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Les failles de l'Amérique de Bertrand Gervais
L’ordinateur nous transforme en être imaginaire. Nous nous projetons sur un écran qui nous renvoie des images déformées de nos pensées. Nous ne sommes pas qui nous voyons apparaître à l’écran. Il y a là une version anamorphosée de nous, réduite en deux dimensions, en un noir et blanc fortement contrasté, où certains de nos traits paraissent plus durs. L’ordinateur engage sa propre réalité. Il définit ses propres cadres de référence qui viennent modifier notre horizon d’attente.
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