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Critiques de Bernard Wallet (5)
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Paysage avec palmiers

Derrière l’ombre étroite des palmiers, toute l’horreur de la guerre.



«Le regard bien calé par les amphétamines et la bouche insensibilisée par le bourbon, j’ai vu, dans le port de Beyrouth, plusieurs cargos, ventre en l’air, dans une posture de vieux poissons obscènes. Dans les cales devenues inaccessibles, des milliers de cigares pourrissaient.»



Dans ce récit initialement publié en 1984 dans la revue L’infini, puis sous sa forme définitive en 1992 chez Gallimard, et réédité par les éditions Tristram en 2016, Bernard Wallet, représentant des éditions Gallimard au Liban à partir de 1976, témoigne de la destruction de Beyrouth et de la folie de la guerre, avec une collection d’images et de scènes terribles.



La suite sur mon blog ici :

https://charybde2.wordpress.com/2016/04/06/note-de-lecture-paysage-avec-palmiers-bernard-wallet/


Lien : https://charybde2.wordpress...
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Paysage avec palmiers



Un livre glaçant. Récit autobiographique composé de petits paragraphes distincts les uns des autres sans ordre chronologique particulier et qui nous narre des événements divers lors de la guerre au Liban.

Bernard Wallet y vivait dans les années 80 début 90 et nous décrit un univers apocalyptique où seule la violence, la mort, la destruction ponctuent un désespoir permanent.

Ca fait mal, c'est dur, cela nous tenaille. On n'y croit pas, pourtant l'on sait que les guerres sont sales et laides, on sait qu'on n'imagine pas à quel point. Bernard Wallet nous force à regarde en plaquant notre tête sur une sorte de diaporama horrifique.

L'écriture est tristement belle, le style est propre, harmonieux et composé de forts sentiments de colère et de désarroi. Un brin de cynisme conclut cette lecture nécessaire.

Un grand moment de ma vie de lecteur.
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Paysage avec palmiers

Un livre qui n’est autre qu’un album photos sans photos, un chef d’œuvre délicatement posé sur une petite centaine de pages. Nous sommes en 1984, le Liban est ravagé depuis près de dix ans par une guerre entre armées, factions, groupuscules, clans, cultes. L’auteur était alors journaliste à Beyrouth et nous coucha sur le papier une succession d'impressions, de moments, de terreurs, de joies et de monstruosités. Dans un style pur, posé, Bernard Wallet boycotte la narration classique et plonge le lecteur dans un enfer vêtu des lambeaux d'un paradis dérisoire. Cette nouvelle édition par la collection "Souple" des éditions Tristram était indispensable dans le paysage sclérosé de la littérature en France. Que dire de plus sinon que lire ce livre, c'est toucher la beauté de l'horreur...
Lien : http://leonel-houssam.blogsp..
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Paysage avec palmiers

Ne vous fiez pas au titre qui pourrait supposer un décor de vacances : soleil et mers bleues. La préface indique que ce texte est paru en 1984 dans une revue puis qu'il a été publié "dans sa forme définitive" une première fois chez Gallimard en 1992.

En 1976, Bernard Wellet était au Liban et plus exactement à Beyrouth.



Dès les premières lignes, on est plongé dans une ville où la guerre fait rage. Des images, des odeurs, des sons à fois témoignent en quelques lignes de l'horreur. Des scènes écrites non pas lorsqu'il était sur place mais après : "Je ne suis pas encore reparti de Beyrouth. Parfois, je me réveille la nuit au milieu d’atroces combats et je dois allumer ma lampe pour bien vérifier que je suis à Paris, rue Saint-Maur. J’écris pour quitter Beyrouth. J’écris pour que Beyrouth me quitte."

Beyrouth , ville qui l'obsède par ce qu'il y a vu, Beyrouth "sa maîtresse" , "Beyrouth qui lui manque".



De ce rapport obsédant avec cette ville, il n'oublie pas la mort omniprésente qui peut surgir : "Dans Beyrouth, la peur de la mort ne me quitte jamais. Mais c’est une peur qui m’emporte plus qu’elle ne me paralyse. Et il m’arrive parfois d’aller au-devant d’elle de crainte qu’elle ne me surprenne. Dans le dos."



"J' écris ces souvenirs comme ils me viennent, sans ordre, sans logique" comme pour répondre au chaos de la destruction.Il nous fait part de l'atrocité d'une guerre sans pathos avec une écriture comme au couteau mais non dénuée de poésie.

Un texte qui n' pas pris une ride, toujours d'actualité et qui donne des pages saisissantes et indélébiles.


Lien : https://claraetlesmots.blogs..
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Paysage avec palmiers

Paysage avec palmiers témoigne d'un retour à l'état sauvage, avec un ciel en Technicolor et un soupçon de mélancolie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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