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Critiques de Bernard Mathieu (22)
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Cours d'égyptien hiéroglyphique

Je n'ai pas "lu" cet ouvrage magnifique et imposant comme on lit un livre courant, puisqu'il s'agit d'un manuel d'étude, qui accompagne pendant des années l'étudiant désireux de connaître l'égyptien ancien. Les auteurs se sont inspirés des méthodes d'apprentissage des langues vivantes, organisant le propos en leçons abondantes mais apparemment digestes, si elles sont convenablement étudiées. Ils les font suivre d'exercices non suivis de corrigés (à l'opposé de la méthode d'akkadien de l'assyriologue Huehnergard, que j'étudie depuis deux ans), mais il semble possible à l'autodidacte de se corriger lui-même en consultant les lexiques qui terminent le volume : liste des signes hiéroglyphiques pp. 671-746 (très judicieusement classés), lexique égyptien français, pp. 747-792, et français-égyptien pp.793-818. En pensant toujours à l'autodidacte (l'intérêt pour les langues orientales anciennes étant si faible en France qu'il est difficile de trouver des cours réguliers), on pourrait aussi suggérer des sites internet ou des cours par correspondance.

La dernière qualité de ce beau livre, magnifiquement imprimé, tant en français qu'en hiéroglyphes, est qu'il se fonde presque toujours sur des textes réels du Moyen-Empire (c'est l'état de langue classique qu'on étudie) et que l'on évite les exemples fabriqués par les modernes, comme dans les méthodes latines. Cela évite l'anachronisme.

Indispensable pour tout passionné.
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Cours d'égyptien hiéroglyphique

je retrouve cet ouvrage avec beaucoup d'émotion, car passionnée par l'Egypte, j'ai pris pendant une année des cours par correspondance pour apprendre les hiéroglyphes... j'ai adoré... compliqué, ok, mais quel bonheur, et puis dessiner les hiéroglyphes... c'était un pur bonheur.... c'était au tout début de l'institut Khéops et mes devoirs étaient corrigés par Pierre Grandet, très érudit, mais très accessible....

bref, ce livre me rappelle de très bons souvenirs.
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Carmelita : Le sang du capricorne

N'ayant pas lu les romans précédent celui-ci, je suppose qu'il m'a manqué des éléments pour l'apprécier. mais je n'ai pas pu terminer ce récit émaillé de meurtres, sévices, violences verbales et physiques. C'est sans doute une réalité mais alors disons je n'ai pas pu la regarder en face...
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Cours d'égyptien hiéroglyphique

Un véritable bonheur et une accessibilité très appréciable pour entrer dans le monde des égyptiens. Les leçons progressives et les exercices nous permettent de comprendre et d'apprendre à notre rythme à déchiffrer la langue des pharaons. Je l'utilisais à l'université et il m'a été particulièrement utile.
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Cours d'égyptien hiéroglyphique

Malgré le nombre de pages de cet ouvrage qui pourrait faire peur au premier abord, cette grammaire du moyen égyptien est une référence pour qui veut apprendre à déchiffrer des textes en hiéroglyphes. Les différentes leçons, ponctuées d'exercices pour appliquer ce que l'on vient d'apprendre, permettent de progresser à son rythme. Chaque leçon est parfaitement construite, claire et concise, avec des explications (grammaire ou vocabulaire) facilement compréhensibles et accessibles. Les nombreux exemples qui viennent illustrer le propos permettent de se constituer des phrases de référence auxquelles se rapporter quand on se lance finalement dans la traduction.

Un cours à posséder absolument pour tous ceux souhaitant apprendre les hiéroglyphes.
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Zé : Le sang du capricorne

À peine sorti de l’école de police et débarqué à Sao Paulo, Zé se retrouve devant le cadavre d’une prostituée dont la mort est négligemment maquillée en suicide. Son binôme, Barreto un policier d’expérience et corrompu, encourage le jeune policier à fermer les yeux, mais face à l’assassinat d’une autre prostituée et du tenancier du bordel, il le guide dans son enquête avec une certain ambiguïté. En parallèle, Carmelita da Cruz, femme de ménage et témoin du premier meurtre, se retrouve en danger et est obligé de suivre les pérégrinations de Zé.



Bernard Mathieu signe ici un polar ethnique, décrivant sans filtre une société brésilienne gangrenée par la violence et le racisme anti-pauvres. Une société profondément divisée entre les possédants et les possédés. Les premiers étant au-dessus des lois et vivant dans la débauche et un luxe vulgaire, les seconds amenés à survivre au jour le jour en baissant la tête face aux autorités. Mais l’auteur navigue entre Caryl Férey et Gérard de Villiers. Les femmes étant soit des putes, soit des nymphomanes (même Carmelita perd toute raison à la vue de Zé).



Résultat, la critique sociale est à peine effleurée au profit des scènes d’action, avec une certaine fascination pour la violence et le sexe machiste. Au final, le roman se lit plaisamment mais sans plus.
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Du fond des temps

Roman noir. Sa qualité première, à mon humble avis, est de plonger le lecteur au milieu des peuples qui vivent dans une région mal connue de la Corne de l'Afrique. L'écriture est très évocatrice, et si j'ai trouvé que le dénouement de l'histoire de Hailou, anthropologue éthiopien et de son épouse Hélène, française, se faisait un peu trop attendre, je ne peux que recommander ce roman aux passionnés de l'Afrique.
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Carmelita : Le sang du capricorne

Avec sa trilogie « Le sang du Capricorne », Bernard Mathieu nous emmène au Brésil, sur les traces d'individus aux destins douloureux... Chacun des volumes qui composent cette trilogie a pour titre le prénom de l’un de ses personnages principaux.



Dans le troisième opus, nous retrouvons Carmelita, dont le prénom a donné son titre au roman. Accompagné de son fils aîné Emerson -16 ans- elle débarque à Rio de Janeiro. Loin des avenues ombragées, et des Cariocas bronzés et nonchalants que les images télévisuelles lui avaient fait imaginer, elle se retrouve dans la puanteur et la promiscuité, à vivre au milieu des excréments des favelas, dont certaines baraques à flanc de colline menacent à tout instant de dégringoler quelques centaines de mètres plus bas. Malgré son courage et sa persévérance, malgré les exigeants espoirs qu'elle nourrit pour Emerson, qu'elle souhaite instruit et honnête, elle ne sera pas de force à lutter contre le poids de la misère qui plombe la jeunesse de ces quartiers considéré comme "le premier cercle de l'enfer". Son fils, bouillonnant de sa libido insatiable d'adolescent, miné par le besoin d'argent, ne fera pas exception et tombera, comme les autres, dans les bras de la délinquance...



Dès les premières pages de la trilogie, le décor est planté : loin des images scintillantes du carnaval, des clichés footballistiques, nous plongeons dans le Brésil de la misère, au sein de quartiers dont les habitants sont condamnés à mourir jeunes, après une vie de galère, de violence, à tenter de gagner chaque jour de quoi manger et/ou nourrir leurs familles. Nous ne sommes pas en Inde, mais c’est bien une société de castes que décrit Bernard Mathieu. Accéder aux classes moyennes si l'on est issu des favelas est considéré comme un tabou, et les plus nantis, pourtant loin d'être exemplaires -certains seraient plutôt des modèles en matière de corruption et de perversion-, ne considèrent même pas les plus pauvres comme des êtres humains, préférant les expulser bien loin de leurs luxueuses résidences pour ne pas avoir sous les yeux le spectacle de leur indigence... Zé lui-même, parce qu'il est issu des basses couches de la population, subit une discrimination muette mais tangible de la part de ses collègues. Il est conscient que son statut de pauvre annihile toute valeur liée à sa personne et à son existence. Dès le départ, le lecteur devine que Brasilia, où les maîtres mots sont pouvoir et business, n'en fera qu'une bouchée, que sa naïveté et sa foi le rendent d'autant plus vulnérable dans un monde où la corruption et la cupidité semblent représenter les seules planches de salut, bien qu'elles occasionnent aussi la perte de certains...



Avec une écriture alliant puissance d'évocation et limpidité, Bernard Mathieu nous livre un récit à la fois sombre, sensuel et vénéneux. J'ai pour ma part préféré le premier volet de sa trilogie, que j'ai trouvé très efficace et maîtrisé. Le deuxième opus, prometteur dans la mesure où l'auteur s'attache à y dépeindre des personnages dont la psychologie devient plus complexe au fil du récit, comporte des longueurs qui ont parfois émoussé mon intérêt. J'ai trouvé par moments que "Carmelita" souffrait du même défaut, mais dans une moindre mesure. De plus, l'auteur dépeint le cadre de son récit, dans ce dernier ouvrage du "Sang du Capricorne", avec un tel talent, qu'on lui pardonne aisément ce petit travers...






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Otelo

Avec sa trilogie « Le sang du Capricorne », Bernard Mathieu nous emmène au Brésil, sur les traces d'individus aux destins douloureux... Chacun des volumes qui composent cette trilogie a pour titre le prénom de l’un de ses personnages principaux.



Avec "Otelo", 2e opus, nous suivons alternativement les routes chaotiques et désespérées de deux personnages, tous deux poursuivant un but qui peu à peu les ronge et les fait sombrer dans une sorte de folie.

Le delegado Barreto, suite à des circonstances que je ne préciserai pas sous peine de dévoiler la fin du premier opus, se retrouve avec un stock de 90 kilos d’or à écouler. C'est une véritable aubaine pour cet homme médiocre mais rusé, qui s'imagine déjà entouré de femmes dignes des modèles aperçus dans les magazines, et vivant dans un luxe auquel il n'avait même jamais osé rêver. Le problème, c'est de parvenir à transformer ces encombrants lingots obtenus de manière illicite, en espèces sonnantes et trébuchantes... Voilà pourquoi le delegado prend la route, laissant derrière lui son travail, sa famille, en deux mots, sa vie d'avant.

De son côté, le capitaine Otelo en a après Barreto, sur les traces duquel il se lance, avec comme objectif la mort de sa cible. De Brasilia aux frontières paraguayenne et chilienne, Bernard Mathieu nous fait traverser en compagnie de ses deux protagonistes tantôt une nature hostile, où la chaleur et les nuées de moustiques ne laissent aucun répit, tantôt des zones plus ou moins urbanisées, dont l'instinct de prédation de la faune humaine n'a rien à envier à celui des espèces des milieux sauvages. Au fur et à mesure de leurs quêtes respectives, nos deux héros, minés par leurs obsessions, leur passé, leurs regrets, subissent les effets de l'épuisement, et finissent par ne plus très bien cerner les motivations qui les font progresser.
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Du fond des temps

Dans l’extrême-sud de l’Éthiopie, un roman noir qui nous demande avec brio : « est-il vrai que l’anthropologie, ça sert d’abord à faire la guerre ? »



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/04/07/note-de-lecture-du-fond-des-temps-bernard-mathieu/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Cours d'égyptien hiéroglyphique

Magnifique
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Carmelita : Le sang du capricorne

Quand on a apprécié les deux premiers tomes de la trilogie de Bernard Mathieu "Le sang du capricorne" (titres: Yé, et Otelo), c'est en confiance que l'on ouvre ce dernier opus, "Carmelita". Cette jeune femme pauvre, encore belle, mère de 3 enfants dont les pères furtifs ont disparu, est inconsolable depuis la mort de Yé, ce jeune flic tombé sous les balles des brigands dès sa première enquête, ses scrupules et son intransigeance ayant été aussi forts que la détermination des criminels. Avec son fils Emerson, grand adolescent de 17 ans, elle rejoint Rio de Janeiro, sachant que sa condition la limitera à une vie de misère, mais il lui faut tout de même travailler, quand bien même il ne s'agira que de labeurs pénibles et sans attrait, dans une dépendance sans issue à des employeurs appartenant à un autre monde. Malgré leur honnêteté foncière, la mère et le fils vont s'apercevoir qu'aucune issue ne leur est accessible, sauf à plonger aux-mêmes dans le crime pour le fils et dans sa périphérie pour la mère. Bernard Mathieu nous décrit superbement ce monde affreux de la pègre de Rio: la drogue, les meurtres, les rivalités sanglantes entre bandes, l'impunité des caïds, la boucle sans fin de la haine et de la vengeance, le basculement "obligé" du fils dans la criminalité, et le flirt de la mère avec ce même monde: elle en arrivera à faire la cuisine pour un chef d'entreprise pris en otage. Ainsi se termine cette trilogie, au ton leste, aux descriptions de lieux et de situations vertigineuses: la lecture de cet ensemble est vraiment à conseiller pour les amateurs de livres policiers ou noirs: un très gros travail de la part de l'auteur, et une belle réussite. Quant à cette part désespérante du Brésil, violente et misérable, on voudra croire qu'elle disparaîtra, peut-être, un jour, ....
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Otelo

Otelo est le deuxième livre de la trilogie de Bernard Mathieu: "le sang du capricorne". Le premier, "Zé", nous avait comblés. C'est avec bonheur que l'on suit ici Otelo, le formateur de l'école de police de Zé Costa, qui veut venger celui-ci de son meurtrier, l'épouvantable delegado Barreto. C'est une poursuite sur la route; le criminel (qui s'est fait aussi voleur et a toujours la gâchette facile) cherchant à écouler une énorme quantité d'or (pas si facile, apparemment, quand on n'en a pas les titres de propriété.....), et le poursuivant, sûr d'atteindre son objectif, et décidé à tout faire, voire à tout perdre, pour atteindre son objectif. Le récit est captivant, comme celui du premier tome. On traverse le Brésil, on fréquente les bars louches, les hôtels minables, les filles légères, jusqu'à l'affrontement final: Otelo réussira-t'il à tuer Barreto, ou celui-ci (qui peut tuer pour un oui ou pour un non) saura-t'il lui échapper, ou même l'exécuter à son tour? Il faudra attendre les toutes dernières pages pour le savoir. Et l'histoire n'est pas finie: il y aura un troisième tome, où Carmelita, la femme inconsolable de la mort de Zé Costa, cherchera probablement à son tour à venger son amour perdu. On lira ce 3° tome avec avidité, tant cette série est une réussite, qui contient véritablement tous les ingrédients du polar réussi.
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Zé

Zé est le premier livre d'une trilogie - dite: "le sang du capricorne" - , publiée par Bernard Mathieu dans le tournant des années 2000. Le personnage, Zé Costa, jeune flic tout juste sorti de l'école, et encadré par un chef d'équipe (dit: le "delegado") verreux, va payer cher, dès sa première enquête, ses scrupules et ses exigences. Même si l'on est pas véritablement amateur de romans policiers, il faudra se rendre à l'évidence: voici un livre bien construit, dont l'intrigue est solide, la description d'un milieu brésilien glauque et criminel bien vue, et qui de plus, est écrit en bon français, même si, compte tenu du genre, l'ensemble est assez leste: les filles sont belles et provocantes, les hommes ont le souci de prouver leur virilité. C'est assez détonnant, et cela donne plutôt envie de lire la suite: "Otelo", et "Carmelita".
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Carmelita : Le sang du capricorne

le désespoir le plus complet dans ce Brésil, mafieux et si pauvre que les drames s'enchainent
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Zé

(commentaire rédigé le 26/01/2021)

Un polar brésilien d’un auteur français, extrêmement différent de tout ce que j’ai déjà pu lire dans le genre ! Il y a bien plusieurs meurtres liés, un fantôme, deux enquêteurs (le vieux flic désabusé et pas tout à fait net, et notre héros Zé, le jeune major de promo, plein d’idéal mais fragile) et une femme qui assiste notre Zé, dont elle s’est amourachée. Mais le tout se déroule à la façon d’un orage tropical : l’ambiance est lourde et pesante, on attend que ça arrive dans une touffeur moite, on passe à une aube sèche sans que rien se soit passé, et puis d’un seul coup tout s’emballe, tout se met en place, et le pire qu’on n’attendait plus arrive quand même… en une fin qui n’a rien d’un happy end !



En terminant ce livre, je ne sais toujours pas si j’ai vraiment aimé ou non… L’histoire est vraiment intéressante, l’auteur décrit des personnages terriblement humains avec leurs désirs, leurs espoirs et leurs failles… mais bizarrement on ne s’y attache pas vraiment. Sauf peut-être à Carmelita ? elle est probablement la plus cohérente, et aussi la plus « saine » d’une certaine façon, parmi tous ces personnages.



Mais alors, l’écriture est plus que déconcertante ! On dirait que l’auteur n’est jamais passé par cette classe de l’école primaire où on apprend qu’une phrase traditionnelle classique, c’est sujet + verbe + complément (éventuel). Non, je ne crois pas qu’une seule de ses phrases soit construite ainsi ! On passe directement à du cérébral-populaire : les phrases, c’est sujet avec abondance de compléments + verbe (parfois bien plus d’un seul, qui s’additionnent alors en litanie) + compléments et subordonnées en veux-tu en voilà ! Le tout avec des fautes de français clairement voulues (les nombreuses négations qui n’ont pas le « ne » initial !) car ces phrases-là veulent se rapprocher d’un langage oral mais pas trop ; on note aussi de nombreux passages où on ne sait plus très bien s’il s’agit d’un dialogue, d’un monologue ou de la narration qui passe tout à coup à la 2e personne du singulier ; et le tout est truffé d’expressions ou simplement de mots en portugais du Brésil (que je comprends vaguement, mais je ne sais si c’est parce que j’ai suivi quelques cours en cette langue autrefois, ou s’ils font vraiment exotique pour perdre le lecteur), jamais ni traduits ni même expliqués ! Oui, c’est un style volontairement (du moins, je veux le croire) exubérant, comme l’image que l’on peut se faire, ou que l’auteur veut donner, d’un certain Brésil décadent, à deux vitesses, où les riches sont au-dessus de toutes les lois, entourés de profiteurs qui s’accommodent de ce qu’ils peuvent avec plus ou moins de ruse, et les pauvres en bas de tout… C’est bien un peu désespérant.

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Zé : Le sang du capricorne

Avec sa trilogie « Le sang du Capricorne », Bernard Mathieu nous emmène au Brésil, sur les traces d'individus aux destins douloureux... Chacun des volumes qui composent cette trilogie a pour titre le prénom de l’un de ses personnages principaux.





Le premier, « Zé », met en scène un jeune homme issu des bas quartiers de Sao Paulo, qui, grâce à l'attention que lui a prodiguée le capitaine instructeur Otelo, sort major de sa promotion de l'école de police. Sa première affectation l’amène à Brasilia, où il doit faire équipe avec le delegado Barreto, un homme rude et blasé, qui perçoit d’emblée le caractère atypique de sa nouvelle recrue. En effet, en plus d’être beau comme un ange, et d’être issu d'un milieu duquel il est en principe impossible de s'échapper, Zé manifeste un sens de la droiture complètement décalé au sein d’une police violente et corrompue.

La première enquête du duo nouvellement formé a pour objet le meurtre d’une prostituée exerçant dans un bordel de la banlieue de Brasilia. Une enquête rapidement expédiée par le médecin légiste, qui attribue le décès à une overdose, alors que la victime a visiblement été torturée… Fidèle aux principes de justice et d’honnêteté que lui a inculqué son mentor le capitaine Otelo, Zé n’a pas l’intention, en dépit des menaces à peine voilées du delegado Barreto, de laisser les meurtriers de la jeune femme impunis. Lors de l'interrogatoire qu'il mène sur les lieux, il fait la connaissance de Carmelita, la femme de ménage du lupanar. Cette femme solide et pragmatique, dotée d'un grand sens de l'honneur et âgée d’une trentaine d’années, élève seule ses trois enfants. Elle tombe sous le charme de ce jeune policier si beau et surtout si différent des brutes qui composent habituellement la gent masculine…
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Du fond des temps

En tant qu'amoureux de l'Ethiopie, je me suis précipité sur ce livre dont l'action se déroule dans le grand sud, une région hors du temps et hors de contrôle du pouvoir central.

J'ai aimé le personnage d'Hailou et ses ambiguités, les descriptions de la vie dans cette région reculée qui me semble conforme à ce que j'en ai lu par ailleurs. Mais j'avoue ne pas avoir accroché à l'aventure d'Hélène suite à la mort d'Hailou, je ne trouve pas le personnage crédible et je n'ai toujours pas compris ce qu'elle cherchait.
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Du fond des temps

Hélène se consume d’ennui. C’est si réaliste que je me suis moi aussi mortellement ennuyé. Le fond de cette histoire vaut le détour. Mais la forme, non ! Trop de longueurs et de lourdeurs anéantissent tout le plaisir de découvrir ce pays inconnu. Pourquoi fait-il partie de la Série noire de chez Gallimard ?
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Cargo

Un beau récit, âpre, comme les récits de mer, violent, comme le sont les hommes entre eux.
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