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Critiques de Bernard Agnes (46)
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Bracelets d'écume

Embarquement immédiat dans la prose de Bernard Agnès. Et si je dis prose c'est parce que nous ne sommes jamais éloignés à plus d'un saut d'une puce de la poésie. D'ailleurs ce roman démarre (presque) comme le vers le plus célèbre de guillaume Apollinaire.



C'est ici un roman intemporel que nous propose l'auteur. La guerre présente comme un fantôme tout du long du roman, en bruit de fond, et ceux qui la vivent au quotidien.



Parmi les personnages Selim et Marie, et l'amour absolu de Selim pour Marie qui elle n'a plus guère d'illusions à ce propos. Nous voilà plongés pourtant dans une histoire d'amour adolescente forte et puissante avec toutes les contraintes d'un pays laminé par un conflit. Pourtant, on se surprend au fil des pages à suivre les rêves et les espoirs de ces deux-là, comme si la vie, plus forte que tout, poursuivait son petit bonhomme de chemin, presque par moment à en oublier le contexte et les contraintes générées. Deux journalistes suivent les élans amoureux de Selim pour Marie et pose la question de ce qui peut-être montré à la face du monde et les impératifs rédactionnels de conter une histoire qui ne sera en rien la réalité sur le terrain, pour le plus grand nombre. Ainsi, le journalisme demeure t-il une simple interprétation fantasmée d'un événement avec ses manipulations et ses mensonges, ou doit-il se contenter de montrer la réalité brute? Une question des plus contemporaine qui fait écho à l'incroyable défiance actuelle envers les médias.



Le tout est servi par une plume maîtrisée et poétique qui fait de Bracelets d'écume un court roman, mais dont la lecture est exquise.



Et puis comme le dit si bien la quatrième de couverture, si vous voulez savoir si Marie trouvera enfin l'amour il ne vous reste plus qu'à bouquiner ce petit saphir littéraire.



Je ne passerais donc pas par quatre chemins, deux détours et trois circonvolutions, le Bonoblog Chronicle décerne à cet opus de Bernard Agnès 5 bananes méritées.
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Voleur de rêves : De Marseille à Venise en pass..

Je remercie @librinova pour ce Sp, je sors de ce livre déboussolée. Et désolée ce livre n'était clairement pas pour moi, ou alors le moment n'était pas le bon, car je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire.

Le style de Bernard Agnes est très particulier, entre minimalisme dans les actions, et en même temps foisonnement de sensations, d'émotions visuelles.

De jolis voyages, des apprentissages de la vie. Sorte de roman autobiographique du parcours de l'auteur. Indéniablement pour moi ce livre a été un voleur de rêves, le rêve que j'attends du livre que je commence et qui n'est jamais arrivé.



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Voleur de rêves : De Marseille à Venise en pass..

Comme dans son roman « Bracelets d’écume », l’écriture de Bernard Agnes-Auteur m’a, une nouvelle fois, emportée dans son élan si inattendu. La forme autant que le fond du livre « Voleur de Rêves » m’ont saisie, car ils sont uniques, singuliers et remarquables.

Des phrases courtes. Peu de paragraphes. Ici, une phrase est un paragraphe… À moins qu’elle ne soit un vers de poésie ? Parce que chaque page est d’une telle sensibilité qu’elle ouvre un éventail d’images et d’émotions. L’auteur ne dit pas plus qu’il ne faut, mais il éveille nos sens : l’odorat, le toucher, la vue et L’ouïe. Et l’on voyage de pays en pays, de rencontres en rencontres, mais aussi dans le temps. Bernard Agnes tisse entre chaque évocation un lien subtil, un fil conducteur qui réunit chaque espace en un seul : la vie qui s’apprend, se construit, se confronte aux années qui filent. Celle de Patrick, celle de la génération des années 60, celle d’aujourd’hui, sans doute celle de demain.

La vie, justement, est signe de promesses et d’avenir possibles lorsqu’on est un adolescent. Mais comment s’affranchir de ce que l’on porte si vite sur les épaules : traumatismes familiaux, non dits, fantômes des guerres, violence. Comment s’initier à l’amour, à la sexualité, à l’érotisme, à la culture, à l’autre, en toute liberté ? Comment trouver sa place dans un monde qui change, qui balaie ce qui a été, qui reconstruit, qui offre tant de contrastes, de fissures, de désespoir jusqu’à en perdre, plus tard, le désir, la soif d’aventure, et la capacité de croire et de rêver ? Comment se projeter dans l’avenir ?

Peut-être faut-il s’éloigner de son quartier, de son environnement étriqué, même si Marseille est magique. Et si les adultes ou les jeunes qu’il côtoie, ne savent pas faire émerger ses désirs, faire éclore ses ambitions, lui, Patrick, va partir à leur quête et les cueillir, là où ils se trouvent. En s’essayant à l’aventure, au voyage, il en reviendra l’âme et le corps chargés de promesses. Il ne sera plus le même. Ainsi débute son voyage initiatique en compagnie de celle dont il est fou amoureux, mais avec laquelle il n’a, pour l’instant, pas dépassé le seuil des caresses et des baisers.



J’ai souvent eu l’impression que l’auteur nous présentait des cartes postales, qu’il les plaçait sous notre regard pour nous inviter, en même temps que l’adulte que deviendra Patrick, à en extraire tout le sens, la beauté, leur menace parfois, pour construire peu à peu un album de souvenirs dans lequel on se laisse couler pour renouer avec nos désirs profonds. Le regard. Il joue un rôle primordial dans ce livre : il est celui qui découvre, celui qui veut voir et attraper ce qui est dissimulé, suggéré, ou celui que l’on aimerait attirer sur soi. Comme le photographe et son modèle qui communient, comme la sculpture, son auteur et son observateur qui se confondent, comme le théâtre et le spectateur qui communiquent. L’un nourrit l’autre et inversement, créant une histoire intime, pour peu qu’elle soit fixée dans la mémoire, à travers les mots, et partagée avec autrui pour devenir immortelle.

« Et si vivre, c’était créer ? » se questionne Patrick. Tout ce qu’il voit, tout ce qu’il touche ou ressent devient œuvre d’art : les paysages, les gens, LO sa petite amie et son corps, sa nudité. Et ces œuvres d’art fécondent son esprit, lui donnent naissance, le révèlent à lui-même. Sa mission, il la découvre alors : transmettre le beau, l’émotion, l’essence du vrai, au moyen des mots, des photos, de la peinture ou de la sculpture. Son futur se construit par des « Et si, je… », « Un jour, je… » Des promesses, des envies.

Résisteront-elles à la perte de son innocence et à son entrée dans la réalité quotidienne, professionnelle, familiale, sociale et politique? Se terniront-elles à l’épreuve des années qui passent et du lot de soucis qu’elles occasionnent, le dépossédant alors de ses rêves récoltés, volés au présent, avec tant de passion? Ou bien, les réalisera-t-il ?



Je ne sais dans ce livre si j’ai assisté au regard de l’enfant posé sur l’adulte qu’il sera ou voudrait être, ou à celui de l’adulte posé sur l’adolescent qu’il était, rêvant d’amour, de paix, de voyages. Peut-être aux deux. Car l’adolescent, le voleur de rêve, a ramené dans ses bagages, son goût pour les voyages, pour la découverte de l’autre, qu’adulte il transmettra en se faisant passeur de mots et d’histoires.

Un roman exceptionnel pour lequel j’ai eu un vrai coup de cœur.





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Bracelets d'écume

Un vieux baroudeur et une journaliste évoquent l'amour de Selim, le musulman pour Marie, une chrétienne. C'est un amour d'autant plus impossible qu'en plus Selim est très jeune par rapport à Marie, déjà femme... C'est ainsi que nous « voyons » par les mots posés avec soin un enchaînement de tableaux ; le texte d'Agnès Bernard, déclare t'-il lui même dans son prologue, est construit en effet comme un reportage télévisé. Ce roman est particulier, surréaliste ; d'ailleurs, son texte me fait penser à « L'écume des jours « de Boris Vian. En effet, selon moi, l'auteur exprime également, à travers son oeuvre ( tout comme Boris Vian), tout le caractère désespéré de l'existence humaine. Ah … l'amour de Selim … Il est absolu, si pur … qu'il nous touche. Et tout au long de ce récit, revient toujours cette question : faut-il tout montrer ? Bravo à Agnès Bernard pour avoir osé et su à merveille créé son propre style de roman !
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Bracelets d'écume

Comment parler de ce livre ? L’auteur nous prévient pourtant. C’est un conte. L’imaginaire, la poésie, le rêve voire le surréalisme s’invitent, Mais ce conte est ancré dans le réel désespéré et désenchanté d’une ville en ruine et en guerre. À quoi rêve-t-on quand on est un enfant, un ado, une jeune fille, quand on sait à tout instant qu’on peut mourir le lendemain ? La pureté côtoie le sordide. Les petits riens prennent une importance démesurée.

Heureusement, il y a la mer.

L’auteur écrit bien. Sa plume glisse d’un univers à un autre, créant un monde particulier qui lui est propre. Il cherche à nous donner à regarder ce qu'on ne fait que voir ou, plutôt, qu'on ne voit plus. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai pensé à Violaine dans la pièce de théâtre de l’écrivain Paul Claudel, « l’annonce faite à Marie ». À jean Giraudoux aussi. Ou encore à un tableau impressionniste, qui procède par petites touches. Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Moi, je l’ai aimé. Il faut découvrir Bernard AGNES.

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Marseille la blanche

Un polar foisonnant plein d'humanité...

Que dire qui n'a pas déjà été dit sur ce roman intense, foisonnant et captivant? L'auteur maîtrise parfaitement l'art de la narration : littérature, théâtre, poésie et cinéma se conjuguent habilement pour nous entrainer dans les artères sombres et troublantes de Marseille qui vibre à l'unisson de son personnage principal, un commissaire tourmenté, lui-même balloté entre rêve et réalité, entre onirisme et cruauté des évènements qui se succèdent sans temps morts. Une des particularités de ce roman policier est de ne pas éluder des sujets brûlants d'actualité comme le terrorisme, l'immigration clandestine ou encore le racisme sous sa forme universelle, sans complaisance ni manichéisme. Une œuvre dense, pleine d'amour et de haine, de poésie et de réalisme cru, de rebondissements et d'humanité. 700 pages qui se dévorent rapidement avec beaucoup de plaisir.
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Bracelets d'écume

Cette couverture, je l'ai vue en passant et elle m'a trottée dans la tête un moment. Nul doute que ce sont à présent les mots de l'auteur, sa poésie, sa force qui resteront gravés dans mon coeur, ma peau, ma tête. Sans doute un peu des trois tant le livre vous accroche par tous les sens. Un roman rare, dans lequel il est bon de se laisser embarquer sans chercher à comprendre qui est la narrateur, où commence la réalité, où s'arrête le rêve. Les mots, les images se suivent, les sensations, aussi. La liberté de Marie, l'amour de Selim, sa rage, sa candeur, sa force. La guerre criarde, dégueulasse adoucie par le ciel d'un berger, les étoiles qui scintillent, l'odeur du jasmin, et la voix du conteur à l'ombre d'un figuier....

Une histoire de guerre, une histoire d'amour, une histoire d'enfance, de corps dévoilés, révélés, abîmés, dévorés... Une histoire à ne surtout pas louper !
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Bracelets d'écume

Tenter de résumer ce livre serait presque une impolitesse. Ce serait le dénaturer et le vider de sa substance singulière, aussi légère que lourde.

Je n'ai pas non plus envie de le nommer « roman ». Il n'y a pas d'intrigue au sens propre. Bien sûr, on entre dans un contexte de guerre, on rencontre des personnages, on chemine d'un début vers un dénouement, mais au-delà de ce schéma bien connu, et finalement qui, pour moi, n'a pas vraiment d'importance ici, il y a surtout, et avant tout, cette musique qui nous porte : la musique de l'océan, la musique des mots, la musique de la volupté, la musique de l'espoir, la musique funèbre de la mort, de l'enfer, de la cruauté, de l'amertume. On avance au rythme du « bruit des vagues, du roulement des canons ». Dans ce chant, chaque couplet nous propose une scène différente mais qui fait écho aux autres. Les refrains sont un foulard, un coquillage, un rat, un miroir qui reviennent régulièrement, comme s'ils formaient un fil conducteur. Et tout cela ne devient déroutant que si l'on reste ancrés dans des habitudes de lecteurs peu autonomes, auxquels l'auteur devrait mâcher tout le travail.

Aussi, ce livre est un lieu où « la frontière entre fiction et réalité est abolie » Selon notre sensibilité, nous choisissons ce qui est de la réalité, du conte, du rêve ou du fantasme. Nous sommes au coeur de tous les possibles et nous cheminons de l'un à l'autre : Un amour possible dans un conflit, une joie possible dans l'enfer, l'espoir et la vie possibles dans une ambiance de mort. le beau côtoie le laid, le rêve côtoie le cauchemar, la pureté côtoie la salissure.

La force de ce récit poétique est de nous éveiller au pouvoir des mots qui permettent de créer le monde, de lui donner (d'inventer peut-être) toute sa profondeur et sa légèreté. le pouvoir des mots rejoint celui des photos, à travers les deux journalistes venus faire un reportage dans ce pays en guerre : qu'ont-ils le devoir de montrer ? Comment doivent-ils le faire ? Nous rejoignons ici un thème rejoignant les questions éthiques.

Il serait bien dommage de passer à côté de « Bracelets d'écume » car il dépose sur nos pensées une trace indélébile.

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Bracelets d'écume

Avec des mots savamment juxtaposés et des phrases parfaitement maîtrisées, l'auteur m'a emportée vers d'autres rivages. Grâce à lui, j'ai entendu la mer dans un coquillage, j'ai vu dans le ciel des moutons, j'ai eu envie de pleurer, émue par l'histoire de cette petite fille serrant dans sa main la photo chiiffonnee de sa maman. J'ai suivi l'insaissable Marie et Selim le conquérant qui a abattu vaillamment un rat. Et j'ai aussi aperçu un figuier abritant un conteur entouré d'enfants et de ruines. C'est un livre étrange, poétique et émouvant.
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Marseille la blanche

Il pourrait s’agir d’un roman policier. L’enquête se focalise sur un attentat, mais qui se déroule en pleine campagne électorale. Ce qui complique toujours la tâche, car il faut aller vite pour que les politiciens puissent se faire bien voir par les électeurs. Mais ce roman nous entraîne bien au-delà d’une simple quête de la vérité sur un attentat.

C’est un roman à multiples facettes, voilà pourquoi j’ai évoqué une saga. Plusieurs histoires en une seule, le tout unifié par le personnage central. De par l’articulation des différents éléments, le livre tient en haleine, il y a ce besoin tourner les pages pour se laisser bercer par les mots et parce qu’il y a l’envie de savoir, d’aller plus loin, plus en profondeur.

La richesse de ce roman tient aussi dans le nombre de sujets abordés. C’est le talent de l’auteur d’avoir bien structuré son récit pour qu’il n’y ait pas de dilution, pour ne pas perdre le lecteur. On se laisse porter entre rêve, réalité, souvenirs, sans toujours savoir où se situe la frontière, ce qui laisse planer pas mal de mystères. Mais il y a bien une colonne vertébrale au texte, qui n’est jamais perdue de vue et permet un voyage extraordinaire.

Le style est enlevé, bien qu’unifié il s’adapte aux différents rythmes de cette histoire. Tantôt doux, tantôt vif et puissant. Car il faut dire que ce roman aborde aussi plusieurs genres : policier, théâtre, romance dans le bon sens du terme.

Un très bon livre, qui en plus a le mérite de nous faire changer d’air puisqu’il nous entraîne à Marseille et non dans le sempiternel Paris qui sert trop souvent de décor aux enquêtes policières. Une histoire à découvrir, c’est pourquoi je préfère ne pas trop en dire, pour conserver tous les mystères et toute l’étendue de cette saga…
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Bracelets d'écume

Quand la vie est racontée, façonnée, sublimée… que reste-t-il de la réalité ?



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans la plume poétique de Bernard Agnès qui nous enivre jusqu’à la lie de ce conte, de cette douceur noire qui vibre dans ce pays en ruine, suspendu dans le temps, suspendu pour ces enfants… Un grand merci à toi, Bernard pour ta confiance.



Nous nous glissons dans ce pays où le bruit ambiant est celui des balles et des obus tirés. Qui morcellent les pans de murs, qui déchirent la terre et détruisent les maisons, ainsi que les vies qui les habitent.

Au milieu de ce funeste paysage, des âmes virevoltantes apparaissent, véritables petites têtes brûlées, innocentes et pleines de rêves. Selim et Marie. Selim amoureux fou de Marie, fera tout pour tenter de lui prouver son amour... Y arrivera-t-il ?

Lucile et Michel, fraîchement débarqués sur ce conflit, sont là pour raconter. Mais raconter quoi ? Montrer. Mais montrer quoi ? Tout se déroule dans ces deux questions...



Spectateurs perdus et empathiques ou débonnaires, lecteurs et journalistes se créent par de multiples ramifications intellectuelles ou d'expériences, leur propre histoire des images qui défilent sous leurs yeux. La plume de Bernard Agnès nous entraîne dans un tourbillon poétique et nous trouble par les pistes qu'il nous suggère.



RACONTER une histoire. Mais laquelle ? Celle de l'amour qui unit deux êtres ? Ou celle de la guerre et des meurtrissures jalonnées sur son passage ?

Vivant est celui qui n'a pas encore touché terre au côté de la poussière...



Ce livre, cette histoire, ce conte devrais-je dire est doux, mais cru, poétique et douloureux. On se glisse dans les lignes triturées de cette vie qui est la leur, qui est la sienne. On se coule dans ce paradoxe de la vie. La liberté de vivre, de rêver, de pouvoir encore espérer. Mais en fond d'écran, on entend, on voit tous les petits rappels à l'ordre de la réalité.



RÊVEUR Entre fantasme et réalité où est la frontière ? Selon par quel bout de la lorgnette on regarde, on ne voit pas la même chose, on ne veut pas percevoir les mêmes choses... Un amour possible dans un conflit. Une joie possible dans l'enfer. L'espoir et la vie dans une ambiance de mort.



CONTEUR, nous le sommes tous. Sublimer, nous le pouvons, en fonction de se que l'on attend de nous, même inconsciemment. On cherche dans son âme ce qui nous parle le plus, on s'accroche à des convictions ou bien nous sommes « vaccinés » et on conte une nouvelle histoire, plus crue, plus rêche, plus dure.



ESPOIR c'est ce que l'on ressent avec une pointe d'amertume dans les lignes de ce livre. C'est beau et sombre à la fois. Magnifique et terrible. On est entraîné dans des sentiments et des émotions contradictoires. Ce livre nous colle à la peau, il nous triture les méninges et on se perd dans la volupté de ses histoires, de ses âmes...



Il me sera difficile de vous en parler plus sans que vous l'ayez lu. C'est beau. La plume se pose en maîtresse, on s'installe et on vole à ses côtés.



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à la découverte d'un conte doux amer, « Bracelets d'écume » de Bernard Agnès. Une plume fabuleuse, qui nous perd entre fantasme et réalité, amour au cœur d'un conflit, espoir au cœur de la vie. 😊
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Marseille la blanche

Atypique et percutant

Après quelques pages, je me suis dit : « Où m’emmène Bernard AGNES ? » Et puis, très vite, je me suis laissée porter par le texte, passant d’une époque à une autre, d’un récit introspectif au théâtre, d’une enquête policière à une scène érotique. Comment l’auteur a-t-il réussi à faire entrer tant d’éléments dans son texte ? Je me le demande encore : passé et présent se mêlent pour évoquer le racisme, la mort, l’amour perdu et celui peut-être à venir, les manœuvres politiques, le terrorisme, les liens familiaux… Un roman complexe et dont le postulat pourrait être simple : Patrick mène une enquête à la demande d’un juge. Mais tous les personnages sont si tourmentés, fourbes ou obscurs que rien n’est simple.

De l’Antiquité à aujourd’hui, Marseille est toujours là malgré tout. Marseille la Blanche me laisse dans le cœur une impression étrange et durable. Ma lecture m’a laissée toute chamboulée.

Je n’en dis pas plus sur l’histoire pour vous inviter à le découvrir car c’est un livre que l’on doit aborder avec un esprit ouvert. Dernier conseil : osez le lire !

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Marseille la blanche

Quand on part à la recherche de soi, à la recherche du passé, on y rencontre l’autre…



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre somme toute très atypique et très bien fait ! Je remercie Bernard Agnes pour sa confiance ! C’est une sacrée histoire qu’il nous livre là ! Je ne suis pas certaine d’arriver à vous transmettre tout ce que j’ai pu ressentir à sa lecture…



Nous nous retrouvons aux côtés de Patrick. Un attentat, une pièce de théâtre, un juge, une campagne électorale… Cet homme est tourmenté, coincé dans une vie qui ne lui plaît pas, coincé dans un environnement particulier, dans des conditions singulières.

Ce flic qui cherche à fuir, mais à comprendre. Cet homme qui cherche une liberté poétique, mais terre à terre dans les travers de notre société.

De ces sujets entremêlés dans une population hétéroclite comme celle de Marseille, on replonge au temps de Mythos (celui de la mythologie hein) et on embarque sur le voilier de l’histoire, de la philosophie, à la rencontre du théâtre des civilisations, au détour du chemin de garde qui nous montre les sujets terribles de notre temps…



Cette cité phocéenne, qui couve, qui couvre, des sujets forts que seul un polar est capable de contenir. Que seul un céphaloclastophile est capable de nous transmettre avec minutie et doigté.

On voyage dans le temps, on voyage dans la tête de Patrick, on voyage dans Marseille, dans le passé, le présent et le futur. Petit à petit, on remonte ce fil d’Ariane, grâce aux couleurs, aux odeurs, aux senteurs, mais également aux mots, aux philosophies, aux émotions, à la sensualité des sens, à l’enquête de notre écrivain, flic, photographe, père, amant, aimé.



C’est un polar atypique, je vous avais prévenu. Mais il est beau. Délicat, tout en appuyant là où ça fait mal. En abordant des thèmes forts : le racisme, le terrorisme, l’immigration, les castes, la politique, les pantins, les marionnettes d’un théâtre maintenu par les cordes d’un monteur.



L’écriture de Bernard Agnes est emportée, poétique, arrachée et sensuelle. On glisse dans un tourbillon qui nous transporte ! Et finalement, le commissaire arrivera-t-il à comprendre la filière ? Arrivera-t-il à mettre le doigt où il faut pour déjouer le temps ? Déjouer le crime, déjouer le rêve de certains ?



Ma chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir cette plume atypique, celle de Bernard Agnes dans « Marseille la Blanche ». Un commissaire, père, ami, photographe, écrivain qui vous transportera dans Marseille. Qui soulèvera quelques pierres poncées par le vent, quelques rêves échappés des songes…
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Bracelets d'écume

Rencontré au salon du livre de Marseille, j’avais promis une chronique sur « Bracelet d’écume » à Bernard Agnes son auteur. Livre qu’il m’a gentiment offert afin de le faire gagner lors d’un des nombreux « Concours Livresque » sur ma page Facebook. Je tiens à le remercier encore une fois.

Son livre, je dois l’avouer n’est pas du tout mon style favori car c’est un mélange entre roman d’amour et poésie et vous le savez je suis plus polars et thrillers. Mais voilà, être chroniqueur c’est lire de tout pour respecter le travail des auteurs et je m’en serait voulu de ne pas l’avoir fait. Dailleurs, je ne suis pas mécontent puisque j’ai découvert une belle plume de Marseille qu’est Bernard Agnes.

Je n’ai pas grand chose à dire étant donné que tout le long du livre et qui se lit très vite avec ses 131 pages, vous êtes plongés dans une histoire d’amour forte et puissante entre 2 jeunes adolescents qui se nomme Selim musulman puis Marie chrétienne dans un pays en plein conflit et qu’ils sont suivi par 2 journalistes en quête d’informations et la manière de le montrer au monde.

L’auteur dans son prologue nous pose cette question « Que faut-il montrer et faut-il le montrer ? Être témoin et ne rien dire, c’est être complice ? Montrer, c’est justifier les atrocités ? En fait il n’existe que ce qui est montré sur les écrans »… Sans vous spoiler, je vous invite à le découvrir en le lisant, puis surtout pour savoir si Marie trouvera l’amour dans cette ville dangereuse.

Enfin petite mention aussi à la couverture et sa photo. Comme vous le savez, en plus de son résumé, je choisi mes lectures en fonction de sa couverture. Et pour ce dernier, l’auteur lors d’un échange que nous avons eu après le salon m’a dit que c’était sa petit-fille qui gambadait sur une plage du Portugal et je trouve que c’est une magnifique photographie ! Je tenais à le dire.
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Marseille la blanche

Marseille la Blanche de Bernard Agnes.

Sans surprise, Marseille la Blanche de Bernard Agnes caracole avec les sommets de la littérature. C’est ici un livre monde comme on les aime : dense, complexe, tortueux servit par une plume ciselée aux petits oignons : théâtrale, poétique, érotique, cinématographique, graphique. Parce que Bernard Agnes ne se contente pas d’écrire, il peint avec les mots et nous chatouille la rétine avec le son des cigales. Alors oui, il s’agit d’un polar, d’une enquête à première vue, parce qu’au final ce sera avant tout pour le lecteur un voyage littéraire sans concession, comme on en lit si peu de nos jours. Puissance de l’écriture, intensité du style, puissance de l’histoire. Préparez-vous à fouler le seuil d’une polyphonie intérieure, celle du personnage central et embarquement immédiat dans Marseille la Blanche et ses 600 pages dont pas une seule n’est à jeter. Dès lors un seul mot me vient à l’esprit : Respect Monsieur Agnes.

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Marseille la blanche

En refermant « Marseille, la blanche », je me suis demandé comment je parviendrais à rédiger mon retour de lecture !

Il y a l’histoire, ou disons l’intrigue, bien sûr : un homme, Patrick, est chargé d'enquêter sur un attentat pendant une campagne électorale à Marseille. Nous voici donc engagés dans un polar… Et bien de cela, ne soyez pas aussi sûrs, car en fait, l’essentiel n’est pas là. Mais réfléchissez un instant : la vie, n’est-elle pas cela : un début, une fin et au milieu… un cheminement fait d’impasses, de rêves, d’indignations, d’amours, de regrets, d’un tourbillon d’expériences ? Et, bien sûr, chacun le vit à sa manière, en le narrant avec sa propre subjectivité…Qu’est ce qu’est la réalité sinon ce que l’on en fait soit même avec ses fantasmes, sa sensibilité ? Je pense que le message de l’auteur est là aussi.

Bernard Agnès, son talent, c’est sa signature inimitable : il nous mène dans l’atypique en nous déroutant un peu, mais en organisant son récit de manière cohérente, de façon à ce que le lecteur ne se perde pas dans ces traverses qui se rejoignent finalement pour donner du sens au roman. Je parlerais de "correspondances" temporelles. « Marseille, la blanche" mêle différents genres : la narration, le théâtre, le cinéma, la poésie et nous fait traverser des ponts pour relier le passé, les souvenirs, le présent et l’avenir incertain. C’est ce que j’avais déjà éprouvé à la lecture de son brillant « Bracelets d’écume ». Je me demande si Agnès Bernard ne prend pas plaisir à jouer avec nous, en nous incitant à « voir » le dessous des choses, le dessous de ce qui parait évident… En d’autres termes, il rend le lecteur actif et fait confiance en sa sensibilité !

Il s’agit d’un roman grouillant de sujets actuels, souvent dérangeants : le racisme, l’immigration clandestine, le terrorisme, l’éducation des enfants, le non respect de la terre que l’on détruit… et dont les conséquences désastreuses montrent la souffrance et la dégradation de notre société contemporaine. Et pour parler du présent, il faut bien faire un saut dans le passé… l’histoire de Marseille nous est merveilleusement bien contée.

Préparez-vous à être traversés d’émotions bien différentes : l’horreur de certaines scènes nous secouent, l’érotisme de certaines autres nous rempli de frissons de plaisir, les moments ou s’exprime l’amour filial nous émeut de tendresse, et les zestes d’humour nous font sourire.

Qui de Patrick ou de Marseille est le héros de ce roman ? A vous de décider. Marseille qui se construit depuis des millénaires et qui semble bien vacillante dans notre société qui rase tout de sa beauté ? Patrick qui est finalement « coincé » dans sa vie, ne sachant plus bien qui il est et quelle direction prendre ? Finalement, ce roman ne serait-il pas une introspection de ces deux personnages ?

Ce que j’aime particulièrement chez cet auteur : sa manière de bouleverser nos habitudes de lecture en nous proposant des romans inattendus, autant par leur forme que leur contenu, et surtout son écriture et son talent poétique.

Foncez, lisez « Marseille, la blanche »

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Marseille la blanche

Marseille la blanche de Bernard AGNES

Les Amours de Sable - Échos de la Mémoire

Librinova



On peut dire que dès les premières lignes, on prend une claque, à tel point que je me suis arrêtée de lire, visualisant la scène plusieurs fois avec horreur. Le ton est donné avant le grand plongeon dans l’histoire ou le cheminement devrais-je dire où le personnage principal est en fait Marseille. Ah Marseille ! Ville adorée par mon grand-père originaire de Martigues et dont je découvre tels des tableaux les souvenirs de Patrick ancien prof devenu flic. Ancienne enseignante, j’y retrouve des morceaux de vie que j’aurais pu écrire tellement l’éducation chante la même chanson que l’on soit en banlieue ou à Marseille.

Et au milieu de toutes ces peintures humaines, l’auteur nous donne l’illusion de sauter d’un thème à un autre mélangeant scènes de vie, clin d’œil politique, amour, haine. Tout y est et déversé au travers d’un style politique et convaincant.

Ce livre est déroutant alternant entre style littéraire ou théâtral, poétique ou incisif.

Dérangeant tout en étant captivant.

Un roman peu ordinaire qu’il faut absolument lire sans s’effrayer du nombre de pages : 750 tout de même. Que l’on se rassure, on ne s’ennuie pas et on ne voit pas le temps passer !



https://www.amazon.fr/Marseille-Blanche-Amours-Sable-Mémoire-ebook/dp/B07C41CY1S



Des phrases coup de coeur

« C’est le passé, c’est le pays, c’est l’avenir, qu’ils serrent ainsi entre leurs bras. »

« Un pays qui gaspille la richesse que sont sa jeunesse et celle que peut devenir son immigration, un pays qui n’est pas capable d’investir dans les forces vives de son avenir, est un pays en voie de sous-développement. »

« Il me plaisait de croire que mon mal de vivre venait de ce que moi aussi je n’étais pas encore devenu adulte. »
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Bracelets d'écume

Mon avis





Je remercie Bernard AGNES de m'avoir envoyé son roman « Bracelets d'écume » gagné récemment lors d'un concours organisé sur le groupe de mon amie Geneviève MONTENON. J'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et poétique de cet auteur.



Bernard AGNES nous conte l'histoire d'amour de deux jeunes gens que tout oppose : Selim et Marie, le premier est musulman et la seconde catholique.



Ils sont filmés par deux journalistes Lucile et Michel qui couvrent les événements tragiques se déroulant dans une ville détruite par les bombardements.



Quels messages, ces journalistes de guerre feront-ils réellement passer dans ce pays ravagé par les conflits ?



J'ai beaucoup aimé ce court roman, original, très bien écrit, qui fait penser à un joli conte par lequel, au fil des mots de l'auteur, le lecteur visionne les images des joies de l'enfance, emplies d'amour et d'espoir, face à celles des horreurs de la guerre.



Un très bon moment de lecture.





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Bracelets d'écume

Un roman émouvant et poétique dans un contexte de guerre

L’amour du point de vue de Selim et Marie, plus tout à fait enfants, pas tout à fait adultes.

Marie et Selim se racontent, le conteur les raconte aussi. Sont-ils nés de l’imagination du conteur ? Et les journalistes qui les interviewent manipulent-ils leurs paroles ?

Dans une ville ravagée par la guerre, entre ruines et camp de réfugiés, les repères se perdent. Reste peut-être l’amour.

Bernard Agnès, d’une plume poétique et envoutante fait jaillir l’émotion qui poursuit le lecteur, une fois le livre refermé.

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Voleur de rêves : De Marseille à Venise en pass..







Qui pourrait ne pas se retrouver dans ce roman qu'est ''Voleur de rêves, l'adolescent dans ses premiers amours ?

Monsieur et Madame Agnès, votre écriture à 4 mains pourrait susciter des envies si de jeunes lecteurs visaient votre roman. Vous avez su me faire découvrir des lieux et réveiller mon besoin de liberté.

L'envie de retrouver la bouche de l'autre, de se noyer dans ses bras rassurants. Ce processus de construction est nécessaire au développement de chacun d'entre nous. En effet, l'amour a grandi , au cours de découvertes de soi, de l'autre, des autres, mais également de déceptions de soi,de l'autre, des autres. Ce couple que forme Lo et Pat a su s'écouter, se conseiller, se contredire, se quitter, se rassurer. Écoutant les plus grands, les autres, voyant que chacun avait besoin et le plus nécessairement possible l'envie d'esquiver les règles chacun à sa manière.

Même si l'eau et pâte ; )se comprennent au premier coup d'œil et ont l'impression de ne faire qu'un, il n'en reste pas moins que l'un fait grandir l'autre. Et même s'ils ont envie de ne faire qu'un , la règle de mise dans nos histoires restera que 1 + 1 est égal à 2.

A l'adolescence, ce sentiment enivrant d'être invincible, d'être le maître du monde avec toujours ces mêmes questions égocentriques taraudantes. Qui suis je? Est ce que c'est bien ce que je fais? Mais Pat arbore un tout autre langage, nous régalant avec toute sa sensibilité à vif, et nous plonge ou nous laisse imaginer des phrasés poétiques exacerbés . Quant à Lo ... Elle se découvre dans le regard de Pat et nous fait découvrir sa sensualité et Marseille, avec assurance. Tu n'as pas besoin de mots écrits pour me comprendre.

On se balade, on visionne, on imagine: la richesse du texte, le détail des mots glissés sur les pages visent à nous faire découvrir des quartiers et des lieux marseillais nous plongeant avec grâce dans un charisme profond, et nous donnant envie de découvrir cette Marseille qui sait faire parler d'elle, les autres. Et là, où on sait que le temps passe, ici le temps y paraît comme suspendu. Des années 60 à aujourd'hui, on a l'impression que rien n'a changé. Bon aller, plus de voitures, plus de monde mais Marseille reste un enchantement permanent peut être grâce à ses habitudes que nous lui connaissons. En lisant ces pages, on a coeur a vouloir visiter les quartiers et retracer les mêmes chemins.

Les virées dans les lieux sacrés que renferme l'Italie, les rencontres diverses et variées, le face à face avec le Saint Graal de l'art, tout un nectar spirituel dont chacun d'entre nous devrait être abreuvé.

La découverte d'autres régions d'Europe, tout un voyage de découverte et de dangers pour des ados partis à l'aventure pour rester ensemble.

Où et à quoi peut mener ce chemin de vie?

Est-ce que cela s'effrite, se disloque où bien au contraire perdure dans le temps ? Faut-il satisfaire le bout de nos désirs? pour se réaliser ? Nos conflits intérieurs s'agitent à l'adolescence. Les regards se profilent et sont plus profonds. Le besoin d'exister pour l'autre et pour soi nous réjouit et profite de célébrer une naissance. ''J'y arrive parce que c'est ce que je désire le plus au monde''. Mais, le monde n'a pas de désirs en particulier et pour être le plus heureux au monde, il faudrait être insoumis et insouciant.

Cette insouciance libérée qui borde notre adolescence nous montre notre puissance et nous apprend à accepter où à refouler nos culpabilités. Elle nous défie à accepter notre nouvelle dureté de caractère (avec précaution) l'hésitation de Pat est touchante comme si l'angoisse de son acqui de la veille ne lui donnez plus de droits. On se réveille, on se regarde, on se fait souffrir mais ça nous fait vibrer comme un archet à son violon qui nous embarque, nous fait frémir et nous libère grâce aux sons des sentiments enjôleurs et appliqués. On aime ces moments où l'impossibilité de s'éloigner l'un de l'autre nous gagne.



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