une énigme insoluble.

Je retrouve toujours avec grand plaisir Hercule Poirot et Le Crime de l'Orient Express est l'un de mes favoris : le dénouement de l'intrigue est pour le moins inattendu et j'ai plaisir à le relire pour essayer de trouver les indices qui auraient pu me mener à cette conclusion avant que notre détective belge ne la donne !

Toujours un dessin très maîtrisé de Dauger avec ses couleurs. La fin d’un très bon diptyque émouvant, violent et qui montre sous son vrai jour une Amérique qui n’a pas encore vraiment changé. Avec cependant de l’espoir pour conclure.
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Le retour d'Europe de Robert Hoffman a été pour le moins mouvementé. Pilote des Tuskegee Ghosts, il suit une thérapie pour recouvrer la mémoire, et combler quelques trous importants de son passé.



Mais le retour en Alabama est encore plus tragique quand on connait l'emprise du Klu Klux Klan et le sort réservé aux personnes de couleur sur place, à se demander si combattre les nazis n'était pas plus enviable.



Mais alors que nous sommes en 1969, d'autres événements vont venir assombrir les plans de la famille Hoffman. La date de naissance de Mark, leur fils, vient d'être tirée au sort, et il va devoir aller se battre au Vietnam, alors qu'il vient juste d'obtenir sa licence de pilote, et que sa petite amie, Jenny, lui annonce être enceinte.



Pendant ce temps-là, le thérapeute de Robert y est arrivé, ce dernier se souvient de tout, mais est-ce une bonne chose...



Très "belle" fresque de l'Amérique profonde des années cinquante/soixante, et le régime de terreur qui sévissait en Alabama, ainsi que dans d'autres états du sud. Même les héros de guerre y étaient traités comme des moins que rien, toutes et tous en fait, simplement sur base de la couleur de la peau...

Suite de l'histoire de Robert, pilote émérite pendant la seconde guerre mondiale, méprisé par les autres soldats à cause de la couleur de sa peau, et qui traine un trauma lourd lui procurant des cauchemars atroces et le refus du destin d'aviateur promis à son fils, Mark. Nous suivons deux trames temporelles, celle de Robert dans son unité durant la guerre et celle de fin des années 60 dans sa petite ville où il doit faire face à des membres du KKK qui vont monter en puissance et en violence tout au long de cet album.

Une histoire familiale émouvante, Robert et ses traumas, le KKK, Mark qui va devenir père et pourrait partir au Vietnam au grand dépit de son amie. Il doit lui aussi décider s'il va partir ou s'enfuir au Canada.

Les destins se répetent, l'héritage se perpetue même si on sent que la société commence à bouger avec et le personnage de Jenny, la compagne de Mark, tolérante, anti guerre et qui cherche à réconcilier le père et le fils.

A lire.

Le Crime de l’Orient-Express est sans doute l’un de mes bouquins préférés de Christie. Le huis-clos dans un train mythique, tous ces suspects, le décor enneigé, l’ambiance glaciale. Bref, de quoi rendre captif le lecteur. Je l’ai lu, et relu et j’ai vu les adaptations cinématographiques. Je ne m’en lasse pas. J’étais donc plutôt enthousiaste devant cette bd. Et je ne regrette pas la lecture. Bon, beaucoup de détails de l’histoire sont mis de côté, le format oblige, mais je trouve que l’essence du roman d’origine y est bien retranscrite. Les dessins ne sont pas du genre que je préfère, mais ils rendent tout de même justice à l’œuvre. Je vais me pencher plus en détail sur cette collection de Paquet qui adapte en bulles les romans de la Reine. Une excellente lecture.

J'ai du attendre quelques mois, que ce dernier tome arrive enfin à la médiathèque. J'ai don pris le temps de relire le tome 4, pour me remémorer le récit avant de me lancer dans la découverte du final.

Et quelques 10aines de planches plus tard, je ne suis pas particulièrement enthousiaste. C'est divertissant. Mais je trouve que certains aspects autour de la rébellion des ado, sont assez clichés.

Et alors que des éléments qui me semblaient assez intéressants étaient apparus dans le tome 4, ils disparaissent en quelques coups de sabre dans le tome 5.

J'ai le sentiment que des fils de récits ont été abandonnés en route, et celui qui est resté actif ne m'a forcément passionnée.

Et en plus il y a tellement de choses qui ne sont pas réglées...

Une adaptation vraiment réussite du célèbre roman d'Agatha Christie. Après s'être habitué au style graphique on se laisse porter par l'histoire.

Chaque détails important est parfaitement indiqués, le lecteur n'a plus qu'à mener l'enquête lui-même ou se laisser porter par la logique de Poirot.

C'est rapide à lire mais c'est bien fait et cela donne vraiment envie de lire la suite de cette série.
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Le traumatisme de guerre d'un des premiers pilotes noirs de l'aviation américaine.

Le récit alterne entre 1969 où se déroule l'action présente, et des souvenirs de 1942 alors que Robert Hoffman, alias Ghost, intègre les "Tuskegee Airmen": "C'est une page de l'histoire que nous écrivons. Nous tenons entre nos mains l'avenir des soldats noirs de l'Army Air Corp.". Les deux époques se font écho, d'une part parce que Robert, devenu un homme colérique et désabusé, continue de cauchemarder sur la guerre, et d'autre part parce qu'il subit toujours le racisme des blancs. Les insultes qu'on lui lance sont odieuses, révoltantes, et l'on comprend sa réaction. Mais pour son fils Mark, qui veut devenir pilote sans savoir que son père l'a été, l'attitude de Robert génère incompréhension et surtout conflit.



C'est par l'intermédiaire de lettres que son père a écrites à sa mère, et confiées par celle-ci, que Mark découvre l'homme qu'était son père avant la guerre. Le graphisme est très lumineux, quasiment dénué de trait noir, avec des phylactères en couleur différant selon les personnages. Le passage présent/passé est très fluide et équilibré. Robert part à la guerre plein d'entrain ("Je veux juste servir mon pays, comme n'importe qui d'autre"). Comme ses camarades, il a à cœur de prouver que les hommes de couleur sont aptes au combat ("Ils veulent juste nous voir échouer"). On ne leur facilite pas la tâche, isolés qu'ils sont sur leur base pour cause de ségrégation ("Nous ne pouvons pas échanger avec des pilotes expérimentés").



Les premières missions sont concluantes. Mais alors, quels sont ces événements que Robert a refoulés? Réponse dans le second et dernier tome!
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Série terminée avec ce 5e tome de Gung Ho. Je continue d’être charmé par les dessins de Thomas von Kummant, une patte numérique mais avec du style. Les expressions des visages sonnent justes. Il se dégage une luminosité des couleurs assez surprenante.



L’histoire s’affole avec ce dernier tome, Mort blanche. La menace extérieure latente se confirme, les tensions internes s’accroissent et des factions naissent. Gung Ho tient ses promesses quand aux dissensions entres les hommes mais je reste sur ma faim quand au développement du monde dans lequel on se trouve. Sans divulgacher, cela ne va pas bien loin, géographiquement parlant.



C’est tout de même une bonne série, à la frontière entre l’adulte et la jeunesse. Du drame, du romanesque, c’est déjà beaucoup.
Lien : http://livrepoche.fr/gung-ho..